Comptoir Sud Pacifique : un souffle de renouveau ?

Je suis passé par leur boutique il y a peu et, à l’intention des anti-gourmands : il n’y a pas que ça à découvrir au Comptoir. Je n’ai pas regretté le détour.

Haha je réagis bien tard !
et bien figurez vous que j’ai eu par hasard Matin Câlin de CSP (une très très bonne amie à qui je l’ai acheté me l’a jeté à la figure en disant Beurk !)
Ma foi, j’adore sentir le pain grillé et le caramel au lait ! Surtout l’ete quand ma peau est dorée ça me donne envie de me manger

Bonjour,
L’un de vous aurait-il testé "Epices sultanes" et qu’en avez-vous pensé ? J’ai hâte de vous lire ... merci beaucoup de vos avis.

Hello,

Je viens d’acheter Aqua Motu et je me sens dans mon élément, je ne vois pas d’autre mot. C’est un parfum qui fait corps avec moi, il ne sent pas seulement "le soleil, les Tropiques, l’océan, les voyages", il fait partie intégrante de mes origines aussi loin soient-elles du parfum. En un mot : conquise ! Beauty Success ne référence hélas que 4 parfums mais Aqua Motu n’est pas prêt de me quitter, il est véritablement ancré et le terme prend tout son sens dans mes gènes.

Bonsoir/Bonjour à toutes et à tous.

Je vais tenter d’apporter ma contribution à propos de deux points : Cet article et la ligne éditoriale.

Lorsque nous avons été découvrir cette marque, nous avons été séduits par la présentation, le discours, la prévenance et l’humilité des gens qui nous ont reçu. Moins, clairement, par les jus.
On nous a expliqué vouloir rénover la marque, vouloir lui redonner du sérieux, de la profondeur en somme, tout en restant accessible.
Souci : Le premier "nouveau jus" ne nous a pas semblé totalement réussi.
La personne qui est parvenue le mieux à retranscrire notre opinion à tous les 3 (Jle, Jicky et moi) a été Jle.
L’oreillette de Jicky a bien fonctionné. En résumé et de manière brève pour une fois pour moi : "Y a du mieux, pas encore vraiment du très bien...".

A propos de la ligne éditoriale sur le site. J’adore lire Jeanne, autant que beaucoup ici ! Il semble que, malheureusement (ou, peut-être, heureusement, mais, ça, c’est un secret), Jeanne a moins de temps à consacrer au site.
Donc, la ligne éditoriale devient davantage "plurielle" (pour la citer) comme dans les journaux, magazines, et webzines, ce qu’est auparfum. Peut-être, probablement, semble-t-elle parfois confuse, voire brouillonne. Les styles des différents contributeurs sont très divers. J’ose espérer que la pluralité ne donne pas le sentiment de la confusion, ou pas trop au moins...
Mais, je suis content d’y contribuer auprès d’autres évocateurs de talent ! Avec mon style, très analytique (et, ce qui en découle, loooooooong)... [Mais, il paraît que "+ c’est long, +..." => Non, là, on échange sérieusement, donc, je vais m’abstenir de cette touche d’humour triviale. Oups, trop tard...]
J’espère simplement que les lecteurs s’y retrouvent et que l’on parvienne à maintenir et à répondre à un niveau d’exigence qui fait d’auparfum le site qui est encore aujourd’hui ma référence.
A titre totalement personnel, je me joins à toi Phoebus pour réclamer davantage de Jeanne (tant que faire se peut). Son style bien à elle est ce qui fait ce site, et ce qui m’a fait y adhérer. Un style assez concis, imagé, avec une ou deux piques bien senties quand c’est mérité, sans trop de vachardise, mais, de la justesse et un "Stop !" quand il est clair que l’on se moque des amateurs / amoureux / consommateurs de parfums.
Je vais le faire à la Jicky : "Oui aux critiques un peu dures sur auparfum et à + de Jeanne".

Comme souvent, je ne suis pas content de ma réponse présentement. Mais, voilà ce qui me vient au moment de la rédaction.

En souhaitant avoir pu être un peu utile dans cet échange...
A très bientôt,
Pour reprendre Jicky une dernière fois : "Vive l’odorat (et la critique de ses objets, les parfums) !"

Que dire....

En interne (enfin... Je fais genre mais ça veut dire entre JLE, opium et moi), cet article a fait l’objet de petits débats.

En effet, le but de cet entretien avec la marque était de montrer le changement ayant eu lieu suite au rachat. Pendant tout l’entretien, la dame a gardé les yeux ouverts sur sa marque en affirmant que de nombreuses références n’avaient aucun sens, qu’elles n’avaient pas leur place dans la gamme, limite qu’elles étaient mauvaises.

Ainsi, elle nous a présenté le dernier. Qui n’a emballé personne. Cependant, ce parfum n’est que le premier d’une série qui s’annonce pourtant pas si mal que ça (j’ai envie de sentir celui sur l’amerique prévu comme un minéral...).

Or, personnellement je trouve leurs références habituelles vraiment... Vraiment bof : beaucoup jouent sur le même thème sucré, solaire, vacances et tout. C’est sympatoche à côté de trucs comme Dark Kilian-je-me-prend-pour-Dieu, mais ça reste à un niveau très bas par rapport à d’autres marques de niches simples et rayonnantes (je ne citerai que goutal et l’artisan...).

