Auparfum

Chêne

Serge Lutens

Flacon de Chêne - Serge Lutens
Coup de cœur
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Promenons-nous dans les bois...

par Thomas Dominguès (Opium), le 14 janvier 2013

Il était une fois...
Chêne : En cinq lettres, tout est dit. Ou presque...

Ce bois sec, qui charpente et meuble si souvent l’intérieur de nos maisons, est le thème unique de ce conte parfumé lutensien daté de 2004. Durant l’histoire d’une autre époque qui va nous être révélée, il aura pour seule autre compagne sa partenaire des mois d’arrière-saison, la mousse (de chêne). Saint Graal, sans lequel toute une famille de la parfumerie, souvent considérée comme noble en même temps qu’austère, ne saurait exister : les chypres, parfums d’une autre époque.

Chêne sent ainsi tout à la fois : le bois et sa mousse ; la sécheresse et l’humidité ; l’été et l’automne. Deux moments nous sont contés dans une histoire hypnotique au déroulé baroque.
Le chêne a l’odeur sèche des bûches dont le bois alimente les feux de cheminée. Il rappelle la garrigue au cœur de la canicule. L’image d’une cabane, à la cheminée fumante, perdue dans un jardin ou dans une forêt, vient à l’esprit.
Son parasite moussu, vert, pousse dans les sous-bois humides, révélant l’odeur, si étrange et particulière, de l’humus. Sentir la mousse de chêne transporte durant des promenades, d’octobre à novembre, entre les fourrés des forêts pour la cueillette aux champignons. Feuilles et branches asséchées puis putréfiées par les premières averses, achevant leur cycle saisonnier, embaument l’air frais chargé d’humidité de leurs odeurs de moisissures et de terre boueuse.
Souvenirs des feux de cheminée au calme pour se réchauffer ou préparer des plats dans les poêles à feu de bois à la campagne. Odeurs des vacances dans le sud, des promenades dans les bois asséchés par la canicule. Mais, aussi, des trop rares balades automnales. Ces moments se sont fermement imprimés dans ma mémoire, et, probablement, dans celle de nombreux/ses lecteurs/trices.

Le flacon - talisman, dans le geste magique de la vaporisation, tel un "Abracadabra !" enchanteur d’illusionniste de cirque, transporte dans un ailleurs dont les frontières sont le tréfonds de l’âme.

Dès les premiers instants, je me trouve transporté au Portugal, durant la belle saison, par une journée ensoleillée, lorsque les forêts, de pins et arbustes si arides, sont dévorées par les incendies. Cette forêt "sous le cagnard" pourrait être celle de Serge Noire ou de Fille en Aiguilles et leurs pins résineux. Mais, dans Chêne, ni camphre ni odeur des pins, seuls des bois, qui se consument.

Puis, très vite, au détour d’un sentier, des fruits colorent le paysage. Mais, déjà, presque tous sont tombés au sol. Comme dans certaines œuvres et contes pour enfants, au délire baroque surréaliste, les éléments du décor se déforment dans une anamorphose caricaturale. Les feuilles deviennent racines. Le soleil, obscurité. L’été se fait automne. En quelques secondes, à peine le temps d’un courant d’air frais aromatique rappelant les chaleurs estivales, prunes, fraises et abricots sont blets, âcres et aigres, trop mûrs, tout juste bons à devenir des liqueurs ambrées issues de tonnelets en bois. Les chaussures collent au sol détrempé et boueux. Les mains sont poisseuses de la sève des arbres, ultime signe de vie avant l’hiver.
Dans Chypre Rouge des mêmes auteurs (et dans Vie de Château (Intense) de Patricia de Nicolaï (qui nous a offert un entretien) et conte le même type d’histoire de la morne saison, issue de châteaux et bâtisses entre Moyen-Age et Renaissance), les fruits semblent signer un pied de nez à la jolie "demoiselle Chanel" néo-chypre affublée des atours de la modernité, dont rien ne dépasse du chaperon. Rose, tel un sirop pour jeune fille, il se fait rouge comme du sang chez Serge Lutens. Si Coco Mademoiselle est une jeune fille au tablier d’un rose immaculé, limpide et lumineux, d’où toute aspérité est gommée, Chypre Rouge, qui pourrait aussi bien être un garçon déguisé sous son chaperon, a les bottes (de 7 Lieues) et les vêtements souillés par l’arrière-saison et ses pourrissements.
Dans Chêne, le personnage principal n’est ni un chaperon, ni Hansel, ni Gretel, pas un chasseur, ni des lutins ou des fées... Le personnage principal est le décor même, la forêt.

