Auparfum

Fifi Awards 2018, les résultats

par Ophélie Jean-Bart, le 18 avril 2018

La vingt-sixième édition des Fifi Awards de la Fragrance Foundation France a eu lieu le 12 avril et a récompensé une vingtaine de parfums lancés en 2017, à travers différentes catégories.

Les prix des experts, constitués par des journalistes, blogueurs et évaluateurs de maisons de compositions :

Meilleure fragrance d’une collection de grande marque : Iris Céladon de Armani Privé
Meilleure fragrance d’une marque de niche affiliée à un groupe : Concrete de Comme des Garçons
Meilleure fragrance d’une marque de niche indépendante (ex aequo) : Nuit de Bakélite de Naomi Goodsir et 2015 Le Phénix des Bains Guerbois de Michel Almairac.

Le choix du public, qui a rassemblé plus de 30000 votes en ligne :

Meilleur parfum masculin sous enseigne propre, pharmacie et grande distribution : Scorpio Collection l’homme
Meilleur parfum féminin sous enseigne propre, pharmacie et grande distribution : Oui à l’amour d’Yves Rocher
Meilleur déclinaison masculine en circuit sélectif : Invictus Intense de Paco Rabanne
Meilleur déclinaison féminine en circuit sélectif : La vie est belle L’Éclat de Lancôme
Meilleure nouveauté masculine en sélectif : Y d’Yves Saint Laurent
Meilleure nouveauté féminine en sélectif : Mon Guerlain de Guerlain

Le Prix des professionnels, remis par les sociétés membres de la Fragrance Foundation France :

Meilleure campagne publicitaire pour un parfum masculin : Pure XS de Paco Rabanne.
Meilleure campagne publicitaire pour un parfum féminin : Twilly d’Hermès
Plus beau flacon masculin : Y d’Yves Saint Laurent
Plus beau flacon féminin : Twilly d’Hermès
Meilleure déclinaison masculine : Sauvage Very Cool Spray de Dior
Meilleure déclinaison féminine : Fleur Musc For Her de Narciso Rodriguez
Meilleure nouveauté masculine : Y d’Yves Saint Laurent
Meilleure nouveauté féminine : Twilly d’Hermès

Le Fifi D’Or, dont le jury est constitué d’artistes et de personnalités, présidé cette année par Audrey Fleurot :

Fifi d’Or 2018 masculin : Gentleman de Givenchy
Fifi d’Or 2018 féminin : Twilly d’Hermès

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Galate

par Galate, le 18 mai 2018 à 16:45

La grande classe de la Fragrance Foundation France !

Je rentre chez moi et j’aperçois un colis que le facteur a balancé dans mon jardin. Chic ! mais qu’est-ce donc ? En effet je n’attendais rien.
À ma grande surprise c’est un cadeau de la FFF. Rhoooo la jolie boiboite remplie de ces petits flacons que les femmes adorent :

>Dans un charmant étui-tube cartonné , Mon immortelle de Fragonard, en duo edp+crème mains,
> Mademoiselle Rochas edt,
>Mon Guerlain edp,
>Aura de Mugler edp,
>Olympéa de Paco Rabanne edp,
> Legend Night de Mont Blanc edp,
>Une amourette d’État libre d’orange edp,
>Girl of now d’Élie Saab edp,
>L’eau majeure d’Issey edt,
>Fleur musc Narcisso for her edp,
>Oui à l’amour d’Yves Rocher edp,
>Tubéreuse Hedonie de Roger&Gallet extrait de cologne,
>Vetyverio de Diptyque edp,
>Fleur de peau de Diptyque edp,
>un vernis Marionnaud Rasperry date, un fushia suffisamment foncé pour ne pas faire Barbie, joli pour cet été.

Mais qu’ai-je donc fait pour mériter cette sympathique surprise qui éclaire mon début de week-end ? J’ai simplement participé au vote du public pour les Fifi awards 2018. Je ne me souvenais pas qu’il y avait un cadeau à la clé, la surprise est donc d’autant plus appréciée.

Merci la FFF ! À l’année prochaine :’)

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par Nez inexpert, le 18 mai 2018 à 17:06

Envieux à la puissance huit.

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par Galate, le 18 mai 2018 à 18:53

Hi hi hi 30000 internautes ont voté. Je plains les stagiaires qui se sont chargés des colis.

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Adina76

par Adina76, le 9 mai 2018 à 11:32

Bonjour à tous !
Je suis allée au Printemps découvrir Iris Céladon et Cuir Améthyste d’Armani privé.
Quelles merveilles ! Le deuxième a vraiment quelque chose de Mitsouko, la violette en plus, la pêche en moins. Quant au premier, c’est un bijou de délicatesse. Il porte très bien son nom. De l’iris annoncé par la bergamote et la cardamome, ourlé de muscs, d’ambrette, de patchouli et soutenu par un nuage d’aldhéhydes. Ah que j’aime les parfums aldhéhydés  !!! Ils ont toujours cette élégance très chic, sans doute un peu rétro, un peu fragile, mais totalement irrésistible et absolument inégalable !

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Adina76

par Adina76, le 4 mai 2018 à 14:30

Bonjour à tous !
On a ici beaucoup vanté les mérites de la Nuit de Bakélite, mais pas la moindre mention, ni avis ou critique d’Iris Céladon d’Armani privé, pourtant vainqueur également de ces Fifi Awards. Pourquoi une telle indifférence ? Moi qui aime par dessus tout l’iris (avec la fleur d’oranger), je serais bien curieuse d’avoir un avis sur ce jus que je ne connais pas (encore).

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par mara, le 16 mai 2018 à 23:49

Bonjour Adina76,

Iris céladon, je l’ai découvert à sa sortie. Il avait retenu mon attention sans pour autant être parvenu à me conquérir. Pourtant dans un coin de ma mémoire olfactive il s’était bel et bien incrusté en filigrane discret, pour resurgir avec une certaine impétuosité alors que je me trouvais devant le présentoir d’Armani Collection Privée.

Il était là dans son flacon noir opaque surmonté d’un bouchon bleu turquoise. Un impérieux besoin de le sentir à nouveau me le fit redécouvrir.

Son ouverture me surprend par l’imposante présence de l’iris.
Si je m’étais arrêtée là, je ne crois pas qu’il aurait eu mes faveurs.
Mais patience oblige, je lui ai laissé le temps de déployer ses autres trésors et je suis tombée sous son charme.

Iris Celadon c’est pour moi comme une osmose entre deux poudres, l’une d’iris, l’autre de patchouli. Je perçois dans le fond du fond l’aspect poussiéreux du Patchouli de Réminiscence et plus en surface la note d’iris, lénifiant considérablement le caractère emporté du patchouli.

Dans son écrin on trouve aussi du musc, de l’ambrette et du chocolat. Ces notes se fondent si bien à l’ensemble que je ne les identifie pas facilement.

Difficile, avec ce somptueux mariage de l’iris et du patchouli, de lui trouver un jus qui s’y apparente. Peut-être le 19 de Chanel.

je le porte avec ravissement et m’étonne qu’il ait été peu commenté. Mais chacun ses goûts et ses besoins. D’ailleurs cette Collection Privée d’Armani n’a pas eu beaucoup d’engouement sur ce site. Personnellement je suis suffisamment conquise pour porter aussi avec bonheur, Ambre Soie (supprimé), Ambre Eccentrico, Cuir Améthyste, Cuir Noir et Rose d’Arabie.

Pour conclure, j’aurais bien baptisé cet opus « Terrre d’Iris » pour cette présence doucement terreuse de patchouli mêlé à un iris poudré, souverain de la composition.

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par Aberystwyth, le 5 juin 2018 à 18:43

Bonjour Adina76, bonjour mara,

À mon tour de me lancer sur Iris Céladon !

En l’essayant, j’ai dû faire appel à toute ma mémoire olfactive pour ramener à mon souvenir une référence que je n’ai malheureusement senti qu’une seule fois, et trop vite à mon goût (en plus sur touche...) : Bois Farine, de l’Artisan Parfumeur.

L’ouverture d’Iris Céladon est poudreuse, sèche, mais en même temps ronde, comme une pâtisserie un peu amère, gourmande, mais très adulte. Comme Bois Farine, il y a ce paradoxe très intéressant de la gourmandise, sucrée certes, mais issue des mains farineuses du boulanger.

