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L’Autre

Diptyque

Flacon de L'Autre - Diptyque
Les Classiques
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Le goût des autres

par Jeanne Doré, le 6 juin 2008

L’Autre fait partie des créations Diptyque de la première heure, celles qui s’inspirent directement, sans contrainte ni compromis, des carnets de voyages des créateurs de la marque, reproduisant fidèlement ici et là des mélanges improbables d’épices, d’aromates et de baumes exotiques.

La première fois que j’ai senti L’Autre, j’avais l’impression d’avoir devant moi un plat de marinade pour poisson, composé de jus de citron, de romarin, et de fenouil, bref, une première image très culinaire et pas vraiment glamour !
Avec l’habitude, et passée la première sensation de surprise, on apprend à apprivoiser et même apprécier ces notes en effet plutôt brutes, alimentaires, mais avant tout d’une grande "naturalité" et d’une sensualité subtile.
Le départ est un bouquet de verveine acidulée et aromatique, qui évoque la citronnelle par sa facette rosée et citronnée, et se combine à un mélange épicé de poivre noir, de cardamome, de carvi, de cumin et de noix de muscade avec un effet piquant, sec et complexe. Le santal, le patchouli et l’encens viennent adoucir et prendre le relais de ces épices, par un accord boisé, chaud et crémeux.
Avec Diptyque, on voyage toujours un peu dans des contrées imaginaires et irréelles remplies d’odeurs surprenantes, déstabilisantes et pas faciles à adopter du premier coup.
Personne n’oserait aujourd’hui sortir un tel parfum, alors merci à Diptyque de ne pas supprimer des références comme celle-là, pour se souvenir qu’il faut parfois du temps pour apprendre à aimer.

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Farnesiano

par Farnesiano, le 19 septembre 2016 à 21:48

Et le regretté Kenzo Air...

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par Jean-David, le 20 septembre 2016 à 08:31

Merci beaucoup à Demian et à Farnesiano. J’espère que l’on peut encore trouver Air en "vintage".
Quant au lapsus calami "Fou d’abstinence", sans doute engendré par un correcteur orthographique, comme l’aura noté Neovand, il est assez savoureux pour être pardonnable ! Cela pourrait être le titre d’un soliflore nénuphar, ou le sous-titre du très ecclésiastique, pierreux, froid et humide Relique d’amour (qui est, par ailleurs, une merveille) !
Il est vrai que l’abstinence peut, à la longue, rendre fou...

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par Farnesiano, le 20 septembre 2016 à 12:11

On imagine aisément un parfum baptisé " Anachorète " au flacon en forme de colonne surmonté d’un bouchon représentant la silhouette stylisée de Siméon le Stylite... Fou d’abstinence, vraiment !

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par demian, le 20 septembre 2016 à 22:45

En tout cas je me réjouis que mon correcteur d’orthographe vous ait autant inspiré !

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Jean-David

par Jean-David, le 19 septembre 2016 à 17:34

Chers amis, je vois que ce parfum comporte une référence au fenouil. C’est une note que j’apprécie beaucoup, ainsi que, plus généralement, les notes anisées. Connaîtriez-vous des parfums qui fassent la part belle à l’anis ou au fenouil ? Du genre Shalimar, Ode au fenouil  ; ou Baisers anisés d’Annie  ? Je dois dire que ces notes sont plutôt rares, à ma connaissance. Peut-être ne répondent-elles pas aux exigences des "études de marché" ?

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par demian, le 19 septembre 2016 à 18:39

Pour les notes anisées/fenouil, mon préféré est Fou d’abstinence, une création d’Olivia Giacobetti pour L’Artisan Parfumeur.

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par neovand, le 19 septembre 2016 à 19:41

Fou d’abstinence, créé par Mr Correcteur Orthographique ?
(cela dit pourquoi pas)

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par demian, le 20 septembre 2016 à 08:19

Hé ! Hé ! Hé ! Gagné ! En plus debout dans le bus, c’est pas évident. Mais j’ai fait pire avec le correcteur d’orthographe... ;-)

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Solance

par Solance, le 24 octobre 2014 à 00:51

Je lui mets 2 * parce qu’il a effectivement le mérite d’exister, l’Autre, et de se distinguer d’une masse de clones peuplant nos parfumeries, mais alors là, OUACHHHH !! il dépote celui-là... je serais curieuse de voir ce qu’il donne sur peau, mais sur quelqu’un d’autre, hein lol.