Ainsi, aux fruits confits par le temps, une olive épaisse colle son gras au bois de cèdre sec de la barrique dont elle est issue. Ce bois, dont les planches ont été coupées durant la belle saison, moment qui se rappelle de nouveau à nous, comme lors de certains retours en arrière de cinéma, hypnotiques, au début de l’histoire.

Dans la lumière en partie retrouvée, peut-être aperçoit-on au loin, dans une clairière, un daim, les tâches blanches sur son pelage doux, chaud et réconfortant. Ce pelage, cette peau, si proche de la nôtre... On s’approche. Peut-être. Mais, déjà... le réveil !

Dans un univers de contes de fées, on s’est promené dans les bois, et on s’y est perdu, depuis les incendies estivaux jusqu’aux averses automnales, en quelques heures à peine.

Selon les peaux, les facettes sèche et/ou humide, tel un lapin sorti d’un chapeau, se développent plus ou moins ; à chaque fois, c’est une surprise renouvelée.
Le sillage, imposant quand l’air souffle encore dans les branches en été, se fait plus confidentiel au fur et à mesure que l’on se baisse pour ramasser les derniers fruits et champignons de l’automne près des mousses. Présent, ce sillage n’est jamais envahissant. Le halo de la mousse de chêne étant contrebalancé par les absolus résineux et les bois, qui diffusent en restant proches de la peau. Alors que la plupart des parfums se simplifient durant les heures qui passent, Chêne, toujours aussi étrange, devient plus complexe et profond. L’obscurité gagne et la forêt se fait plus sombre. Magie des fées chyprées !

Ne vous fiez jamais aux évidences. Au début de "notre histoire", ce tronc trop "classique" et semblant peu original, n’était pas réellement à mon goût. Il me renvoyait à l’image trop proprette d’un "parfum de papa" : solide comme un chêne, aux épaules larges, réconfortant. Il n’était pas moi.
Ce parfum se révèle plus riche, subtil et intense qu’on ne l’imagine tout d’abord. Il m’a paru banal. Vous venez d’en lire l’évocation du conte, fantastique, féérique et étrange qu’il m’inspire aujourd’hui ! Angoissant, parfois sombre, mélancolique. Mais, fascinant.

Chêne pourrait être considéré comme le plus masculin de la gamme Lutens du fait de son aspect "boisé jusqu’à l’extrême". Ainsi, il semble séduire nombre d’acheteurs (masculins), en dehors des seuls réfractaires "allergiques aux boisés".
Pourtant, sur une femme, il serait stupéfiant ! Or, ce chaperon, après des mois de connaissance, me paraît moins masculin depuis que j’ai pu y lire entre les lignes (de l’écorce). Les codes, surtout, en parfumerie, doivent être un jeu. On peut avoir envie un jour d’un parfum extraverti et, parfois, d’un moment classique pour soi.

Serge Lutens et Christopher Sheldrake ont réussi un spectacle de magie avec au moins trois tours de passe passe :

Proposer un voyage nostalgique entre été aride et automne humide... en quelques heures à peine.
Donner l’illusion d’un brasier dans une forêt humide après une averse d’arrière-saison.
Mais, surtout, faire apprécier ce bloc de bois, si classique et masculin, au grand amoureux de parfums tonitruants et extravagants que je peux être.
Sentir ce parfum - madeleine de Proust - me renvoie, brutalement, à des moments agréables de l’enfance qui me bouleversent, comme seul Sables, par son (sur)réalisme des souvenirs de bord de mer en famille, l’avait fait auparavant.
Le parfum est quelques fois un Art, souvent un voyage, rarement aussi magique.