Peu à peu, il évolue, et quitte le territoire de Bois Farine, pour rentrer sur celui (certains ici vont me détester) du Haribo Zanzigliss (le mélange de bonbons au réglisse).
Disclaimer : ce n’est pas du tout une critique, au contraire : déjà, ce sont probablement les bonbons les moins sucrés de toute la gamme Haribo (à tout seigneur, tout honneur), et ensuite, mon Guerlain classique préféré, Après l’Ondée, sent pour moi comme les bonbons Fizzers. C’est juste mon ressenti, donc, mais il me permet d’introduire l’ingrédient qui pour moi mène la danse du deuxième acte de ce parfum : la réglisse. Sans perdre de son poudré et de son élégance, il se fait ici plus incisif, moins gourmand.

Enfin, dernier acte, il finit par se fondre dans un beau fond rond et doux, qui me rappelle un peu dans le ressenti et la douceur la première Heure de Cartier, l’Heure Promise.

Pour ce qui est de la tenue, je crois qu’il a beaucoup pâti du temps lourd qu’il fait en ce moment, il ne dure pas vraiment plus de 5 heures sur moi. Il faudra que je confirme en hiver, saison qui lui conviendra beaucoup mieux je pense. En revanche, le sillage est sur moi inexistant, je dois encore l’essayer sur quelqu’un d’autre pour le confirmer.

Concernant votre message, mara, je ne décèle pas consciemment le patchouli, mais le sens dans la rondeur et le port de ce parfum. Par contre, l’ambrette me semble plus explicite dans l’ouverture, aidant ce côté "farineux", le chocolat complétant ce côté en amenant le gourmand (ou est-ce en réalité un chocolat amer et acide, que j’ai pris pour de la réglisse ?). Le musc est pour moi évident dans le fond rond et très seconde peau.

En définitive : un iris gourmand, chaleureux, qui mérite probablement plus l’hiver, une composition audacieuse, probablement clivante, mais menée de main de maître, et quiprouve à LVEB qu’on peut faire un iris gourmand sans le noyer dans du sirop de glucose... Même si Dior Homme l’avait déjà fait.

.

Sinon, je me dois de finir ce déjà très long message en parlant de comment j’ai obtenu un échantillon.

Il se trouve que par un mouvement hors de tout sens commun, Armani Privé a mis sa collection de parfums à la vente dans le Ma*******d (oui oui, c’est bien ce que vous pensez) du centre commercial de La Praille à Genève. Résultat, les vendeuses (qui franchement ne savent pas trop ce que cette gamme fait là !) les vendent comme les autres parfums de l’enseigne... Ce qui veut aussi dire que s’il y a des soldes sur l’ensemble du magasin, les Armani Privé sont tout autant soldés ! D’ailleurs en ce moment, ils vendent Bois D’Encens à presque moitié prix (notamment un flacon dont je n’ai pas eu le temps de regarder la taille à 65.-/moins de 60€...), ce qui est... hors de sens. Ou peut-être un sens enfin retrouvé. En tout cas, cela peut intéresser kirstin aussi ;)

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par Adina76, le 8 juin 2018 à 10:52

Bonjour Aberystwyth !
Veuillez m’excuser d’avoir tant tardé à vous répondre. Et un grand merci pour cette analyse très précise et détaillée. Vous êtes capable d’identifier des notes que je ne parviens pas à discerner. Iris Céladon est pour moi une douceur olfactive précieuse raffinée et délicate comme le suggère très bien son nom teinté d’orientalisme. Un bleu vert raffiné. Une miniature ultra poétique, nimbée d’Iris. Un beau galet lisse comme son bouchon. Il faudra sans doute que je le sente à nouveau. Je suis intriguée par cette note de réglisse qui m’a totalement échappée. Et c’est tant mieux d’ailleurs car je ne l’apprécie guère dans les parfums. Elle m’a rendu le premier Lempicka insupportable et cette note - que je dois être la seule à sentir - dans Graines me le gâche un peu. Je suis aussi surprise par ce rapprochement que vous faites avec Bois farine. Je n’y avais pas pensé mais à la réflexion ce n’est pas faux. Bois farine est toutefois un vrai boisé un peu rustique alors que cela ne me semble guère le cas de cette petite merveille ultra sophistiquée qu’est Iris Céladon. En tout cas vous avez bien de la chance de l’avoir trouvé dans un Ma..... d car sa distribution est vraiment ultra sélective ! Au plaisir de vous lire. Belle journée !

