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Explosions d’émotions

L’Artisan parfumeur

Flacon de Explosions d'émotions - L'Artisan parfumeur
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Big bang Theory

par Jeanne Doré - Alexis Toublanc - Thomas Dominguès (Opium), le 12 décembre 2013

Déliria , Candy Fantasy
par Jeanne

Dans le concours aux émotions, Déliria est sans aucun doute celui qui met le plus haut le curseur, avec des émotions multiples et confuses : entre dégoût et fascination, agacement et admiration, Déliria est un parfum qui semble davantage crée pour qu’on parle de lui que pour être porté.

Alors allons-y pour le pitch : tout d’abord, une explosion aldéhydée métallique en mode fer à repasser, sur fond de cocktail à base d’alcool ambré et de liqueur d’agrumes. Puis, les volutes éthyliques évaporées, le cocktail se fait plus sirupeux, et apparaissent les friandises : festival de petites bouteilles de coca et fraises tagada, sur un fond vanillé façon barabapapa, l’association est 100% chimique, mais bizarrement pas si écoeurante. Le métal des aldéhydes et les zestes d’agrumes parviennent à maintenir une certaine fraîcheur, et apporte l’"arty touch" typique des créations de niche qui doivent justifier leur prix par leur originalité.

Alors oui Déliria est créatif, surprenant, dérangeant, il répond parfaitement au brief "explosion d’émotions", et il contribue peut-être à conforter l’Artisan Parfumeur dans son image de marque de niche aux créations osées, insolites et originales.

Mais même si Déliria est à prendre avec humour et légèreté, il frôle davantage la caricature de la parfumerie de niche qui se veut subversive, que le grand parfum d’exception qu’il prétend être.

Skin on Skin , Knight of Cups
par Jicky

Avec Skin on Skin, Bertrand Duchaufour poursuit sa série des iris cuirés, dans la veine de La Traversée du Bosphore, chez L’Artisan toujours, ou encore de Cuir de Nacre pour la bijoutière Ann Gérard. Mais cet accord que l’on connait bien ne reprend pas le travail autour du sucre glace comme La Traversée ni l’épanouissement floral du Cuir de Nacre : il s’attarde sur ce qui selon moi fait la particularité des Explosions d’Emotions, à savoir le métal. Et oui, quoi de plus moderne et transgressif que les "douces" notes métalliques en parfumerie ? Plus de 90 ans après l’envolée aldéhydée du N°5, les départs froids comme la lame d’un couteau que l’on se glisserait sur la langue font toujours autant frémir.

Il y a alors une opposition intéressante entre le froid mordant du départ, presque grinçant et cette évolution soudaine vers le confort cuiré-vanillé plutôt chaud et confortable du parfum. Ce changement de registre - pourtant loin d’être dissonant comme les deux autres Explosions - suggère un peu cette carte de tarot qui, tirée à l’endroit permet d’envisager des nouveautés intéressantes et de beaux changements tandis que, tirée à l’envers, mieux vaut s’attendre à l’écroulement d’une période de sa vie.

Selon moi, Skin on Skin est le plus joli de ces trois nouvelles créations, bien qu’il semble moins surprenant par rapport aux autres parfums de la gamme. Plus confortable, plus qualitatif en terme d’effets, il possède en plus le twist original et créatif cher à ces Explosions par ses notes métalliques et un peu salées qui ponctuent ma chère fleur d’iris. Bon par contre pour l’évocation d’une nuit torride, je repasserai... Je suis bêtement resté au jeu de cartes ^^ #PépéJicky.

Amour Nocturne , Préliminaires tâtonnants
par Opium

Dans le trio d’"Explosions d’Émotions" avec ses parfums hallucinatoires qu’on pourrait croire tout droit sortis de l’univers d’Alice au Pays des Merveilles - "merveilles" qui pourraient se révéler des horreurs pour certain(e)s - celui qui m’a plu est Amour Nocturne. Il me paraît plus classique, comme davantage "sous contrôle" (que les deux autres propositions).