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par ERIC, le 20 mai 2014 à 12:13

LOLA bonjour,

un site : http://theperfumedcourt.com/. que l’on dit fiable.
Cordialement
ERIC

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par LOLA, le 20 mai 2014 à 13:49

merci eric,l’inconvenient avec les sites etranger,c’est souvent les frais de port ,et surtout les frais de douanes,ça me fait toujours un peu peur de passer une commande hors france.

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par LOLA, le 20 mai 2014 à 11:05

oh mon dieu que j’aimerais pouvoir le sentir ce chene...qu’il me fait envie...a voir les descriptions, il pourrait bien devenir mon favoris, moi qui adule fille en aiguille et les boisés en general...n’existe t’il pas un endroit ou je pourrais acheter un petit decant ? je ne suis pas tres fan des concretes lutens, j’en ai deja eu il y a longtemps,mais chene n’y figurait pas encore,et je n’arrive jamais a me faire une idée concrete avec les concretes :)

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par Anne, le 12 mars 2014 à 18:48

Il y a des parfums "sent bon" et des parfums "tableaux". De véritables oeuvres olfactives que l’on porte plus pour soi que pour son entourage. Sentir en cours de journée, ou au coucher, le creux du poignet que l’on a effleuré de Chêne et se trouver transporté dans un ailleurs de souvenirs ou d’imaginaire.
Mon premier tableau : le poêle de ma grand-mère d’où s’échappaient les familiers effluves de bois brûlé, ceci en automne, quand le froid piquant du petit matin s’effaçait peu à peu sous la caresse du soleil.
Deuxième tableau : la petite lingerie dans la maison de famille au bord de la Méditerranée. On y sentait le bois de cèdre, l’air marin, le plastique des bouées, le caoutchouc des masques et palmes et les déclinaisons de différentes crèmes solaires.
Pourtant, ces dernières odeurs ne semblent pas émaner de Chêne...le relais de l’imaginaire ?
Pour finir, les sous-bois à Megève, que je traversais à skis au printemps. Senteurs de résine et de la terre chaude et humide qui perçait la couche neigeuse fondant au soleil, auxquelles se mêlaient de fugaces bouffées de champignons.
Magique !
Mon fils m’a offert à Noël "Chypre-Mousse" de chez Oriza L.Legrand. Un autre très beau boisé.

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AdRem

par AdRem, le 9 février 2014 à 20:51

A Dodone en Grèce se tenait près d’un chêne un oracle qui dans le bruissement des feuilles décryptait les messages de Zeus....Ulysse lui même a un jour demandé à " celui de qui la tête au ciel était voisine / et dont les pieds touchaient à l’empire des morts" (dixit La Fontaine) comment se fera son retour à Ithaque...Homère ne dit pas ce que le Ciel dit au mortel.... Ne reste qu’à l’imaginer....comme j’essaye de deviner ce que veut bien me raconter, me dire Serge Lutens, me murmurer Christopher Sheldrake avec ce parfum.

Les chênes étaient aimés par les Celtes, ils croyaient ces arbres habités par des nymphes dont l’écorce épousait les formes.... Aujourd’hui plus aucun scrupule à les abattre, "c’est l’époque où, faute de dryades, on embrasse sans dégoût le tronc des chênes" (dixit Charles Baudelaire) : j’avoue...sans la moindre honte....j’adore mon époque... ^^

Chêne est un de mes parfums favoris, mon Lutens que je choisirais à emporter un jour de fin du monde...S’il peut être considéré comme le plus masculin de la gamme comme le dit Opium, je vois comme deux yeux verts m’observer sous l’écorce : décidément les sylphides ont la peu dure....
Le Bucheron n’est pas un si gros dur sous ses habits de bois....et le Dandy s’éveille sous les cimaises des Salons du Palais Royal...

