Iris Silver Mist
Serge Lutens - Collection du Palais Royal de Serge Lutens
Les Classiques
- Marque : Serge Lutens
- Année : 1994
- Créé par : Maurice Roucel
- Genre : Féminin - Masculin
- Famille : Florale
- Style : Chic - Pointu
Dieu Iris
par Alexis Toublanc, le 25 novembre 2011
Le plus bel iris sur terre.
Voilà, j’aurais pu m’arrêter à cette phrase (qui n’en est pas une d’ailleurs, mea culpa) tant l’évidence est frappante. Et pourtant, ce n’est pas faute d’avoir des concurrents qui en veulent, du très classique N°19.
Sauf qu’à la différence de ses confrères, Iris Silver Mist est à la fois l’iris le plus brut, mais aussi le plus travaillé.
Brut par son rendu : Iris Silver Mist sent l’absolu de beurre d’iris pur, il n’y a pas à douter. La matière est là, elle rayonne, elle brille, elle trône sur mouillette comme sur peau, dans un sillage poudré et terreux, unique en son genre. Symbole de noblesse, de pureté mais aussi d’intelligence, l’iris est la fleur de l’amateur d’art. Emblème de la Florence du XVIème siècle, et plus particulièrement de Catherine de Médicis, l’iris a ensuite été synonyme de poudre de maquillage et de rouge à lèvres, au même titre que la violette, elle-même facette de la fleur florentine.
Travaillé aussi. Mais le mot lui-même est barbare pour retranscrire l’ouvrage d’orfèvre de Maurice Roucel. Pour ma part, je dirais "constellé". Constellé au niveau même de l’évocation : l’observation d’un ciel embrumé, étoilé, depuis une forêt humide. Mais constellé aussi dans sa construction. Toutes les notes qui composent l’iris se côtoient et se répondent. Ainsi, la carotte en tête, dans sa dimension tactile annonce fièrement une poire que l’on tranche, instant figé où la lame du couteau rencontre la chair du fruit, sous l’égide de la hiératique Iris. Puis, la note mist, le brouillard dense, complexe, mais pur nous rappelle dignement qu’Iris Silver Mist est bien cette messagère, cet intermédiaire entre le Ciel et la Terre, l’éther et les humains, comme le raconte la légende grecque d’Iris, messagère d’Héra.
Car le cœur des hommes est aisément corruptible, et me voilà conquis par le glacial sourire d’Iris Silver Mist, dont la réputation n’est plus à faire. Si on associe le plus souvent la chaleur à Dame Vanille, il ne fait aucun doute que le froid se ferait frère de Dieu-Iris ! Bas de Soie, N°19 voir même Infusion d’Iris n’ont pas vraiment la sensualité d’un Shalimar ou d’un Habanita.
Mais Iris Silver Mist est plus froid encore. La terre qu’il évoque a un mince filet de neige, la carotte est givrée, le ciel est illuminé d’étoiles polaires et la brume est celle d’une nuit noire de février.
Pourtant l’alchimie opère. On a beau chercher, c’est forcément de la magie : la peau change le parfum comme le parfum change votre peau. Au porter, Iris Silver Mist s’adoucit. Sur moi, il s’embrume intensément, avec un halo étoilé et légèrement boisé. La note de froid ne prédomine pas, elle relève l’intérêt. Elle va aguicher les regards vers vous, et va aussitôt disparaitre. Iris Silver Mist est un piège tendu par le fil de soie de l’araignée. Vous voilà ainsi hautain, froid, distant, mais Iris Silver Mist est le parfum du ciel de la nuit, car vous voilà lunatique. Vous passez du dédain méprisable au rapprochement troublant. De la poire gelée au fruit défendu.
Iris Silver Mist est ainsi un maitre iris pour corrompre nos âmes vagabondes et les tirer de ce monde de la terre vers un monde en hauteur. La température baisse, mais cette simple pensée - terre-à-terre - nous rabaisse. Il faut lever les yeux vers les étoiles, se laisser envahir par ce brouillard en ouvrant tous les pores de sa peau et contempler.
Iris Silver Mist est un vivant pilier.
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par Brontë, le 22 novembre 2014 à 16:28
Aujourd’hui, envie de retourner aux Jardins du Palais Royal rendre une visite à la boutique Lutens. J’ai en tête de tester Rousse, Douce-Amère, Louve.
Je ressors avec Iris Silver Mist sur le poignet et à peine refermé la porte de la boutique derrière moi, le nez collé contre ma peau, les larmes me montent aux yeux et une émotion indescriptible me saisit à nouveau. Je ne comprends pas ce qu’il se passe avec ce parfum : il est trop beau, trop pur, trop noble. Il n’est pas de ce monde. L’exprimer est un exercice complexe pour la novice que je suis. Je pense qu’il doit me rappeler quelque chose de très intime et de gravé très profondément en moi. Ce coup de foudre ne s’explique pas, j’ai l’impression qu’il me met à nue. Je vous écris à chaud, encore toute bouleversée.
