Auparfum

Épisode 2 - Juclassic Park

par Alexis Toublanc - Thomas Dominguès (Opium), le 25 juin 2014

Où l’on apprend que le Portugal n’est pas que le nom d’un pays, que le parfumeur peut parfois être anthropologue, doit savoir traduire les hiéroglyphes et que des tiroirs peuvent surgir des parfums de légendes...

(Cet article fait partie de notre Saga Guerlain)

A peine la sentence pour le cas Shalimar était-elle prononcée que l’assemblée était saisie par le claquement de la porte de la salle où nous étions réunis. Furtive comme une ombre, une silhouette traversa la pièce, tenant dans ses bras une pile conséquente de ce qui semblait être des dossiers. Sans que quiconque pût discerner le visage de cette chimère, elle déposa dans un lourd fracas un bloc de papiers en face de Thierry Wasser, puis disparut. Sourire en coin du parfumeur de la maison Guerlain : « Ça, mes cocos, c’est la liste de toutes nos investigations ! »

Des pattes de mouches

Premier dossier en mains, et pas des moindres : c’est que les pattes de mouches de Jacques Guerlain étaient difficiles à décrypter à leur époque. Frédéric Sacone semble nous dire qu’elles l’ont été encore davantage alors que l’usure du temps en avait rendu une partie de l’encre difficile à déchiffrer. Il a fallu approcher la formule avec minutie, comprendre chaque chiffre de chaque volume de chaque ingrédient de chaque ligne. Mais ce ne fut pas aussi facile qu’une simple lecture à la loupe. Il s’agissait parfois presque davantage d’anthropologie ou d’archéologie du parfum que de parfumerie, une spécialité qui n’était probablement pas au programme d’apprentissage des étudiants qu’étaient nos deux Indiana Jones olfactifs.

Des hiéroglyphes

Que signifie telle abréviation ? Qu’est-ce que ce "rétro-néologisme" ("rétro" car issu du passé, "néo" car on le redécouvrait à cette occasion) ?

Beaucoup des lignes des parfums de Jacques Guerlain avaient leur propre surprise. "Portugal" par exemple ! C’est une mention indiquée sur certaines formules. Fallait-il prendre un billet de train pour comprendre certains parfums ? En vérité, non. Cela ne signifiait pas non plus qu’il était nécessaire de mettre le "petit" état de la péninsule ibérique en flacon, heureusement ! ; mais plutôt ses oranges et sa bergamote, suffisamment célèbres dans le pays pour qu’il y soit fait mention plutôt qu’à leur propre titre. Marquer tout simplement "Orange", était probablement trop mainstream. Avec sa barbe entretenue et ses goûts pointus, Aimé Guerlain (tel Hercule Poirot ou Sherlock Holmes) était vraisemblablement le hipster de la Belle-Epoque.

Homonymes, faux-amis & Guerlinisme

Le chapeau vissé sur la tête, l’attirail de pinceaux plein de la craie blanche du désert : circulant de mains en mains autour de la table, la photo des deux parfumeurs en train de dépoussiérer le grimoire de Jacques Guerlain vaut son pesant de beurre d’iris.
Nos deux hôtes nous révèlent ensuite que dans leur travail sur ces fossiles que sont les archives Guerlain, d’autres hiéroglyphes côtoyaient ces oranges grimées en pays. A l’image de ce qu’ils devinaient comme un code-secret : « Urffec ». Stupeur. Inscrit dans la formule de plusieurs des parfums en voie de résurrection, que pouvait signifier ce « guerlinisme » ? « La question nous a turlupinés pendant des jours. Chercher dans les grimoires n’était plus suffisant ! Avec Frédéric, on en est venus à penser que Jacques avait découvert le premier OVNI et l’avait mis en flacon ! » explique Thierry Wasser rigolard.