L’Oracle Christopher Sheldrake me soufle à l’oreille dans un mumure de feuilles : "Pour toi !"....Je le crois ;)

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par Habit-Rouge, le 9 février 2014 à 20:59

"Rien que pour moi" aussi !!!!!
j adore ce chêne et la force qu il dégage mais j aime aussi la sécurité qu il me procure .

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par 980ttkbr, le 23 janvier 2013 à 10:31

Mon coup de coeur absolu dans la gamme Serge Lutens, et l’un des parfums les plus uniques qui existent. J’ai été surpris qu’il puisse te faire penser au maquis en été, Opium : pour moi, Chêne est un parfum sibérien, complètement hivernal, chaud pourtant (il diffuse une certaine impression de "rondeur", je te rejoins tout à fait sur la carrure virile qu’il évoque), et la première image qui m’est venue à l’esprit lorsque je l’ai senti pour la première fois, c’est celle d’une forêt... de bouleaux. Sur moi, point de fruits, et en revanche une note très marquée sur laquelle tu insistes moins (nos peaux doivent y réagir différemment) : celle d’un vieil alcool à la robe cuivrée, qui tient la main de "l’effet bois" presque d’un bout à l’autre de l’évolution. C’est à la fois assez déroutant et pourtant immédiatement agréable car de toutes ses nombreuses qualités, celle qui prend le pas sur toutes les autres et que tu soulignes parfaitement, c’est son caractère familier, avec toute la noblesse que cela peut avoir. Un très grand parfum, en effet :)

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par Opium, le 23 janvier 2013 à 22:20

Bonsoir Maowel.

 

Ravi de lire un nouvel avis écrit par quelqu’un également subjugué par ce "Chêne".
Quant aux images qu’il évoque, c’est à la fois, je suppose, histoire d’affaire personnelle et d’évolution sur peau.
Deux amis ne "voient" (sentent) que l’été avec Chêne, de la garrigue et c’est tout.
Moi, je suis d’abord transporté comme eux, mais, rapidement, l’automne fait tomber les premières feuilles, crépiter les branches sous les souliers et détrempe la terre avec les premières averses en putréfiant les fruits tombés au sol. Mais, il semble que je révèle très bien les facettes humus de l’évernyl. Autrement dit, le substitut synthétique à la mousse de chêne, sur ma peau, "donne bien le change". Chêne, Chypre Rouge et Vie de Château (Intense) se ressemblent, de ce fait, énormément sur ma peau.
En revanche, je t’avoue que, sur moi, l’histoire s’arrête juste à l’automne, pas d’hiver sibérien. Je me suis amusé à effectuer un test : En me promenant près du Père Lachaise, en octobre ou novembre, j’ai, un soir, porté Chêne pour le comparer à l’odeur ambiante. En dehors d’une note liquoreuse (nous avons bien ce même ressenti, il y a quelque chose d’alcoolique, "des liqueurs ambrées issues de tonnelets en bois" en quelque sorte, comme je l’ai rapidement écrit), il s’agit, complètemement de l’odeur "de l’automne", celle "des feuilles mortes et de la terre humide", près du Père Lachaise en tous les cas. ;-)

 

Maowel, je te confirme que le parfum varie énormément, de l’un(e) à l’autre selon les peaux.
En tous les cas, forêts de pins ou de bouleaux, de forêts il s’agit bien...
Probablement est-ce la familiarité ressentie avec "ce vieux pote de bois solide" qui nous fait projeter nos impressions de manière aussi riche. Et, tant mieux. ^^

 

Merci pour ton commentaire, il est agréable de lire l’avis d’autrui, ses impressions, un bout de son histoire dans les lignes en somme... ;-)
A très bientôt.
Opium

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Opium

par Opium, le 17 janvier 2013 à 20:01

Bonsoir à tou(te)s.

