Auparfum

Eau de rhubarbe écarlate

Hermès

Flacon de Eau de rhubarbe écarlate - Hermès
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Musc rouge

par Jeanne Doré, le 4 mars 2016

Lancer son premier parfum en tant que nouveau parfumeur d’une maison comme Hermès, ce n’est pas rien. Surtout lorsque celui-ci arrive aux côtés de l’Eau de néroli doré, la dernière création du parfumeur en place depuis 10 ans, ce doit être encore plus intimidant ! [1]

Et pour couronner le tout, histoire de ne pas passer inaperçu au milieu du dégradé bleu-vert-jaune de la gamme, le flacon de cette eau de rhubarbe écarlate est aussi rouge fluo qu’un Anglais venant de passer une journée en plein cagnard méditerranéen !

Première impression, cette eau est joyeuse et riante. Bergamote amère et pétillante, notes vertes et croquantes, végétales et fruitées qui m’évoquent cependant plus une rhubarbe fantaisiste que réaliste.
Je pense tout de suite à une petite fille souriante et sautillante, mais ne serait-ce pas plutôt parce que j’y sens une odeur de cheveux propres et encore mouillés, que l’on viendrait de démêler à l’aide un spray parfumé avec des notes fruitées et musquées ? Cette eau de rhubarbe, une fois son ouverture hespéridée explosive dissipée, devient effectivement TRÈS musquée, d’où cette sensation de propre blanc et cotonneux, et cette impression enfantine, renforcée par une présence fruitée, légèrement sucrée, mais heureusement suffisamment acidulée pour rester agréable.
En fin de compte, c’est plutôt très plaisant, éclatant, facile à porter et de bonne tenue.

Mais une question bête pointe le bout de son nez : est-ce Hermès ? Ou alors est-ce un nouvel Hermès, plus féminin, plus glamour, plus… différent ? La question est cruciale pour Christine Nagel : comment faire du Hermès sans plagier Jean-Claude Ellena, et en affirmant un style forcément propre, mais qui doit continuer d’incarner les valeurs de la maison ?

Cela ne vient sans doute pas d’un seul coup, et il faudra peut-être un peu de temps pour affiner et trouver le ton juste, alors attendons de voir ce que la suite nous montrera...
Et tâchons de deviner, en attendant, de quel côté du magasin les vendeuses de Sephora décideront-elles de la placer, cette rhubarbe ??

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par Marieflower, le 9 février 2020 à 16:42

Parfum qui m’a étonné au premier abord de par son attaque gourmande. Finalement, il est bien équilibré, pétillant, frais. J’aime particulièrement la gammes des Colognes d’Hermès, qui se portent de façon très vaporeuse et qui sont intemporelles.

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Brain Salad Surgery

par Brain Salad Surgery, le 11 novembre 2017 à 19:00

Bonjour à tous,

Vos différents avis m’interpelle.

Dame Doré décrit à juste titre une eau ...joyeuse et riante...

Elle pense aussi dit-elle, à une petite fille.

Certes, cet Hermès là ne se distingue pas par sa tenue, et c’est peu, à mes yeux, que de le dire.

Où je m’interroge, mais ne critique pas, c’est que certains qualifient cette eau de ...prodigieux ennui, de plat, lisse, bridé...

Je trouve pour ma part que cette eau n’est certainement pas un produit qui traversera les années. Néanmoins, je trouve que cette eau est au départ assez "pétillante".

Mais Mme Doré qui décrit ce produit en évoquant une petite fille, me fait maintenant comprendre, pour avoir acheté ce parfum, ce que j’avais peine à décrire et pourquoi, même après un achat à l’aveugle (pâ bien...) ne l’ai pas revendu.

Bien que d’un âge plutôt mûr, je ressens à l’approche de mon poignet quelque chose de "rigolo".

Et là, naturellement, ce n’est pas la petite fille qui sourit, mais mon petit moi, enfant, que nous avons toujours su garder en nous.

Et ce gamin là, certes ne mettra jamais ce parfum pour sortir, mais pour le mettre sur lui de temps à autre, à la maison.

