Auparfum

Famille recomposée recherche succès... (2/3)

par Jeanne Doré, le 18 décembre 2013

  • Ré-essayez les vétérans, les doyens, les valeurs sûres intemporelles qui traversent les âges sans (presque) prendre une ride.
  • Ne vous laissez pas systématiquement berner par les blockbusters qui font tourner la boutique, mais qui se sentent à chaque coin de rue.
  • Osez tester les perles rares qui n’ont jamais percé, mais surtout à cause d’une mauvaise com ou d’un nom raté... avant qu’elles ne disparaissent !
  • Et fuyez les fils et filles indignes de leur lignées, ces fautes de goûts ou erreurs de jeunesse qui ne valent pas la peine qu’on s’y attarde.

D comme Dolce & Gabbana

Le vétéran

D&G for women lancé en 1992, a été relancé (après sérieux lifting) en 2012, donc c’est pas du jeu. Je n’ai en revanche pas encore comparé le nouveau D&G for men avec la première version de 1994, pour laquelle j’ai toujours eu une petite faiblesse. A part ces deux-là, pas beaucoup de vintage chez D&G !

Le blockbuster

Contre toute attente, c’est Light Blue, qui avait été lancé avant le rachat de la marque par Procter&Gamble, qui cartonne aujourd’hui. N°2 aux US et au Japon, et dans le top 20 en Europe, son accord singulier citron/pomme verte/cèdre est devenu en quelques années un nouveau schéma olfactif de référence, aux nombreuses inspirations.

Chez les hommes, Light Blue for Men est un best-seller surtout aux US, tandis que The One for Men et son accord oriental (con)sensuel "performe" assez bien partout dans le monde.

La perle rare

Je vous aurais bien dit Sicily, un oriental boisé et savonneux, mais il semble malheureusement discontinué, et uniquement trouvable sur ebay... Alors je réitère mon
obsession pour D&G pour homme, un masculin totalement cliché à la fois par son aspect propre et classique (petit-grain, lavande, citron) et son caractère ostensiblement sensuel et viril (tabac, épices, muscs).

La faute de goût

La collection "Anthology", basée sur les noms des cartes du Tarot : jamais compris l’interêt de faire une sorte de mini-gamme un peu niche avec des floraux fruités et des boisés aromatiques, tout ça avec la campagne la plus chère du monde (Naomi Campbell, Eva Herzigova, Claudia Schiffer...).

G comme Gaultier

Le vétéran

Le premier parfum Gaultier lancé en 1993, c’est Classique, décliné en de nombreuses versions (enfin surtout, flacons) au fil des années, il poursuit une carrière honorable en se positionnant toujours bien dans les classements européens.

Le blockbuster

Même s’il s’est fait devancer récemment par le lingot 1 Million, Le Mâle est resté longtemps un des parfums les plus vendus en Europe. Et comme son sillage n’est pas du genre timide, on s’aperçoit facilement quand on se promène dans la rue qu’il est encore un des chouchous des mâles français...

La perle rare

Ce qui devait être le grand unisexe de la marque n’a jamais décollé, mais cela ne l’empêche pas d’être toujours disponible, et peu connu :Gaultier 2 ; une amande gourmande, ambrée et musquée, avec ce qu’il faut de fleur d’oranger chère à son créateur, Francis Kurkdjian.

La faute de goût

Sans être totalement raté, Ma Dame, incarné par Agyness Deyn, n’est pas non plus un chef-d’oeuvre. A vouloir flirter avec la jeunesse, Gaultier s’est un peu égaré dans l’enfantillage.

G comme Givenchy

Le vétéran

Amarige reste sans doute le plus vieux de la bande encore actif et présent, avec dans une moindre mesure Ysatis et Organza, les autres mamies Givenchy datant des années 80-90 qui échappent à la flankerite aiguë que la marque inflige à tous ses autres lancements.