 

Je vais oser un nouveau commentaire.
Le parfum est quelques fois un art, souvent un voyage, parfois magique aussi.
Pour toutes les émotions que je ressens, pour tous les souvenirs qui ont émergé de ma mémoire (et dont vous en avez lu certains éléments), je ne peux qu’être reconnaissant et passer le relais en vous conseillant de découvrir ce parfum... De la même manière qu’un certain Dieu Grec du Soleil, qui officie trop rarement ici, l’a fait pour moi il y a quelques mois. De la même manière, également, que Jicky me l’a vanté. Rien ne me prédisposait à l’aimer. J’en suis raide dingue ! Chêne est solide, massif, fort. Intimidant. Jamais lassant. Magistral. Beau. Et bien plus encore !

 

Je ne peux que, très fortement, conseiller, ainsi, de découvrir Chêne ainsi que la gamme des parfums Serge Lutens au complet.
Comme indiqué dans le texte, le même type d’histoire automnale, issue de châteaux et bâtisses entre Moyen-Age et Renaissance, est conté dans Vie de Château (Intense) de Patricia de Nicolaï, où la structure d’un chypre "à l’ancienne" est ornementé du même type de fruits que ceux, automnaux, de la "lutensade". Ce parfum partage, indéniablement, une flagrante parenté avec Chypre Rouge. Selon moi, on dirait au moins des cousins ; voire des frères et sœurs. Je ne peux, par ailleurs, que, très chaudement, recommander également de tester toute la gamme des Parfums de Nicolaï si vous en avez l’occasion, trop méconnue malheureusement.

 

Qu’il fasse chaud et sec ou frais et humide, voici quelques étoiles pour un ciel étoilé. ^^
Bonne lecture et bonne balade.
Opium

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zab63

par zab63, le 15 janvier 2013 à 17:46

Opium, je ne trouve pas l’entretien avec Patricia de Nicolaï : je tombe sur Sixième Sens...

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par Opium, le 17 janvier 2013 à 19:52

Bonsoir Zab63.

 

Oups ! Désolé...
Le problème a été résolu.
(Et, on applaudit bien fort Domik ! ^^)

 

L’entretien est fort intéressant.
Bonne lecture.
Opium

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par Matthieu, le 15 janvier 2013 à 13:26

Finally ! Merci Thomas.
 
Superbe qualité d’écriture comme toujours (et enfin une vraie, belle et longue critique de ce superbe parfum sur le net !). Quand j’ai vu qu’il y avait un nouvel article sur Chêne je me suis dit ‘chouette je vais pouvoir enfin écrire des paaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaages sur Chêne’. Mais en fait nul besoin, tu résumes parfaitement mes pensées. Donc pour ma critique c’est « cf Opium ».
 
Anecdote personnelle : C’est un parfum que j’ai offert à mon copain car il est presque trop précieux pour être porté par moi. Bon je lui pique quand même (et il est top appliqué en flacon cloche tel une résine réconfortante qui s’écoule lentement :p ).

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par Opium, le 17 janvier 2013 à 19:49

Salut Matthieu.

 

Merciiiiiiiiiiiiiiii !
Ravi de lire ton retour tout particulièrement, car nous avions, il y a quelques mois maintenant déjà, discuté de cette "histoire" qui était "dans les cartons" depuis un petit moment.
Je suis content que tu aies apprécié la lecture. Je regrette presque, simplement, t’avoir un peu "coupé l’herbe sous le pied". J’aurais bien aimé te lire moi aussi. ;)
Mais, je suis heureux que nos pensées à propos de ce trône en bois massif se rejoignent.

