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Oriental Collection

Yves Saint Laurent

Flacon de Oriental Collection - Yves Saint Laurent
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Collection Bling et Toc

par Thomas Dominguès (Opium), le 22 avril 2014

La marque Yves Saint Laurent a lancé durant les premiers mois de l’année 2013 une nouvelle gamme de parfums inspirés de l’Orient (et de la collection d’Armani du même groupe ?). Deux ou trois millénaires après que tant d’autres marques s’y sont essayées (le trio des Déserts d’Orient de Guerlain l’an passé et bien d’autres encore...), que valent la rose oudée, le bouquet de fleurs blanches et le cuir de cette gamme ?

Majestic Rose - Alberto Morillas

Une rose hurle d’abord et se révèle dissonante avec sa citronnelle, ses notes vertes et animales miellées qui s’écharpent les unes les autres, leurs cris virant à l’aigre.
La rose, à la fois verte et crotteuse, est à peine radoucie par un peu de miel et de safran doux ensuite, ce qui lui permet de gagner en harmonie.

Laide et agressive en tête, cette rose sait se faire plus séduisante lors de l’évolution. Toutefois, "à l’orientale", probablement destinée en priorité à la clientèle moyen-orientale, cette fragrance n’apporte pas grand chose aux 789 autres roses au safran oudées animalisées qui existent déjà de manière tout aussi opportuniste et qui sont bien trop nombreuses pour les lister. "Bestiale" ne devrait pas signifier "Déséquilibrée", il n’est pas certain que cette rose très bruyante mais peu innovante et déjà sentie mille fois trouve sa clientèle.

Supreme Bouquet - Dominique Ropion

Là encore, ce bouquet floral n’est pas du tout innovant. Un accord de fleurs blanches, narcotiques mais pas trop (car il ne faudrait pas rater quelques ventes ?), se fait rapidement très fruité et lacté autour d’une tubéreuse crémeuse.
On a, donc, déjà senti ce type d’accord mille fois. Pourtant, l’harmonie des notes jouées, même si elles sont faciles et assez vulgaires, m’incite à être plus indulgent. Dans la droite lignée de Fracas jusque Fusion Sacrée pour Elle de Majda Bekkali (et son accord de tubéreuse lactée posée sur du café torréfié) en passant par Poison, on connaît déjà bien cette mélodie. Mais, la ré-entendre pour la énième fois n’est pas désagréable et la mélodie, même si elle est répétitive, est jouée juste et plaisante à écouter en mode "Replay". Et elle dure des heures...

Noble Leather - Julie Massé

Il s’agit, donc, d’un cuir. Boisé et épicé, on le qualifierait probablement ici en Occident de "masculin". Avec une touche gourmande de noisette, il rappelle le récent Manifesto. Différence majeure : ce lancement-ci, avec ses notes cuirées, ne sent pas que la noisette ni rappelle les gels douches !
Assez linéaire, seule la note cuirée se fait plus présente auprès des notes de bois fumés, de résines ambrées et de la noisette. Accompagnée de fruits secs, elle est à peine sucrée, craquante et croustillante, le tout enveloppé d’un patchouli arrondi par de la vanille et la douceur d’une pointe de safran.
Contrairement aux deux précédents, ce parfum est original et laisse une impression agréable en nez tout en parvenant à se démarquer de nombre d’autres accords oudés. Je ne sais pas exactement pourquoi, mais, il y a quelque chose d’un Conte des Mille et Une Nuits qui servirait d’écrin à Bel Ami d’Hermès. Et, bien qu’arrondi par des notes gourmandes, jamais Noble Leather ne sombre ni dans le culinaire ni dans l’industriel.

