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Nuit de Cellophane

Serge Lutens

Flacon de Nuit de Cellophane - Serge Lutens
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Bijou de plastique

par Jeanne Doré, le 29 janvier 2009

Ce à quoi je m’attendais en lisant la description de Nuit de Cellophane : un bel osmanthus, c’est-à-dire un jasmin abricoté, légèrement animal et cuiré, avec en bruit de fond les quelques notes boisées et balsamiques familières de la marque.

Ce que je découvre en sentant Nuit de Cellophane pour la première fois : un jasmin synthétique, dont les notes fruitées et vertes n’ont rien à envier à un shampooing ni les muscs puissants et boisés à un assouplissant pour le linge.

Pour un Dior grand public, pourquoi pas, mais pour le dernier Lutens, je dois avouer qu’il est difficile de crier au génie.

Nuit de Cellophane semble manifestement vouloir être la version “grand public” de Sarrasins qui, s’il ne m’avait à l’époque pas paru exceptionnel, m’avait cependant laissé une impression de qualité et d’originalité. Mais l’élégant jasmin naturel, sombre et cuiré aux facettes d’encre de chine s’est malheureusement transformé en une fleur criarde et racoleuse, aux relents de vernis à ongles et de linge propre, emballée dans un film plastique.

Le cellophane -le nom était pourtant joliment trouvé- est bien là... et la déception aussi.

- Sortie en mars 2009
- 50ml - 79 €

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Mélisande

par Mélisande, le 24 juin 2015 à 13:53

Suite à une commande récente d’un Lutens, j’ai reçu par la même occasions quelques miniatures, dont Nuit de Cellophane, parfum qui, bien que grande accro aux Lutens, ne m’avait jamais attiré et que je n’avais jamais senti.
Qu’à cela ne tienne, aujourd’hui je décide donc de le porter, pour faire connaissance. À peine l’ai-je mis que j’ai été directement été saisie d’une franche familiarité et ai été transportée dans les vestiaires de danse classique. Une association qui s’est fait immédiatement, très fortement, une évidence. J’ai trouvé cela curieux et ai tenté de comprendre cette association et en faite je crois que c’est l’odeur de laque qui fait le pont entre ce parfum et ces souvenirs.
Non que cela soit très désagréable, mais je ne sais pas si j’ai envie de sentir la laque pour cheveux en me parfumant...
Ce parfum me laisse donc dubitative...
Le porter me portent dans des lieux de souvenirs plaisants, mais voilà bien tout je crois.

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Voltairesurlelac

par Voltairesurlelac, le 16 février 2015 à 11:22

Bien qu’il s’agisse d’un parfum féminin, j’ai décidé de l’essayer. J’ai aimé son côté savonneux dans un premier temps. L’agréable surprise avec les parfums de Serge Lutens c’est que (sur ma peau en tout cas), il y a une réelle évolution tout au long de la journée... Résultat j’ai aimé ce parfum. Je l’ai trouvé estival, frais, léger bien que tenace.

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par ., le 7 décembre 2014 à 09:41

Je ne peux pas m’empêcher de l’aimer celui-là, pourtant il ne fait vraiment pas l’unanimité.

Je l’ai senti il y a assez longtemps mais j’y repense souvent, c’est justement ce côté synthétique un peu spécial qui m’a plu. Il faut vraiment que je le sente à nouveau.

D’autant plus que pour moi, son nom est sublime et colle assez bien au rendu.

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par flofiori, le 18 août 2014 à 21:13

Le nom franchement ne me donne pas envie.
Pourquoi ne pas parler de "Arabie" et "A la nuit", qui sont des parfums superbes, selon moi (et selon vous ?) avec des noms évoquant autre chose qu’un sandwich sur l’autoroute ? Ce parfum est à l’image de ce qu’il évoque : intérêt pour satisfaire des desiderata immédiats (sentir bon après une nuit) et c’est tout. Se rassasier de propreté.
"Arabie" au contraire est un amer oriental, très atypique et très fort, qui ne ressemble à aucun autre. Shalimar loin derrière selon moi. Le parfum, ce n’est pas que sentir "le propre" comme je vois écrit trop souvent dans les blogs, c’est provoquer des sensations, des chocs...
"A la nuit" au contraire très doux, est également très complexe... Quelques secondes humées dans un jardin qui deviennent éternité...