On pourrait aussi citer quelques-uns des classiques ressortis il y a quelques années sous la collection Les Mythiques, comme L’Interdit, Le De ou encore L’Eau de Givenchy, dont le succès semble rester très confidentiel...

Le blockbuster

Very Irresistible, le sourire et le chapeau de Liv Tyler sont devenus la signature parfum de la marque, déclinée en de multiples versions (Collector, Sensuelle, Electric, Intense, etc....) Un floral fruité honorable.

Chez les hommes, Gentleman Only semble faire une bonne percée en France, mais ce succès tiendra-t-il sur la durée ?...

La perle rare

Pour ma part, sans aucun doute le masculin Pi, une petite merveille de vanille crémeuse et de gaiac fumé trop peu connue, mais profitez-en avant qu’il ne disparaisse !
On pourrait citer également le beau et ténébreux Gentleman, quelque peu délaissé ainsi que Xeryus Rouge et Organza Indécence, de jolis "flankers d’époque".

La faute de goût

Avec Ange ou Demon, le moins Givenchy des parfums Givenchy, qui croule sous les montagnes de patisseries, on n’a jamais été copains.

Et j’avoue que le duo Play avec ses horribles flacons smartphones, et malgré la présence de Justin Timberlake, ne m’enchante guère non plus...

G comme Gucci

Le vétéran

Le problème avec Gucci, c’est qu’ils n’ont plus beaucoup d’ancêtres disponibles sur le marché, le plus ancien étant sans doute Rush, le chypre torride qui matraque son patchouli à la pêche comme personne. Toutes les belles compositions de l’époque Tom Ford (Eau de Parfum I et II, Gucci pour Homme) n’ont pas connu une relève à la hauteur depuis l’arrivée de Frida Giannini à la direction artistique en 2005.

Le blockbuster

Je pensais que Flora et ses papillons aurait fait un carton depuis sa sortie en 2009, surtout aux Etats-Unis, mais c’est le plus récent Gucci Guilty et son chypre incertain qui se hisse en tête de la marque, et remplit le tiroir caisse, avec l’aide de son acolyte Guilty Homme (aussi peu mémorable que sa compagne).

La perle rare

Il ne reste plus grand chose de l’époque Tom Ford, mais si vous arrivez à dégoter un vieux flacon de Rush for Men sur Ebay, allez-y foncez, sinon vous pouvez toujours vous rabattre sur l’excellent Gucci pour Homme II, toujours en vente (mais pour combien de temps ?...)

La faute de goût

La sous-famille Guilty, désormais tellement grande qu’on s’y perd, ne m’a jamais semblé digne d’intérêt, ses représentants se multiplient exponentiellement et inutilement, à en faire peur, tels de méchants Gremlins arrosés après minuit...

G comme Guerlain

Le vétéran

Chez Guerlain, les vétérans qui ont connu la guerre, et même plusieurs, ça court les étagères ! Le plus ancien, Jicky (1889), même s’il n’est pas un best-seller, reste assez iconique et culte pour un public averti. Puis suit le trilogie typiquement Guerlinesque : L’Heure Bleue (1912), Mitsouko (1919) et Shalimar (1925), difficiles à départager tant ces trois parfums incarnent tout ce que Guerlain a de plus beau, de plus historique et de plus magique dans son patrimoine.

Pour ne pas oublier les hommes (qui ne portent pas les trois premiers cités...), Habit Rouge, la Guerlinade au masculin et Vétiver, le bourgeois-gentilhomme sont aujourd’hui des papis encore dans le coup.

Le blockbuster

Si Shalimar a été le plus haut dans les ventes pendant longtemps, c’est aujourd’hui La Petite Robe Noire qui a totalement dégommé tout le monde en devenant N°1 des ventes en France en 2013 ! Il faut savoir que Guerlain n’est pas une marque très connue à l’étranger, et la dernière campagne sur Shalimar est bien là pour rappeler leur volonté d’accroître la popularité de leurs classiques ailleurs que dans l’hexagone...

