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Flacon de Bel Ami - Hermès
Les Classiques
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Cuir anobli

par Jeanne Doré, le 24 février 2014

Quand Jean-Louis Sieuzac composa Bel-Ami en 1986, il avait déjà derrière lui le succès d’Opium, et pas encore celui de Fahrenheit. Entre ces deux monstres sacrés de la parfumerie qui marquèrent leur époque par leurs overdoses inhabituelles et leur écriture singulière et unique, naît Bel-Ami, chypre boisé classique au charme distingué, qui ne criera jamais aussi fort que son aîné et son cadet, mais qui connut son heure de gloire, voire de "culte", pour tous les initiés.

Quand Hermès le sellier veut un parfum autour du cuir, il s’inspire d’un roman de Maupassant, et de son personnage principal, provincial ambitieux et arriviste qui réussira à se hisser au sommet de la société en se faisant anoblir. Bel-Ami nous raconte des histoires d’ascension sociale, de séduction, d’opportunisme, de politique et de noblesse.
Et c’est sans doute sur ce dernier point que le Bel-Ami d’Hermès nous amène.
Si Guerlain est une marque bourgeoise, Hermès est sans conteste une marque aristocrate.

L’entrée se fait presque directement dans un cuir profond, noir, sec et épais, à peine rafraichi par un filet d’agrumes (citron, bergamote, mandarine) et des épices chaudes et denses (girofle, cumin, cardamome, poivre) qui préfigurent presque l’arrivée d’Egoïste, et son dandysme des années 90.
Puis il y a quelque chose de poudré, de presque doux qui s’immisce dans cette rugosité sombre, un peu d’iris et de jasmin venus se mêler au styrax et ses notes puissantes de résines et d’encens.
Enfin, le cuir prend ses aises, soutenu par les bois (vétiver, cèdre), le patchouli et la mousse de chêne qui l’escortent et fixent la structure chyprée dans un sillage altier, pas forcément très volumineux, mais constant.

Porter Bel-Ami à la fin des années 80, c’était un peu s’approprier cette élégance intemporelle et distinguée, respectable, mais pourtant sensuelle. Une sorte de noblesse olfactive.

La reformulation actuelle de Jean-Claude Ellena est certes amputée de certaines facettes, surtout les plus animales, mais conserve cette aristocratie sans compromis, bien dosée et savamment équilibrée. Il a tellement aimé son travail sur ce parfum qu’il a décidé d’en proposer une variation : Bel-Ami Vétiver, un digne descendant qui flirte avec les bois crémeux et fumés d’un Vétiver Tonka.

Chez Hermès, on ne fait pas de "flanker", on donne des héritiers.

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Tim Buktu

par Tim Buktu, le 24 février 2014 à 22:17

Snif, personne pour déplorer la disparition d’un des plus magnifiques flacons jamais produits, ce shaker facetté avec son bouchon en fausse loupe d’orme à bouton d’ivoire ? Sans parler des torrides publicités, "Il se parfume, elle s’abandonne".

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par Jicky, le 25 février 2014 à 01:01

Ah ah le gros féministe réac’ en moi préfère se rassurer en disant que le parfum est bon au moins ^^

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par Arpège, le 26 février 2014 à 00:49

Je viens de comprendre le sens cache de la phrase, avec un jour de retard !

Hahaha

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par Jicky, le 26 février 2014 à 01:01

C’est pas vraiment un sens caché pourtant ^^ je trouve le slogan de plutôt mauvais goût, là où le parfum ne l’est pas. Mais bon, c’est une vieille pub.

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par Arpège, le 26 février 2014 à 11:47

Exactement !

Mais c’était l’epoque ou on communiquait sur la virilite et l’attraction masculine avec le cliche (des pubs de parfums des eighties) d’ une image de l’Homme hyper sexualisee, virile.

J’ai vu une émission sur M6 il y a environ 5 ans, on voyait les pubs de Drakkar, Antaeus, Egoiste et Axe de Faberge (en autre). C’était interessant et instructif.

Sur le tarmac d’un aeroport quelque part en Afrique, (ambiance Safari, depaysement sauvage etc) une jeune femme descend d’un bi moteur et laisse tomber ses lunettes sur le sol.
Et la, le seul mec qui se "desodorise" tous les matins avec AXE, apparu comme par magie, se penche en même temps qu’elle pour les ramasser.

(Grand ralenti quand ils se relevent tous les deux et gros plan sur son torse muscle, dore....)

Elle est tellement seduite par son deo et sa masculinite flamboyante, qu’elle laisse retomber ses lunettes....