Splendid Wood - Amandine Marie et Marie Salamagne

Sorti séparément des trois premiers lancements, ce parfum se caractérise par son format "destiné aux orientaux préférentiellement" très générique.
Plutôt qu’un simple boisé, un cuir oudé senti à peu près 457 fois en parfumerie de niche avec l’éternel flacon doré qui cogne le nez pour tenter de séduire les narines moyen-orientales saturées, dit-on, des roses baumées et des santal oudés surpuissants ("Mon œil, oui ! Disons plutôt qu’avec leur budget illimité, les moyen-orientaux veulent AUSSI des parfums plus frais pour les jours de repos du nez...")
Qu’un parfum soit opportuniste n’est pas un problème en soi. Presque toute la parfumerie contemporaine a été fondée autour de volontés plus ou moins opportunistes qui ont visé à séduire des cibles, souvent en "copiant" des parfums déjà existants.
Problème ici : cela sent surtout les ouds synthétiques vendus en package par les sociétés de composition afin de répondre vite aux besoins de boisés-qui-cognent.
La facette aromatique épicée pourrait retirer un peu du masque chirurgical artificiel saturé des notes animales et cuirées synthétiques qui enveloppent ces bois. Mais, en réalité, rien de neuf depuis Rien justement, mais d’Etat Libre d’Orange, qui faisait beaucoup mieux et plus naturel il y a déjà bien longtemps, et sans chercher à draguer aussi effrontément les gros portefeuilles du Golfe !
Vous pourrez trouver bien mieux, plus original, pour beaucoup moins cher ailleurs ; et avec un flacon qui fera toujours moins bling et toc !

Si Majestic Rose ne fait pas mieux que les dizaines d’autres roses oudées qui existent, plutôt en parfumerie de niche, si Splendid Wood fait même moins bien que d’autres boisés cuirés animalisés orientalisants au rendu bien plus naturel, Supreme Bouquet, tout en n’innovant pas non plus, satisfait davantage par son fruité crémeux et seyant. Noble Leather, lui, est la réelle bonne nouveauté en parvenant à surprendre par son accord qui se différencie des habituelles resucées de cuirs oudés destinés au Moyen-Orient.

Des évolutions intéressantes... pour ceux qui ont les moyens d’acheter !

Toutefois, on peut regretter cette évolution de la parfumerie qui propose des nouveautés intéressantes, mais seulement destinées à un certain public aisé pouvant débourser près de 200 euros pour moins de 100 mls. [En effet, afin de suivre cette tendance qui tente de faire croire que la bourse est mieux fournie qu’elle ne l’est en réalité, de plus en plus de flacons ne font plus la taille standard de 100 mls, mais, une taille inférieure ; en l’occurrence, 80 mls dans le cas présent.]

On peut également facilement être exaspéré par cette tendance qui veut qu’on attire l’œil par du bling en toc. En somme, ici, les flacons sont dorés non pas à l’or fin ni au plaqué, mais grâce à des autocollants qui ont la finesse de stickers Panini. A l’image des flacons de "La Collection YSL" lancée avec le même moule pour les flacons, chez Yves Saint Laurent, on suit ce vieil adage : "Beau(x) de loin, loin d’être beau(x) !"... Les flacons pourraient être intéressants, si le plastique et les détails qui les composent n’étaient aussi cheap.

Si ces trois parfums avaient été proposés pour une centaine d’euros dans un circuit plus facilement accessible, j’aurais applaudi des quatre mains. Là, à creuser encore l’écart entre une parfumerie accessible mais cheap et une parfumerie qualitative mais chère, dans l’arène des lancements actuels à profusion, j’ai plutôt envie de baisser le pouce.

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par pasimon, le 8 février 2017 à 22:50

Collection très moyenne, voire médiocre, qui emprunte aux milles et une nuit de chez Armani en version cheap.
Par contre la dernière collection privée ysl est un régal... Un article est il prévu sur le site ? Sinon je pense qu’elle le mérite amplement

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par invité, le 26 juin 2015 à 14:57

Merci Opium ! J’applaudis votre critique. Je n’aurais pas pensé que les flacons soient aussi cheap. Je suis déçue, ce n’est même pas le flacon qui conditionne le prix de cette collection...

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Farnesiano

par Farnesiano, le 24 avril 2014 à 19:51

Merci, Opium, pour cette juste évocation de l’Oriental Collection d’YSL que j’ai sentie rapidement à Paris en février. Pas réellement décevante mais un peu bling bling. Mais toc, je ne dirais pas. Le Suprême Bouquet, légèrement racolleur, me parle quand même un peu : fan de tubéreuse (depuis peu d’années), je me laisse chaque fois avoir, piéger même, quelle qu’elle soit, au moins au début. Mais ici, on peut se lasser assez vite de son côté lacté coulant et enveloppant, et surtout n’être pas d’accord avec son nom : Comme bouquet floral suprême, on a fait mieux. Finalement, c’est Noble Leather qui m’a le plus convaincu. Ai pensé à un Bel Ami moins sec et plus lutésien. Là aussi, on connaît des cuirs plus nobles, plus racés : Bel Ami justement, Tabac blond, Knize Ten, Cuir Mauresque et le délicieux Cuir Ottoman de Corticchiato. La Rose, elle, figurerait en bonne place dans la série des Armani Privé dont Cuir Amethyste demeure mon préféré, assez lumineux, et même joyeux.

