Auparfum

ANBAR : l’histoire de l’ambre gris racontée en peintures et en parfums

par Dominique Brunel, le 30 mai 2015

Du 10 au 13 juin, le café Artéfact accueille l’exposition olfactive ANBAR qui nous racontera l’histoire de l’ambre gris à travers les peintures de la peintre italienne Clelia Tondini et les créations olfactives de Patrice Revillard, apprenti-parfumeur et blogueur sur Musque-moi ! .

Le projet ANBAR - "anbar" signifiant "ambre gris" en arabe ancien - naît de la rencontre de deux arts et de la collaboration de deux artistes. De cette collaboration résulte un parcours à travers le sens olfactif et visuel, retraçant les étapes majeures de l’histoire de l’ambre gris, de son origine organique et naturelle à sa consommation par l’Homme.

Pour raconter cette histoire, 7 thèmes olfactifs illustrant 7 étapes de l’histoire de l’ambre gris ont été imaginés par Patrice Revillard. A partir de chacun de ces thèmes olfactifs, Clelia Tondini a imaginé 7 tableaux.

De sa formation dans le ventre du cachalot à son utilisation culinaire et alcoolique en passant par ses vertus aphrodisiaques, parfums et peintures cherchent à mettre en valeur les inspirations de cette matière rare et précieuse qu’est l’ambre gris, sans chercher à recréer sa véritable odeur, couleur ou forme.

Peinture Clelia Tondini

— -
Exposition olfactive ANBAR, du 10 au 13 juin 2015
à la galerie d’exposition du Café Artéfact, 23 rue des Blancs-manteaux, 75004 Paris
Entrée libre
Consultez la page Facebook de l’évènement et le dossier de presse de l’exposition pour plus d’informations.

Forum sur abonnement

Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.

Galate

par Galate, le 16 février 2018 à 18:44

Imery l’ambre gris utilisé dans la parfumerie est obtenu sans faire aucun mal aux animaux puisque l’ambre est ramassé sur les plages, c’est un rejet naturel du cachalot.
http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/doschim/decouv/parfums/loupe_ambre.html

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Imery, le 10 avril 2018 à 12:57

Merci Galate !

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Imery, le 16 février 2018 à 18:26

Bonjour, petite question, quelqu’un saurait me dire si aujourd’hui tous les parfums dans le commerce peuvent contenir uniquement de l’ambre gris synthétique ?
Parce que, sans vouloir lancer de débat, je trouve assez immonde de faire du mal aux animaux quand c’est même pas pour manger ou se soigner.
C’est pas non plus pour juger ce qui est révolu, si ça l’est, ce que j’espère.
Donc pour formuler la question autrement, y a t-il un risque de tomber sur du vrai ambre gris en achetant un parfum ?

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Nez inexpert, le 10 avril 2018 à 17:58

D’après ce que j’en ai lu, il est difficile de savoir qui consomme l’ambre gris car son commerce est presqu’aussi opaque que de la contrebande. Une grande partie de la récolte est achetée par des parfumeurs moyen-orientaux. Creed a la réputation d’en utiliser. Encens mythique d’Orient, de Guerlain, est sensé en contenir.

Je confirme ce qu’a écrit Galate : récolter l’ambre gris indispose autant les cachalots que cueillir des champignons.

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Galate, le 10 avril 2018 à 21:03

Il est vrai que ce commerce et ses circuits sont très opaques. Pourtant chaque grande maison de parfums a son acheteur de matières premières et d’ambre gris, qui doit être capable d’évaluer la rareté d’un ambre en cheville avec les labos qui procèdent aux analyses et les traders d’ambre. Le plus drôle c’est qu’on ne sait toujours pas avec certitude s’il s’agit d’un vomi ou d’un calcul de cachalot. Les avis sont très divergents sur le sujet.

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Nez inexpert, le 11 avril 2018 à 00:05

Si on observe un pic de récolte le dimanche matin, ce doit être du vomi.