De nos jours, au hasard : une jolie femme marche dans les rues de Paris, (c’est fou ce que les Femmes peuvent marcher dans les pubs !!!) Il pleut pas mal, et on le voit, le GENTLEMAN australien, l’acteur Simon Baker (mon mentalist !) passer entre les gouttes, tout radieux, comme illumine de l’interieur ; tout le monde a un parapluie. Lui en a un de parapluie mais il l’ouvre pas.

Il marche, souriant, elegant, la classe.... La pluie l’epargne comme par magie. La ou il passe, il fait sec.

Et brusquement il la voit, la jolie fille qui n’a pas de parapluie et qui hele un taxi parce qu’il pleut vraiment trop et ca craint pour ses cheveux.

Et la, il lui tend, il lui donne son parapluie.

(Dans les années 80, le mec aurait abrite la fille SOUS son parapluie et dans les années 50-60 , Carry Grant serait monte avec la fille dans le Taxi...)

Et il repart, après avoir echange un immense sourire colgate avec la fille, charmee et ahurie qu’un mec comme ca ait pu lui refiler son parapluie.

(En même temps, elle devait surement porter LVEB.... Quel mec pourrait avoir l’idee de l’abriter sous son parapluie ! )

Il n’y a plus la même communication qu’a l’epoque de BEL AMI.

Il se parfume, elle s’abandonne.

La c’est, Il se parfume (avec G Only) ET l’abandonne.

Parce qu’il la laisse, eblouie par tant d’elegance. Elle reste plantee avec son parapluie dans la main.

Le cote sexuel, viril est gomme et remplace par l’elegance du Gentleman.
L’image de la seduction par le parfum d’homme, l’image masculine "sexualisee" est remplace par l’image de la seduction par les bonnes manieres.

(Ou alors le symbole sexuel était cachee dans le parapluie ?)

- se prend la tete a deux mains-
O Tempora, O Mores !

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par Raphaëlle , le 26 février 2014 à 11:57

Je me prends souvent à sourire voire à rire en lisant les commentaires ici ! C’est marrant que vous mentionniez les pubs Axe, parce qu’en voyant le slogan de Bel Ami, je me suis dit que c’était finalement une version plus classe du "plus t’en mets, plus t’en as"...

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par Arpège, le 26 février 2014 à 12:21

Merci Raphaelle !

Je precise que ma critique porte sur l’image de l’Homme, vu a travers la publicite de parfums selon les epoques.

Les Hommes sont toujours craquants, et pas plus tard qu’hier, un beau jeune homme de 18 ans m’a tenu la porte ouverte en me laissant passer devant Lui.

On a beau dire ca fait plaisir.

Je viens de voir une pub pour des slips masculins a la tele avec un slogan tres proche :

"Si vous en avez (des slips marque Athe.a), c’est que vous en avez".

Avec la comm’ tres "Western", le Cow Boy qui monte a cheval juste avec son slip kangourou avec double ouverture a droite et a gauche (je savais même pas que ca existait..... ) #Bonne Soeur
 ;)

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par Jicky, le 26 février 2014 à 12:25

Dans deux mois on verra qu’en fait Arpège a créé le site aucaleçon.com et qu’il y a des cinglés qui font des recherches pour trouver LEUR caleçon, qui s’intéressent aux dim vintages et connaissent par cœur l’histoire du slip à travers les âges.

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par Arpège, le 26 février 2014 à 12:29

 ;)

Mon premier client sera sera peut etre celui qui a ses calecons parfumes avec Vol de Nuit ?

J’ai tellement ri que j’ai renverse mon tilleul, c’est malin !!!!

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par Arpège, le 26 février 2014 à 12:42

Oh j’ai mal lu ton post, tellement je riais.

J’avais compris "une boutique de calecons".

Et j’avais pas vu le mot "cingles" non plus.

Loin de moi l’idee de t’assimiler a des cingles. Pardon pardon pardon.

("Les cingles ca te fait jamais peur")
Je connais mes classiques !
Bisou

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par Jicky, le 26 février 2014 à 15:39

Et comme dirait Catwoman : Miaou

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par Arpège, le 26 février 2014 à 18:09

# Tim Burton / Batman returns

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par AdRem, le 27 février 2014 à 00:35

Hello Arpege,
Beaucoup rit à la lecture de ce Meetic parfumé à travers les âges :)

Allons redevenons sérieux si tu le veux bien : je crois parfaitement au parapluie comme objet/symbole sexuel caché...

La preuve ? Ben ! On la trouve dans ce merveilleux film des années 80, à l’humour de bon goût, "Le Coup du Parapluie"....Un chef d’oeuvre où un tueur se sert d’un parapluie comme une arme dont la pointe est enduite de cyanure...Une invention féminine ou masculine ? Je ne saurais le dire avec certitude...