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par S9, le 23 novembre 2014 à 09:34
Bonjour Brontë
Votre témoignage est très touchant, c’est rare de connaître tant d’émotions en découvrant un parfum, mais quand ça arrive ... l’extase ^^
Il ne reste plus qu’à vous / te souhaiter une belle relation avec Iris Silver Mist (que je rêverais de sentir un jour, depuis que je lis des commentaires sur lui !).
Bonne journée parfumée :-)
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par Brontë, le 23 novembre 2014 à 11:03
Bonjour S9, merci de votre retour :) Je vous souhaite à votre tour d’avoir une belle rencontre vous aussi avec ce parfum lorsque vous passerez par Paris, le piège lorsqu’on lit autant de témoignages positifs c’est d’être un peu decu ou de projeter les sentiments des autres avant les siens à l’instant fatidique. Alors autant vous vider la tête au moment de le sentir, fermer les yeux, et...
Pour ma part je suis la première surprise de cet amour car ce parfum est à des lieues de ce que je pensais pouvoir aimer (j’ai un faible pour les odeurs plus rondes, chaudes, orientales). Mais l’amour ne s’explique pas, dit-on ;)
par Nymphomaniac, le 19 novembre 2014 à 20:25
Retour sur ISM
Au cours d’un énième test, je me suis rendu compte que le parfum évolue de manière radicalement différente sur vêtements que sur ma peau (ce qui est a priori universel ; simplement, je ne teste que sur peau en général – mais là, il n’y avait plus de place). Et comme j’attends possiblement une bouteille de Iris Nazarena qui lui ressemble un peu sans tomber autant dans la carotte stricte sur ma peau, j’ai voulu y retourner...
Et sur vêtements, ISM est nettement moins "carotte réfrigérée du jardin" dans l’évolution. Il conserve son caractère terreux et tourbeux, ce qui le rend nettement moins emmerdant. Comme quoi ma peau le réduit ou le transforme en carotte "pure"... problème que je n’ai pas avec Hiris, dans un autre style (et qui pourtant est souvent qualifié de "carotteux" par certains).
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par Brontë, le 19 novembre 2014 à 20:59
Mais vous êtes un monstre ! C’est parce que vous m’aviez conseillé ISM (ca y est, j’ose les acronymes) deux fois - sans compter les interventions des Auparfumistas me relançant vers ce parfum - que je m’étais dirigée vers lui, Nymphomaniac ;)
Et je vous retrouve là à détruire cette rencontre émouvante, je crois même ma première rencontre "choc olfactif" avec un parfum. Ainsi donc vous n’aimez pas ? Vous êtes un diable de conseiller.
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par Nymphomaniac, le 19 novembre 2014 à 21:30
;-)
Ravi de votre retour (j’avais vu, mais pas encore répondu).
Je crois que ce n’est pas moi qui vous a explicitement conseillé ISM (il était juste inclus dans une recette plus vaste – le jus de parfum je crois – en faible proportion d’ailleurs). De plus, des parfums tels que ISM, Dans tes Bras, Déclaration d’un soir, La Panthère, M/Mink reviennent systématiquement lors des "Quêtes de parfum", même lorsque les gens cherchent tout autre chose. Ils constituent un socle de base pour toute recherche, et je n’ai donc fait que participer à l’élan rituel.
Sinon, je vous avais aussi conseillé Carnal Flower en tant que contrechoc à l’univers apocalyptique, et vous l’aimez aussi je crois...
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par Brontë, le 19 novembre 2014 à 21:43
Vous aviez effectivement parlé de Carnal Flower comme d’un contre-choc salvateur... mais tout en déclarant qu’il etait bien trop solaire et lumineux pour moi. Ou comment me piquer au vif :)
(Cela dit vous n’aviez pas tort : quand on me dit que je sens le monoï alors que je le porte, avec ma peau de fantôme ou d’aspirine, cela me fait doucement rire et une petite voix me dit que non, décidément, ce n’est pas encore ca, ça ne peut pas etre ca...)
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par Nymphomaniac, le 19 novembre 2014 à 21:58
Dans les "Quêtes de parfum", signifié et signifiant parviennent rarement à s’épouser ; certaines découvertes insoupçonnées peuvent alors constituer une fulgurance permettant de dépasser la stase névrotique.
par PetiteNiçoise, le 2 septembre 2014 à 14:45
Je n’ai jamais senti ce parfum mais je suis sûre qu’il doit sentir délicieusement bon !
Je ne suis pas très "parfum floral", mais de temps en temps je fais des exceptions pour les parfums qui en valent la peine. ;-)
Je suis sûre que celui-ci en vaut la peine.
Je me préparerai à l’orgasme olfactif avant le premier "pshit" sur ma peau, promis.
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par barmassa, le 2 septembre 2014 à 16:50
Si vous êtes Niçoise, vous pouvez le sentir à Cap 3000. Il est en vaporisateur tout noir, caché dans un tiroir......Car ces vapo, les gens les volent, paraît-il !
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par PetiteNiçoise, le 2 septembre 2014 à 18:16
A ????
Et dans quelle boutique ?
