Etra
Etro
Bain d’épices
par Jeanne Doré, le 16 mai 2008
Du lait chaud aux pétales de rose et aux épices, cela vous rappelle quelque chose ? Pour moi, c’était le très regretté Feu d’Issey, dont j’avais parlé ici, jusqu’à ce que je découvre Etra, lancé 2 ans après l’infructueuse expérience d’Issey Miyaké. Inspiration dissimulée, honteux copié-collé, ou hasard de créativité ? Mystère... Toujours est-il que je suis ravie de retrouver cet accord si innovant, unique et reconnaissable entre mille dans un autre flacon, peu importe son nom ou son créateur !
La douceur fraîche et citronnée de la rose et du géranium s’accorde parfaitement au bouquet d’épices brûlantes et piquantes de cardamome, de poivre, de piment et de coriandre, sur un fond lacté et crémeux de santal, vanille et musc. Une note de fleur blanche fruitée, jasmin ou ylang ylang, apporte une touche d’exotisme et de complexité supplémentaire à cet ensemble superbement équilibré. On en mangerait...
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par rose de nuit , le 25 mars 2016 à 20:30
ce parfum me fait penser à Malabah de Penhaligon et également à un parfum de Santa Maria NOvella, EVA
par billieH, le 31 mars 2015 à 19:57
Bonjour, qui pour me parler d’Etro ? Une petite parfumerie de ma ville va suivre cette maison c’est pourquoi j’aimerais en savoir plus...
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par Youggo, le 1er avril 2015 à 11:43
Je trouve cette marque très attachante, plutôt discrète dans le milieu et pourtant souvent de qualité (je parle des parfums uniquement).
Dans les inévitables : Etra, évidemment, mais je ne m’attarderai pas dessus. Messe de Minuit, un très joli encens épicé. Anice, original, simple et douillet, mais il faut oser sentir le pastis. Gomma, un cuir fort joli.
Je pense aussi à Heliotrope, solinote assez radical dans son genre, mais très cocon. Le Patchouly est sympa aussi si je me souviens bien. Et Dianthus vaut le détour aussi. J’ai aussi souvenir d’avoir aimé Relent, mais j’avoue que je ne sais même plus ce que c’est. Une vanille peut-être ?
Donc pour résumer : quelques pépites très originales et bien faites. D’autres créations plus convenues qui peuvent souffrir la comparaison avec des parfums similaires chez d’autres marques ou se poser en alternatives séduisantes selon les goûts. Et des choses plus oubliables. Et pour ne rien gâcher, je trouve leurs flacons particulièrement beaux. En tout cas cette marque mérite vraiment qu’on s’y attarde, alors bonne découverte à toi !
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par billieH, le 1er avril 2015 à 11:50
Super, merci de ce retour ! Elle va aussi suivre Lubin ! Je suis ravie ! Je vous tiendrai au courant de mes coups de coeur...
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par Youggo, le 1er avril 2015 à 11:54
J’ajouterai que pour quelqu’un qui apprécie l’absinthe, Anice est à consommer sans modération. (rapport à l’image de profil, toussa toussa)
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par Jeanne Doré, le 24 novembre 2010 à 22:38
Merci à tous les deux pour confirmer l’impression que j’avais eue (sans pouvoir comparer côte à côte, moi non plus) ça me rassure, je n’avais pas rêvé !
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par eh-andy, le 17 mai 2011 à 18:50
Bonjour ! Je me demandais si certain d’entre vous avaient d’autres expériences en ce qui concerne les parfums etro ? J’avais senti leur patchouli et je crois leur ambre, qui m’avaient paru plutôt bons, mais en suisse, car a Paris, je ne sais même pas ou les trouver ! Sans doute à leur magasin de vêtements a saint germain... Quelqu’un a t il de l’expérience en etro ? Et une connaissance de leurs tarifs, au passage ?