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par Opium, le 25 avril 2014 à 21:28

Bonsoir Farnesiano.

Merci à vous pour votre commentaire et votre compliment quant à mon évocation.
Nous sommes complètement d’accord, même si " Bel Ami (justement), Tabac Blond, Knize Ten, Cuir Mauresque et le délicieux Cuir Ottoman " sont "plus nobles, plus racés", il y a, selon moi, une place pour ce cuir et sa singularité un peu décomplexée par ses légères notes gourmandes qui, finalement, lui vont plutôt bien. ;-)
L’Oréal détenant les licences d’Yves Saint Laurent et d’Armani pour les parfums, il n’est pas étonnant de trouver des similitudes entre l’une et l’autre marque...

J’avoue que la grosse rose dissonante faite pour cogner TRES fort m’insupporte, je préfère Rose d’Arabie qui, si elle manque de naturel pour son fond boisé, n’est pas totalement dis-harmonieuse avec ses notes fruitées. Mais, je préfère clairement Portrait of a Lady dans la même catégorie. Y a pas photo... ^^

La tubéreuse me plaît bien à moi, mais, j’adoOOoore les tubéreuses. ^^
En fait, quand je précise "Toc", c’est car, à l’image des flacons et de leurs autocollants métallisés or, si les parfums peuvent donner le change "de loin", lorsque l’on se rapproche, cela va moins bien.
Et, même si j’apprécie bien l’accord floral crémeux lacté, je dois bien reconnaître qu’il a un rendu qui n’est pas que très naturel, alors que le prix sera systématiquement justifié à coups de "matières premières de meilleure qualité"... Et, je dois bien avouer que cumuler le pompeux à l’opportunisme est quelque chose qui me choque ou, au moins, me navre et m’horripile. ;-)

Farnesiano : J’adore Bois d’Encens chez Armani Privé... et Cuir Améthyste, de Michel Almairac, qui a le bon goût, tout comme Bottega Veneta (pour femme), de rappeler feu Rush... en juste moins psychédélique, délirant et envahissant. ;-)
Merci beaucoup pour votre commentaire.
A très bientôt.
Opium

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par Farnesiano, le 26 avril 2014 à 13:22

Merci, Opium, pour cette longue réponse, plus que circonstanciée et comme toujours extêmement nuancée. Je réessayerai Bois d’Encens prochainement. J’ai lu quelque part que de sa collection "privé ", Armani lui-même portait essentiellement SA Rose d’Arabie. Je trouve pour ma part Portrait of a Lady tellement supérieur, toutes catégories confondues. Et cette oscillation chaud-froid qui n’appartient qu’à lui... Quant à Rush, je ne l’ai plus vu en Belgique depuis longtemps ! Bon week-end.

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euskalpyth

par euskalpyth, le 23 avril 2014 à 01:07

Honnêtement, Opium, je ne sais pas ce que vaut, comme tu l’indiques, cette énième ligne "niche classe matières nobles passez à la caisse s’il vous plait" (vous avez dit "Atelier de Givenchy" ?), mais déjà, un zéro pointé pour le design des flacons (qui ont également été adoptés pour tous les classiques de la marque, qui plus est) malaisés à prendre en main et très désagréables avec leurs angles partout (et le bouchon en "quinconce" par rapport au flacon, c’est la totale !!!)...

Du coup, je n’ai même pas envie de le prendre en main et encore moins de l’ouvrir pour voir ce qu’il contient (indépendamment de la qualité du matériau ou de la déco en stickers ;-)))

On aura beau dire "qu’importe le flacon", pour moi, le flacon importe, et je décerne l’oscar de la création la plus anti-ergonomique et la moins bien pensée aux marketeux qui ont pondu ce flacon improbable :-(

Et tant pis si je rate des chefs d’oeuvre, mais vos deux avis, Opium et Jicky, me confortent dans l’idée qu’il n’en est rien.

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par Opium, le 24 avril 2014 à 14:42

Bonjour Euskalpyth.