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orphée

par orphée, le 14 janvier 2011 à 16:15

Pour moi un souvenir de la célèbre laque pour cheveux de ma grand-mère...! C’est au moins pour ça une expérience interressante, mais bien loin bien entendu des grands Lutens !

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par miroulette, le 15 octobre 2010 à 12:03

Bonjour à tous,
Moi aussi je suis nouvelle (depuis quelques jours). Je suis une néophyte en matière de parfums. Je les apprécie depuis mon adolescence (il y a 25 ans) mais ai du mal à les analyser en profondeur comme le font Jeanne, Jicky, Dau et les autres. Merci d’ailleurs à tous pour vos merveilleuses descriptions. Je suis souvent d’accord avec vos analyses pertinentes... sauf pour ce parfum-ci.
Ce que vous dénoncez Jeanne me fait justement apprécier ce parfum "fleur criarde et racoleuse, aux relents de vernis à ongles et de linge propre, emballée dans un film plastique". Je pense d’ailleurs que ce n’est pas un accident mais une volonté de la maison Lutens ; pourquoi aurait-on choisi ce nom "nuit de cellophane" (qui évoque clairement le plastique) s’il en était autrement ?
Moi, j’aime cet exercice de style qui évoque le linge propre et les fleurs artificielles.Je ne le trouve pas cheap.

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par Joker, le 3 juin 2009 à 21:53

Bonsoir, je suis nouvellement inscrite et cet après midi même j’ai senti NdC , quelquepeu décevant pour un Serge LUTENS.Par contre j’ai également découvert "a la nuit" et là c’est du pur jasmin.Moi qui ne suis pas fleur blanche j’ai failli me laisser convaincre.

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Thierry

par Thierry, le 18 février 2009 à 22:44

Suis-je victime d’anosmie ? Point d’osmanthus pour moi mais une odeur criarde de fleurs en polystyrène , peu évolutive et qui évoque plus la parfumerie fonctionnelle (gels de douche, shampoings...) que la parfumerie fine...
Je comprends par ailleurs que Serge Noire - que j’aime beaucoup - puisse être très clivant... mais là je ne vois pas la cohérence avec la marque...

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par alan MALGORN, le 5 février 2009 à 18:47

bonsoir,
je suis nouveau sur ce site, j’ai decide d’y participer en voyant la presentation de nuit de cellophane.
etant responsable de parfumerie j’ai senti le nouveau lutens hier.
mon ressentit, nuit de cellophane est decrit comme un parfum frais de fleurs blanche. premier ressenti une note abricotee donne par l’osmanthus apres une sensation florale un peu differente des lutens, je suis assez d’accord pour dire que nuit est un des plus commercial sans tout de meme l’etre completement. n’aimant pas du tout les parfums de fleurs blanches j’avoue que nuit est bien le seul parfum lutens ou je me suis dis qu’il plaira au plus grandnombre. nuit de cellophane n’a par contre rien de chimique on est toujours sur de belles matieres .
pour info certaines parfumeries comme la mienne le recoive la semaine prochaine en avant premiere, la sortie normale est pour avril mars.

a bientot

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par Jeanne Doré, le 5 février 2009 à 20:50

Merci pour ces précisions de calendrier et bienvenue sur auparfum !

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par Manouchkeva, le 30 janvier 2009 à 21:14

Pour l’interview radio, honnêtement, j’ai été très refroidie.

Mais j’ai pris le temps d’aller lire l’interview que vous nous indiquiez. Interview très intéressante, mais j’étais un peu gênée par le ton des questions, trop empreint d’idolâtrie envers la personne de M. Lutens. On peut être respectueux de l’homme sans pour autant se mettre à plat ventre devant lui à chaque question. Dommage car Serge Lutens a évoqué des thèmes très intéressants, et redéfinissant bien la différence entre l’art de la parfumerie et la production du "sent-bon".