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par Jicky, le 17 mai 2011 à 18:54
Je connais pas les tarifs, mais j’en ai senti quelqu’uns. C’est pas mauvais, loin de là, mais j’ai pas non plus senti des trucs qui pétaient la baraque à fond les ballons ! A la limite, j’aimais bien leur heliotropine. Puis Messe de Minuit est joli aussi.
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par dau, le 17 mai 2011 à 19:05
Pareil que Jicky : je connais les mêmes et pas bien du tout. Ils tournent autour de la centaine d’euros pour 100ml.
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par eh-andy, le 17 mai 2011 à 19:16
c’est drôle, pourquoi on les sent pas plus que ça ? En Suisse, ils sont beaucoup plus branchés parfums de niche italiennes, et il y a, il me semble, du bon là-bas. Je trouve que notre culture perfumistique est en carence à ce niveau, suis-je le seul à le ressentir ? ( Je dis cela, je pense surtout à moi : passé Diptyque, Goutal, Malle, Parfums d’empire, l’artisan, Lutens et quelques autres, je m’aventure pas assez sur d’autres terrains. Pour exemple, je maîtrise très mal les Miller Harris et les Penhaligon’s)
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par dau, le 17 mai 2011 à 19:26
C’est sans doute un peu normal que les français connaissent mieux l’offre française, non ? En termes de communication, de disponibilité ; etc. C’est un peu pareil avec Lauder hors des niches qui est beaucoup plus conquérante ailleurs qu’en France... Je vois la différence entre néerlandophones et francophones à Bruxelles en termes de choix et connaissances de marques, c’est assez frappant : Guerlain, par ex, n’a rien d’un mythe pour beaucoup de mes collègues flamands ; Tommy Hilfiger ou Ralph Lauren sont limite beaucoup plus prestigieux.
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par eh-andy, le 17 mai 2011 à 19:32
Oui Dau, tu as raison. D’ailleurs l’anecdote est quand même limite choquant (Guerlain, quand même..lol).
Mais en fait je parlais plus de nous, accrocs du parfum. Pas des gens qui aiment le parfum mais sans plus, non, ceux qui peuvent traverser une ville pour aller sentir une nouveauté. Comment se fait-il qu’on se branche pas plus sur les parfums italiens ?
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par dominique, le 17 mai 2011 à 20:22
Un brin de franchouillardise ? Champions du Monde ... Tout de même !
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par eh-andy, le 17 mai 2011 à 21:09
Ben oui, je trouve ça dommage cette franchouillardise parfumesque. Je sais pas si on est les champions du monde, c’est vrai qu’on produit beaucoup, ça c’est sûr !
.
Persone d’autre n’a essayé un autre etro que etra, heliotropine et messe de minuit ? (j’adore le nom du dernier, il me tarde de l’essayer celui-ci..)
par Opium, le 18 mai 2011 à 01:42
Bonsoir Eh-Andy et tou(te)s les autres !
Tu pouvais trouver les parfums Etro à la Scent Room du Printemps. Mais, depuis qu’ils l’ont réaménagée il y a quelques semaines, je ne les y ai plus vus quand j’y ai été pour la dernière fois (le jour où je suis reparti avec mon flacon de Sables). Je ne sais donc pas s’ils sont encore distribués là-bas.
Je peux tenter un petit et très court descriptif de ceux que j’ai testés sur papier :
Pegaso => Départ assez héspéridé, frais puis un peu épicé. Pas mal, mais ne m’a pas interpellé plus que cela. Peut-être car ce n’est pas ma "famille" de prédilection...
Shaal Nur => Un oriental archétypique, aromatique, épicé, avec un fond très balsamique (fans de L’Eau Lente et d’Opium, bienvenus : il plairait beaucoup aux moyen-orientales pour l’anecdote de la vendeuse). Attention : parfum très intense, très saturé en matières. Je l’ai bien aimé, le plus facile pour moi au vu de mes préférences il y a encore quelques semaines (pour les capiteux intenses).