Non, le cumin est là vraiment too much, presque incommodant.... dosé avec la pelleteuse !

Autant je le trouve très intéressant dans des parfums comme Serge noire ou Fleurs d’Oranger de Lutens, pour donner un côté animal sans masquer les autres composants, autant là, je n’arrive même plus à distinguer les autres composants cités par Jeanne... disons que je le trouve déséquilibré, vraiment trop racé... ou alors à dose infinitésimale ?

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Vesper

par Vesper, le 23 août 2014 à 18:56

De passage chez Senteurs d’ailleurs, et me rendant compte que je n’avais qu’une très vague idée de l’étendue de leur catalogue, j’ai demandé à faire le tour du magasin. Le vendeur, outrageusement parfait, a partagé avec moi certaines de ses expériences relatives aux senteurs qu’il vendait.

Est-ce le snobisme qui, après qu’il m’eut narré sa rencontre avec l’Autre, m’a poussé à l’essayer sur peau (la mouillette m’avait enthousiasmé... en deux minutes) ? Mais j’ai tenté.

On dit souvent que la description qu’on nous fait d’un parfum conditionne notre approche de l’odeur. Jeux de Peau en a souvent fait les frais. Et bien dans le cas qui nous occupe, ce fut le phénomène inverse.
Et là, je plussoie Jicky qui remercie Dyptique de garder ce genre de référence au catalogue-mais-bon.

L’envolée est, sur moi, merveilleusement camphrée avec un côté citron/verveine que j’ai adoré. Ce mélange à la fois pharmaceutique et naturel m’a réjoui.
Je partage avec mon tentateur un teint et des cheveux clairs. Mais une peau n’est pas l’autre. Visiblement, je "contiens" l’odeur plus longtemps puisqu’il a semblé étonné du résultat sur moi... tant que je suis resté au magasin.
Dans le train, ce fut une autre histoire. J’étais seul dans le compartiment mais persuadé d’une autre présence. De la présence d’un quidam dont l’hygiène n’était pas le soucis premier.
Je me trouve d’un coup curieusement hygiéniste. J’ai testé des parfums au cumin dont on m’avait dit "Les effluves sont un peu... corporelles" que j’ai apprécié, trouvé "fauve", et porté avec succès. Ici, l’aigreur qui me fouette les narines (oui, parce que je me suis douché en rentrant, mais quand un parfum s’incruste, c’est souvent pour le pire sur mon épiderme) ne me laisse d’autre image qu’une aisselle à la sortie de la salle de sport et sans la douche. Enfin... pour être honnête, elle m’évoque aussi d’autres circonstances mais que je ne désire pas évoquer ici, le forum étant public.
Un parfum qui n’est pas fait pour moi, donc, mais que je trouve fascinant et qui me pousse encore une fois à me demander à quoi pouvait ressembler le Kingdom d’Alexander McQueen.

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Chernabog

par Chernabog, le 23 juin 2014 à 22:20

J’ai ressenti ce parfum récemment lors d’une virée olfactive entre parfumista et lorsque Newyorker rapprocha la mouillette de mon nez je me suis mis à sourire, puis un petit rire s’échappa de ma bouche. j’ai ri du simple fait que je n’avais jamais senti un parfum aussi étrange, de l’a même manière que l’on pourrait rire en voyant un asiatique moustachu portant un sombrero masquant sa coupe mulet où ses cheveux roux retomberaient sur son poncho péruvien XXL et ou son pantalon de smoking noir trop court ferait ressortir les Inesis à scratch blanche nettoyé au colgate. En fait on ne parvient pas à trouver la logique, c’est aussi irréel qu’un film pornographique, un vrai sketch. Mais le truc qui tue c’est qu’il a du "swag" ce bonhomme. Un départ mélangeant des notes hespéridés et aromatiques faisant rapidement places aux facettes épicées/boisées avec ce cumin en surdose.