Je me rends bien compte que ce dernier paragraphe peut paraître peu évident (mal décrit), mais bien que les parfums ne soient pas sexué, il me paraît difficilement "portable" par un homme de mon âge. Ce n’est toutefois pas le cas pour d’autres dans ma collection, comme Must de Cartier, pourtant étiqueté ’pour femme’, mais qui souffle un vent insolent dans lequel j’aime à être entouré.

Va savoir...

Toujours est-il qu’inscrit depuis peu, et en vous lisant, je n’ai pas vu de rubrique "rêveries" qui permettrait à chacun d’écrire au sujet de cet aspect des parfums.

Les chiens dit-on ont un pouvoir olfactif bien plus développé que nous. Mais jusqu’à plus ample informé, ne doivent certainement pas associer une odeur à un souvenir.

Certes, le vulgaire rapport qualité/prix n’est pas du côté de cette eau, mais qu’il est jouissif, l’espace de quelques petites minutes, de se retrouver en culottes courtes...

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par Tevic, le 18 mars 2017 à 09:11

(1e post)
Dommage qu’on n’ait pas eu droit à une critique de l’Eau de Néroli doré sur Auparfum (lancée en même temps que la rhubarbe écarlate), j’aime beaucoup cette eau de cologne. Voilà je suis comme ça, je commence par râler.

C’est dommage car l’Eau de Néroli Doré est infiniment supérieure à la plupart des masculins qui sont sortis ces derniers temps.

Voici mon analyse rapide de l’Eau de Néroli doré :
"Thé au jasmin"
L’attaque est d’une grande fraîcheur, avec une bergamote omniprésente. On croirait en sentir directement l’huile essentielle. L’effet des premières minutes est assez brut, mais la composition s’assagit assez rapidement. Ensuite le néroli prend le relais faisant passer la fragrance dans le domaine floral (très) frais. Pas de trace ici "d’eau de fleur d’oranger", on est plutôt dans un jasmin d’une grande subtilité. Les notes de fonds ne tardent pas à apparaitre, basées sur le safran et son caractère légèrement terreux, qui se combinent complètement avec notre néroli floral, et le rend discrètement corsé en le faisant plutôt pencher vers le masculin (si je peux me permettre cette remarque hérétique sur Auparfum). Il reste en note finale un cuir épicé très léger, qui est la marque de fabrique de J-C Helléna. Malheureusement la performance est assez mauvaise, il faudra prévoir d’avoir la gachette facile si l’on veut être parfumé pour une journée entière (minimum 8 vaporisations).

Au final on a une eau de cologne très naturelle et fraîche, assez simple de construction, qui pourrait être résumée par l’effet olfactif du thé au jasmin. Un jasmin floral d’une grande fraîcheur posé sur une note légèrement terreuse et corsée. La finale est un cuir épicé presqu’imperceptible.

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CrushedPotatoes

par CrushedPotatoes, le 30 mai 2016 à 11:15

Très déçue par cette fragrance. Aucune tenue sur ma peau, même pas 5 minutes, donc incapable d’en faire une critique constructive...

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Frédéric

par Frédéric, le 4 mai 2016 à 15:19

En fait ce qui m’embête dans ce parfum c’est que à chaque fois que je porte mon nez à mon poignet ou sur le tissu d’essais j’ai l’impression de sentir un parfum (un peu dilué) calibré pour jeune fille (ces flacons avec des noeuds autour du bouchon). Il est rangé dans le rayon homme souvent ce qui ajoute à la confusion, j’espère sentir une matière un peu brut (cologne !) et au final c’est mignon 20min, le temps que la rose verte et l’acidité s’estompe, puis je bute sur ce fond sirupeux. Franchement c’est pas mauvais, je lui trouve même un petit air avec un parfum que j’adore, l’Eau de Protection de Etat Libre d’Orange, rose acide-épicée mais bon...plus un flanker genre une Eau sous Protection :-) (genre faudrait pas faire fuir le chaland).
Eau de Néroli Doré me laisse perplexe, c’est juste de l’eau de Cologne non ?