Magot : Parfum complexe, moins "rentre-dedans" que le précédent, mais toujours assez mystérieux par son aspect aromatique et boisé assez entêtant. Très évolutif, un voyage complexe.
Messe de Minuit : Mon préféré je crois. De l’encens comme dans une église. Quasi mystique et religieux. Paraît peut-être plus monolithique que les deux précédents du fait de la présence de cette note d’encens. Mais, c’est celui qui a déclenché chez moi les évocations les plus violentes (genre pierres froides autour de soi, chants liturgiques, chaises en bois et "odeur d’église" ou temple religieux).
Voilà pour ma petite expérience toute personnelle, qui date déjà de quelques semaines maintenant... D’une part, il est possible de les appréhender différemment de ce que j’ai ressenti. De plus, je tente d’écrire avec mon seul souvenir pour outil et, ce n’est pas toujours un outil très fiable (ah, ma tête !).
Dur de les décrire : ils m’ont laissé un sentiment de cohésion, d’ambiance boisée aromatique encensée et balsamique globalement. J’ai eu une impression un peu mystique, de facture assez classique et ancienne (comme si on était ramené des siècles en arrière ; que l’on soit dans un temple ou sous une tente dans le désert). Mais, pour bien les appréhender, il faut vraiment y coller son nez (comme chaque fois me diras-tu...). Je te/vous souhaite donc de les trouver pour nous dire ce que vous en pensez.
Belles découvertes "bien" odorantes !
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par moujik4, le 18 mai 2011 à 11:03
Ah zut ! c’était à la Scent Room que j’avais acheté ETRA ! Bizarre qu’ils les aient arrêtés... Sinon je m’étais fait donner pas mal d’échantillons et c’est vrai que MESSE DE MINUIT est assez envoutant. J’aime bien SHAAL NUR aussi. Quant au prix, il est dans la moyenne des parfums de niche 90€ les 100 ml, je ne trouve pas ça excessif, à ce prix on n’a par exemple qu’un 50 ml chez Parfumerie Générale.
par Géraldine, le 18 mai 2011 à 15:04
Les parfums Etro sont toujours présents à la Scent room, je les y ai vus il y a une dizaine de jours.
Je me souviens d’un patchouli très, très dense, et d’avoir failli craquer un jour sur Gomma, mais je ne me souviens plus des notes.Un cuir doux, un peu boisé... il faudrait que je le ressente.
Je ne sais pas si nous sommes plus chauvins que les autres mais c’est vrai que nous sommes beaucoup tournés sur nos propres créations.
Certaines marques italiennes comme Etro ou Carthusia rencontrent beaucoup de succès en dehors de leur pays, par exemple en Angleterre où elles sont bien plus connues qu’ici.
par eh-andy, le 21 mai 2011 à 09:54
Opium, je n’aurai qu’un mot : MERCI beaucoup pour toutes ces précisions. Du coup, tu m’as donné une envie incroyable de sentir shaal nur. Entre Opium et eau lente, ça ne peut qu’être bon..
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par Opium, le 9 juin 2011 à 20:01
Eh Andy,
Je reviens vers toi pour une petite rectification quant à mon message. Lors de sa rédaction, je savais qu’il y avait un "truc qui clochait", mais je n’arrivais pas à me fourrer le pif dessus. Je suis donc repassé par la Scent Room du Printemps et ai testé ou retesté les parfums Etro. J’ai trouvé ce qui n’allait pas : des propos trop figés. Magot, Messe de Minuit et Shaal Nur sont à tester en les laissant impérativement évoluer. Parfumerie classique à l’ancienne, ça évolue durant des heures.
Je peaufine mon avis :
Héliotrope est à tester. tout est dit en notes de tête et de coeur par son nom, mais le fond, gourmand, caramélisé et un peu balsamique est une douceur.