Je suis un homme qui aime prendre des risques et, pour ce qui me connaissent, me déguisé, il est donc tout naturel que je voulus enfiler le costume du petit bonhomme. Et là, grande surprise, je fus rapidement séduit, bien plus que ce je pensais. Mr. Jicky ne serait surement pas du même avis, en grimaçant à chaque reniflement sur mon poignet, mais j’ai trouvé le parfum très envoutant et le cumin ne m’a pas du tout gêné même sous ce soleil de plomb réchauffant généreusement ma peau légèrement refroidis par ma transpiration, remontant les odeurs du couscous merguez du soir d’avant.

En portant ce parfum je me suis réellement sentis déguisé, personne ne pouvait me démasquer et je ne prenais plus rien au sérieux, pour une fois je me suis vraiment marré en portant un parfum, je vous conseille donc vivement à tous de vous lâcher un peu en vous lâchant sur les pshits de ce parfum, qui fera peut-être chier "L’autre" avec ces vagues de cumin mais on s’en fout vue que vous portez un parfum plus Egoïste que le Chanel, vue que vous portez le parfum de Gygès !

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par Jicky, le 24 juin 2014 à 02:17

(J’en profite pour t’accueillir en grandes pompes sur auparfum, M. Chernabog !)

Je tiens à dire que sur monsieur, L’Autre est particulièrement hardos : le cumin se font à la peau qui, avec le soleil et la chaleur, insuffle à l’ensemble une outrecuidance épicée que ne renierait pas une rame de ligne 13 à 18h30 un 10 août. Après, c’est un parfum pour le qu’élu j’ai beaucoup d’estime, mais une estime à la Jeanne : plus mesurée. Je suis content que diptyque conserve cette référence. Après sur moi, bon...

J’en profite pour le dire, diptyque sort trois cierges parfumés en septembre. Alors juste, il y a un Giacobetti qui est, je pense le parfum d’ambiance le plus SOMPTUEUX que j’ai senti depuis longtemps. Il s’appellera Curiosités, je suis entré dans une pièce où il sentait, c’était incroyable : première impression hyper iris terreux, comme un séchoir d’iris. Puis une note boisée cèdre comme Giacobetti sait très bien le faire (un peu comme sa bougie l’atelier), qui est paradoxalement assez sombre, puis des effets minéraux, presque salés, un peu vert scintillants qui évoquent... Les facettes de l’ambre gris ! Rien que ça ! Ah nan mais j’en reviens pas. Il faut absolument que je ressente ça. Genre l’évidence.

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par Chernabog, le 27 juin 2014 à 10:00

Merci beaucoup ! Il fallait bien que je me fasse un compte un jours.

Je comprend totalement ton point de vue et "l’autre" n’est pas vraiment le genre de parfum que je compte acheter un jours mais j’ai adoré le porté l’éspace d’une soirée. Il faut dire qu’en ce moment je me tape une phase cumin (avec Femme de Rochas et l’Eau d’Hermes) qui influence surement mes choix et peut être que dans quelques mois je ne serais plus autant attiré vers ces parfums. En tout cas la bougie de Giacobetti m’a vraiment donné envie en lisant ta description et partageant un amour commun pour l’iris, si elle t’as plu je suis persuader qu’elle saura me séduire également !