Son air inquisiteur semble nous demander de trouver une réponse. Hésitant, un des membres de l’assemblée suggère le nom d’une base, ces accords préliminaires composés par des parfumeurs-chimistes du début du XXème siècle cherchant à adapter leurs découvertes de molécules odorantes un peu rudes afin de mieux les vendre. Frédéric Sacone rebondit : « Nous y avons pensé, bonne idée, mais ce n’est pas ça ! Pourquoi cette "abréviation" ? Aucune idée. En revanche, je peux vous dire qu’il s’agit de mousse de chêne ». (C’est donc tout bêtement ça...) Clin d’œil...

Tous les morceaux se recollent...

Mais à un moment, jouer les traducteurs de hiéroglyphes ne suffisait plus, comme les épreuves soumises au comité présent l’ont suggéré. Il a fallu appliquer à la lettre les instructions de Jacques Guerlain. Ou, comment d’archéologue, Frédéric Sacone est redevenu un parfumeur. Enfin, petite nuance : un parfumeur voyageant dans le temps... Car il était nécessaire de reconstituer au plus juste des « ingrédients » à la manière dont ils avaient été traités lors de leur utilisation précédente, ce qui est essentiel pour ne pas trahir l’histoire. Il fut impératif de recomposer certaines matières fétiches de Guerlain en teinture. Ce traitement de la matière première vise à l’infuser un certain temps dans l’alcool afin de faire ressortir dès la tête des matières dites de fond et donc de donner une nouvelle dimension olfactive à des matières qui entrent en scène dès le début de la pièce.

Une fois déterminées les matières utilisées (synthétique ou naturel, base ou matière "simple"), existaient-elles encore ? Si oui, quel était leur intérêt, leur composition, leur durée d’évaporation, leur puissance, leur interaction avec les autres matériaux ? Voici quelques-unes des questions que nos investigateurs ont encore été amenés à se poser.
Plus simplement, mais tout aussi nécessaire, Frédéric Sacone a dû aussi faire attention aux méthodes d’extraction utilisées : différencier la distillation de l’extraction aux solvants volatils est une chose. Savoir si l’alambic est en fer ou en cuivre en est une autre. Petit à petit, les problèmes se résolvent. La lumière au bout du tunnel permet d’entrevoir le squelette de ces dinosaures de la parfumerie revenir à la vie.

... Sans tirer de conclusions hâtives

« Les amis, entendons nous bien, on a dû remettre à plat les formules. Une sorte de remise des compteurs à zéro... » insiste Wasser du bout de la table. Après les années d’empilement fastueux des années précédentes, la chose se comprend, certaines formules pouvaient se rapprocher de la géologie, avec leurs strates caractéristiques de chaque époque.

Obtenir les formules, non comme on s’en souvient encore, mais comme elles ont été à l’origine. C’est là la motivation première des deux gardiens du temple. Les découvertes purement olfactives le prouveront : le souvenir que l’on a de très anciennes formules (remontant à plus d’un siècle pour certaines), est biaisé par les modifications qu’elles ont pu subir, bien avant les plutôt récentes réglementations que nous connaissons actuellement. On croit que rien ne va plus depuis une période assez récente, ce qui n’est pas tout à fait juste. C’est probablement dû à un biais : on échange davantage depuis quelques années sur ce qui ne va pas. Mais, en réalité, les choses ont commencé à changer il y a déjà fort longtemps ; simplement, nous ne disposions pas des moyens de le savoir, ou alors de partager avec ampleur nos découvertes et ressentis. Dans ce cas, se référer aux seuls souvenirs, même des personnes les plus âgées, n’est pas suffisant : elles ont une connaissance, malgré tout, relativement récente du parfum.
Et, seuls les parfums encore sur le marché sont concernés par l’exemple précédent. Mais, qu’en est-il des parfums disparus depuis longtemps ? Avec quoi peut-on les comparer ?
Le travail de reconstitution « au plus proche de la date de création » est, alors, essentiel.