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Athéna

par Athéna, le 23 avril 2016 à 11:46

En m’avançant vers cette belle bouteille d’un rouge éclatant, je dois bien avouer que j’avais énormément d’attentes. À l’évidence, beaucoup trop. Les parfums bâtis autour de la rhubarbe -et non discontinués- ne courant par les rues...

J’étais impatiente de m’enivrer de cette odeur de potager, à la fois terreuse, astringente, tendre et acidulée, dont je suis tant éprise. Je me voyais déjà, dans un ravissant petit cottage douillet, bordé d’un authentique potager anglais, dans lequel je me serais baladée avec ravissement. Et alors que je m’en serais éloignée tout doucement, au fil de ma promenade, je me serais engagée dans des bois fumés et/ou épicés, sans trop m’en rendre compte. Je m’y serais perdue avec délice. J’aurais découvert là un tout autre monde, à mi-chemin entre les illustrations de Béatrix Potter et l’univers faussement feutré de miss Marple. Et peut-être bien même, un peu de la folie de Lewis Carroll. Et c’est ainsi, dans ces bois mystérieux, propices au rêves, que notre rhubarbe se serait enrobée de cachemire ou de velours...

Et puis pof ! En une inspiration, mon nez est tombé dans le caniveau. Quelle déception ! Mais surtout, quel prodigieux ennui ! Tout le petit théâtre que je m’étais construit a soudain pris l’eau, où plutôt devrais-je dire, le musc. J’avais le nez collé à mon poignet, cherchant la grande absente, qui avait vraisemblablement été pétrifiée dans une sucette improbable. Ce n’était pas vraiment une odeur fraîche, ni même complètement gourmande. Le musc semblant empêcher tout développement subtil des notes acidulées de la rhubarbe. Tout était terriblement plat, lisse, bridé. Comme si Christine Nagel avait castré sa création. Et c’est en cela que cette odeur m’est désagréable. Elle manque de racines et on lui a coupé les ailes.

En le ressentant le lendemain, la déception passée, et en y cherchant plus la rhubarbe, il m’est apparu alors que c’était un honorable sent-bon pour des générations nourries au lait maternisé et au fast-food.

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par Pénélope, le 25 avril 2016 à 17:29

Bonjour Athena,
J’aime beaucoup l’idée que vous vous faisiez de ce parfum à la rhubarbe ! Cette description m’a fait penser à l’Hermessence ROSE IKEBANA ou j’imagine bien Peter Rabbit saliver sur la rhubarbe du potager alors que Béatrix Potter le dessine entre deux gorgées de the.

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Jean-David

par Jean-David, le 17 avril 2016 à 16:23

Changer de parfumeur attitré, après une longue période de collaboration, ayant donné lieu à plusieurs créations du plus haut niveau, pouvait se concevoir. J’avais défendu ici-même l’idée de "résidences" de parfumeurs auprès de grandes maisons, comme cela se pratique dans le monde de la musique contemporaine : attaché pendant quelques années à une formation orchestrale, tel compositeur est chargé d’écrire les prochaines pièces de son répertoire ; puis un autre compositeur lui succède. Encore faut-il que l’on ne place pas d’entrée de jeu dans une situation fausse le créateur qui succède à son confrère. Ce que j’appelle situation fausse, c’est de mettre le successeur dans les pas, dans le sillon même du prédécesseur. Demander à Christine Nagel de faire une Eau de..., titre s’achevant par un adjectif de couleur, c’est tout bonnement attendre d’elle de s’inscrire dans le prolongement esthétique de Jean-Claude Ellena. Et, quelque excellente que soit l’intention de la direction, ce n’est pas fair-play, car c’est placer la créatrice en situation d’être comparée point par point à son prédécesseur. De plus, c’est manquer le but même d’une collaboration nouvelle : apporter à la marque une vision, une esthétique toutes différentes.