La perle rare

Aïe, le choix va être très difficile, car Guerlain regorge de "vieilleries" (comme disent les jeunes) peu connues et qui suscitent en général beaucoup de passion.
Pour ne citer qu’eux, Vol de Nuit le chypre aérien, Après l’Ondée, la violette mélancolique ou Nahema, la rose veloutée, sont de potentiels coups de foudre pour tout perfumista avéré (ou pas encore).

La faute de goût

Chez Guerlain, on trouve de tout, des classiques indémodables comme des nouveautés très démodables et donc inutiles.

Par exemple, la série des Voyages Olfactifs me laisse perplexe : qui achète ces parfums à part le Russe en voyage qui va choisir (au hasard) Paris-Moscou, et le Japonais, tiens, tiens... Paris-Tokyo ?

H comme Hermès

Le vétéran

Même si c’est l’Eau d’Hermès (1951) qui détient le titre officiel de doyen de la marque, c’est à Calèche que je pense comme le grand classique indétrônable de la marque, un vrai parfum de maman qui émeut toujours autant, et dont l’odeur poudrée aldéhydée est un peu le pendant olfactif du célèbre carré de soie, une icône du chic à la française.

Hermès regorge aussi de "vieux" parfums très peu connus, ou qui n’ont pas beaucoup marché, et l’avantage, c’est que c’est une marque qui dé-liste très peu ses références : elles sont quasiment toutes disponibles à la boutique. Vous pourrez ainsi y (re)découvrir des petites merveilles comme Amazone, Rocabar ou Equipage ... Mais un des plus adulés dans la catégorie "Hermès classique" est sans doute Bel Ami, ce cuir épicé inspiré par le héros de Maupassant est devenu culte. (Hermès vient d’ailleurs d’en sortir un flanker : Bel-Ami Vétiver !)

Le blockbuster

Le hit d’Hermès, alors qu’ils ne devaient sans doute pas s’y attendre, c’est bien sûr Terre d’Hermès. Pourquoi un accord a priori si peu "grand public" a-t-il bénéficié d’un tel succès commercial ? Sûrement sa justesse, sa signature unique et une incroyable cohérence avec la marque, et son histoire. Terre incarne désormais l’archétype du parfum masculin chic et raffiné, reconnaissable entre tous, bien que désormais très copié, il est devenu une référence incontournable.

La perle rare

Ce n’est pas Jicky qui viendra me contredire : l’Eau de Narcisse Bleu lancé cette année est un petit bijou à essayer d’urgence. Et vu sa place dans les classements, vous ne risquez pas de le croiser trop souvent.

Je recommande aussi la si singulière Eau des Merveilles, qui si elle est polarisante, peut rendre totalement dépendant celle ou celui qui l’adopte.

La faute de goût

Difficle de parler d’un parfum Hermès "raté", mais celui qui ne m’a vraiment jamais interpellé, c’est Voyage. Lancé comme un unisexe, dans un esprit boisé épicé à la fois hespéridé frais et ambré légèrement gourmand, ce parfum pourtant pas désagréable n’a pas trouvé son public.

K comme Kenzo

Le vétéran

Le premier parfum féminin lancé en 1989 s’appellait tout simplement Kenzo pour Femme, puis il a été rebaptisé sans doute pour plus de clarté “ça sent beau”. Ce bouquet de fleurs blanches aux notes de pêche et de mandarine, signé Françoise Caron, contiue d’incarner une parfumerie typique de la fin des années 80.
Côté masculin, Kenzo pour Homme et ses effluves de varech tente de résister au temps et à ses nombreux concurrents...

Le blockbuster

Flower by Kenzo, l’oriental poudré, (que l’on a parfois accusé de s’inspirer de certains Caron), constitue toujours un beau succès international, avec son profil pourtant un brin désuet, entre poudre de riz et bâton de rouge à lèvres.