Magot : Tout est bien. Même les notes de fond ; présentes, balsamiques, un peu lactées et surtout poudrées. Magot est pas mal du tout au final.
Shaal Nur : Je dirais presque le plus sombre. Boisé et profond de la tête au fond ! La tenue est un peu moins bonne, mais si on aime le noir, l’encens, les bois, je pense qu’on peut l’apprécier.
Messe de Minuit : J’avais oublié une note en tête, celle très alcoolisée des digestifs en fin de repas. L’encens, qui arrive ensuite, cohabite bien avec la note alcoolisée. La fin se termine dans sur le perron de l’église avec les odeurs de pâtisseries de Noël dont les odeurs, lointaines mais un peu présentes, se mêlent à celles de la nef derrière soi (de la cannelle, des notes ambrées, sucrées).
Je ne peux que te conseiller de tester leurs parfums, les trois précédemment cités surtout. Je n’arrive plus à faire de choix.
Bons tests ! !
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par Milena, le 12 mai 2013 à 13:41
J´ajoute que c´est vétiver et la noix muscade qui se manifestent forcément dans Shaal Nur et à la fin l´odeur devient presque poudrée et tendre, convenable aussi pour les femmes. Shaal Nur évolue différement selon le temps, la température, mais il reste toujours élégant.
par miroulette, le 19 novembre 2010 à 11:14
Pas un seul avis en deux ans !
J’ai adoré "le Feu" et regretté sa disparition. Quelle ne fût pas ma joie en vous lisant Jeanne : un autre feu ! Je me suis précipitée chez "Senteurs d’ailleurs" à Bruxelles et je l’ai acheté. Ce fût mon deuxième achat grâce au site (j’ai oublié de le mentionner dans la discution à ce propos). Et effectivement, je ne suis pas déçue, je retrouve le regretté Feu d’Issey, mais en plus sourd, plus sage, moins affirmé cependant. Une déception : le flacon. J’avais "le Feu" en vapo de sac rechargeable, une petite boule rouge vif dans une bogue de plastique souple rouge de 1 cm d’épaisseur.
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par moujik4, le 19 novembre 2010 à 19:36
ah ça fait plaisir ce commentaire Miroulette ! C’est vraiment super que ETRA soit quasiment une copie du magnifique FEU d’Issey. J’ai réussi à mettre la main sur un flacon du FEU sur ebay et j’ai acheté récemment ETRA. J’ai voulu comparer en faisant un pschitt de l’un et de l’autre sur chacun de mes poignets et bien franchement je ne vois pas la différence. Tant mieux !
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par miroulette, le 20 novembre 2010 à 12:56
Moujik, vous êtes un petit veinard ! Moi, je n’ai malheureusement plus de flacon du "Feu" pour comparer. Mais dans mes souvenirs, le feu était peut être un petit peu moins boisé (côté sourd que je décris dans mon premier commentaire). En y réfléchissant, je trouve Etra légèrement plus masculin. Mais je me trompe peut-être. Les souvenirs sont parfois trompeurs.
par gabichou, le 31 mars 2015 à 20:22
Vous avez de la chance, car pour avoir aussi comparé ce Etra au regretté Feu, dont je possède encore un vapo, je trouve la différence très perceptible. Pas tant sur les notes épicées, qui sont grosso modo les mêmes, mais le fond boisé est vraiment différent. Le Feu dégage une intensité incroyable, une chaleur qui vous enveloppe et vous tient chaud. Je ne retrouve rien de cette intensité avec Etra, qui pour être très joli n’en est pas moins beaucoup plus "plat". Sans parler de la tenue, là aussi exceptionnelle avec Le Feu (un pschitt le matin me fait largement la journée), bien moindre avec Etra.
Qu’on me parle de copie, d’inspiration commune, oui, mais pas de "dupe".
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C’est un beau parfum mais sur moi il tient environ 3h et puis plus rien. Très très éphémère.....
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