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

anthobe

par anthobe, le 14 juin 2015 à 16:59

Passé aujourd’hui à l’exposition.
J’avais découvert l’ambre gris avec le n°18, Chanel me semblait lui avoir donné un caractère bourgeois, net et propre, que je trouvais en somme un peu ennuyeux ...
Vous avez donné à l’ambre gris une singularité très étonnante, ce qui transforme les matières "usuelles" avec lesquelles vous travaillez en ovnis étranges, inhabituels et presque inquietant.
Dans Aphrodisiaque, la tubéreuse qu’on connait oppulente et quasi sexuelle se transforme en souffle mystique, rond et poussiéreux en même temps. Dans Cocktail, la boisson des soirées étudiantes ou ploucs devient noble et dramatique. Le cacao n’est plus gourmand et/ou cul-cul-la-praline mais conquérant, grave et rentre-dedans.
Ce travail de mutation des sensations se double d’une sorte de progression du parfum le plus archaïque au parfum le plus contemporain et sophistiqué.
c’est beau, direct et immédiat.
Bravo !
anthony

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

par Patrice, le 27 août 2015 à 13:30

Bonjour Anthony,
 
Je viens seulement de voir votre commentaire, je m’excuse. Tout ce que vous dites me touche au plus haut point, vous ne pouvez pas savoir ! Ce projet a été un pari osé, pas sans crainte et sans pression, mais l’une des plus belles expériences qui m’ait été donnée de vivre pour l’instant dans le monde du parfum.
Je suis ravi de lire tout ce que vous dites sur les accords olfactifs proposés, car les retours des personnes présentes sont essentiels pour moi, positifs comme négatifs. Effectivement, avec mon regard de "créateur", en ayant eu le nez dedans pendant des mois, le recul n’est pas le même que pour le visiteur qui assiste à l’exposition. C’est aussi une variable à prendre en compte lors de l’élaboration des parfums, notamment pour définir le moment où "stop, c’est bon, là je suis arrivé à quelque chose de bon". Sinon on pourrait y rester des mois encore. Et c’est aussi à prendre en compte pour savoir si le message à faire passé sera saisi par la personne en face selon la méthode utilisée. Par exemple, pour l’aphrodisiaque puisque vous en parlez, je n’étais pas certain de réussir à faire saisir de manière évidente toute la dimension sexuelle et charnelle de cette histoire. Que le message serait trop caché. Le risque était alors de trop forcer sur les matières animales pour que ce soit évident, mais c’est un piège, au risque de sortir un truc imbitable ! C’est là où les amis évaluateurs interviennent et sont de grand secours ! :)
 
Bref, tout ça pour vous dire un ENORME MERCI.
D’ailleurs l’exposition revient fin septembre lors des Rives de la Bauté, n’hésitez pas à consulter le programme en ligne, il y aura des petites nouveautés et je sera ravi de vous y rencontrer pour l’occasion !

Répondre à ce commentaire | Signaler un abus

à la une

Smell Talks : Table ronde Mode & parfum

Smell Talks : Table ronde Mode & parfum

En écho au dossier du seizième numéro de Nez, la revue olfactive, cette table ronde réunissant Eugénie Briot, Delphine Jelk et Sonia Constant explore les liens entre la couture et les odeurs.

en ce moment

il y a 9 heures

Bonsoir Petrichor et merci pour ce commentaire si riche. Cela faisait un moment que j’entendais(…)

il y a 10 heures

Bonjour Don Salluste :) Je joue aussi à poser la question : "Est-ce que "Le parfum de Thérèse"(…)

hier

À vous lire c’est Plutôt un Parfum féminin donc et non mixte ?

Dernières critiques

Iris Médicis intense - Nicolaï

Sous le soleil de Toscane

Encre indigo - Lalique

Roche en fusion

Belle de Niassa - Caron

Fleur au zénith

Avec le soutien de nos grands partenaires