 

Ton anecdote est émouvante. Un "précieux" qui l’est tant qu’il ne peut être vécu que par (semi-)procuration et partagé ou offert à autrui. Et drôle car, la pragmatisme jouant, malgré tout, si le "précieux" l’est à tel point, ce n’est tout de même pas pour ne pas en profiter un peu soi-même... ;)

 

Je ne me sers que de la vaporisation, il faudra que je tente de faire s’écouler la "résine" (en évitant d’être maladroit et de vider la sève du "Chêne"...).
Encore merci !
Bonne soirée. A très vite.
Opium

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S9

par S9, le 15 janvier 2013 à 09:57

Bravo Opium pour ce texte poétique qui nous transporte !
On sent bien que Chêne a été une grande source d’inspiration et un voyage immobile dans les souvenirs d’enfance et des sensations au contact de la nature.
J’ai une prédilection pour les parfums boisés, je me suis aperçue que j’en porte/ai porté beaucoup (Tam Dao, Egoïste, Sycomore, Grey Flannel pour ne citer qu’eux) et que d’autres sont ceux que j’adorerais sentir sur un homme/ qui m’émeuvent plus que tout (Déclaration, M7, Dzongkha, Fahrenheit, Passage d’Enfer).
Très très envie d’aller sentir Chêne que je ne connais pas encore, je le ferai dès cet après midi !

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par Opium, le 17 janvier 2013 à 19:40

Bonsoir S9.

 

Merci pour tes compliments quant au transport grâce au texte.
Le parfum est, effectivement, un vrai voyage dans LES temps (le passé "plus que parfait" [éloigné pourtant], un jeu entre les saisons, un illogisme délirant baroque entre humidité de la morne saison et sècheresse estivale), dans l’espace (ici, dans une forêt, près d’une cheminée, au Portugal, dans le sud sous le cagnard) et un "transport immobile" encore ailleurs...

 

Les boisés que tu as cités ne sont que d’excellents choix ! Tous possèdent une vraie personnalité et une identité olfactive forte, reconnaissables facilement.
Alors, as-tu eu l’occasion d’aller tester Chêne ? Mais, jouant énormément, d’une personne à l’autre, entre les facettes sèches et humides, entre les boisées et les moussues, il varie beaucouuuuup de l’un(e) à l’autre.
Si tu l’as testé, j’espère qu’il t’aura, pour le moins, surpris. ;)

 

Bonne soirée.
Opium

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par S9, le 17 janvier 2013 à 20:05

Cher Opium
rahhh je suis allée chez Douglas rapidement l’autre jour et malheureusement ils n’avaient pas Chêne :-(
le marionnaud d’à côté ne faisant pas les Lutens, je n’ai pas pu le sentir pff.
J’en ai quand même profité pour essayer Chergui (pas mal du tout !)
Promis je donnerai mon avis sur Chêne dès que possible ^^

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par Opium, le 17 janvier 2013 à 20:21

Re-Bonsoir S9.

 

Une précision utile : Chêne est uniquement disponible aux Salons du Palais Royal ou en concrètes pour des tests, envoyées par courrier, après les avoir réclamées par mail. Bien que la photo soit celle d’un flacon export, datant de la période où le parfum a été distribué plus largement, actuellement, il n’est plus disponible qu’en flacons cloches.
Il existe un défaut majeur des concrètes. c’est que, s’agissant de corps gras, elles "assourdissent" les notes et éliminent les plus volatiles ; donc, les notes de tête, qui disparaissent. Pas d’effet "fusant", pas d’envol "tonitruant" avec les concrètes. Malgré tout, elles offrent un assez bon ressenti des notes de cœur et de fond, bien qu’un peu "aplaties", moins évolutives et moins "bruyantes".

 

J’espère que tu auras l’occasion de découvrir ce superbe parfum malgré tout. ;)
Bonne soirée.
Opium

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par mayer, le 20 janvier 2013 à 16:20

Bonjour,
Mon premier message ici.

J’adorerais découvrir les parfums de serge luthens.
Comment se procurer des échantillons quand on est en dehors de paris ?

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par Opium, le 21 janvier 2013 à 21:11

Bonsoir Mayer.