Je n’ai jamais vu de parfumerie là-bas (j’y vais pas souvent)
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par barmassa, le 2 septembre 2014 à 18:46
Aux galeries Lafayette niveau 1. Vous avez également un sephora et un marionaud........Par contre j’aimerais savoir si vous avez trouver à Nice Muscs koublai khan ?
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par PetiteNiçoise, le 2 septembre 2014 à 19:46
Non malheureusement Musc Koublai kahn, c’est que sur le net
par Arpège, le 2 septembre 2014 à 19:14
Preparez-vous a un choc niveau "floral".
Y’a floraux et floraux... Iris Silver Mist c’est un parfum incroyable, mystique et impressionnant, envoutant même.
C’est la neige eternelle, le parfum des draps de nos arrieres grand’meres. Florence. Le marbre. La crypte. Le château de Louis II de Baviere qu’il a consacre au mythe de Parcifal et aux Chevaliers de la table Ronde.
Neuschwanstein. Le mystere.
C’est un parfum DIVIN.
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par effluves, le 30 mars 2014 à 23:09
Bonsoir à tous,
Premier achat, depuis 3 mois que je connais au parfum. Néophyte je dus tester un grand nombre de parfum pour me faire une idée.
Finalement première visite au Palais Royal. Après 1/2 heure d’inspiration, une mouillette en appelant une autre, j’avais sélectionné 4 parfums. Santal Blanc, Iris Sylver Mist, Tubéreuse Criminelle et Chêne. Essai sur peau, pose d’une demi heure. Ce sera Iris Sylver Mist. Le choix fut cruel entre Chêne et Iris Sylver Mist. Une vendeuse fan de l’un et l’autre du deuxième compliqua les choses. Bref merci à tous et plus particulièrement à Jicky puisqu’il l’encense.
J’avais envoyé un post le 23 mars, parfum Vol de Nuit, le texte a du passer inaperçu quelqu’un aurait-il un avis à propos de ma question dans ce post. Merci d’avance.
par Nymphomaniac, le 1er mars 2014 à 01:47
Durant ses premières vingt minutes, Iris Silver Mist (un nom magnifique, pour une fois) dégage sur ma peau une odeur 3 *** quelque part assez jouissive : on y sent l’iris carotté dans toute sa splendeur, avec son côté velouté et même beurré ici ! Hélas, cette « explosante-fixe » majestueuse tombe à plat très vite. C’est alors, de manière basique, de l’huile essentielle de carotte, ou plutôt une sensation de graines de carottes broyées, acidulées et (très légèrement) sucrées davantage que veloutées voire poudrées. Un nuage de violettes à la fois féminin (trop, pour moi) et peu enthousiasmant fait ensuite son apparition, sur un lit de concassée de pommes de terre fraîches coupées en tranches avec leur peau. Parfois, selon l’environnement je suppose, je sens un peu de vétiver, parfois non – ce qui n’est pas forcément plus mal, à dire vrai. Le tout dégage alors un rendu davantage abscons qu’abstrait, peu imposant toutefois, et qui ne parvient pas pour autant à faire disparaître l’odeur basique de carotte, chiantissime, qui subsiste jusqu’au bout durant plusieurs heures – le drydown 0 *arrivant de surcroît très vite.
Certains disent que c’est un parfum un peu triste, mélancolique, voire destiné à des funérailles (hivernales). Ces dernières rassembleraient sans doute un lot de bourgeois- bohèmes sirotant leur jus de carotte biologique, tout en enfonçant le caveau dans la terre fraîchement retournée, faisant apparaître au passage quelques racines de plantes imaginaires, ou quelques tubercules de pommes de terre, le tout sous un bloc de neige.
Ce serait aussi un parfum « propice à l’introspection » – un pléonasme, souvent (sans compter que ce mot apparaît dans toutes les critiques ou presque). Introspectif, il l’est par la force des choses, puisqu’il projette peu appliqué à doses non torrentielles : pour l’apprécier pleinement, il faut se sentir soi-même, exercer un retour sur soi. Physiologiquement introspectif, donc, en quelque sorte.
Je n’ai pas envie de porter ISM. Pour moi, il évoque essentiellement rien, malgré la belle performance végétale du début, dont je peux comprendre le côté addictif, n’était son caractère assez fugace. Très vite, il ne distille aucun émerveillement, aucune magie, aucun mystère, aucune tristesse, aucune joie. Il n’est pas apathique pour autant ; sans doute est-il vaguement abnégationnel. Si j’avais un flacon, je l’utiliserais volontiers pour aller faire mes courses chez Naturalia, au rayon légumes frais. Il pourrait également accompagner un jeûne thérapeutique à la clinique Buchinger en Suisse, si toutefois le cas devait se présenter, ce qui demeure très hypothétique.