Pour le coup le propos dans ce film semble clair...et je ne peux douter qu’il s’ agit là d’une métaphore sur les MST...très en vogue à cette époque (les années 80...merci de suivre svp ou je ne m’en sortirais pas)....MST toujours vivaces de nos jours, mais nous avons appris heureusement par coeur depuis le slogan : "sortez couvert !" ("Sortez les couverts" en est une version plus marginale)...

Je vois en ce Simon Baker le type même du GENTLEMAN de notre époque : après avoir un temps vécu tout ça au vent et sous la pluie acide dont il semble se moquer,au premier coup, comme de l’an 40, dans un moment lucide et sanitaire adapté (pas comme comme ce sauvage de Carry Grant qui tire dans tous les coins), la pointe enfin lavée par toute cette eau il offre à l’innocente jeune femme les moyens de s’ émanciper sans risque, ni pluie ni cyanure : un parapluie new look...Elle sort protégé.Et lui devient abstinent (tout ça est très "Mentaliste" comme tu l’a justement souligné).

Elle se parfume : il abandonne...La Vie n’est pas si Belle que ça !

Un parfum qui ne sent pas le sexe...Un parfum aux senteurs préservées et sans risque...Un chef d’oeuvre comptemporain salué par La Haute Autorité de la Santé, soutenu par une campagne publicitaire filmée qui mériterait un César ou une Palme : c’est suffisamment rare de trouver ce genre de truc en parfumerie....que je te remercie de m’avoir tendue la perche (le parapluie ?)...chère Arpège...et de m’offrir le plaisir d’en glosser (glousser ?) sur "au parfum" ! Merci...

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par Jicky, le 27 février 2014 à 01:35

aaaah j’adooooore les analyses comme ça <3 <3 <3

Bon, après mes références en parapluie s’arrêtent au Pingouin dans ce chef d’oeuvre cinématographique qu’est Batman Returns (non vraiment, il est dans mon top 3 cinéma je crois ^^). Des parapluies spirales hypnotiques pour corrompre des malfrats de l’électricité Gothamiesque, des parapluies jouets avec plein de canards en plastique, de clowns et de bariolés noirs et blancs pour le lien inextricables entre cette créature fabuleuse qu’est Oswald Cobblepot et l’enfance. Et surtout - et là vous allez être content AdRem ! - le plus beau 6-9 de l’histoire du cinéma : la rencontre au sommet entre Catwoman et Le Pingouin. Quand notre Selina Kyle cuirée gobe le petit oiseau de notre cher Oswald alors que ce dernier caresse Miss Kitty (la chatte de Selina, voui voui) avant de pointer son parapluie vers la petite féline et d’appuyer sur un mécanisme complexe avant d’en faire sortir une lame turgescente. Parce que Catwoman a beau être la plus splendide allumeuse de tout Gotham et qu’Oswald aura beau faire croire à tout le monde que c’est un séducteur hors paire, hors de question de se faire gober son petit oiseau.

Scène monstrueuse d’anthologie, film à la puissance infinie et personnages olfactivement grandioses. Les parapluies sont les meilleurs amis des perfumistas.

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par Arpège, le 27 février 2014 à 12:16

Merci AdRem ! Merci Jicky !

Superbe analyse (tres "fouillee" instructive et drole !) : j’adore !

- AdRem :

" Meetic a travers les ages et la symbolique Freudienne cachee dans la pub masculine"

(Ah, le coup du parapluie !!!!)

- Jicky :

"La folie Burtonienne dans le kamasutra felinesque "

(Voir pub preferee de Catwoman : K.nder pingouin, c’est PAS pour les enfants ) :

Ki.der Pingouin : " un goûter au goût frais unique...... qui allie le craquant de son enrobage au chocolat, le moelleux de sa génoise et la fraîcheur de sa mousse de lait."

K P.ngouin : tout le plaisir d’un goûter frais.)

=))

Quel bonheur de vous lire.
On s’instructionne avec le sourire .

(Cherchera fébrilement Gene Kelly dans les rues a la tombee de la Nuit)

Singing in the Rain !!!

Autre Scene d’anthologie du Cinema. Ca éclabousse pas mal...

S’il ne pleut pas , je vaporiserai dehors "Un Jardin après la Mousson" + Après l’Ondee ^^

C’est quoi un 6-9 ?
(Departement : Rhone Alpes ? )

#Blonde

Découvre avec horreur ce matin dans le catalogue de la Redo.te de sa mamie, qu’ on vend (sur 2 pages !!!) des canards en plastique vibrants (aux allures de pingouins) et des " petits" oiseaux (!!!!) de 40 centimetres de long , roses/violet en plastique ... avec moteur incorporé vibromassant et telecommande a distance.