Les notes vertes, boisées, lactées et de noisette fusionnent mieux que l’envol ne le laisse supposer avec les facettes métalliques récurrentes de cette série.
Un cèdre sec infuse dans une tasse de lait chaud - voire même un grand bol ! - dans lequel trempe aussi une barre de Carambar dont le caramel aurait grillé et carbonisé. Ajoutez à cela une impression saline et un floral étrange ici comme une orchidée (ce que m’a souligné un très jeune lecteur "caché"), et vous aurez une pas trop mauvaise idée de ce à quoi ressemble Amour Nocturne. D’ailleurs, dans l’esprit, il y a bien un truc de Black Orchid, l’orchidée mutante de Tom Ford : le même entremêlement de notes florales, boisées et gourmandes qui, a priori, n’ont rien à faire ensemble.

Etrange ? Pas tant que cela (comparé à Déliria). Avec son bois qui ondoie entre sec fumé et lacté gourmand, il rappelle Korrigan sorti l’an passé chez Lubin, qui était tout aussi "original" (comprendre "potentiellement écœurant").

Toutefois, si j’avoue trouver à Amour Nocturne des qualités totalement subjectives s’agissant d’un parfum issu d’une branche dans l’arbre des familles olfactives pour laquelle j’ai un faible (les boisés épicés lactés, rien que ça !), il est fort probable que pour beaucoup, le potentiel émétique de ce parfum soit meilleur que du Primpéran un lendemain de cuite. On aura connu mieux en guise de proposition à une nuit torride !
N’hésitez pas à découvrir ce parfum et sa gamme pour vous fonder vous-même votre propre opinion : gamme créative barrée excentrique ou buzz disgracieux inutile ?

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par Aesh, le 22 décembre 2017 à 16:44

A propos de Skin on Skin,

Il m’évoque une femme ivre, gloussant avec gourmandise, pendant que son compagnon embrasse son décolté, une bouteille de liqueur à la main, sur les fauteuils en cuir du véhicule qui les ramène chez eux.
En arrière plan, on sent encore dans la cabine l’odeur laissée par de jeunes filles se rendant à leurs premières soirées, qui ont fait leurs retouches maquillage et parfum ensemble le temps du trajet.

Pas le plus grand des parfums, mais définitivement enivrant pour moi.

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par Alexandra Michy, le 9 octobre 2016 à 11:18

Amour nocturne est un parfum très sensuel et gourmand en effet. Rien de vulgaire ni d’entetant. La sciure est bien présente. Je pense que c’est un parfum "coup de foudre" car plein de paradoxes. Cela en fait tout son charme !

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Chernabog

par Chernabog, le 30 juin 2014 à 16:00

Je suis le seul à trouver que Skin to Skin ressemble à Cuir Ottoman ?

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par Patrice, le 30 juin 2014 à 19:48

Oui, c’est un cuir dans le même style, mais Cuir Ottoman est beaucoup plus réussi selon moi.
Un cuir plus rêche et noble. Même si pour moi Skin on Skin est la plus réussie des Explosions d’Emotions.
En fait, elle est surtout proche de Cuir de Nacre, une autre création de Bertrand Duchaufour, et avec quelque chose emprunté aussi à Traversée du Bosphore.

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par alice_mfr, le 17 mai 2014 à 11:48

Bonjour à tous,

J’aurais aimé savoir si certains d’entre vous aviez déjà senti les nouvelles fragrances de cette collection, à savoir Rappelle Toi, Onde Sensuelle et Haute Voltige, et si oui, ce que vous en aviez pensé ?
Simple curiosité de ma part !

Beau week-end ensoleillé à vous !

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par Frédéric, le 18 mai 2014 à 20:57

testé et ...gros bof. Ils auraient été des ajouts sympathiques dans la collection normal pq par exemple Rappelle-toi (si je me souviens bien) est un mix étrange qui se veut être un rendu d’un gardénia, on dirait plutôt un shampoing, qui évolue vers quelque chose qui se rapproche de la figue, ça fait penser à un flanker de Premier Figuier, Haute Voltige commence aussi par une forte odeur de shampoing mais un fond très joli de pivoine, Onde Sensuel un joli épicé fruité, frais et original. Donc franchement les trois n’ont rien d’extraordinaires, leur nom n’inspire rien dans ce qui est perçu, il y a même des moments où la composition laisse dubitatif pour l’un ou l’autre...alors en plus payer beaucoup plus cher....grosse erreur de marketing que cette collection (à mon humble avis).