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par Jicky, le 1er mars 2014 à 02:24
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par Nymphomaniac, le 1er mars 2014 à 03:16
Je n’ai pas le son ; mais j’ai déjà vu, donc j’imagine ; thanks !
par Frédéric, le 1er mars 2014 à 13:15
En fait il y a un moment ou dans ce parfum on peut sentir de l’iris. Oui oui je vous assure il y a de l’iris. Vous allez me demander mais comment faire pour le sentir ? C’est très simple il suffit de respirer le parfum en laissant tomber vos tics d’analyse d’un parfum comme lecture de classe sociale stéréotype. Abandonner cette démarche de catégorisation haineuse vous permettra d’apprécier plus les choses surtout pour faire en suite partager votre sensibilité avec des amateurs de parfum qui n’en ont strictement rien à foutre de lire encore une fois ce genre de délire sur les bobos, les intellectuels,etc. (ou alors proposez vos analyses au Figaro Magazine en rajoutant aussi quelque part "Sarkozysme" et "théorie des genres")
Si vous reprenez aussi l’analyse de Luca Turin ("Certains disent" c’est un peu flou pour citer un livre que tout le monde connait comme étant"Le Parfum-Le guide") vous aurez lu qu’il le considère comme un des meilleurs parfums qui soit, alors ré-essayez le encore une fois en vous donnant plus que 5minutes.
Parfois écrire juste une phrase genre : "Malheureusement j’ai eu une mauvaise expérience avec ce parfum" est tout aussi bien.
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par , le 1er mars 2014 à 19:02
Merci d’avoir dit ce que je pensais en lisant ce commentaire mais ne me sentais pas la légitimité d’écrire ici en raison de ma nouveauté sur AP. On parle de parfums et de choses qui nous touchent ou pas, de même qu’on peut apprécier ou non un tableau de grand maître pour des raisons de goûts personnels. A aucun moment il ne s’agit de séparer en classes sociales : je pense que parmi les amateurs de parfums il y a de tout, pas besoin d’être un bobo parisien (ce que je suis, coucou... et plein d’autres choses qui vous traumatiseraient tellement ça ne correspond pas a une case-cliché bien nette) pour s’interesser et se passionner pour un sujet.
En fait votre problème Nymphomaniac, c’est justement votre incapacité chronique a apprécier simplement quelque chose sans le sur-analyser, et a avouer un quelconque enthousiasme. Ça n’a jamais dégradé qui que ce soit, hein, l’enthousiasme.
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par doudou, le 1er mars 2014 à 19:19
Merci Erzsébet :)
Moi non plus je n’osais pas trop intervenir...oui, l’enthousiasme nous est précieux ! Ainsi que l’ouverture, la bienveillance et, n’ayons pas peur des mots, la gentillesse des échanges sur ce site.
Après tout c’est du bonheur et de la passion que nous partageons...
Douce soirée à tout ce petit monde :)
par Arpège, le 10 février 2014 à 19:42
Iris Silver Mist va feter ses 20 ans cette année, sauf erreur...
Ce Dieu au Pantheon de la Parfumerie celebre donc son Anniversaire en 2014 .
Et il n’est pas le seul ! ) :
En ce jour, 10 fevrier 2014, je souhaite un joyeux Anniversaire a notre Jicky/Alexis qui a lui aussi 20 ans !
20 ans !!!!!
Comme quoi y’a pas de coincidence : la même Année, une force superieure nous parachute un sublime parfum et Jicky !
Bon Anniversaire Jicky et merciiiiiiii a Toi ! Que tes reves deviennent Realite.
Salutations tolkienesques.
Bises
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par Jicky, le 10 février 2014 à 21:54
Eh eh merci Arpège c’est très gentil ^^
J’espère qu’on fêtera dignement l’anniversaire d’ISM tiens ! Comptez sur moi !!
(bref, ça fait 20% de ma vie que je suis inscrit sur auparfum !!)
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par Arpège, le 10 février 2014 à 23:14
Mais, vous me vouvoyez mon Cher ! ) :
J’ai tout lu Auparfum, tu avais 16 ans je crois !
Bise
par Aaricia, le 11 février 2014 à 08:27
Bon anniversaire !
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par euskalpyth, le 11 février 2014 à 10:37
Bon anniversaire parfumé, Jicky !
(c’était notre rubrique "les verseaux parlent aux verseaux")
par lolo, le 11 février 2014 à 19:07
20 ANS...notre talentueux nez !
Bon anniversaire Jicky et encore beaucoup de vos commentaires, drôles, furibonds, passionnés, tendres, gentils, etc, etc ....
Lolo
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par Jicky, le 11 février 2014 à 22:43
Merci à tous, vous êtes tous super sympas =)
Vous aimez les Jicky survoltés, excités, déraisonnés et complétement transis ? Et bien Cartier vous le promet :D !
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par Arpège, le 12 février 2014 à 02:12
Vite, du bromure pour Jicky !!!!!
Il a 20 ans .... Et 2 jours .
) :
Mathilde nous l’a encore mis dans un sacre etat !!!!!
Les crocs poussent, les griffes aussi. Devient tout poilu .... Syndrome de la Panthere. C’est quand la Pleine Lune ?
Promis on arrosera l’anniversaire d’ISM . Mais pas avec de la tisane hein ?
^^
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par Anna, le 12 février 2014 à 07:43
Jicky est un elf !