Un témoin clef entre en scène

A ce stade, l’assemblée est conquise. Les sourires naissent sur les visages. C’est que cette volonté de mettre en avant un véritable patrimoine, d’exposer des parfums comme les pièces d’un musée à sentir juste pour la beauté de l’art, sont des thématiques qui touchent beaucoup des passionnés qui lisent et écrivent ces lignes. Mais une petite voix timide pose la question : «  Et l’Urffec alors ? Comment vous avez su ? ».
"C’est qu’on avait heureusement un "petit" atout de notre côté !"... Les connaissances écrites, car peu de choses ont été rédigées tant il n’était pas concevable qu’on se replongerait dans le passé plus tard, sont bien maigres. Pour cette raison, les transmissions orales sont essentielles. C’est grâce à une petite question à Jean-Paul Guerlain que Thierry Wasser a pu résoudre ce mystère... et plusieurs autres ! Toujours vivant, ayant appris la parfumerie avec un homme né en 1874 (Jacques, donc), il a pu répondre aux diverses interrogations des parfumeurs et ainsi partager des connaissances qu’il ne faut pas perdre, qu’indirectement Thierry et Frédéric ont partagé avec nous et qu’indirectement nous partageons avec vous.

[La semaine prochaine nous accoucherons d’une toute petite chose : la parfumerie moderne. Un programme léger où vous apprendrez qu’une cannelle peut en cacher une autre et qu’un tiroir ne sert pas qu’à ranger des instruments de cuisine. Oui, au tour de Jicky de passer à la barre !]

(Cet article fait partie de notre Saga Guerlain)

Forum sur abonnement

Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.

Thelittlebox

par Thelittlebox, le 26 juin 2014 à 11:19

De quoi faire un biopic sur Messieurs Guerlain :)

Merci à vous.

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Opium, le 27 juin 2014 à 21:50

Bonsoir Thelittlebox.
Oh, bah, il y a bien de quoi faire durant quelques années des biopics à foison si l’on se penche sur toute la famille Guerlain ! ;-)
Merci, en espérant que la suite (vous) plaise aussi. ^^
Bonne soirée et bon début de week-end.
Opium

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Jicky, le 27 juin 2014 à 23:55

J’imagine trop une sorte de feuilleton à l’eau de rose (ah ah) : Les fleurs de feu de l’amour

" - Oh non Rosine, que m’apprends-tu ?? Gabriel s’est blessé et Jacques n’est pas au courant ? Eux qui ont pratiquement été élevés comme des frères ! Vite, monte avec moi en calèche, il faut faire vite"

Merci à tous pour vos messages sinon :) z’etes super gentils ! Plus que treize épisodes ! (Je crois)

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Thelittlebox, le 3 juillet 2014 à 15:43

Haha j’imagine bien oui, le genre de feuilleton américain qui passe depuis 20 ans à 14h, avec des gros plans sur les bouquets de fleurs à la fin de chaque scène.

Je serais bien curieux de voir la scène dans laquelle Guerlain à eu l’idée d’ajouter des notes sales. Qu’avait-il à l’esprit à ce moment là et que faisait-il ! (need un scoop graveleux)

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Anna, le 3 juillet 2014 à 17:27

Je vois bien une entrante fugueuse dans une écurie, paille et jupons en dentelle...Les fleurs avant et après, s’il vous plait. Et la petite musique à la con.

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

Eau du Coq

par Eau du Coq, le 26 juin 2014 à 00:21

J’adore, merci de rendre passionnant notre séance d’olfaction. J’ai bien envie de le refaire l’an prochain, rien que pour avoir le plaisir de vous lire. Je retourne à mes grimoires. Bises.
F.Sacone

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Farnesiano, le 27 juin 2014 à 11:27

Merci à vous, Eau du Coq, de nous offrir ce merveilleux cadeau ! Et l’on se réjouit d’avance des autres perspectives parfumées. Farnesiano
NB : L’Eau du Coq est depuis plus de 20 ans ma cologne Guerlain préférée...

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Opium, le 27 juin 2014 à 21:50

Bonsoir "Eau du Coq", ou, plutôt, Frédéric, devrais-je dire... ;-)
Bienvenue sur auparfum !
Bon, là, je dois bien admettre que je suis particulièrement content du travail accompli avec Jicky jusqu’à maintenant étant donné ce qui est écrit juste au-dessus. ;-)
Nous avons un peu romancé certains éléments, fait preuve d’un peu de créativité, histoire de rendre le tout le plus accrocheur possible sans, toutefois, trahir les éléments partagés qui, eux, sont bien tous réels. Il s’agit, pour moi (et Jicky aussi je pense), de rendre un bel hommage à votre travail et votre passion en la faisant communiquer par la nôtre et nos moyens à nous (très limités, mais un peu utiles quand même... ^^)

Alors, pour une suite, chiche ? ! ^^
Mais, nous, Jicky et moi, déjà, il faut qu’on mette en forme semaine après semaine ce qui est à publier, on a déjà pas mal de quoi nous occuper cet été... ;-)
Encore merci pour ce commentaire qui fait bien bien plaisir.
Bon courage dans les grimoires... ^^
Et, BRAVO pour la tâche (monstruoso-titanesque) parfaitement accomplie ! ;-)
A bientôt.
Opium

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

Farnesiano

par Farnesiano, le 25 juin 2014 à 22:43

Bonsoir, chers Opium et Jicky. Absorbé par tant de choses depuis plusieurs mois (de gros travaux à la maison notamment), je ne prends plus guère le temps de participer au forum mais sachez que je vous lis quotidiennement, au boulot souvent ;-) et ce avec un plaisir fou ! La saga Guerlain se révèle réellement passionnante. Plaisir et intérêt redoublés par le suspense que vous distillez savamment (de vrais parfumeurs en somme) tout au long de ces chroniques détaillées. Merci, merci, pour cette fabuleuse entreprise qui nous fait voyager et dans le temps, et dans le présent. Dans nos souvenirs comme dans notre désir d’absolu (encore un terme de perfumista...)
En un mot, on se régale. Encore bravo ! Vivement la suite ! Farnesiano.

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Opium, le 27 juin 2014 à 21:46

Bonsoir Farnesiano.
C’est gentil d’avoir pris sur votre temps pour nous laisser ce(s) commentaire(s). Merci beaucoup.
Je suis bien content que les premiers épisodes de cette saga estivale autour du patrimoine Guerlain vous aient séduit. ;-)
Bon courage pour la suite des travaux, c’est souvent un peu long et fastidieux.
Encore merci pour vos gentils mots et votre enthousiasme, ça fait du bien ! ;-) ;-)
A bientôt.
Opium

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

Arpège

par Arpège, le 25 juin 2014 à 22:22

Passionnant !

Et le titre est absolument genial et resume bien le defi et la problematique de ramener au JOUR des formules d’un autre age.

Et c’est emouvant aussi que Jean Paul Guerlain ait pu repondre a l’enigme Urffec.

Bravo pour la double plume Opiumesque et Jickyesque.

Vivement mercredi prochain !

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Opium, le 27 juin 2014 à 21:45

Bonsoir Arpège.
Merci à vous également.
Le titre génial est totalement imputable à Jicky. J’avoue que, quand il m’en a parlé, je me suis dit : "Où veut-il en venir ?"
J’ai d’abord pensé que c’était un peu trop étrange, drolatique mais pas totalement dans le sujet. Puis, une bonne nuit de sommeil plus tard, c’était bon, le titre était bon pour moi. Très bien trouvé.
Si la difficulté de restitution d’une part de ce patrimoine, le sérieux de la démarche, la rigueur quasi scientifique ressortent bien, alors, j’en suis ravi.
Pour moi, et Jicky est (je crois) d’accord avec cela, il fallait, presque plus encore que des parfums, reconstituer les tâches que représentent ces restaurations. (Probablement est-ce mon rigorisme scientifique qui me pousse à apprécier cela... ^^)
Encore merci. A mercredi pour la suite ! ;-)
Opium

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Arpège, le 28 juin 2014 à 22:27

Bonsoir Opium !

Merci pour les precisions concernant le titre Juclassic Park :D J’ai de suite eu la vision du moustique fossile dans l’ambre (non gris) de Jurassic Park et dont on extrait l’ADN (tout est dit <3 Guerlain) pour ramener "a la vie" les dinosaures du passe.

Le titre colle si bien a la Saga Guerlain, aux grimoires des parfumeurs de cette famille, au decodage de l’ADN par Thierry Wasser et son equipe.