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par Jicky, le 18 mai 2014 à 21:24

Sans vouloir faire du teasing de chaudasse, peut être que, comme l’année dernière on fera un petit truc avec Opium et Jeanne. Mais on est tellement en mode "rhooo mais à quoi bon ?" que peut être ça ne se fera pas ^^

En tout cas, je me joins à Frédéric et... je dubite.

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par ERIC, le 18 mai 2014 à 21:31

Ah non ! On vous interdit cette option de "rhooo mais à quoi bon ?" Découragement passager, on veut bien, mais pas plus hein ?
Cordialement
Eric

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par Jicky, le 18 mai 2014 à 21:43

Ah ah c’est noté cher Eric ^^
(en plus c’est moi le plus gros chieur dans l’affaire... C’est tellement peu inspirant ! Qu’est ce que tu veux écrire là dessus ? Mais bon, ça verra probablement le jour :p)

==> merci pour le coup de pied au cul :D !

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par ERIC, le 18 mai 2014 à 21:46

Alors c’est pardonné !
ERIC

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par alice_mfr, le 18 mai 2014 à 21:58

Merci bien pour vos réponses !

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Arpège

par Arpège, le 14 janvier 2014 à 20:02

Merci a vous Trois pour ces critiques !

Alors le + interessant pour moi (test aujourd’hui) a ete Skin on Skin. Le seul qui m’ait un peu parle. Je suis restee le nez colle a ma touche parfumee parce que je l’ai trouve surprenant. Mais si c’est ca l’Amour physique..... alors c’est le cyber sex ! Pas d’emotion. Deux robots dans un lit.

Je suis allee decouvrir des parfums inconnus que j’avais decouvert grace a vos descriptions a vous tous.

Seville a l’Aube est beau mais ne declenche pas d’emotion. La chasse aux papillons ne m’a pas parle non plus. Voleur de roses, non plus.

Je devais pas etre receptive...

Ensuite est entre dans la boutique un Monsieur qui venait d’apprendre qu’il n’avait (heureusement) pas de cancer (il venait acheter un cadeau d’anniversaire pour sa femme après une visite chez un specialiste ) et nous avons echange sur les parfums. Avis interessant d’un homme qui a eu tres peur et decouvrait des parfums avec une joie communicative.

J’y retournerai car la vendeuse était charmante et je lui ai donne le nom du site Auparfum.

Je vais continuer ma decouverte avec Patchouli patch et d’autres creations comme Bois Farine.

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Jeanne Doré

par Jeanne Doré, le 22 décembre 2013 à 20:31

Chers Epidote, Adrem et Doudou, merci pour vos commentaires très pertinents, je crois que cette trilogie a au moins le mérite de susciter des réactions assez alignées parmi les lecteurs...

Je suis bien d’accord que cela paraît un peu absurde de supprimer de très jolies choses pour en sortir des nouvelles aussi inintéressantes. Dans ce cas, pourquoi ne pas ressortir les anciens sous un autre nom ? (comme le fait Guerlain dans ses exclusifs...)

Et puis c’était la première fois que je voyais une pub de l’Artisan Parfumeur, et j’avoue que ça m’a un peu déprimée...

Alors heureusement qu’il reste les soldes deux fois par an avec toujours des bonnes affaires en perspective !

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doudou

par doudou, le 22 décembre 2013 à 20:11

Sentis cette semaine....l’artisan me déçoit, c’est rien de le dire.
ils ont discontinué Vanillé absolument pour faire de la place à ce genre de choses ?
La phrase de Jeanne sur la caricature de niche me parle complètement. Le plus portable serait Skin on skin, mais dans le genre il y avait déjà de quoi faire dans leur gamme je trouve. Cela reste néanmoins un joli cuir souple.
Amour nocturne a au moins pour lui une originalité certaine. Cependant il me fait l’effet d’un liquide caillé : comme si les facettes ne fusionnaient pas, ne s’enchaînaient pas...
Quant à Deliria, sur moi il est surtout très très fruité/pomme.
Dans le fond les trois me font l’effet de produits pas terminés ou d’essais expérimentaux pour tester une idée qu’on utiliserait ensuite au sein d’une composition et non comme entité propre.
Je ne comprends plus bien la politique de cette marque que j’appréciais mais dont je ne retrouve plus l’identité...