Beaute incroyable et des oreilles bizarres, mais on l’aime comme meme...
Bon anniversaire.
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par Arpège, le 12 février 2014 à 13:01
Description tres Tolkienesque (et tres juste, tres belle !)
C’est la description du Docteur Jicky, la....
Il est arrive sur Terre par le même arc en ciel qu’Iris silver Mist, la même année.
Et Il a probablement recu quelques vapeurs de Samsara via le cordon ombilical..... Ceci expliquant cela pour le cote " divin" !
Je sais pas pour les oreilles.....
.
) : mais il prend des bains de Vol de nuit et de l’eau de Narcisse Bleu regulierement + Shalimar. Alors....
Et il parle latin ! Gros indice, ca !!!! (Indice de divinite apparue sur Terre pour guider les pauvres ames egarees ) et il boit des tisanes avec des herbes qu’il ramasse dans les montagnes !!!!!
Avec un collant vert en elastanne et une epee a la main .....
Et sans lunettes !!!!!!!!!!!!!!
(Vieille ruse archi connue pour paraitre moche quand on ne l’est pas du tout, pour eloigner les predateurs potentiels...... )
Rate ! ^^
#TEAM "a bas les lunettes, vive les lentilles de contact" !!!!!
(Et ca vaut aussi pour d’autres beaux mecs d’Auparfum. Ils se reconnaitront...)
par 5:55, le 1er mars 2014 à 03:43
Mince on n’est pas invités à la fête d’éclat des boutons ;) Joyeux anniversaire et continue tes belles lettres d’amour parfumées !
#20 #jealous #veryjealous
par ancien membre, le 11 janvier 2014 à 16:37
Une petite question hors sujet par rapport à ISM, mais à propos des exclusifs du Palais Royal : certains - dont Bornéo 1834 qui m’intéresse -, ne sont proposés qu’en flacon, est-il possible de les mettre en vaporisateur ? Avez-vous déjà essayé ? Je voudrais que l’on remarque ce que je porte (pas trop non plus), et j’ai peur qu’avec simplement ce flacon, le parfum ne soit trop intime, un parfum de peau. Qu’en pensez-vous ?
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par barmassa, le 11 janvier 2014 à 17:33
Bonjour corto maltese, tu peux trouver parfois bornéo en vaporisateur 50 ml sur ebay. Il y en avait un, il y a 2-3 jours qui est parti à 75 euro. Sinon il est possible de le mettre en vapo, demande à Jicky, il sait faire !
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par corto maltese, le 19 janvier 2014 à 17:57
est-ce qu’il y a une fonction mp ? (messagerie privée) pour contacter les membres ? :)
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par Jicky, le 19 janvier 2014 à 21:27
Non il n’y a pas de messagerie privée sur auparfum, après je vois qu’il y avait une sorte de mission pour moi sur les vapos, mais je saurais pas trop quoi vous dire à part qu’il faudrait s’acheter un petit vapo et transvaser du flacon cloche vers le vapo (je fais ça avec des pipettes).
Sinon si vous avez besoin, vous pouvez toujours demander à Jeanne le mail de la personne dont vous avez besoin, tant que ce n’est pas pour harceler ou pour corrompre à des fins de domination mondiale d’Infectus dans les transports en commun ^^.
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par corto maltese, le 20 janvier 2014 à 11:32
Merci :)
Donc pas de risque d’altérer le parfum. Il ne me reste plus qu’à trouver des vaporisateurs :)
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par Aaricia, le 20 janvier 2014 à 12:11
Vous avez un 30ml en plastique pas cher chez sephora. Mais ISM mérite sans doute mieux... Aromazone vend des vapo verre.
par euskalpyth, le 12 février 2014 à 10:22
Hello, Corto,
tu peux aussi trouver des vapo verre de 50 ml chez aroma-zone pour 3 ou 4 euros, de mémoire (sur leur site ou directement à leur boutique du Bd St Germain à Paris) -
Fais-moi penser qu’on en reparle, soit demain aprèm si on se croise à l’intercours des conférences Mugler (vu que tu vas à celle de 15h30 et moi à celle de 17h), soit vendredi à la conférence Chanel (qui va être squattée par un parterre fourni d’AuParfumés, puisque nous y retrouverons Alberthine, CuirBlond et Aaricia, entre autres ;-)))
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par corto maltese, le 12 février 2014 à 17:20
Merci Euskalpyth :) Je vais aller voir. Je ne pourrais venir à celle de Chanel, mais je participe à celle de Kurkdjian, ce samedi à 17 heures.
par Velline, le 7 janvier 2014 à 19:21
Joie et transports
...En portant Après l’Ondée, que je perçois comme un parfum quasi elfique, enfin disons qu’il m’emmène à l’aube
dans un sous-bois humide, baigné des premiers rayons de soleil et d’une vapeur délicate mais pétillante de fleurs nobles et fragiles, pas enveloppantes mais qui s’évadent discrètement. (En soi, déjà magique).
Mais cet après-midi, un petit crochet à la parfumerie qui propose maintenant Iris Silver Mist en vaporisateur (sourire béat) m’a incité à franchir le pas et m’en pshitter sur le dos de la main.