 

Bienvenue sur auparfum.bynez.com, merci pour votre premier message.

 

Si vous ne résidez pas à Paris, la meilleure solution pour découvrir les parfums Serge Lutens est d’envoyer un mail au service client sur le site http://fr.sergelutens.com/ ou d’appeler au 01-49-27-09-09 (ou, au 01-83-77-77-01) afin d’obtenir leur "set découverte" de concrètes (parfums sous forme solide).

 

N’hésitez pas à le faire, leur service est très au point, et, cela mérite réellement le détour.
J’espère que votre découverte se fera au mieux et sera plaisante.
Bonne soirée.
Opium

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par mayer, le 24 janvier 2013 à 23:44

Bonsoir,
merci énormément pour votre réponse !
Je me suis empressé de les appeler et le set est désormais en route et je l’attends vivement en espérant retrouver dedans chêne et le five o clock gingembre qui me donnent envie !
En passant, et c’est votre pseudo qui me fait penser à ça, il n y a aucun article sur opium d’YSL ?
J’aurais tellement aimé lire des avis sur celui ci !

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par Jicky, le 25 janvier 2013 à 00:48

Bonsoir Mayer !

 

Il y a un article de Jeanne sur Opium ici =)

 

Par contre, je veux pas vous décevoir mais il n’y aura pas Five O’Clock dans les concrètes, puisqu’il est dans la collection des flacons rectangulaires celui là !

J’avoue que c’est un des Lutens qui me laisse indifférent. Dans un registre épicé doux semblable, il y a Rousse, que je trouve mieux (avis perso hein !) et que normalement vous aurez dans les concrètes.

 

Bonne découverte ;)

 

 

 

 

(et bien evidemment, je vous conseille - attention tenez vous bien, surprise - de tester Iris Silver Mist ! voilà voilà)

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par mayer, le 25 janvier 2013 à 09:22

Bonjour,
Rassurez vous, je ne suis pas déçu, c’était plus le titre qu’autre chose qui m’attirait dans ce parfum.
J’ai hâte de découvrir ce qu’il y a dans tous les cas, je suis tellement déçu par les parfums proposés chez les grands distributeurs que j’en attends beaucoup de ce set.

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par mayer, le 25 janvier 2013 à 09:23

J’oubliais, je parlais d’opium homme. ^^

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par Opium, le 28 janvier 2013 à 15:50

Bonjour Mayer.

 

Avec plaisir.
J’ai porté Opium pour homme il y a... [biiiiiiiiiiiip !]
Je l’ai beaucoup apprécié, un beau boisé épicé très typique des années 90, mais, avec pas mal de personnalité, bien que moins "grandiose" que la version féminine.
Il n’y a pas d’article le concernant. Je pense qu’au vu de l’actualité des lancements, il y a peu de chances que cela arrive un jour, tant de choses donnent envie d’écrire dessus. Mais, sait-on jamais. C’est peu probable malgré tout.

 

Bonne découverte des concrètes Serge Lutens : il faut TOUT tester. Rousse est plus sec, mais, effectivement, comme l’a dit Jicky, proche de Five O’Clock au Gingembre. Iris Silver Mist, mais, aussi, Tubéreuse Criminelle (qui flingue, tue, puis se fait douce), Muscs Koublaï Khän (le fauve, terrible ou réconfortant, c’est selon...), La Myrrhe, Sarrasins, Fumerie Turque, Chêne donc ^^, ... et... [Bug]
En fait, il y a beaucoup de choses à découvrir dans cette gamme. Beauuuuuu-cooouuuup ! ;-)

 

A bientôt.
Opium

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par idepont, le 21 janvier 2013 à 21:09

Je suis une femme, épouse, mère, bref, une femme, toujours en jupe même dans la neige, c’est dire. Et je porte Chêne depuis sa sortie, fabuleux parfum d’hiver, d’une noblesse folle et désuète, rassurante, un peu intello, évoquant une bibliothèque sombre et chaleureuse, éclairée d’un feu de bois craquant et meublée de chesterfield accueillants...