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Opium

par Opium, le 22 février 2011 à 04:38

Bonsoir,
Toutes les références citées sont bien en boutique.
Je porte L’Eau Lente et Vetyverio !
L’Eau Lente est un bonheur d’évolution... euh.. très... euh... lente ! ... qui persiste et signe longtemps après le pshittage... Superbe de "reconnaissance olfactive", l’opopanax fait très bien son job pour maintenir cette "Eau" longtemps (je ne suis, pour être sincère, pas du tout un fan des eaux en général). Superbe.
Vetyverio est superbe, avec deux niveaux de montée dans les bois : un + doux et un + rugueux... Je l’apprécie beaucoup, car différent des vétivers de Guerlain ou de Givenchy (que j’apprécie aussi, parce qu’ils ne se ressemblent pas)...
Les personnes qui travaillent dans la boutique de la rue des Francs Bourgeois ont toujours été adorables, à l’écoute, prévenantes, attentives, sans même que j’achète. Cela m’arrive beaucoup, mais pour cela, je teste également beaucoup.
Je les trouve + au faît de ce qu’elles font que dans d’autres boutiques de la même rue dont je tairai les noms afin de ne pas être importun.
Mais, il m’est arrivé chez Dyptique, qu’ils référencent même des marques concurrentes.
En allant tester des orientaux (peu présents dans leur gamme) et après avoir précisé que je portai L’Eau Lente, la vendeuse me propose Tam Dao et L’Eau Duelle ; justement les deux que je pensai tester suite à vos commentaires ici sur auparfum. Donc, cohérente dans sa démarche, la personne me les propose, elle est souriante, agréable. Je la questionne sur la tenue, et elle m’explique que cela varie énormément d’une personne à une autre (ce que nous savons en vous lisant ici) ; que, sur elle, Tam Dao ne "tient pas" malheureusement, alors que L’Eau Duelle ne pose pas ce problème.
N’ayant pas d’autre échantillon, elle m’a donné celui de Tam Dao. Là où elle a été réellement adorable et sincère, c’est qu’elle me précise lors de ses informations que les parfums Tom Ford sont parfaits en termes de tenue, bien plus chers, mais elle m’a conseillé d’aller les sentir aux Galeries par exemple, et qu’il lui arrive d’en porter... Ici, ce n’est pas la justesse de cette invitation qui m’importe (et je ne veux pas lancer un débat sur les prix des parfums de niche, thématique abordée dans le sujet adéquat ailleurs), mais l’à propos de ne pas avoir parfois une démarche uniquement commerciale ce qui peut encore mieux séduire et fidéliser un(e) client(e).
Sa présentation n’est pas une démarche purement commerciale, mais tellement sincère, que je vais retourner aussi à leur boutique et re-tester Tam Dao (qui me tente bien, davantage que L’Eau Duelle, qui, pour mon nez peu habitué, me semble un peu en deçà de Spiritueuse Double Vanille)... Je vais y retourner parce que j’aime bien leur gamme, mais aussi car la relation humaine chez eux semble bien mieux placée qu’ailleurs, et cela fait plaisir !

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Ankalogon

par Ankalogon, le 21 février 2011 à 21:54

Bien que je ne porte pas les parfums dont vous parlez, je suis content de l’écoute de Diptyque envers ses clients.
Cela étant, j’en apprécies quelques créations, j’ai eu plusieurs flacon Tam Dao, j’ai aussi essayé (échantillons) l’Eau et l’Eau Duelle cette dernière n’est pas assez présente.
A mon sens, Diptyque a le rapport originalité, prix particulièrement favorable.
Je vais m’empresser d’aller faire du shopping chez eux.

6.

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The Rebel Gardener

par The Rebel Gardener, le 2 juillet 2010 à 18:48

J’adore ! Coup de coeur immédiat pour ce parfum que j’ai eu la chance de sentir il y a quelques jours à la boutique bd Saint Germain. Une tête de verveine puis une profusion d’épices mais, je dirais, comme "boisées". un peu si on avait stocké ces épices dans un pot en bois parfumé et qu’on sentait le mélanges quelques années plus tard. et il y a cette note de cumin qui vient englober le tout, sensuellement, mais discrètement (de façon essez perverse, en fait). Puis les notes de fond, patchouli en tête, qui arrivent lentement renforcer la composition.

Il me fait penser un peu à l’ambiance très fermée des clubs anglais de la fin du XIXe, en fait : un ambiance assez masculine, en fait, mais cossue et intrigante. j’ai un peu de aml à mettre des mots sur ce parfum tellement sa capacité d’évocation me semble élevée.

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par Jeanne Doré, le 3 juillet 2010 à 12:19

Rebel, vous avez raison, Diptyque, dans ses classiques, parvient souvent à transmettre une histoire, évoquer une atmosphère qui lui est propre, c’est ce que je préfère dans les parfums, c’est LE signe irréfutable de qualité !

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Dakota

par Dakota, le 16 juin 2010 à 17:03

Un an après, je suis heureuse de vous dire que Diptyque n’a retiré aucun parfum de la vente. En effet tous les parfum sont disponibles dans les boutiques Diptyque, seules certaines références sont retirées chez les revendeurs... OUF !

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Jeanne Doré

par Jeanne Doré, le 5 avril 2009 à 13:44

Et bien, c’est un véritable feuilleton à rebondissement, cette saga Diptyque ! Ils ne doivent pas bien savoir eux même ce qui sera retiré de la vente le mois prochain, cela change tout le temps ! Enfin, tant mieux si c’est dans ce sens là...

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