Choc ! J’ai pensé tout d’abord à une église peut-être romane, dressée vers un ciel immense, au coeur de l’hiver en effet, dans laquelle on pourrait entrer à la lueur de la lune. Froide et royale, de fibres entremêlées et sculptées qui se rassemblent dans un équilibre d’orfèvre.
Je sais, c’est un abominable sacrilège d’avoir fait se côtoyer sur ma peau deux parfums aussi mythiques, mais ce pshitt d’Iris Silver Mist accompagné des réminiscences d’Après l’ondée (vaporisé sur l’autre main ce matin), était un moment de bonheur quasi absolu, les deux générant chez moi des gammes oniriques très proches...
P.S. Perso, je trouve la tenue de Après l’ondée très honorable, et je suis étonnée de lire tous les avis contraires...
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par Jicky, le 7 janvier 2014 à 21:30
Bonjour Velline !
Je comprends parfaite la sensation "elfique", sensation que personnellement j’ai fini par associer à beaucoup de parfums irisés ou dans des nuances proches.
Et surtout bravo pour votre découverte d’ISM :D ! Il n’y a là aucun blasphème, c’est super pour vous. D’autant plus qu’ISM et ALO sont loin d’être antinomiques... Il y a même plus d’un lien à tisser !
Bonne soirée
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par Velline, le 9 janvier 2014 à 20:15
Merci Jicky,
Si vous avez des suggestions pour d’autres fragrances à effet "elfique" je suis très curieuse de découvrir :-)
Belle soirée !
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par Aaricia, le 20 janvier 2014 à 10:28
J’en ai croisé un très récemment qui m’a fait exactement cet effet.
Il s’agit de "The Unicorn Spell" de la marque très confidentielle "les Nez" (suisse, je crois)
Plus accessible à mon nez que cet ISM, avec des points communs, mais plus de, comment dire... légèreté ?
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par Jicky, le 20 janvier 2014 à 18:25
J’adore The Unicorn Spell !! Qu’est ce que j’étais heureux qu’Antonio distribue LesNez. J’ai prévu de faire un article dessus pour AP, c’est bien vous me remotivez !
Effectivment, il peut y avoir un côté elfique, je comprends. Personnellement je le trouve bien trop fun et déluré pour avoir la beauté hiératique qu’on associe aux elfes tolkieniens, mais si on reprend le folklore plus celtique des petits elfes malicieux, alors oui carrément.
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par Youggo, le 20 janvier 2014 à 19:21
Tu peux compter sur moi pour te motiver à l’écrire cet article, à coups de pied au cul s’il le faut. J’ai hâte de lire ta prose sur ce parfum.
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par Jicky, le 20 janvier 2014 à 20:25
J’aime bien les coups de pieds au cul de Papy Youggo <3.
Tout à fait ERIC, une grosse violette enrobée dans des paillettes. Et des haricots verts. (Jeanne, je vais me faire plaisir sur ce texte...)
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par AdRem, le 20 janvier 2014 à 20:38
Merci à Youggo pour les coups de pieds...Merci Jicky pour ton futur article : pour le coup ce parfum a un côté ludique qui me fait plustôt pensé à The Shire ( La Comté) des Hobbits...
Et Merci à Jeanne pour s’être proposée pour Let me Play the Lion...^^
Je suis également très heureux qu’Antonio puisse (enfin ! Des années d’attente non ?) proposer Les Nez en exclusivité aux Parisiens...
Ces 4 parfums sont étonnants...et d’une évidence renversante (même l’Antimatière qui a eu le droit à un article chez Dr Jicky )
par ERIC, le 20 janvier 2014 à 20:10
Oui, oui, un article sur cette superbe violette (me trompe-je ?) please, please ! J’en garde un très bon souvenir. Et aussi d’un Turtel vetiver front version 2, un vetiver fumé, sec, un peu salé, cuiré et avec une très bonne tenue.
Cordialement
Eric
par PoisonFlower, le 27 décembre 2013 à 12:02
Je l’ai espéré, j’en ai rêvé et Lutens s’est enfin décidé à le faire : proposer Iris silver mist en vaporisateur !
Tout ça pour dire que le père Noël m’a apporté comme je lui avais demandé le vaporisateur tout noir d’ISM ! Ca y est, ISM est enfin mien ! ^_^
Quel parfum quand même... Comme c’est généralement le cas au début avec un nouveau parfum, je ne le vaporise pour le moment qu’avec parcimonie, de peur qu’il ne se vide trop vite, même si au final dans un an ou deux ans j’en serai peut-être à peine à la fin de la première recharge !
Du coup, comme je n’en mets pour le moment que 4-5 pschitts, il ne fait malheureusement pas long feu sur ma peau. J’imagine qu’il en faut un peu plus pour parvenir à une meilleure tenue, bon je me doute qu’il ne faut pas s’attendre non plus à quelque chose de nucléaire et puis ça fait partie de la beauté de ce genre de parfums que l’on porte davantage pour soi plutôt que pour épater la galerie (qui a de toute façon de grandes chances de ne pas savoir l’apprécier !). J’attends vos témoignages à ce sujet ! ;-)
Au tout début, ISM me rappelle beaucoup la tête d’Après l’ondée. J’imagine que ce dernier contient une bonne dose d’iris dans sa formule, non ?