Il est bien vrai, qu’en sus des autres désagréments du design et... olfactifs, il y a un souci ergonomique quant-à ces flacons, impossibles à bien prendre en main tant ils sont gros (pour faire "riche" et surtout pas "chiche" ? ^^).
Non, pas grand chose de raté en ne sentant pas ces quatre parfums, si ce n’est la tubéreuse lactée solaire qui est jolie et le cuiré qui, bien qu’assez gourmand, n’est ni caricatural ni raté, lui. Mais, rien d’essentiel ni de révolutionnaire non plus.

Bon, je vais digresser un peu...
Ah, L’Atelier de Givenchy ! Je crois qu’on tient, là, la collection exclusive la plus ratée depuis longtemps.
Des parfums dont je ne voudrais même pas en grand public à moins de 100 balles les 100 mls. Alors, à près de 200, c’est au mieux "Bof !" et au pire franchement raté.
Mais, chut ! C’est tellement "pas bon" que cela va mériter un survol du tout quand même dans un article (auquel je vais pouvoir m’attacher étant donné que j’ai (enfin) un peu de temps)... ^^

Bonne journée.
Merci pour le commentaire.
A bientôt.
Opium

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par euskalpyth, le 24 avril 2014 à 15:50

J’ai hâte de voir ton article sur l’Atelier de Givenchy pour y répondre, Opium, parce que franchement, sans en dire trop et tout en restant modéré, je dirais "bof’ (et je reste super-poli !!!)

Je les avais sentis il y a 15 jours et je les avais tous trouvés très ordinaires(mais pour 170 euros le 100ml, quand même ^^), ceci dit, je sortais de chez Guerlain (la boutique d’à côté) où nous étions allés sentir les parfums du patrimoine, donc je me suis dit "laissons le bénéfice du doute à cet Atelier, peut-être que j’ai le nez saturé de bonheur et de belles matières"...

Du coup, je suis retourné au Séphora des Champs hier midi, à narine reposée, et.... c’est la même chose ! Je me suis fait des mouillettes de toute la série (mises dans des petites enveloppes en papier bien épais : je comprends pourquoi les flacons sont aussi chers !!!) et j’ai retesté ça hier soir, et je continerai ce soir, mais à part peut-être le chypré, il n’y a rien à sauver :-((( Ils ont presque tous le même fond poudré douceatre (bonjour la créativité) qui me fait fuir...

Bon, j’arrête de dire du mal et j’attends ton article sur le sujet pour détailler tout ça ;-))

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par Aaricia, le 25 avril 2014 à 15:59

Rhalala, pyth, t’es incorrigible ;-)
Moi je trouve que le cuir blanc mérite d’être sauvé. Pas d’une originalité sans nom mais bien équilibré et joli, finalement.
Sur les autres, je suis l’avis général : tout le monde dans les canots, les femmes et les enfants d’abord !

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par euskalpyth, le 25 avril 2014 à 16:15

On n’avait pas dit qu’on se vouvoyait sur AP, Aaricia ? ;-p

Je ne dis pas qu’ils sont moches, ces parfums de l’Atelier (quoique...), je dis juste qu’en aucune façon ils ne justifient un prix de 170 euros les 100 ml, parce qu’ils n’en valent pas la moitié, comme l’a bien souligné Opium...

Après, pour ma part, je trouve le chypré pas vilain, et je pense même que je vais aller le re-sentir, mais sur le principe de sortir 7 parfums d’un coup, super-chers et qui n’apportent pas grand’chose à la parfumerie, je n’adhère pas...
C’est aussi cher que les Hermessences (dont, pour ma part, je trouve également le prix abusif) : pensez que les exclusifs de Chanel "ne" sont "qu"’à 125 euros les 100 ml, si l’on ramène au prix par ml, et c’est tout de même autre chose, il me semble, du point de vue de la qualité des produits, que cette ligne Atelier...

Zut ! J’avais promis que je ne m’acharnerais pas avant qu’Opium ait ouvert le feu sur le sujet ;-p

mais (allez, un petit dernier) avec 48h de recul sur mouillettes (j’aurais bien aimé des échantillons, mais ils sont un peu... pingres de ce côté-là : rappelle-toi comment tu avais galéré pour en avoir un seul, il y a 15 jours), ils ne ressemblent plus à rien, Cuir inclus, et ont quasiment disparu des touches (pourtant sous enveloppe)...
Et qu’on ne me dise pas que c’est normal, que sur peau, c’est autre chose... parce que, par exemple, mon Sycomore de Chanel, le Bois d’Arménie de Guerlain (que j’adore) ou l’Eau noire de Dior (que je n’aime pas), pour ne citer qu’eux, ont une tenue excellente, sur papier et sans enveloppe !