Tout le monde trouve que ce parfum me va très bien, on me demande ce que c’est, on ne trouve rien à répondre quand je révèle le nom, eh oui, Chêne, tout est dit, et pourtant, c’est un monde, une atmosphère, une histoire à lui tout seul et "on se sent bien, près de toi"... :-)

Indécrottable (dans tous les sens du terme) provinciale, je suis au désespoir de ne plus le trouver en flacon export au Marionnaud du coin. D’autant que j’ai l’impression qu’il est plus cher au litre en flacon-cloche, non ? Dites-moi que ce n’est qu’une impression...

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par Opium, le 21 janvier 2013 à 21:26

Bonsoir Idepont.

 

Merci pour ce petit retour.
Youpiiii, une femme "enChênée"... ^^
"Une bibliothèque sombre et chaleureuse, éclairée d’un feu de bois craquant et meublée de chesterfield accueillants...", c’est une bien belle et juste évocation.
Chêne est rassurant, pour celui/celle qui le porte, et celles et ceux qui l’entourent, effectivement, "on se sent bien près de celles/ceux qui le portent. ;-)

 

Il n’y a plus de raison de ne pas craquer.
Non, en fait, les flacons-cloche sont, je crois, presque toujours, au ml, de "meilleurs affaires" à faire que les flacons rectangulaires (même les flacons les plus chers, mais, là, ça se joue à presque rien...).
Lorsque Chêne est passé en flacon-export, s’agissant d’une étiquette noire, indiquant une concentration supérieure, et, donc, un prix également plus élevé, il devait être vendu, il y a quelques années, aux alentours de 90 euros et quelques déjà. Le flacon est un 50 mls. 90/50 = 1,80 euros le ml.
Actuellement, le flacon-cloche est à 125 euros, mais, pour 75 mls ; soit, 125/75 = 1.67 euros, soit, un poil moins cher. Youpiiii !
Ce n’est, donc, qu’une impression... Le craquage peut avoir lieu sans (trop de) culpabilité. ^^

 

Ravi que ce beau parfum soit porté et content d’avoir lu ce vécu.
Bonne soirée.
Opium

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par idepont, le 21 janvier 2013 à 22:30

Quelle merveilleuse nouvelle !!! Ces flacons sont si beaux... Merci beaucoup, Opium !

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par Jicky, le 21 janvier 2013 à 22:40

Gardez votre ancien vapo de Chêne je vous conseille ! Comme ça vous pourrez, si vous le souhaitez, transvaser votre flacon cloche dans votre vapo et c’est clairement plus pratique pour se parfumer ;)

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par idepont, le 22 janvier 2013 à 00:58

J’y compte bien !!! Je n’ai eu qu’une fois un parfum sans vapo (Nahéma), je n’ai pas trouvé ça pratique, c’est intransportable...

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par Opium, le 22 janvier 2013 à 15:10

Bonjour Idepont.

 

Avec plaisir, "aider" à craquer pour le si beau parfum qu’est Chêne est quelque chose que je fais avec un certain contentement.
Jicky a donné un excellent conseil. Plus jeune, j’aimais laisser s’écouler le parfum le long de mon cou et sur mes poignets ; aujourd’hui, je préfère l’application plus technique de la vaporisation sans en faire déborder sur les mains. On sait ce qu’on met et combien on en applique... ;-)

 

Très bonne journée.
Opium

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par S9, le 23 janvier 2013 à 12:01

Bonjour Opium
Désolée de répondre un peu tard, mais merci pour ces précisions, je pense donc envoyer un mail pour avoir une petite idée de ce fameux Chêne... :-)

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par Opium, le 23 janvier 2013 à 22:22

Bonsoir S9.

 

Tiens-nous au courant quand, enfin, tu auras pu tester les concrètes, de Chêne, mais pas que... ^^

 

A très bientôt.
Opium

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