Sinon, le vaporisateur tout noir d’ISM, c’est une édition limitée ou pas ? Et puis, c’est bien de proposer un vaporisateur rechargeable, mais on fait comment pour le recharger justement, une fois vide ? Vu que l’on ne peut pas, à l’heure actuelle et à ma connaissance, acheter les recharges seules... C’est malin ça !
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par Patrice, le 27 décembre 2013 à 16:19
Bravooooooooo !
J’espère qu’il vous comblera.
Sur moi, il tient 12h minimum sans problème. Avec jamais plus de 5 ou 6 pshitts. Je suis même souvent déçu de devoir prendre ma douche après l’avoir porté, car en dehors de la tête, c’est le fond du fond que j’adore : une violette mêlée au cèdre, Enveloppante et froide. Distante. Un peu comme un hologramme. J’ai pour habitude de décrire cet effet comme "une violette pétrifiée dans du bois".
Pour les recharges, je crois qu’ils sont malins, ils ont bien prévu le coup : va falloir acheté les flacons cloches pour les transvaser ! ;) A moins qu’ils ne sortent des recharges d’ici là. Mais en même temps, ça fait un an je crois que Féminité du Bois et Ambre Sultan sont sortis en Vapo tout Noir, et toujours pas de recharges à l’horizon. Il faudrait poser la question aux vendeuses !
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par Jicky, le 27 décembre 2013 à 17:58
Ah super bravo pour ce cadeau !! C’est 300% Jicky approved !
Pour la recharge, c’est la chose la plus stupide au monde mais même leur 30ml ne sont pas rechargeables, on ne peut pas les dévisser et les re-remplir. C’est trop nul. Donc quand c’est vide... C’est vide. On peut plus rien faire.
La tenue est assez bonne je trouve, et surtout c’est sa capacité à se projeter dans toutes les directions de l’espace (même dans les yeux des Patrice, voui voui) qui est assez impressionnante, il rayonne vraiment grâce à la vaporisation et ça c’est magnifique !
Sinon oui, Après L’ondée est bien un gros iris, c’est on ne peut plus logique ! C’est même la formule la plus chère du répertoire Guerlain tellement il y a d’iris dedans !
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par Patrice, le 27 décembre 2013 à 19:56
Ah, je pensais qu’ils se dévissaient !
Et sinon, mes yeux n’ont tellement "approved" Iris Silver Mist. Désolé ! *smileyBT qui fait non-non*
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par atlas, le 27 décembre 2013 à 20:33
Ah bon, les vapo noirs sont à jeter ? Vraiment stupide ça ! Pour ma part dès mon premier flacon cloche je me suis muni de vapo vendus par trois sur Eb et je transvase allègrement ISM, MKK et autre Narcisse Bleu afin d’avoir un choix en voyage et surtout ne pas être tenté de mettre en contact direct le flacon et la peau. Je ne vois pas le parfumage autrement que par vaporisation. Sauf peut-être pour un extrait...
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par Jicky, le 27 décembre 2013 à 21:00
À jeter pas forcément, on peut les garder. Et je crois que la marque travaille pour 2014 pour faire des recharges je crois, mais ce n’est qu’une rumeur (en tout cas j’ai cru entendre qu’ils allaient peut être vendre le vaporisateur tout noir "seul" donc j’imagine qu’il y aura un truc après...)
Les vaporisateurs d’atlas <3
par PoisonFlower, le 27 décembre 2013 à 23:39
Bon, eh bien après vos témoignages, je vais tâcher d’augmenter un peu les doses !
Je ne savais pas qu’Après l’ondée était la formule la plus chère chez Guerlain. J’adore ce genre de petites infos ! ^^
Ca ne s’est en tout cas jamais reflété dans le prix de vente de l’extrait, qui était toujours en moyenne une trentaine d’euros moins cher (à contenance équivalente) que ses petits frères. A ce sujet, jusqu’au début des années 90, il y avait d’ailleurs une hiérarchie en termes de prix pour les extraits : Nahema et Samsara étaient les plus chers (avec petit avantage pour Nahema), puis venaient Shalimar/Chamade/Parure, ensuite Jicky/L’heure bleue/Mitsouko/Vol de nuit/Chant d’arômes et enfin Après l’ondée.
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par Jicky, le 28 décembre 2013 à 00:50
Après L’Ondée était moins cher car il était beaucoup moins concentré que les autres extraits ! Je ne sais plus la concentration exacte (je crois que Newyorker la connait, donc comme ça il précisera), mais je crois que c’était de l’ordre de 11 ou 12%. Ce qui est très faible...
Et dans le reste de la hiérarchie du prix des formules, la plus chère est bien Après L’Ondée, vient ensuite Nahéma puis... Samsara ! Donc c’est logique ;) mais ces deux derniers extraits sont concentrés comme des extraits plus classiques, autour de 30%.