(ps : même que j’ai cru au depart qu’ils vendaient des flacons de Very Irresistible ....)

On tente de remplacer les mecs par des machines, j’vous assure !

Mais qu’est ce que c’est que cette Société ou tout doit etre aseptisé, protégé ou exclu ?!!!!
Risque zero. Pfffff !

Au fait, c’est quoi une MST ?
#Bonne soeur

(Et on veut remplacer les matieres naturelles par du synthetique en parfumerie pour le risque Zero, lutter contre les allergies ! )

Alors je me parfume TODAY

(#contestataire) en Mitsouko version 2013 + une goutte d’extrait vintage avec de la bonne matiere premiere, de ce Monument SEXUEL(a mes yeux)

Justement , a la Red.ute, ils vendent des boules de Geisha aussi....

C’est quoi des boules de Geisha ? !!!!!

Ps :

( j’ai trouvé mon costume pour Mardi Gras le 4 mars prochain...)

 ;)

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par Arpège, le 26 février 2014 à 00:45

Bonsoir Tim buktu !

Ah, Timbuktu de l’Artisan Parfumeur....... (Le parfum de hugh Jackman/Wolverine X MEN , dans la Vie)

Bon, faites pas attention !

Moi j’aime ce flacon facette que vous decrivez si bien ! J’en ai un ancien chez moi.

"Il se parfume, elle s’abandonne".

J’aime bien ce slogan !

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par Farnesiano, le 26 février 2014 à 13:07

Bonjour, Arpège et Timbuktu. " Elle s’abandonne..." N’y avait-il pas un vieux slogan YSL qui disait plus ou moins la même chose ? Le parfum auquel les femmes s’abandonnent... ??? Eh oui, le flacon shaker était fabuleux. Et si agréable à empoigner ! J’en possède en outre une vieille miniature dont le jus hélas a trop viré pour oser en parler ici. Pour revenir à la version actuelle de Bel Ami, elle manque un peu d’audace, de coffre, de bonne et salutaire provocation mais BA demeure un beau parfum, parce que tellement différent des grands classiques eighties.

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par Arpège, le 26 février 2014 à 13:16

Je demande a ma grand mere (mon encyclopedie sur les parfums) qui me dit :

"Pour les femmes qui s’adonnent a YSL"

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par Arpège, le 26 février 2014 à 13:22

Ca doit etre pour la pub d’OPIUM.

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par Farnesiano, le 26 février 2014 à 13:43

Merci, Arpège, maintenant je me rappelle la formule. Et quelle drogue que l’Opium d’alors... Aujourd’hui, on ne s’adonne plus : on se métadonne :)

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par Arpège, le 26 février 2014 à 14:09

Tout a fait d’accord !!!

Sur M6 on a pu voir l’enorme flacon de Newyorker.

C’était magnifique !

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par Jicky, le 26 février 2014 à 15:38

Pourquoi est ce que là tout de suite j’imagine une forêt et un flacon de Very Irresistible ?

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par Newyorker, le 26 février 2014 à 20:25

Ah, tu veux que je leur raconte mon rêve ? :)

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par Arpège, le 26 février 2014 à 20:40

 ?????

Mon cerveau est en pleine analyse. Ca fume par les oreilles...

Je vais surement comprendre cette nuit le sens de cette image de foret et de ce parfum.

 ?????

Voyons, un flacon colonne rose.
Une foret ???????

Je cherche !

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par François, le 26 février 2014 à 14:10

Affiche publicitaire du parfum Opium de l’époque : ICI

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par habanita, le 26 février 2014 à 21:26

Ca n’est pas le bon endroit pour ma question mais quelqu’un a-t-il senti Timbuktu récemment ? j’ai voulu en racheter un flacon et je l’ai trouvé méconnaissable, complètement délavé. La tenue est plus que légère et il reste peu de choses des notes goudronnées que j’aimais tant….Il a été reformulé ?

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par Belami, le 5 avril 2015 à 11:51

Si, Si.... moi aussi je déplore la nouvelle nouvelle version de Bel Ami et regrette l’ancienne version en shaker, puissante et racée, et ses publicités pleines de sensualité.Le falcon était très élégant. Et je cherche à en retrouver à l’achat (dans la formulation ancienne, pas forcément avec le shaker) (au fait à votre avis il y a eu combien de compositions ? car il y a eu au moins 3 flaconnages )ou un autre parfum très proche.
Si quelqu’un peut m’y aider ?...