Je m’excuse si je vous semble rabat-joie... j’exècre l’idolâtrie, qui a pour conséquence de déshumaniser ceux qu’on admire, alors que c’est justement notre part humaine qui rend le "beau" unique. Ithzak Perlman est mon violoniste préféré car il accroche de temps en temps des cordes... son jeu est puissant et "tripant", mais un peu "sale"... ce qui rejoint finalement ce que dit Serge Lutens sur les parfums qui méritent le terme de création originale. Et exactement ce qui m’attire et me passionne dans ce jeu délicieux de la découverte d’une nouvelle oeuvre de parfumerie.

Merci en tout cas de nous avoir fait partager cet article...

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par clochette, le 31 janvier 2009 à 00:59

C’est très juste,ce que vous dîtes ;il m’est arrivé de travailler avec quelques "grands" musiciens,et autour d’eux nous étions bien-sûr tous admiratifs,c’est difficile de le cacher,quand ces "grands" nous donnent de telles émotions,nous les aimons(le mot n’est pas trop fort)même si nous ne les connaissons pas.Mais certains le montrent avec respect et d’autres déversent un torrent de flatterie comme s’il s’agissait d’un concours du "meilleur fan" ;j’avoue ne pas encore avoir rencontré le genre prêt à attaquer tout ce qui ose dire la moindre chose qui puisse être interprétée comme une critique,cette catégorie est définitivement la moins sympathique...Bon,après,on voit aussi comment ces artistes réagissent,j’ai trouvé que lutens remettait la discussion dans un ton plus humble,j’ai l’impression qu’il s’en fiche un peu d’être adulé,il a surtout l’air d’être dans l’introspection

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par clochette, le 31 janvier 2009 à 01:03

Ah,en fait,dans l’interview radio,c’est encore plus flagrant ;Yves Calvi n’est apparement pas un passionné fou de parfum(même si en bon journaliste,on sent qu’il s’est penché sur le sujet avec intérêt pour préparer l’interview),et Lutens lui parle très simplement.Ses idées s’enchaînent et s’entremêlent dans un ton propre à quelqu’un qui ne semble pas se reposer sur ses lauriers.

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par Manouchkeva, le 31 janvier 2009 à 11:22

Tout à fait d’accord avec vous. J’ai écouté l’interview ce matin, et je me dis finalement que j’ai bien fait de lire en premier l’interview dont vous nous donniez le lien, puis de passer à l’échange entre Yves Calvi et Serge Lutens.

En effet, Serge Lutens ne se la joue pas, et remet les choses dans leur contexte. Dans l’interview "web", c’est flagrant. Dans l’émission radio, la qualité de préparation et le talent d’Yves Calvi ont offert un échange plus "libéré", mais toutefois très pudique, même si Serge Lutens ne joue pas au faux simple. Il connait ses facilités, "la femme en lui", et donc ne renie pas son talent dans un discours tout fait. C’était très agréable, même si, en effet, une question sur son travail en "équipe" aurait permis de mieux comprendre sa position d’artiste plus que de technicien. Mais bon, l’émission est en fait passée très vite, et aurait pu durer deux bonnes heures de plus pour creuser le "sujet" Serge Lutens.

Cela m’a fait surtout drôle de l’entendre rire, voire taquiner Yves Calvi. C’est à mille lieux de l’image qu’il a l’habitude de nous donner... et une bonne surprise !

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par clochette, le 31 janvier 2009 à 14:04

Eh oui !Et à mille lieux de l’image qu’en donnent certains fans aussi !Comme quoi,en plus de deshumaniser.l’idolâtrie rend aussi antipathique l’artiste concerné-on est à une époque où on aime bien,malgré le talent des "grands" se sentir sur un même pied d’égalité.Après tout,tout ce qu’on est est le fruit du hasard !Ravie de vous avoir convaincue de l’écouter =)

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