La perle rare :

SI j’aime bien Summer et son mimosa fragile, et Amour, avec sa vanille solaire et lactée, j’ai une adoration pour MMM de Riz Sensuel et son unique accord de riz musqué cotonneux.

La faute de goût

La série CouleurKenzo Rose et Jaune est ce genre de choses qu’on préfèrerait oublier, quand je lis « CouleurKenzo est une collection de parfums étonnants qui se portent comme un vêtement » je me dis qu’on a pas tellement la même définition du mot "étonnant"...

Partie 1 de Familles recomposées, de A à D
Partie 3 de Familles recomposées, de L à Y

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Jasminora

par Jasminora, le 31 août 2017 à 10:25

Bonjour,
j’adhère totalement à votre analyse. Ce sont dans les premières créations que nous trouvons les meilleures fragrances. Une pensée émue pour Nahema, Après l’ondee qui sont des chefs d’œuvres. Chez Hermès il y a aussi le magnifique 24 faubourg ...

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par ancien membre, le 29 août 2014 à 12:48

Bonjour à tous !
Que pensez-vous de Rocabar ?

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ChrisB

par ChrisB, le 26 décembre 2013 à 19:17

Excellent article, j’abonde complétement. J’attends la suite avec impatience. Pour ma part, j’ajouterais Jungle Homme de Kenzo et Gucci I (le plus beau cuir pour homme qui soit) parmi les perles rares. J’ose également le (difficile) Fleur du Mâle de Gaultier.
J’ai loupé il y a peu "Rush" pour homme sur FragranceX....désormais plus en stock. Je m’en veux terriblement.

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par Jeanne Doré, le 27 décembre 2013 à 10:19

Bonjour ChrisB, merci ! La suite devrait arriver très très vite...

Et oui, difficile d’être exhaustif, bien sûr que Jungle Homme est un parfum merveilleux (clin d’oeil à celui qui se reconnaîtra :), Fleur du Mâle divise, mais a le mérite d’oser. Gucci I existe-t-il toujours ? Ou disponible uniquement au hasard sur quelques sites comme Rush pour homme ?

A bientôt pour la suite !

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par ChrisB, le 27 décembre 2013 à 19:26

Bonsoir Jeanne,
Gucci I est désormais quasiment introuvable, y compris à l’étranger, et c’est bien dommage.

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Emeline

par Emeline, le 22 décembre 2013 à 13:00

Bonjour Jeanne ;

Je réitère mes félicitations pour ce deuxième volet.

Petit focus sur l’univers de Jean Paul Gaultier. Alors que l’eau de Parfum Classique et Gaultier 2 (ainsi que Fragile malheureusement discontinué) font office de créations pensées et accomplies, je n’ai jamais compris d’où lui est venue celle de Ma Dame dont le jus, avec son horrible note grenadine, est aussi ennuyeux que sa publicité.

Quant à D&G, quel dommage pour Sicily ! Il aurait suffit d’une nouvelle publicité, réussie et aussi inspirée que la première pour, à n’en pas douter, conquérir un public qui l’a oublié. Oui, oui, je pense qu’il y avait moyen de le voir rayonner de nouveau sans aucune reformulation tout en laissant l’incompréhensible Impératrice continuer sa lancée surprenante

Emeline

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par Jeanne Doré, le 22 décembre 2013 à 15:00

Bonjour Cuirfélidé, merci !

Je n’avais pas mentionné Fragile, mais il fait en effet partie de ces perles rares mort-nées qui ont trop souffert de maladresses commerciales, plus que créatives...

Pour remplacer feu-Sicily, je parierais qu’en superposant Casmir de Chopard et quelques gouttes de N°5, on arriverait presque à reproduire l’illusion.... Et sinon, je pense aussi à L’Ame Soeur de chez Divine, qui d’après mes souvenirs, se situe dans le même univers fleur blanche/aldéhydes/ambre.

Mais c’est bien dommage pour D&G en effet !