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François

par François, le 24 février 2014 à 14:44

Bonjour Jeanne,

Merci beaucoup pour ce joli article qui me fait plaisir à lire d’autant plus que ça a été le parfum de mon papa.
À quand une critique sur LE grand parfum masculin d’Hermès, à savoir Équipage ??
Si Auparfum a critiqué Calèche, il ne peut pas s’exempter de critique pour celui-là ;)

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par Arpège, le 24 février 2014 à 20:17

Oui !

Et moi j’aimerais tant une critique de l’Eau d’Hermes !!!! Un autre Monument !

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par Jeanne Doré, le 25 février 2014 à 23:21

Merci François !

Avis aux amateurs de monuments ! les critiques d’Equipage et Eau d’Hermès sont à prendre !
ils font en effet partie (comme encore de nombreux autres...) des lacunes d’auparfum :)

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par Newyorker, le 26 février 2014 à 00:10

Mais l’article sur l’Eau d’Hermès est déjà en préparation les amis... :)

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par Newyorker, le 26 février 2014 à 00:11

Et c’est Nounouille qui s’y colle.

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par Arpège, le 26 février 2014 à 00:33

Eh ben voilà ..... Ca devait rester secret !!!!!

^^

Vite, vite !

Et Doblis ?

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par Newyorker, le 26 février 2014 à 01:10

Oula,Doblis on verra plus tard :). Surtout qu’il n’existe plus, qu’il est absolument rarissime et que je ne suis même pas sûr qu’on puisse le sentir à l’Osmothèque. Mais c’est vrai que c’est un super parfum, un très beau cuir souple et crémeux.

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par Farnesiano, le 26 février 2014 à 16:23

Je brûûûle d’impatience, Newyorker, l’Eau d’H. figurant dans mon top 20, et pas en dernière place. En attendant, vais encore devoir m’asperger d’Eau de Gentiane pour apaiser mes feux, calmer mon ardeur...

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par euskalpyth, le 26 février 2014 à 16:39

Merci d’avance, Newyorker, pour cette critique d’Eau d’Hermès que nous sommes visiblement nombreux à attendre (sans te mettre la pression :-)))

Farnesiano, l’Eau d’Hermès est dans mon Top 5 ! Et elle y a durement gagné sa place : j’ai mis plusieurs années pour apprendre à l’aimer, car au début, elle ne correspondait pas à l’idée que je me faisais d’un parfum, avec sa note "sale" dont Roudnitska a le secret, mais peu à peu, au fur et à mesure des sniffages successifs, je l’ai apprivoisée (ou bien est-ce l’inverse ?) et maintenant je ne peux plus m’en passer...

J’en suis à courir après les différentes versions : la vintage avec le bouchon noir, dont j’ai un petit flacon datant de 1987, édité pour les 150 ans d’Hermès, la "classique" avec le bouchon cuivré datant du début des années 2000, il me semble, et la dernière, au flacon à fond épais avec le bouchon transparent (redevenu noir avec le changement de packaging d’il y a deux mois)

Merci en tous cas de parler de cette merveille de Roudnitska, qui depuis 1951 est là et bien là !

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par Jicky, le 26 février 2014 à 17:06

Ah c’est chouette ça ! Et du coup est comment au fil du temps ?

(Sinon moi Nounouille je te fous la pression. Si tu te loupes, la terrible colère d’Ellena viendra s’abattre sur toi et tous tes descendants À JAMAIS. Mais bien évidemment tu ne te rateras bien sûr, c’est impossible que ce soit ne serait ce que médiocre. #JickyCastrateur

===> hâte de te lire :D !! )

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par euskalpyth, le 26 février 2014 à 22:50

Je préfère les versions plus anciennes de l’Eau d’Hermès, Jicky : y’a pas photo !! Elles sont plus animalisées, plus corsées, plus présentes, la note cumin est une merveille de dosage, le "twist" de Roudnitska est davantage perceptible (commencer un parfum en douceur et glisser une note "dissonnante" qu’on attend pas et qui fait tout le charme du truc, comme il l’a fait également avec Moustache et l’Eau sauvage qui ont l’air sage puis qui vrillent discrètement si on y prête attention ;-)))).

MAIS comme je n’ai pas mes flacons depuis longtemps, je ne sais pas si cette différence entre les versions anciennes et les plus récentes s’explique :
- par l’évolution des versions vintage qui, avec le temps, seraient devenues plus concentrées et plus "rentre-dedans" (je le suppute mais je n’en ai pas la preuve, faute d’avoir senti la version de 1987 en 1987),
- ou bien par d’éventuelles reformulations qui auraient "adouci" les versions récentes (je n’ose pas écrire "édulcoré"...)
Il y a probablement un mélange de ces deux raisons...