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par Aberystwyth, le 8 juin 2018 à 18:15

Bonjour Adina76,
Pas de soucis ! C’est toujours un plaisir que vous répondiez, tôt ou tard :)
Votre incapacité de discerner certaines notes par rapport à d’autres me fait penser à la mienne face à de nombreux parfums ! J’ai à l’instant sous le nez une touche de Lui de Guerlain, et je suis incapable d’en tirer quoi que ce soit. Mais voilà, chaque nez est différent, et tant qu’ils se complètent et s’entraident, tant mieux !
Pour ce qui concerne la réglisse, je ne peux garantir que ce soit un effet volontaire du parfumeur (ou est-ce une parfumeuse ? Impossible de trouver), mais c’est ce que la note de cœur m’évoque. C’est un côté un petit peu acide, qui vient contrebalancer le poudreux de l’iris et du patchouli, et donne finalement une certaine rondeur. Maintenant, ce n’est peut-être qu’une seule des facettes de la note chocolat annoncée, auquel cas, ce sera plutôt un chocolat noir à 70% ! Mais de nouveau, rien ne me permet de fonder cette appréciation sur quoi que ce soit d’autre que mon nez.
Oui, effectivement, c’est de la chance de l’avoir trouvé à M********d ! Genève est en fait très bien fournie en parfumerie de niche ou exclusive, grâce à sa position de ville internationale et ville bancaire, ce qui attire beaucoup de clientèle fortunée. Et il ne faut pas oublier que deux poids lourds des matières de la parfumerie ont leur siège dans le canton (Firmenich et Givaudan). J’avais donc pu découvrir la collection Armani Privé à Globus (l’équivalent suisse des Galeries Lafayette), et la redécouvrir avec grand plaisir à M********d !

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par Adina76, le 8 juin 2018 à 13:26

Bonjour mara !
Pardonnez moi également de tant tarder à vous répondre. Votre analyse également très fouillée complète fort bien celle d’Aberystwyth !
Vous avez raison d’insister sur le contraste opéré par le patchouli. Ce bois est très "caméléon " : il peut prendre des accents très surprenants selon la "matière" à laquelle il est apposé/opposé. Contrairement à vous, j’adore l’iris. C’est lui qui "dompte" ici le côté parfois brutal du patchouli en l’enveloppant avec l’ambrette dans une étoffe poudrée de toute beauté.
Mais j’avoue ne faire aucun lien direct avec le N°19, un de mes jus favoris. Le 19 est décidément floral, lisse, poudré lui aussi avec une jolie profondeur cuirée un peu étrange et unique en son genre. C’est peut-être sur cet aspect sophistiqué, froid et poudré que je leur trouve une parenté.
Quant à l’appellation Terre d’Iris, c’est déjà le nom d’un parfum de Miller Harris, proche du premier Kenzo.
Enfin, vous êtes la première personne avec qui je sois en contact qui connaisse aussi bien autant de jus de la marque Armani privé. Heureuse inspiration !

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par mara, le 13 juin 2018 à 23:31

Bonjour Adina76,

C’est avec plaisir que j’ai lu votre réponse car vous avez éveillé ma curiosité en évoquant Terre d’Iris, que je ne connaissais absolument pas. Lorsque j’aurai vaincu mon découragement à chercher un parking dans Bruxelles aux alentours de ses parfumeries de niche, je serai certes tentée de faire non seulement sa connaissance mais aussi de voyager un peu dans l’univers de Miller Harris. Vous aurez donc été à l’origine,qui sait,d’autres délicieuses découvertes.

Vous avez aimé cuir Améthyste, c’est en effet un superbe jus. Un doux cuir un peu épicé infusé de violette et de patchouli sur lequel on aurait laissé s’évanouir une rose vanillée.

.J’ignore quelles sont vos préférences en matière de fragrances, mais si ce cuir vous plaît, peut-être que Cuir Noir pourrait vous séduire. Les deux se ressemblent mais Cuir Noir s’affirme avec une densité encore plus sombre et profonde. Il en écœure certains et fait le bonheur des autres, surtout le mien. Un cuir dark sans violette cette fois, tout aussi épicé mais avec un oud adouci par de l’ambre gris, du santal et une rose vanillée.

Comme je vous le disais, je porte beaucoup de ces Armani Collection Privée. Et je ferais bien un casse dans une parfumerie pour me les procurer presque tous. Enfin je plaisante ! Ceci dit, il en reste encore un bon nombre dont j’aimerais enrichir ma collection.

Et je ne peux que vous inciter à partir à leur découverte.

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