Amethyst
Lalique
Buisson ardent
par Jeanne Doré, le 3 décembre 2007
Après Perles et Encre Noire, voici le troisième épisode Lalique signé par Nathalie Lorson, qui avait parfaitement réussi à insuffler avec les deux premiers un nouvel esprit créatif à la marque. Améthyst continuera-t-il sur cette belle lancée ?
Le magnifique flacon de la version extrait de parfum, s’inspirant d’une collection d’accessoires de salle de bain “Epines”, créée par René Lalique en 1920, est surmonté par un buisson de mûres épineux, qui nous donne immédiatement le ton, confirmé par le cristal, couleur améthyste. La version eau de toilette est elle contenue dans un flacon rectangulaire plus sobre, reprenant juste les mêmes motifs en surface. Elle débute par un coulis de fruits rouges, où le cassis domine, juteux, pétillant, et naturel, rejoint bientôt par la framboise et la mûre, plus sucrées. Puis apparaît progressivement une belle rose, légèrement poivrée, qui se fond doucement sur un accord de vanille et de muscs. Mais alors, me direz-vous, avec une telle description, Améthyst a tout l’air d’être un hommage à Mûre et Musc ? Et bien oui, en quelque sorte, l’accord fruité est bien dans la même idée, et les muscs en fond rappellent évidemment le célèbre best-seller. Il manque toutefois la facette Cologne et les notes de mousse, qui ont été ici remplacées par l’accord floral, qui le rend ainsi plus sophistiqué, plus féminin, moins classique, mais aussi moins original. Une fois l’explosion des notes fruitées dissipée, il me semble que ce qui reste sur la peau peine à évoluer et à se développer, et paraît tout à coup un peu timide, en comparaison de ce départ si joyeux.
En explorant un univers olfactif fruité, sûrement par une volonté de la marque de séduire une cible plus jeune, et bien qu’alliant légèreté avec une certaine élégance, Améthyst est toutefois un peu trop simpliste et commercial à mon goût, et son départ prometteur a tendance à se tourner malheureusement en déception.
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par Adina76, le 4 juin 2018 à 17:44
Bonjour à tous !
Pas un mot sur Azalée de Lalique. Quelqu’un l’a-t-il essayé ?
par Jicky, le 23 août 2010 à 20:54
Bien, dans la série Lalique, commençons par celui là. Jeanne, vous avez raison, le flacon de l’extrait est splendide. Je veux le même dans ma salle de bain. Fin de la parenthèse.
Amethyst porte bien son nom et joue selon moi sur les tons violets et les éclats lumineux de la pierre en question. J’ai toujours aimé l’améthyste, une beauté froide et imposante. Je remarque d’ailleurs qu’elle a son petit succès chez les parfums (j’ai un souvenir d’une devanture pour le parfum Stella ou plein de flacons étaient dans une grosse pierre).
La version made in Lalique m’étonne un peu. De la part d’un grand verrier-bijoutier, j’eus cru l’Amethyste être un thème splendide, jouant sur un clair obscur vif et acéré.
Il n’en est point. Amethyst est un très belle accord en mode "Contrefaçon Mûre et Musc". C’est un peu cru, tout de même mais ne pas faire le lien serait étrange. Mais Amethyst a quand même sa personnalité. Je trouve le côté fruité plus charnu et naturel, moins froid que la création de L’AP. En revanche, les musc sont assez similaires, un peu éthérés, comme en volutes de vapeurs, avec un effet poudre de riz un peu, sans tomber en aucune manière dans le poudré.
Amethyst ne m’évoque pas grand chose non plus, si ce n’est un respect des codes couleurs, puis de l’inspiration. Cette création reste un bel assemblage de matières ayant toutes un rôle à jouer dans la composition, mais il n’empêche que ce parfum ne révolutionne en rien le monde.
Vive l’odorat !
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par clochette, le 9 janvier 2011 à 23:44
Nathalie Lorson a créé quelques parfums, qui sans être originaux ni révolutionnaires (à part Encre noire), sont merveilleusement bien équilibrés : Kate, Sicily (qui ressemble beaucoup à Magie Noire) et cet Améthyst. Moi qui aime beaucoup M&M de l’AP, j’ai été ravie de découvrir ce parfum que je trouve plus féminin. Je voulais revenir sur mes doutes quant à sa tenue, que j’avais alors que je ne l’avais encore jamais porté : j’ai depuis un flacon, et il a un sacré sillage et une excellente tenue, c’est un des parfums qui me vaut le plus de compliments ! Une étoile de plus, j’admets que 4 étoiles c’est exagéré, disons que ça fait 3 et demi comme ça ! Je trouve les parfums de Nathalie Lorson toujours extrêmement féminines !
par Jeanne Doré, le 14 juin 2009 à 21:20
Clochette, oui, c’est certainement les muscs qui donnent cet aspect propre lessive/savonnette. Mais peut-être que les fruits rouges un peu sucrés vous évoquent également un savon ou une lessive connus qui en contiendraient ?
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par clochette, le 15 juin 2009 à 01:05
Bonsoir Jeanne ! Non, ce ne sont pas les fruits rouges, ce sont eux qui me permettent au contraire d’oublier l’effet savon. Ce sont donc bien les muscs, mais alors ce qui m’étonne, c’est qu’un parfum comme For Her de Narcisso Rodriguez, qui en contient tellement, ne m’évoque pas du tout le savon...
par clochette79, le 11 juin 2009 à 23:53
On a senti, lors d’un second essai, une facette savonneuse bien prononcée que je n’avais pas remarquée la première fois. Quelle est la matière qui donne cette impression, est-ce le musc, comme pour les côté "lessiviel" ou autre chose ?
par clochette79, le 31 mars 2009 à 20:56
J’aime vraiment beaucoup. A mi-chemin entre Mûre et Musc et Diesel Fuel for Life. Peut-être légèrement trop sucré à mon goût, Amethyst est plus sensuel que M&M (que j’aime beaucoup aussi, ceci-dit) et plus raffiné que Diesel (vraiment too much et définitivement trop sucré). Il se différencie bien de M&M et son départ agrume grâce à sa facette fleurie. J’ai tout comme Jeanne des réserves concernant son évolution, il perd son côté pétillant mais devient aussi moins sucré et se fond délicieusement à la peau. Du coup je me demande ce que les autres peuvent en percevoir après 2-3 heures ? A-t-il un sillage ?
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Bonsoir,
Que pensez vous de la version Améthyst Eclat ?
En vous remerciant :)
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