Et une dernière chose (j’espère qu’Edmond Roudnitska ne m’en tiendra pas rigueur) : je mélange la version de 1987 (bouchon noir) avec celle de 2000 (bouchon cuivré) afin d’obtenir un parfum qui allie la tenue historique du vintage avec les notes de tête de la version classique (notes qui ont un peu disparu de la version vintage).
Je fais la même chose avec mes deux versions d’Egoïste de Chanel, pour les mêmes raisons, et ça marche aussi bien ;-)))

Désolé pour ce hors-sujet (Bel-Ami ^^)

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par Jicky, le 27 février 2014 à 00:06

Super ! Je ne connais pas du tout les versions anciennes d’Eau d’Hermès, du coup je ne puis répondre à vos interrogiations, mais je pense que vous avez bien compris les deux gros critères à considérer.

Mais effectivement, des notes plus animales et épicées devaient être présentes en plus grande quantité qu’aujourd’hui, qui doit sûrement être plus sage que la version dont vous avez un flacon.

Merci pour votre retour Euskalpyth !

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par Farnesiano, le 26 février 2014 à 17:49

Vraiment affreux, ces bouchons noirs ! Mais Hiris échappe heureusement à ce mauvais goût, indigne de la maison Hermès.

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Patrice

par Patrice, le 24 février 2014 à 10:04

Autant j’aime la profondeur, la noirceur, l’épaisseur de Bel Ami, et sa teinte tantôt gris ardoise, tantôt vert kaki pour moi, autant je n’ai pas compris ce Bel Ami Vétiver.
Ne serait-ce pas un moyen de faire sortir Vétiver Tonka de la gamme exclusive (sans doute un de ceux qui marche le mieux, qui plait le plus facilement) en le faisant passer pour un flanker de Bel Ami ?

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par Farnesiano, le 24 février 2014 à 11:20

Tout à fait d’accord, Patrice, je n’ai pas compris non plus ce Bel Ami Vétiver, retesté ce week-end. Le départ me séduit avec se souffle de fraîcheur verte et boisée, on reconnait le parfum, cela plaît car s’y ajoute un halo très naturel, souriant, assez simple, de promenade au grand air : l’allée est ancienne, belle, bien tracée, entre le jardin et la forêt. Puis, le parfum semble chercher avec peine sa direction : cuir, épices, bois ? Au final, demeure quelque chose d’assez joli, élégant même quoique un peu triste tandis que Vétiver Tonka me plaît bien davantage par son côté vif, direct, presque joyeux. Fan de B-A depuis sa création, je cherchais, sans doute à tort, cette montée en puissance d’une certaine forme aristocratique, ancestrale, quoique fauve, de sensualité, un beau cuir en somme. La version vétiver manquerait-elle à mes yeux de personnalité, sinon de style ? Mon Dieu, de grâce, qu’on ne retouche pas Rouge et Hiris !

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par MuscK, le 24 février 2014 à 17:30

Non mais surtout je vois AUCUN rapport entre les deux !
Ou alors j’ai le nez tout pourri, ou alors je me force à ne pas voir l’évidence. Je ne sais pas.
Mais quand on me dit "Ellena a adoré travailler sur la formule de Bel Ami, il a décidé d’en faire une déclinaison avec du vétiver" et que j’ai senti ça avant, je me dis que j’ai du louper un truc. Ou alors le parfumeurs a loupé un truc.
Nan parce que bon, ça aurait été joli d’alléger Bel Ami, avec un vétiver cristalin en coeur, dans les tons vert-sapin, ou alors de travailler un vétiver sombre et le twister avec une structure à la Bel Ami, animale et cuirée douce. Désolé, mais pour ce que je ressens pour l’instant, pour moi c’est un fiasco ! Même si, en soi, ça n’est pas moche. C’est juste dans le discours et le propos que ça coince.
Est-il judicieux de revisiter un classique de sa maison avec sa propre pâte quand elle est à l’opposé du dit parfum ? Je ne dirais pas que ce n’est pas à faire, simplement à un moment, il faut arrêter de tout Ellena-iser chez Hermès. Les classiques, c’est les classiques, et s’il veut les décliner, qu’il le fasse intelligemment. Après quoi ? Il va nous faire "Rouge Rose", à la manière de Rose Ikebana ? NO WAY !

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par Jicky, le 24 février 2014 à 18:17

*dépose un lexomyl effervescent dans un verre d’eau*

Si, il y a un rapport entre les deux, notamment dans la première demi heure du parfum où on retrouve les notes épicées sèches qui sont caractéristiques. L’original est clairement plus vertical, un peu plus raide aussi avec une note florale que n’a pas la déclinaison, qui est plus ronde, plus crémeuse et plus gourmande. Mais on retrouve une sensation cuirée dans les deux, et qui a un lien.