Bien entendu, j’ai mes sources, Wasser le confirme dans cette interview (très drôle l’interview, et c’est pour ça que j’ai trop ri quand j’ai lu la dernière fois dans l’actualité sur Générations Guerlain et qu’un internaute disait que Wasser était coincé ! Ah ah ah c’est le parfumeur le MOINS COINCE de la planète mais bon ^^), et j’avais pu en parler en live avec lui une fois et c’est là qu’il m’a dit ce petit trio de tête...
[bon, il jicky-blasphème quand même en disant que Guerlain Homme est mieux en edp qu’en edt... bitch please, c’est de la bouillie l’edp comparée à l’edt, si verte, si belle, si rayonnante et si optimiste, beaucoup plus lumineuse et virevoltante que la beaucoup plus plate edp... mais je sais que je suis le seul à penser ça ici =) #bisoubisoukeurkeur]
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par Jicky, le 28 décembre 2013 à 00:51
Nan mais j’ai trop de plaisir à la mettre ici, phrase de l’année moi je dis, MERCI TOUTOUNE !!!
"I really and truly suspect that Nahema is a weapon of mass destruction."
Nan mais... aaaaaaaah !!!! j’adore ce mec.
par PoisonFlower, le 28 décembre 2013 à 01:20
Question conne à 1000 euros : pourquoi l’extrait Après l’ondée était-il aussi peu concentré ? ^^
Pour revenir aux prix, ce qui est bizarre c’est que Guerlain a harmonisé les prix de tous les extraits au milieu des années 90, il n’y avait ainsi plus de différences de prix entre le 30 ml Samsara ou bien le 30 ml Mitsouko... Mais ils ont été sympa envers les fans d’Après l’ondée, dont l’extrait demeurait toujours moins cher que les autres : il ne coûtait en 1999 "que" 150 euros, alors qu’un extrait Shalimar ou Mitsouko était à plus de 180 euros !
(je l’avoue : je relis chaque soir avant de m’endormir mes précieux catalogues de tarifs des années 80 et 90 ! :-P)
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par Jicky, le 28 décembre 2013 à 01:34
Je ne pense pas que la question soit si stupide que ça... D’instinct en lisant ta question comme ça je me suis dit "peut être qu’une hausse de la concentration était franchement pas belle au niveau de l’effet olfactif". Mais je ne suis pas sûr que ce soit une vraie raison.
Peut être que, du fait du coût de la formule, une trop grande concentration aurait été trop chère à produire ?
Ou alors un mélange des deux ? Une hausse de la concentration aurait été trop chère à produire sans réelle augmentation de qualité dans l’effet ?
J’avoue ne pas avoir de réponse précise...
peut être que Newyorker ou d’autres personnes plus pointues en Après L’Ondée sauront répondre. (ah ! attends, je connais une italienne spécialiste incollable sur Après L’Ondée, je vais lui demander et je reviens si j’ai des nouvelles)
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par Newyorker, le 28 décembre 2013 à 02:07
Bonjour, bonjour !
Alors en effet, l’extrait d’Après l’Ondée était bien concentré à 11 %. Et il était était vraiment moins cher que les autres extraits de la maison, puisque les tarifs que tu mentionnes, Poisonflower, étaient ceux des 15ml, hors l’extrait d’Après l’Ondée était un 30ml !
Concernant les raisons de sa faible concentration, je n’ai malheureusement pas d’explication. Je mets ça sur le compte de l’équilibre olfactif. Autre explication plausible : la particularité de l’extrait, issu de la macération des différentes matières premières dans l’alcool et qui étaient assemblées telles quelles par la suite. Ce procédé unique était employé à l’origine, mais l’était-il encore dans les années 90, avant la discontinuation de l’extrait en 2001 ? Je ne sais pas.
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par Newyorker, le 28 décembre 2013 à 02:19
Ah non, je dis des bêtises, apparemment tu parles bien des tarifs des 30ml...C’est fou ce que les prix ont augmenté mon bon monsieur.
En tout cas, c’est très drôle de voir que l’extrait Guerlain le moins cher de l’époque, et dont la discontinuation est plutôt récente, est aujourd’hui un des parfums les plus rares, les plus recherchés et les plus cotés sur les sites d’enchères en ligne. Impossible de trouver un flacon à moins de 700 euros sauf exception...
par Vesper, le 30 octobre 2013 à 08:42
Le décant d’ISM est tombé hier dans ma boîte aux lettres.
A vue de nez, ce n’était pas ce que j’attendais. J’ai surtout été désarçonné par cette odeur de poire (caproate d’isoamyle quand tu nous tient...).
Et comme souvent, ce premier contact un peu froid est le signe d’un coup de foudre à rebours. ISM et moi avons passé une bonne partie de la soirée en tête à tête et je me demande maintenant si je dois l’acheter en flacon cloche ou si il vaut mieux le choisir en vaporisateur.
Jicky a donné son avis. Dans la mesure où il est le champion incontesté de cet iris, je suppose que j’ai la réponse à ma question.
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