Entendons-nous bien : quand il y a succession, il est inévitable que les amateurs, admirateurs, passionnés, comparent. Il est normal de comparer deux univers totalement distincts, et de réfléchir à ce que chacun d’eux apporte à une maison aussi prestigieuse qu’Hermès. A condition que la distance - technique, esthétique, symbolique aussi, et peut-être surtout - soit immédiatement ménagée entre les deux univers. C’est cette distance qu’Hermès, à mon humble avis, n’a pas su préserver ici. Et il est évidemment temps de rectifier le tir. Par exemple, il serait catastrophique de demander à Christine Nagel de faire des Hermessences. Cette sublime série, attachée "extistentiellement" à la personnalité créatrice de Jean-Claude Ellena, doit être considérée comme un chef-d’oeuvre achevé. Pour poursuivre la comparaison avec l’univers musical, il serait absurde de demander à Pierre Boulez d’écrire le sixième mouvement de la Symphonie pastorale.

En conclusion, ce que les passionnés de parfum attendent, c’est que Christine Nagel crée du Christine Nagel. Et certes, une Christine Nagel à la recherche d’une alchimie particulière avec la maison Hermès. Cette incarnation nouvelle mérite d’être passionnante ; elle le sera dans la mesure même où la créatrice sera fidèle à son identité propre.

Quant à M. Ellena, nous avons tant à attendre de lui... La période Hermès fut fondamentale dans son œuvre, mais celle-ci se poursuit, et nous avons hâte de connaître quelles créations la page qui s’ouvre aujourd’hui fera naître. Fort de l’expérience Hermès, il est dans la pleine maîtrise de son art, et il ne serait pas étonnant que ses parfums à venir fussent des chefs-d’œuvre de la maturité.

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par Passacaille, le 19 avril 2016 à 09:40

Bonjour Jean-David,

c’est un grand plaisir de vous lire.

Je suis essentiellement d’accord avec vous.
Je nuancerai peut-être sur les enrichissements des séries, les Eaux, les Hermessences....
Après tout JC Ellena a bien inscrit ses pas dans ceux des prédécesseurs, l’Eau d’Orange Verte date de 1979 ! Et le dialogue qu’il a instauré avec la création de Françoise Caron est à mon avis très intéressant, probablement même plus que s’il avait été le seul artisan de ces Eaux ?

Pour les Hermessences c’est une autre affaire, mais un simple changement de nom, ce qui est un symbole fort, permettrait à Christine Nagel de trouver son propre laboratoire (comme JCE définit cette gamme) pour expérimenter et explorer ses chemins olfactifs personnels dans le monde Hermès.

Au plaisir de vous lire :)

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par Jean-David, le 19 avril 2016 à 12:15

Bonjour Passacaille (comme c’est charmant de s’adresser à quelqu’un qui porte le nom d’une si jolie danse !),

Bien d’accord avec vous : la précision que vous apportez sur les colognes Hermès a la force de la vérité, et il faut reconnaître que cela relativise quelque peu ce que j’écrivais à ce sujet. Toutefois, le fait que Jean-Claude Ellena ait à ce point développé le concept associe son nom à celui-ci d’une façon presque consubstantielle, s’il m’est permis d’employer un bien grand mot. Dans l’esprit "perfumiste", les Eaux de... sont tout de même principalement attachées, dans l’univers Hermès, à la personnalité de Jean-Claude Ellena.

D’accord aussi avec cette idée d’un "nouveau laboratoire" pour Christine Nagel, pour autant que cette idée d’expérimentation, de recherche, s’accorde avec son tempérament. Simplement, un changement de nom me semble insuffisant sans changement de concept. Il y a eu le temps du haïku ; vienne celui de l’octosyllabe, des danses renaissantes ou de tout autre thème, figuratif ou abstrait, qui conviendra à la créatrice. Ce n’est pas tant l’absence de continuité qui est à craindre que le sentiment de la répétition.

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Fairy47

par Fairy47, le 30 mars 2016 à 00:16

Moi, je viens, toute fraîche, toute neuve, sans lire les commentaires, de tester par hasard cette Eau de Rhubarbe écarlate... et bien je dois dire que j’aime beaucoup ! Les premières notes m’ont tout de suite plu, comme des notes acidulées d’une belle journée d’été... La tenue n’est pourtant pas au rendez-vous et c’est dommage, mais je pourrais le porter !

