Auparfum

Les parfums de bas étages

24 juin 2014, 21:39, par macis

Bonsoir,
Je viens juste d’acquérir Mitsouko, de commencer à vénérer Shalimar, de rencontrer brièvement le très intéressant Jicky au détour d’un pschitt, mais il faut pourtant que je découvre encore une merveille de la maison Guerlain ce week-end.
J’ai trop envie de rencontrer une autre de leurs fragrances mythiques . Je parcours alors rapidement de l’oeil la petite robe noire, squattant deux étagères et demies, m’arrête brièvement sur les aqua allegoria, rien de palpitant...passe à l’étagère du dessous, Jardins de bagatelle, Mitsouko.... et puis l’espace Guerlain s’arrête.
Une conseillère m’accoste alors en me proposant la petite "forêt noire". Non, je cherche les anciens Guerlain. ???? Blanc. Sa collègue vole à son secours. Mais Madame ils sont là ! Devant vous ! Elle me désigne alors les cartons dorés. Poliment, je lui indique que je cherche après l’ondée. Effectivement il ne figure pas sur l’étagère...
C’est alors, que se produit un premier prodige.Devant mon insistance, ladite dame s’agenouille, ouvre le " tiroir " et farfouille.
Deuxième prodige, elle y trouve non seulement après l’ondée mais en sus chants d’arômes. Mes "précieux" sont là sous mes yeux.
Troisième prodige, elle continue de farfouiller et ressort les testeurs correspondants. Vous voulez les tester ? Et comment ! Je commence par après l’ondée. L’émotion me submerge. Je suis transportée très très loin en arrière. De vagues souvenirs olfactifs s’entremêlent et se heurtent à un chaos d’émotions contradictoires. Je suis à la fois infiniment triste, enchantée, sereine, béate et apeurée. J’essaie de définir un bout de souvenir. Rien ne me revient en mémoire. J’ai pourtant la certitude de connaître ce parfum depuis toujours. Seul me revient en mémoire, une toute première découverte en parfumerie lorsque j’étais étudiante. Je l’avais alors instantanément associé à La recherche de Proust. Ce parfum m’a laissé au bord des larmes... quatrième prodige.
J’ai aussi essayé chants d’arômes, très joli mais il ne m’a procuré aucune émotion. Il s’est d’ailleurs éclipsé très rapidement, face à l’évidence d’après l’ondée.
La dame m’a ensuite présenté infusion d’iris de Prada. Je n’ai pas du tout saisi l’allusion. Aucun émoi... Beau certes, mais de manière froide et distante. Rien à voir avec le si chaleureux et familier Guerlain. Le dénominateur commun serait-il l’iris ? J’avoue avoir reconnu dans l’infusion Prada cette froideur qui me met mal à l’aise avec le 19 de Chanel. Je lui préfère sa cadette " poudré ". Plus chaleureuse.
L’ris germanica serait le dénominateur commun entre un très vieux souvenir d’enfance et après l’ondée ?
Vos lumières sont les bienvenues concernant cette boîte de pandore !

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