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hangten

par hangten, le 21 décembre 2013 à 09:47

Bonjour !
J’ai certainement quelques idées fixes puisque ce n’est pas la première fois que je m’en inquiète, mais lorsqu’on a porté une eau pendant des années, qu’on en a perçu la nouveauté, l’originalité, la force, on ne peut que se désoler (se désespérer) de ce qu’il en reste quelques années plus tard, lorsque les reformulations sont passée par là.
Donc, pour en venir au fait, Je pense que Le Mâle a été reformulé...
Allez, osons l’image, il a été castré, coupé, émasculé, et cette eau n’a plus rien à offrir de ce que promet la plastique avantageuse du flacon... Je ne parle pas de virilité (cela m’indiffère), non, mais de puissance, de sillage, de longévité... Bref, je suis en colère.
Des avis ?

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par Jeanne Doré, le 21 décembre 2013 à 19:27

Bonsoir Hangten,

Alors sans l’avoir senti tout récemment, c’est fort probable que la formule ait changé, comme à chaque nouvelle parution de l’IFRA, de nombreux parfums doivent subir de continuelles et plus ou moins importantes "transformations"... J’irai sentir ça à la prochaine occasion !

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par hangten, le 22 décembre 2013 à 11:06

Bonjour Jeanne !
Merci pour votre réponse, qui malheureusement me laisse penser le pire sur ce qu’est devenu Le Mâle. A confirmer...
Bravo aussi pour le lifting du site, très agréable à utiliser : le coup est pris, et je m’y sens bien, chez moi (enfin presque).
Je vous souhaite d’excellentes fêtes de fin d’année, comme à tous les auparfumistes.

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5:55

par 5:55, le 20 décembre 2013 à 01:49

Bonsoir, en regardant un linéaire Gucci, j’ai trouvé HALLUCINANT le fait qu’il aient tout enlevé, sauf une dizaine de versions Gucci Guily ! Même Flora, qui était censé être le prochain J’adore d’après les rêves de la marque, disparu sans laisser de trace (de chez Sephora). J’ignore si c’est la même chose à l’international, ou juste une stratégie pour ce marché français très particulier. Procter va-t-il réussir à répéter la même "succes story" qui a mené Patou à la mort clinique ?

Chez Dolce & Gabanna, de même, la ligne D&G a disparu sans laisser d’adresse, que ce soit en PAP ou parfums (les couples By (zèbre et léopard), Feminine et Masculine et biensûr la Collection Tarot - shampooings).
Le "vétéran" Dolce & Gabanna Pour Femme a été ré-écrit, et d’un aldéhydé savonneux de femme -léopard, il s’est transformé dans un fruité floral banal pour collégienne. Heureusement, le Dolce & Gabbana Pour Homme me donne aurant envie de sauter sur la personne qui le porte.

Givenchy aussi devrait être un cas d’école de mauvais marketing, entre les packagings qui n’ont aucune cohérence, des parfums sans intérêt et un héritage qui est mis dans des flacons style Tati. Ma déception la plus récente a été Dahlia Noir, avec une pub superbe, étherée et mystérieuse et un parfums insipide.

Kenzo, qui apportait une touche d’impértinence à la parfumerie, avec des belles senteurs joyeuses et sans prise de tête, se complaît dans des milliers de Flowers et autres flankers.

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par Jeanne Doré, le 21 décembre 2013 à 19:17

Bonsoir 5:55 !

Merci pour tous ces compléments d’information, je n’avais même pas remarqué la disparition de Flora... Gucci repose sans doute sur d’autres forces commerciales que Patou (la mode, les accessoires, et les parfums "commerciaux"...) pour finir pareil (mais au final, à quoi bon !)

Concernant D&G, ravie d’apprendre que je ne suis pas la seule à aimer ce D&G pour Homme...

Chez Givenchy, c’est vrai que Dahlia Noir aurait pu tout à fait être englobé dans les "ratés", tant l’exécution olfactive n’est pas la hauteur de l’attente donnée par la communication.

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