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par Epidote, le 19 décembre 2013 à 21:28

J’ai été sniiffé

Bon déjà j’ai abandonné depuis longtemps l’idée de comprendre un quoi que ce soit de la politique stratégique de l’artisan

Après l’essai bio bobo Jatamansi terminé misérablement dans la "solderie" à 10 eu
Après les Uber Select "grand crue" récolte exceppttionnnel à 300 eu le flacon que personne n’achetait (surprise)
Après les numéros 4, 2, 1 ... qui eux aussi finiront dans l’oubli

Voici le dernier nez des bonnes rigolades ... les fantastiques "Explosions D’émotions"

Mais globalement on parle de quoi ... on parle des essais erreurs de Mr Duchaufour car oui en sniffant on ne peut s’empécher de dire "tient cela ressemble à ..." ... "A oui c’est le début de ..." "C’est l’accord de ..."

Bref j’ai eu l’impression qu’on me vendait les brouillons talllllenttiieux du génial parfumeur.
Si Mr Duchaufour a réalisé d’extrordinaires créations je trouve que ses copier//coller nuisent beaucoup

Comment préferer un des jus de la collection Explosion à Bosphore ou Seville ? Cela me parait improbable.
Si l’artisan voudrait bien refaire l’eau du navigateur ou l’eau des merveilleuse en édition limité plutôt que trois trucs déjà vu cela me semblerait bien venu. Leur collection de jus "arrété" est totalement incroyable et ils ont de quoi puiser. A ce propos en 15 min dans la boutique deux personnes cherchaient Navegar ...

Bref passez votre chemin devant les cahiers de brouillons ... car en plus ils ont pour mauvais gout de relativiser les très bons parfums que l’artisan a enfin réussi à produire ces dernières années

Donc Bertrand ... moins de sorties commerciales sous les même accords s’il te plait cela ne fait que banaliser ce qui était rareté bien construite

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par AdRem, le 19 décembre 2013 à 23:08

3 Petits Commentaires :

* "L’Eau du Navigateur" signé Jean Claude Ellena et Jean-François Laporte chez L’Artisan Parfumeur est disponible chez Maître Parfumeur et Gantier sous le nom "Eau des des Îles" signé du seul Laporte (!) (le nom des parfumeurs jamais noté chez MPG est horripilant....MPG est la suite et fin de la saga/direction artistique Laporte après l’étape Artisan...comme tout le monde le sait)

* Je suis aussi surpris que vous que l’Artisan ne vogue pas assez sur son catalogue d’anciens parfums...et semble préférer des nouvelles sorties souvent dispensables....
La bonne nouvelle est que le retour de "Tea for Two", de "Jour de Fêtes" (tous les deux signés Olivia Giacobetti) annoncent peut être le retour de Navegar (de la même parfumeuse), et d’autres petites "merveilles"...

* La collection "Les Voyages Exotiques" (avec Bois Farine, Dzongkha, Timbuktu) a donné du soufle à cette marque...mais les 2 dernières sorties m’inquiètent...comme celles de la ligne principale...Ce qui peut faire poser des questions sur les projets de la Direction Artistique de cette marque...( au même titre qu’on peut être un très grand joueur de foot mais un mauvais dirigeant/entraineur de club ^^)

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par Epidote, le 19 décembre 2013 à 23:45

Merci pour vos commentaires

L’eau des iles est vraiments l’eau du navigateur ? J’avais l’impression d’une grosse dose de tabac et de café chez le navigateur .. mais je vous crois.
D’ailleurs ou en est MPG ... je les vois plus nul part. D’après mes info internes ils avaient faillit disparaitre en 2005 2007 la fin de leur corner au printemps ...

Tea For Two est dispo actuellement ; d’ailleurs au magasin du louvre on trouve un tas de truc soit disant "arrêté"
Moi avec l’artisan ... j’ai arrêté d’essayer de comprendre. J’achète en solde quand il décide de lâcher une fragrance.