Je rigole un peu quand je lis "ils veulent mettre le best seller des Hermessences dans la collection plus accessible". Déjà, les best seller sont la Rose et l’Ambre, mais surtout - et c’est une remarque qui est valable depuis le lancement de ce parfum - qui va être tenté par ce parfum là ?? Les amateurs de Bel-Ami ont Bel-Ami, les autres n’y verront que peu d’intérêt (et vu la distribution...). Après, la question de savoir pourquoi le parfum est là, c’est qu’Ellena et les gens qui décident ont trouvé un intérêt là dedans, un créatif, l’autre sûrement plus marketing (relancer les classiques, avec changement de packaging toussa). Bel-Ami Vétiver n’est pas très utile, mais c’est loin d’être moche encore une fois et le propos n’est pas si inintéressant que ça. Malgré ce que le nom vraiment tartignole voudrait nous faire croire, le vétiver n’est pas qu’une petite forme en plus, là où le tout est beaucoup plus crémeux, chaud. Une nouvelle aura au Bel-Ami avec quelque chose d’un peu plus sourieur, un peu plus fun aussi (il y a presque un petit effet liquoreux qui s’associe au boisé sec).

On est loin du fiasco, loin du complot mercantile et loin d’une incohérence d’univers. Ça me paraît juste être des essais de travail autour d’une formule qui se sont retrouvés dans le commerce avec un flacon et un nom. Et à ceux qui arrivent en dégainant un "oui mais c’était inutile" and co ma foi je suis assez d’accord. Mais le débat se décale dans ces cas là...

Bon sinon Bel-Ami c’est génial (on est sur la critique de Bel-Ami à la base !!), c’est un des plus beaux masculins du marché. Il y a plein de choses à dire dessus ^^ vouaaaalaaa
Ceux qui ne le connaissent pas : alleeeeez y :D !

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par Arpège, le 24 février 2014 à 18:58

Je n’ai pas senti la version flanker "vetiver" mais BEL AMI (d’origine) est l’un des plus beaux parfums que j’ai senti.

J’ai la chance d’avoir un Bel Ami vintage et j’adore le sentir. Tout comme sa version actuelle.

C’est magnifique !

J’aime Hermes et la " patte" JC Ellena. A l’image de la collection des "Jardins", je ne suis pas choquee d’une declinaison même si elle ne se justifiait pas, je suis d’accord.

Je vais aller le decouvrir.

Anna, voilà un autre parfum a vaporiser sur son oreiller ! Magistral ! (Je parfume mon lit, je dois pas etre la seule)

Après, la nuit, on reve a Wolverine (fantasme personnel...)

Sinon j’ai senti bien malgre moi, sur une amie aujourd’hui, la nouvelle Eau de parfum legere de La Vie est Belle......

(Je veux bien le Lexomyl, la ...)

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par ERIC, le 24 février 2014 à 20:15

Bonsoir à tous. Voilà quelques semaines que le nom de Bel Ami circulait sur le site, et paf...la critique ! Ah, merci, merci. J’avais oublié ce parfum que j’avais porté il y a 25 ans (bouhh...c’est pas Dieu possible comme le temps passe), mais grâce à vous, je suis allé le ressentir avant que la critique n’en sorte aujourd’hui. C’est vrai, il n’est pas trop défiguré, un peu délavé peut-être, je l’ai retrouvé et je me suis revu hiver et été 1989, j’avais 21 ans. Pour vous faire rire (j’espère), je vous replante le décor vestimentaire pour les petits jeunes : chemise Cacharel impressions cachemire et col fermé jusqu’en haut, jean délavé et déchiré aux genoux, aux cuisses, (sous les fesses ? Oui, aussi !), chaussures mocassins Sebago et Bel Ami à outrance, mais alors à outrance vraiment. On se retournait dans l’amphithéâtre de ma fac. Ahaa ! que des bons souvenirs d’une jeunesse...lointaine. Me le rachèterais bien moi.
Très cordialement
ERIC

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par AdRem, le 24 février 2014 à 20:29

Merci Jeanne pour ce choix...Oui Bel Ami est un classique de la parfumerie masculine...et non le Bel Ami actuel ne vaut pas le Vintage....Mais ce ce parfum même dans son état actuel est loin d’être le plus mauvais choix sur les rayonnages...et à enfin sa place sur au parfum...et ça c’est une bonne nouvelle...Classique indétronable...donc acte !