Alors, comment faire un article dessus ? C’est vrai, on ne peut pas dire du mal puisque les gens de la société se sont rendus compte de la relative médiocrité de certaines références qui sont depuis supprimées (des trucs comme l’eau du magicien ou un nom comme ça, qui sentait juste le dhmol), et veulent le changement.

C’est, je pense le point positif que JLE a bien souligné dans l’article.

Apres, le paradoxe, c’est que la nouveauté n’est pas trippante. Ou du moins est en deçà des attentes qu’on pouvait avoir : c’est un parfum légèrement épicé, boisé fleuri. Pas du tout mon univers certes, mais plus dans l’esprit d’un bon mainstream que d’une marque de niche souhaitant se remettre en avant.

Jle a été le plus emballé dans l’ecriture de l’article (perso j’ai vite dit à Jeanne et à JLE et opium queje préférais ne rien écrire, n’étant pas inspiré et ne voulant pas être négatif de bout en bout, étant donné que ce n’était pas mon ressenti sur le changement (c’est maintenant) de CSP). C’est donc lui qui a écrit l’article. Et si je suis moins enthousiaste que lui vis à vis des classiques de la gamme (comment ça tolérance sucre 0 ?), je trouve que le ressenti final que j’ai eu de l’entretien avec la dame y est.

Au final, je pense que je jugerai la gamme et le changement dans l’évolution de la nouvelle gamme.

En fait, c’est presque comme juger une nouvelle marque qui se lance avec deux parfums. Je préfère attendre pour affirmer si oui ou non, le changement tant espèré est au rendez vous !

Phoebus, est-ce la pluie qui tombe sans interruption, la disparition de certains candidats de la présidentielle ou bien une indéfectible envie de promotionner l’excellence et rien que l’excellence a vos yeux qui vous pousse à être aussi dur et critique à l’égard de cette marque et au travers elle aussi à l’égard d’Auparfum et de Jeanne.

En quoi Comptoir Sud Pacifique est moins digne de figurer dans ce site et être presenté comme d’autres marques plus prestigieuses et hype ?? C’est une maison qui a eu son heure de gloire, qui existe depuis bien plus longtemps que certaines maisons de niche et qui, pour le prix, est en mesure d’apporter du plaisir et surtout permet, par le mix and match, de s’adonner à la superposition à peu de frais.

Lorsque j’indique que la demarche artistique doit etre expliquée, c’est simplement car peu de clients s’adonnent naturellement et spontanement au melange alors meme que les pyramides olfactives très simples de ces jus sont conçues pour ça.

Non, je ne serai jamais le père fouettard de la senteur ou de la maison moins "noble" car j’estime que c’est au client final de la choisir et de la plébisciter ou pas, nous ne faisons que pointer, donner notre avis et suciter le debat. Ce que j’ai senti au cours de cette matinée m’a plu, parfois un peu, parfois plus et parfois m’a fait sourire en me disant qu’entre Musc Maori de Pierre Guillaume et Amour de cacao de CSP il n’y a pas une énorme différence, sauf de prix, et que Candy de Prada et Vanille extrême de CSP ont un certain lien de parenthé dans la sucrerie...

Soyons franc, CSP n’a pas réussi son premier jus après la reprise en main par la nouvelle gérante et reste donc scotché à sa gamme existante et à la nécessité d’en passer par une étape créative d’assemblage pour se parfumer tous les matins. Son image est cuite par le soleil, et sans campagnes de pub et stands "habités" pour inciter au mix and match le pari de la relance va avoir du mal à être gagné, mais ne pensez vous pas que c’est aller bien au delà de notre rôle que de pointer tous ces points et puis, sommes nous experts en marketing à ce point ??

Donnons une chance à cette marque sur Auparfum, j’ai senti tant et tant de parfums que je déteste et qui pourtant font le bonheur de ceux qui les portent que je ne condamne plus personne, au pire je m’abstiens. Dans le cas de CSP je n’ai pas exercé ce "droit de retrait de blogueur décontenancé, voire dégoûté" car j’ai trouvé au fond de ces petits flacons du plaisir simple et bon enfant, des senteurs basiques, portables et parfois même bonnes.

Tiens, un rayon de soleil couchant éclaire le Bassin d’Arcachon, je vous laisse, je fonce en profiter ;0)

Bonjour Phoebus, sincèrement, je n’ai pas eu l’occasion d’aller découvrir les dernières nouveautés de cette marque, et par le passé, j’avoue ne jamais avoir été spécialement été attirée par ses créations, je les connais donc très mal. C’est pour cela que j’ai préféré confier la tâche à mes "envoyés spéciaux", en qui je fais entière confiance pour de donner leur avis (sincère) !

Je crois qu’une marque qui affirme sa volonté d’évoluer et de s’améliorer mérite toujours qu’on s’y interesse, et qu’on la fasse mieux connaitre, quelque soit le résultat.

J’essaierai donc de prendre le temps d’aller la re-découvrir, promis !

Merci au passage à Jle pour ce rapport, ainsi qu’à Opium et Jicky qui étaient également présents à ce rendez-vous.