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AdRem

par AdRem, le 17 décembre 2013 à 22:25

Cela me semble toujours plus difficile de décrire ce que l’on aime pas....Pour un "Coup de Foudre" à l’inverse on se sent parfois pousser des ailes...
Merci donc à vous 3 pour cet exercice réussit... ^^

A mon nez : Ni délirant...Ni nuit torride...Incompréhension, lassitude, migraine...Bof ! Bof ! Bourriche d’Huitres et Coquilles Vides...Dispensables...Mais que vient faire l’Artisan dans cette galère...Y a t il un pilote dans l’avion ?

Devant moi dans la boutique deux clients ont acheté Bourriche d’Huitres et Coquille vide...Ça se vend donc..étonnant...(est-ce l’argument -20% en caisse de la vendeuse qui a décidé leur choix ?)

Pour répondre, à ma façon, à la fin du sujet d’Opium, je dirais que le " vrai" travail/parfum créatif, barré, excentrique chez l ’Artisan reste pour moi "Dzing !".... Avez-vous connu enfant ce moment au cirque où les mains collantes de sucreries, les yeux rivés sur la piste votre nez dit avant vos yeux que les fauves arrivent ? Et bien ce moment là a été mis en bouteille....Parfum improbable qui mèlent des notes sucrées à des notes animales, fauves...une mise en danger, en équilibre...Olivia Giacobetti est une dresseuse hors pair.."Dzing !" le bruit du fouet dresseur... Je connais peu de parfum où le nom du parfum, les émotions olfactives évoquées, voulues par le parfumeur et les notes parfumées utilisées qui s’éveillent sur votre peau font si bon ménage à trois...."Dzing’" est un parfum singulier....qui n’est pas qu’un exercice de style...C’est un vrai parfum à porter et vivre avec, identifiable entre mille..barré à souhait :)

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par Opium, le 18 décembre 2013 à 14:00

Bonjour AdRem.

Merci pour votre retour. ;-)

Ecrire à trois est toujours instructif mais aussi risqué. Sera-t-on crédible ? Est-ce que cela fonctionnera à trois ? Ne défendra-t-on pas trop le parfum que l’on analyse par rapport aux deux autres ?
Au final, je trouve que cela fonctionne bien. Ce qui est drôle est le fait que, probablement, chacun de nous trois a écrit sur le parfum qui l’intriguait / le séduisait (de manière toute relative hein ? !), le plus.

Pour Noël, "Bourriche d’Huîtres et Coquilles Vides (nân, mais, LOL ^^) sont inéluctables, en termes de parfums, effectivement, l’exercice pourrait sembler dispensable.
L’Artisan Parfumeur semble décidé à laisser quelques années à ces produits pour qu’ils s’installent d’après des sources en interne : c’est là une bonne chose tant, effectivement, il sera difficile de mesurer réellement l’impact de ces produits "difficiles" à appréhender dans un délai trop bref.
Quoique, "difficiles", pas forcément. Lorsque l’on focalise sur les notes métalliques, oui. Mais, comme il y a plusieurs manières d’aborder un parfum, si l’on tait cet élément qui rebute presque tout le monde, la plupart des gens semblent ne percevoir que : des notes gourmandes pour Déliria, un iris cuiré pour Skin on Skin et un boisé lacté légèrement gourmand pour Amour Nocturne. Rien de bien transgressif ou dérangeant au final. Les parfums se vendent mieux que les vendeurs ne l’espéraient quand on leur a soumis les produits. ^^

A propos du "vrai parfum à porter et vivre avec, identifiable entre mille... barré à souhait" qui va au-delà du simple exercice de style (tout en assumant aussi d’être cela : créatif, étrange et en même temps accessible), Dzing ! en est un très très bon exemple chez L’Artisan Parfumeur. Il y aurait d’autres parfums à proposer d’ailleurs, selon les goûts de chacun, dans cette gamme qui, depuis ses débuts, innove, crée, tente, bidouille, "truc-much(is)e", déforme, propose. Et, malheureusement, supprime presque aussi vite qu’elle offre...
L’avenir, seul, nous dira où se termineront ces "Explosions d’émotions" : belle histoire d’amour incomprise à ses débuts, ou histoire qui "capotera" de manière prévisible aussi vite qu’elle a débuté... ?

AdRem : Merci pour votre commentaire. ;-)
Bonne poursuite de journée.
Opium

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