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par S9, le 30 mars 2016 à 09:49

Bonjour Fairy47
Et moi je suis allée ressentir ces deux nouvelles eaux et je confirme que je préfère largement la rhubarbe ! Je vous rejoins tout à fait ! la tenue n’est pas au rendez-vous mais curieusement des deux mouillettes qui ont traîné plusieurs jours sur ma table de nuit, eh bien la rhubarbe en sort grande gagnante ! curieusement les notes de fond sont bien restées accrochées sur le papier...
La qualité de l’Eau de Rhubarbe Ecarlate est qu’elle est facilement identifiable selon moi, contrairement au Neroli que je ne reconnaîtrai pas sur quelqu’un j’en suis sûre. Ce qui en fait un point très positif, car création singulière.
Je ne sais pas pourquoi j’ai pensé à Folavril en la sentant car pas de point commun je pense entre les deux eaux de toilette, mais je crois que c’est parce que j’ai été surprise en découvrant cette rhubarbe, et j’avais eu le même effet avec Folavril d’Annick Goutal aujourd’hui disparu (dommage, je l’aime vraiment bien).
Ceci dit je n’achèterai ni l’un ni l’autre de ces deux nouveaux lancements Hermès, car je suis plus que comblée par les superbes narcisse bleu et gentiane blanche ^^
Bonne journée parfumée.

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par Farnesiano, le 30 mars 2016 à 10:59

Bonjour S9. Oh, Folavril... Jamais acheté mais j’en garde précieusement mes échantillons ! Vous avez raison : Le Narcisse bleu et la Gentiane blanche sont tellement supérieurs. Des chefs-d’oeuvre absolus ! Aujourd’hui, je porterai un autre Ellena, la délicieuse et enveloppante Eau d’Hiver.

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par Messapia, le 29 mars 2016 à 09:57

Les premières notes et le premier quart d’heure laissent dubitatifs sur le résultat. Mais après ce passage, il devient très agréable. Pas le parfum de l’année, certes...

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S9

par S9, le 25 mars 2016 à 08:19

Je me suis retrouvée un peu bête lorsque j’ai sorti les mouillettes de mon sac à main lundi soir, car j’avais senti la rhubarbe, le néroli, et deux autre parfums. Le tout s’était mélangé, donc impossible de suivre l’évolution de ce beau monde.
Dans la parfumerie j’ai d’abord senti cette Eau de Rhubarbe Ecarlate et je ne l’ai pas trouvée inintéressante. Certes pas le coup de coeur que j’ai éprouvé dès les premiers instants avec l’Eau de Narcisse Bleu ou l’Eau de Gentiane Blanche, les deux que je possède et que franchement j’admire, ce sont deux merveilles, et le plaisir procuré en les portant ne faiblit pas, au contraire !
La rhubarbe m’a plu car elle m’a déroutée quelques instants. Ca sent quelque chose de familier, mais pourtant construit. Exactement le même effet qu’avec Folavril d’Annick Goutal. Oui voilà, j’ai de suite pensé à Folavril en la sentant. Elle a un côté râpeux enveloppant qui m’a plu, quelque chose de particulier mais j’ai eu l’impression que cela était fulgurant, que ça s’essoufflait bien vite ; d’où la grosse déception en sortant la mouillette du sac à main pour voir comment cette eau allait évoluer au fil des heures !
J’ai senti le Néroli en second, et là je l’ai trouvé plus facile, aérien et souriant, moins "sourd" que la première eau et au final davantage passe-partout.
J’irai re-sniffer ces deux dernières créations Hermès mais ce que je peux dire dès maintenant, c’est que je les trouve bien en dessous de la gentiane et du narcisse, qui sont pour moi deux chefs d’oeuvres ! Leur tenue semble faible également. Je me rappellerai plus aisément de la rhubarbe qui me rappelle Folavril. Le néroli sera, je pense aussi, une création qui aurait pu être une nouvelle aqua allégoria, certainement plus interchangeable et vite oubliée une fois sentie.

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