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par Opium, le 25 avril 2014 à 21:09

Bonsoir Euskalpyth et Aaricia.

Pour le tutoiement, vous, n’hésitez pas. Disons que c’est plutôt une règle que nous nous imposons en tant que rédacteurs, cela a tendance à "pondérer" un peu les comportements lors des échanges, plus respectueux, ce qui est plutôt ce que nous souhaitons.
Mais, vive la convivialité également surtout. ;-)
Ça, c’était pour la digression... ;-)

Pour en revenir à l’autre digression, la collection L’Atelier de Givenchy, disons que c’est assez navrant.
Je vais tenter de ne pas flinguer mon article à venir qui a été rédigé dans la foulée des échanges précédents. Il est fini. Je n’ai plus qu’à le transférer et le mettre en forme.
Cela sera fait ce week-end. Si ma rédaction convient à Jeanne, il sera publiable très rapidement.
Donc, de ce fait, comme je disais, je vais tenter de ne pas trop en dire.

Mais, moi aussi je sauverai un ou même deux parfums... dont Cuir Blanc comme Aaricia. Pour la simple et bonne raison qu’il est effectivement pas mal du tout. Comme l’est Opium pour Homme (surtout en EdP) à qui il ressemble énormément. Et dont il faudra bien que je rédige un jour l’article (étant donné mon surnom et, même si, bien entendu, en termes de magnificence, le féminin est largement inégale, mais, malgré tout, le masculin est loin d’être inintéressant, comme Jaïpur pour Homme à peu près de la même époque...).

Chypre Caresse ressemble à une foultitude d’autres néo-chypres fruités (cadavériques) dont un ou deux d’ailleurs, mais, là, chut, je me tais ici... ^^
En fait, la plupart des parfums font penser à d’autres, issus de la parfumerie grand public et, de ce fait, (bien) moins chers...

Oud Flamboyant est pas mal, il sent le castoréum et a l’avantage de ne pas faire synthétique comme la plupart des ouds actuels. Il est juste dommage que cela ressemble à une base et pas à un parfum abouti.

Bon, j’arrête là, sinon mon article ne servira plus à rien. Mais, je peux déjà préciser que, oui, Opium a été trèèèèèèèèès déçu et mécontent de découvrir le résultat de cette nouvelle "collection".
Au final, rétrospectivement, cela rendrait presque la très opportuniste Oriental Collection ici présentement concernée plus intéressante. Comparativement, elle s’en sort clairement mieux. Et pourtant... Bref.

A bientôt pour la suite... ;-)
Bonne soirée.
Opium

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Jicky

par Jicky, le 22 avril 2014 à 20:01

Tu exprimes tout ce que je pense à merveille, même si je ne les ai pas aussi bien testés que toi (vaguement le cuir, mais me souviens plus de rien).

Tout ça pour dire qu’entre la publication et la sortie s’est ajouté un petit dernier, Sweet Wood je crois, qui est un bon vieil oud. Je l’ai senti en trente secondes du coup je préfère ne pas émettre de jugement mais bon... Je n’ai pas passé le cap du test sur peau quoi (ce qui en dit un peu).

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par Opium, le 24 avril 2014 à 14:34

Salut Jicky.

Merci beaucoup pour ton commentaire.
A y est, l’erreur est réparée et la mise à jour faite. "Splendid Wood", de son joli p’tit nom, a été ajouté.

Comme tu le sous-entends d’après ton vague souvenir, aucun intérêt pour cette énième resucée du boisé oudé pour gros portefeuilles qataris / saoudiens / persiques / omanis... "Rien de neuf depuis Rien (entre autres) !" ^^
Cela manque de finesse, n’innove pas, est gavé de matériaux de synthèse qui ultra-diffusent et durent des heures, comme dans 1 Million qui a au moins l’avantage, lui, de ne pas avoir la prétention du prix.
Cette manie de faire de la "collection exclusive" non pour avoir un propos utile mais juste pour racketter les portefeuilles sous prétexte de quête d’originalité, de rare et, indirectement, de snobisme dans les faits, devient vraiment très lassante.
Je poursuis plus haut en réponse à Euskalpyth.

Encore merci. ;-)
Bonne poursuite de journée.
Opium

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