Reste, pour rebondir sur le commentaire de Jicky, que la version "Bel Ami Vetiver" est un très joli travail assez fun, et ne mérite pas autant de désamours surtout au vue des machins tartignoles en parfumerie masculine que nous avons eu à respirer l’année dernière...Si Vetiver Tonka peut être cité c’est pour ce côté presque sucré, torréfié dans le traitement d’une note "vetiver" que l’on retrouve dans 2 parfums du même papa...mais il ne s’ agit pas ici d’une version low cost....Bel Ami Vetiver garde cette trame cuir de son aîné...Et j’adore cette version qui mélange douceur et fumée....presque une fumette joyeuse :)

Je trouve Vetiver Tonka trop sucré et tenace sur ma peau....Mais si c’est votre truc le low cost est à aller chercher chez Atelier Cologne avec leur Vétiver Fatal...pas chez ce Bel Ami Vetiver qui arrive à jouer sa petite musique à lui !!!! Et c’est une belle mélodie loin des bruits de cuisine que l’on nous sert à la louche trop souvent...Le problème de ce parfum est peut être son nom comme le dit Jicky ;)...mais pas le plaisir qu’il procure :)

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par MuscK, le 24 février 2014 à 21:20

Mais si vous avez bien lu mon commentaire, c’est ce que je dis aussi, que le problème c’est son nom ! En soi le parfum est très bien fait, et agréable.

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par AdRem, le 24 février 2014 à 21:48

Vous avez raison...Désolé MuscK de n’avoir pas repris vos commentaires dans mon petit blabla faisant suite à celui de Jicky....
"Trouvons lui un nom"....même si cela ne reste qu’un nom de code pour les bloggers d’au parfum :) Encore un mal nommé qui risque d’être mal aimé sinon !

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par Jicky, le 25 février 2014 à 01:00

Le nom est tarte, mais ce que Patrice reproche, c’est la filiation avec Bel Ami, or cette filiation est vraiment là. Bel Ami est bel et bien une variation de Bel Ami et est loin d’être un fiasco ou un échec créatif. Quand j’ai écrit ce que je disais tout à l’heure je m’étais pschitté les deux versions sur chaque poignet, j’ai fait sentir à tout le monde. Ma sœur m’a dit que c’était franchement très proche (et elle porte Bel Ami quand elle en a l’occasion, c’est même elle qui me l’a offert d’ailleurs. Bref, elle le connaît bien). Pareil pour Opium et Newyorker à qui j’ai fait sentir à l’aveugle. Je le redis, la filiation est vraiment là et je trouve même qu’Ellena s’efface comme rarement dans cette création. Il y a bien l’aspect Vétiver Tonka mais on est loin d’un Ellena un peu cliché. Je trouve plaisant qu’il y ait une forme d’effacement derrière la création, un retravail autour d’une formule mais en plus torréfié, plus chaud, plus crémeux. Bref, Lexo Patach´ !

Sinon, pour rebondir sur les reformulations, comme tout le monde je trouve que la version est encore très bien. Et contrairement à AdRem, je ne dirais pas que la version ancienne est forcément et définitivement meilleure. Je rejoins un peu tonton Thierry sur ce point : ce sont deux parfums légèrement différents, mais je trouve qu’entre le vintage et l’actuel il n’y a pas de "meilleur". La note florale était beaucoup plus présente avant (paye ton œillet) et surtout les épices étaient beaucoup plus "in your face" là où l’actuel est plus froid, un peu moins rentre dedans et surtout plus cuiré. J’adore l’actuel (que je préfère peut être à l’ancien) mais franchement les deux sont vraiment très biens.

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par MuscK, le 25 février 2014 à 09:48

Tain’ mais je l’ai testé au moins 4 fois à sa sortie !!! Bon, comme je l’ai dit plus haut, c’est peut être moi. Donc la apparemment c’est vraiment moi. Mais je vais persévérer et y retourner.
Parce que j’aime bien Bel Ami et être insensible à son flanker me frustre !

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par Thierry, le 25 février 2014 à 10:17

Tonton Thierry :-) approuve... (tant au sujet du flanker que des versions ancienne(s) et actuelle de BA)

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par Jeanne Doré, le 25 février 2014 à 23:28

Mais de rien Adrem !

Pour m’immiscer dans la discussion "pour ou contre Bel Ami Vetiver", je trouve votre point de vue assez proche de mon sentiment à son sujet ; "douceur et fumée", c’est bien résumé :)

et peut-être bien que son plus gros défaut, c’est surtout son nom ? !...

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par doudou, le 25 février 2014 à 19:24

Et ben moi aujourd’hui j’ai suivi le conseil de Jicky et suis allée découvrir Bel Ami ! ( avec voix de gamine méga fayote)

Un très joli cuir en finesse et en cohérence : j’aime beaucoup l’envolée aromatique en tête, qui ensuite se déploie tranquillement vers ce cuir boisé, élégant et rond, présent sans être tapageur.
Belle découverte !

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