Ah, il fallait le trouver ce titre la !!!!

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Jicky, le 29 juin 2014 à 02:30

Ah tu me fais plaisir Arpège, c’était totalement l’idée.
Et comme 95% des idées cheloues mais qui fonctionnent plutôt bien au final, c’était dans ce moment de vide qu’est le moment de la douche qu’est venu ce titre. Comme l’a expliqué Opium, l’idée était surtout d’entrer dans le laboratoire virutel des parfumeurs de chez Guerlain pour comprendre en partie l’ampleur du boulot que cela représente. Cet épisode est un des quelques épisodes très théoriques de la Saga.

Bientôt, ce sera la description de ces parfums ;) (avec des guests !)
#Teasing

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Arpège, le 29 juin 2014 à 20:54

Merci tous les Deux, de nous permettre d’acceder au travail que represente la creation/resurrection des parfums de la Saga Guerlain. Pas seulement le ressenti olfactif des fragrances avant l’IFRA mais de mieux apprehender l’art qu’a le parfumeur, de lire une formule ancienne, la pesee des ingredients, rechercher dans les stocks, les matieres premieres d’antan, reconstituer a l’identique.
Le decodage de l’ADN.
Retrouver la Genese.

C’est tres emouvant d’apercevoir en photo une formule ecrite de la main de Jacques Guerlain ou de l’un de ses ancetres. L’analogie avec les hieroglyphes est tres juste. On doit se sentir un peu comme Champollion en decodant tout cela.
En repesant. Savoir que de cette formule va naitre/renaitre de la magie en flacon : un parfum
Guerlain.
#respect

Decrypter l’ADN

on est bientôt mercredi !!!! ;-)

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

macis

par macis, le 25 juin 2014 à 21:59

Bonsoir à tous,
Le premier épisode était un bonheur !! Ce deuxième est un régal, ... une guerlinade !! Je m’en suis delecté ligne après ligne. Beau bouquet de plumes. Continuez à nous régaler de votre prose enchanteresse !
Merci pour ces bons moments.

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Opium, le 27 juin 2014 à 21:41

Bonsoir Macis.
Merci beaucoup pour vos gentils mots.
On est contents si cette partie fonctionne bien car, ici, c’était probablement la partie la plus dure à faire passer : la théorie.
Mais, c’est aussi la partie que je ne voulais en aucun cas supprimer. Eh oui, je sais être casse-pieds parfois.
Pour moi, cette partie est d’autant plus importante qu’elle n’a jamais été autant approfondie nulle part à ce point, je crois. (Il ne s’agit en aucun cas de me/nous vanter, mais juste de préciser qu’il est rarissime que des parfumeurs répondent et expliquent honnêtement à ce point quelle a été leur tâche.) La visite virtuelle du laboratoire ou des cuisines de ces restaurations me paraissait, pour autant, essentielle ; histoire que ce qui a été partagé avec nous circule auprès du maximum de personnes, même si elles n’étaient pas là. Et, histoire, d’une part, de montrer le sérieux de la démarche mais aussi, d’autre part, de faire partager les choses, un peu dans un esprit entre culture et sciences en quelque sorte.
Bref.
Merci beaucoup pour vos mots, pourvu que la "guerlinade" continue à fonctionner... ^^
A bientôt.
Opium

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

à la une

Tutti Twilly

Tutti Twilly - Hermès

Voilà une création dont les idées sont comme ses notes fruitées : vives, fusantes, presque vrillantes !

en ce moment

il y a 16 heures

Bonjour Christine, De belles propositions, dont le trop peu vanté One Love de Scherrer, vous(…)

il y a 19 heures

Merci Adina pour vos précieux conseils...et vos "pistes "intéressantes ! J’apprécie beaucoup(…)

il y a 19 heures

Merci beaucoup Blanche pour votre réponse si pertinente et réaliste !!!Vous avez tout à fait(…)

Dernières critiques

Iris Médicis intense - Nicolaï

Sous le soleil de Toscane

Encre indigo - Lalique

Roche en fusion

Belle de Niassa - Caron

Fleur au zénith

Avec le soutien de nos grands partenaires