Howl
Jardins d’écrivains
- Marque : Jardins d’écrivains
- Année : 2018
- Créé par : Anaïs Biguine
- Genre : Féminin - Masculin
- Famille : Orientale
- Style : Classique - Pointu
Fougère beatnik
par Jeanne Doré, le 4 septembre 2019
Après avoir décliné les noms de grandes plumes en bougies et en parfums, Jardins d’écrivains rend hommage à la poésie.
Depuis 2012, Anaïs Biguine fait résonner les sillages olfactifs avec les mots des œuvres littéraires.
Après avoir décliné les noms de grandes plumes en bougies et en parfums, elle rend hommage à la poésie avec une trilogie en clin d’œil à la Pléiade, prestigieuse collection des éditions Gallimard, dont la couverture en cuir est ici reprise sur les flacons.
Si le poème culte d’Allen Ginsberg, manifeste de la Beat Generation, hurlait sa colère contre le rêve américain, ce Howl olfactif semble plutôt chuchoter l’atmosphère nostalgique d’un San Francisco des années 1950, entre les volutes tabacées d’un café enfumé, et celles, plus aromatiques, d’un joint de marijuana. Thym et lavande riment avec géranium et cannelle pour constituer l’ébauche d’une fougère epicée dans un style barber shop. La prose se prolonge dans un nuage ambré, baumé et liquoreux, où le patchouli et les muscs continuent d’imprimer leur rythme hypnotique dans un halo vaporeux.
—
Eau de parfum, 90 euros/50ml.
Ce parfum fait partie de la sélection de la Box Auparfum #16, de juillet/août 2019.
à lire également
par Iridescente, le 13 septembre 2019 à 05:57
Sublime. Volutes retravaillé en fougère. Cette lavande cuivrée, presque cuirée, cirée d’ambre me rappelle aussi Très Russe.
Franchement, je n’aurais pas associé un tel parfum à Allen Grinsberg, mais plutôt à Kit Marlowe. Avec tout l’affectueux respect que j’ai pour le travail d’Anaïs Biguine, nos interprétations littéraires divergent.
Farnesiano
a porté Howl le 19 août 2023
Farnesiano
a porté Howl le 28 juillet 2023
à la une
Smell Talks : Table ronde Mode & parfum
En écho au dossier du seizième numéro de Nez, la revue olfactive, cette table ronde réunissant Eugénie Briot, Delphine Jelk et Sonia Constant explore les liens entre la couture et les odeurs.
en ce moment
il y a 14 heures
Bonsoir Petrichor et merci pour ce commentaire si riche. Cela faisait un moment que j’entendais(…)
il y a 15 heures
Bonjour Don Salluste :) Je joue aussi à poser la question : "Est-ce que "Le parfum de Thérèse"(…)
hier
À vous lire c’est Plutôt un Parfum féminin donc et non mixte ?
Dernières critiques
Iris Médicis intense - Nicolaï
Sous le soleil de Toscane
Encre indigo - Lalique
Roche en fusion
Belle de Niassa - Caron
Fleur au zénith
par Marieflower, le 2 janvier 2020 à 17:42
C’est un parfum discret, qui laisse un sillage de "déjà-vu". Il a un coté assez intemporel, il est même assez difficile à décrire. Je sens plus les notes de fond à savoir le patchouli et l’ambre notamment que les notes de têtes ou de cœur.
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus