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Joy Forever

Jean Patou

Flacon de Joy Forever - Jean Patou
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Floral académique

par Alexis Toublanc, le 4 janvier 2014

Finalement, la question se pose en 2013 : comment tenter de revenir sur le devant de la scène lorsque l’on est une marque au prestige oublié ?

Après Carven et son Parfum-je-suis-un-électro-encéphalogramme-plat, Boucheron et sa Place Vendôme-embourbée-dans-la-confiture, Rochas et sa Muse-ananas-régurgité ou encore Lalique et sa Satine-pas-satiné-du-tout, c’est au tour de la glorieuse maison Jean Patou de s’aventurer dans le lancement d’une nouveauté destinée à une clientèle plus vaste, et surtout plus jeune ! Comment faire lorsque, malgré le renom d’antan, plus aucune jeune fille ne connaît ni le nom ni l’histoire de Jean Patou ?

Les autres marques ne se sont pas pris la tête bien longtemps : une petite analyse des tendances, quelques tests consommateurs et vous voilà avec l’énième clone de patchoufruit-plastique sans âme.

Un simple floral, sans sucre tapageur

Dieu merci, le dernier-né Joy Forever fait exception à la règle ! Un floral. Un simple floral, sans sucre tapageur ni fruits criards. La recette ne semble pas bien compliquée sur le papier, et pourtant c’était ce qu’il fallait.

Car, un peu malgré elle, Jean Patou était devenue une sorte de niche, notamment à cause de rachats successifs. Avec Joy Forever, il y a une volonté de revenir "en douceur" pour la marque, avec une discrétion qui est tout à son honneur. Le parfumeur maison Thomas Fontaine s’est donc attaqué à une réécriture contemporaine du parfum mythique : Joy. Véritable monument autour de l’accord rose-jasmin, je dois admettre que si Joy m’impressionne par sa richesse, sa texture et ses matières, je reste un peu sur ma faim quand il s’agit "d’aller plus loin".

Avec Joy Forever, la construction a été revue : l’accord rose-jasmin est désormais imbriqué dans une véritable pyramide olfactive, construction de plus en plus rare ces derniers temps. La tête pétille, grâce à une mandarine d’une justesse appréciable en grand public : ni trop sucrée, ni trop amère, elle permet simplement d’assoir le reste de la composition après une entrée plus scintillante. Car le véritable propos du parfum, c’est bien son coeur floral. Sans surprise, on retrouve le bloc rose-jasmin où vient s’ajouter une fleur d’oranger très sage et très propre. Cette propreté qui est omniprésente, notamment grâce à un accord musqué qui vient chatouiller le nez depuis la vaporisation, semble correspondre à la modernisation revendiquée. Mais là où la mouillette demeure éternellement proprette, sur peau on voit poindre quelques nuances de violettes accompagnées d’un vague effet rond et boisé qui prolonge un accord cosmétique discrètement donné par un iris timide.

Un parfum où tout est "à sa place"

Je remarque que cela faisait longtemps que je ne m’étais pas essayé à l’exercice de la description olfactive. C’est que, sur le rendu global, Joy Forever ne présente aucun tour de force grandiloquent ni de défaut de construction qui le rendrait particulièrement différent. Non, tout est parfaitement à sa place, tout coule sans que jamais rien ne dépasse brutalement.

Et bizarrement, ça fait du bien. Des marques comme Repetto, Valentino, ou même Cacharel se sont vautrées dans le sucre et/ou le plastique avec des accords monolithiques ou des parfums de tête sans aucun fond. Et là, alors que l’on ne s’y attendait pas, Patou revient avec un floral à la construction on ne peut plus sobre, tout en ayant la patte moderne des muscs propres et quelques notes florales consensuelles. Mais à la différence de ses cousins photoshopés, Joy Forever vit sur peau grâce à une qualité des matières premières qui change tout. Sans aucun tapage, Patou nous montre que sortir un parfum accessible mais qui ne se moque pas de sa clientèle est possible. Dire que Joy Forever fait partie des lancements honorables de 2013 m’ennuie un peu car, en réalité, toute la parfumerie dite de luxe se devrait de proposer au moins quelque chose de ce niveau.

En attendant, si je souhaite à ce parfum un joli succès qui permettrait à cette belle maison de renaître de ses cendres, moi je vais aller m’arroser de Chaldée !

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Lady of Shalott

par Lady of Shalott, le 20 octobre 2015 à 09:39

Pour les fans, M6 vient de sortir un capital sur la vente, avec un chapitre en fin de documentaire où l’on visite Jean Patou à Paris. Voici le lien ; c’est la newsletter Jean Patou qui l’a fait suivre afin de faire découvrir son offre de parfum sur mesure. Bon courage avec les pubs et enjoy !

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par Luliberine, le 29 juin 2014 à 14:31

Je suis passée à la nouvelle boutique, exit la rue de Castiglione.
Accueil sympathique mais test non-concluant : au début charmante cette sensation d’être en balade au jardin de Bagatelle. Puis, souhaitant le laisser évoluer, le temps de rejoindre le Palais-Royal, j’avais cette persistance de "22" de Chanel.
Déçue, j’ai offert l’échantillon. J’ai la nette impression que les rééditions se noient dans des inspirations copiées ou des copies mal inspirées.

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par Jicky, le 29 juin 2014 à 21:23

Bonjour Luliberine,
Les inspirations, références et autres ressemblances ont toujours existé en parfumerie, c’est même rarissime un parfum qui bouleverse tout en n’évoquant rien de déjà existant (honnêtement, de mémoire je dirais que ce serait Dans tes bras de Frédéric Malle, et encore il évoque 1000 de Patou). La référence au 22 de Chanel reste une très jolie référence, surtout pour un grand public (personnellement, je n’ai pas cette filiation mais bon...)

Leur nouvelle boutique est plus spacieuse et plus lumineuse effectivement, et c’est leur adresse historique ;)

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par Newyorker, le 29 juin 2014 à 21:53

Bonsoir Luliberine,
Quand vous parlez de rééditions, à quels parfums faites vous référence ? Joy Forever n’est en rien une réédition, mais une pure nouveauté.

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par macis, le 29 juin 2014 à 22:28

Bonsoir,
Ma tante recherche un parfum qu’elle adorait chez Patou : eau de caline. Je ne l’ai jamais vu en rayon. Existe-il toujours ou sa production a t’elle été arrêtée depuis longtemps ?
J’aimerais lui retrouver ou si ça n’est pas possible quelque chose d’approchant. Je n’ai que peu d’indices le nom et ses familles de prédilection qui sont les floraux et les orientaux. Merci pour vos réponses.

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par ViridianaC, le 23 février 2014 à 21:15

Je fais partie des gens qui ont craqué pour ce parfum, pour une raison très simple : je cherchais un parfum simple, discret, que je pourrais habiller à ma façon (c’est confus ce que je dis, mais parfois les parfums nous éclipsent). Et je l’aime beaucoup pour cela : c’est mon parfum quotidien, de la journée. Par contre le soir, j’aime beaucoup des parfums comme 1000 de la même maison ou l’Eau du Soir de Sisley.
Bref je lui donne des étoiles à ce parfum !
(et hop voici mon premier post sur ce site que j’adore !)

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par Jicky, le 23 février 2014 à 23:37

Bienvenue sur auparfum ViridianaC !

Un peu d’académisme reposant, ça fait du bien =) c’est joli, honnête et bien fait. Du coup c’est une raison simple mais on ne peut plus juste !

A bientôt :D !

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Jeanne Doré

par Jeanne Doré, le 6 janvier 2014 à 23:29

Juste un petit mot pour dire que je suis parfaitement en ligne avec la critique de Jicky (qui a écrit sous la menace... :)
C’est vraiment une très bonne chose ce qui arrive à Patou, après ces années d’errance dans les geôles de Procter, cette marque renaît enfin de ses cendres, et ce Joy Forever est VRAIMENT un bon parfum, qui séduit bien qu’en étant classique, il ne comporte aucune fausse note, même si on peut le trouver un peu trop "propre", il a une construction complexe, très bien construite et il est surtout respectueux de la marque et de son image qui avait été longtemps perdue.
Mon seul bémol est : qui va l’acheter ? Personnellement, j’aurais envie de dire "n’importe quelle femme qui a envie de sentir bon sans sentir le fruit" (ce qui n’est pas si évident de nos jours) mais sa distribution plutôt sélective suffira-t-elle à le rendre visible et accessible ?

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par lolo, le 7 janvier 2014 à 09:49

Flûte alors !
J’ai acheté JOY tout court assez récemment qui m’a couté un oeil, et je ne l’aime pas : il est faible, et tourne au pipi de chat diabétique dans une champ de fleurettes. Je peste, mais je vais réessayer ce JOY FOREVER.
Et reflûte !

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par Jean-David, le 7 janvier 2014 à 10:02

Il faut le revendre à quelqu’un qui aime le sucre, les fleurettes, et qui possède un chat qui couche à la maison.

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par lolo, le 7 janvier 2014 à 10:09

J’y pense Jean-David...
Comme quoi, les achats à l ’aveugle ne sont pas toujours une bonne idée, même en se basant sur un vague souvenir de ce parfum élégamment porté, et sur l’aura de cette marque que j’ai adoré.

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par Jean-David, le 7 janvier 2014 à 10:41

Il faut dire que ce n’est peut-être pas le vrai Joy ; celui de tes souvenirs a peut-être été "réorchestré", comme on dit si élégamment, en feignant d’ignorer que, dans une symphonie, ce n’est pas seulement la mélodie qui nous touche, mais justement l’orchestration originale. La Symphonie fantastique en version quatuor à cordes, ça ne doit pas être captivant.

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Koimynose

par Koimynose, le 4 janvier 2014 à 18:55

Hello ! Merci Jicky pour cet article par lequel tu inaugures le nouvel an, tout en douceur ! Je décèle en effet dans ton propos une certaine... retenue, une sorte "d’empathie", presque. C’est peut-être tout simplement une preuve de respect pour cette maison historique qui peine à retrouver son prestige d’antan.
Ce lancement sans trop de prise de risque (c’est ce que j’ai compris) mais de très bonne facture était sans doute la meilleure stratégie, pour plaire au plus grand nombre sans foutage de gueule, et se redonner du souffle. On ne peut pas tout comparer mais cela m’a fait penser aux choix opérés par Guerlain, dans sa période vache maigre, pour se reconstruire... Il y a peut-être là des leçons à tirer ?
En attendant que je puisse mettre le nez sur ce Patou, merci encore !
Bonne soirée à tous !

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par Jicky, le 5 janvier 2014 à 16:03

Merci Koimynose pour ton message :D !

Effectivement, je ne suis pas convaincu personnellement par ce Joy Forever, que je trouve un poil trop propre et lissé. Mais je trouve la démarche et l’ambition si humble, sobre et correcte vis à vis du produit que finalement, je lui souhaite son petit succès. Le parfum a de belles matières et une construction respectable, ce qui le différence largement de tous ses confrères clonés sans intérêt ni personnalité.

Je ne ferai, pour ma part, pas de rapprochements avec Guerlain qui n’a jamais connu le blanc de Patou, et qui s’en est quand même toujours plus ou moins sorti (malgré la période des années 2000, effectivement franchement bizarre, mais qui a quand même permis la naissance de deux parfums majeurs des années 2000, L’instant de Guerlain et Insolence), là où Patou s’est franchement écrasé au fil des années et qui tente petit à petit de revenir.

Mais la démarche est claire, bien faite et pas prétentieuse : Joy Forever se veut clairement plus accessible, plus contemporain. Et donc jouant forcément sur des territoires moins passionnants pour les passionnés hardcore qui rodent par ici... Pour eux, Patou a fait la collection Héritage, qui relance petit à petit les grands classiques de la maison (L’Eau de Patou et Chaldée valent vraiment le détour !)

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par Farnesiano, le 6 janvier 2014 à 12:53

- Bonjour, Jicky. C’est marrant que vous évoquiez Thomas Fontaine car justement avant-hier, TV5 Monde rediffusait une belle émission d’Arte datant de 2012 consacrée à la renaissance de la maison Lubin où l’on interviewait, entre autres,Thomas Fontaine. Gilles Thévenet (?) qui a repris les rennes de la célèbrissime maison française aujourd’hui un peu oubliée, a fait appel à lui ainsi qu’à Delphine Thierry pour de nouvelles créations. On a suivi cette dernière à travers ses promenades dans la magnifique et odorante nature provençale des environs de Valence, pendant ses balades dans le marché local et jusque dans son laboratoire où elle expliqua la naissance d’Akkad. Thomas Fontaine lui, s’était attelé à la création de Korrigan. L’émission prenait son temps et je l’ai trouvée intéressante, quoique pas bien neuve pour les spécialistes que vous êtes à AP mais pour les perfumistas que nous sommes, c’est toujours un plaisir de découvrir le long processus d’élaboration et d’évaluation d’un parfum. Ici, on en évoqua deux, qu’hélas je n’ai pas encore sentis.
- Rencontre aussi avec l’artiste-sculpteur Serge Mansau, auteur depuis presque 50 ans, de centaines de flacons célébres (Kenzo Amour, Kenzo flower, Insolence, Idole, Organza, Pi, Ange ou Démon et le merveilleux Dolce Vita (J’adore le flacon autant que le parfum dont je garde un extrait inchangé depuis de nombreuses années.)
- En fin d’émission, et je l’espérais, on a eu droit au lamento des trois invités sur les interdictions qui ne cessent de tomber sur certaines matières naturelles et qui peuvent entrainer un remaniement de la formule, même en cours de route ! Ces problèmes vont croissant depuis quelques années et, se plaignaient-ils, on ira jusquoù ? ! Finira-t-on par interdire l’essence de rose, de jasmin, que sais-je encore ? Mais peut-être aviez-vous vu l’émission en son temps...
- Quelqu’un connaît-il Akkad, Korrigan, Galaad (au prix tout de même élevé) ? A propos du récent Amour Nocturne de chez L’Artisan, Opium le comparait dans sa critique à Korrigan de Lubin qui, je le cite, était tout aussi "original" (comprendre "potentiellement écœurant"). La note caramel-whisky serait-elle à ce point repoussante ? Bonne semaine à tous. Farnesiano

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par Newyorker, le 6 janvier 2014 à 13:10

Extrait de Dolce Vita......Gniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!!!!!!!!!!!

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par Farnesiano, le 6 janvier 2014 à 14:30

Tu peux parler, toi, avec tes vintages Caron dont la seule pensée me noue le ventre pour 24 heures !!!
En fait, il s’agit du petit flacon Dolce Vita Christian parfum 7,5ml qui serait peut-être une mini recharge ? (voir photo via le lien : https://www.google.be/search?client=ubuntu&channel=fs&q=dolce vita parfum 7,5 ml christian dior&ie=utf-8&oe=utf-8&gws_rd=cr&ei=XKzKUupV5O3SBeD_gaAO ). De toute façon, avec 7,5 ml on va pas bien loin... Mais je le garde précieusement. Il me paraît à la fois plus rond et plus boisé que l’EDT actuelle, qui par ailleurs se vend plutôt mal en Belgique. Et puis, il est tellement lumineux ! Cela scintille de toutes parts. Ce cèdre épicé en fond est une merveille qui me met le coeur en joie : je l’adore, pour reprendre un autre Dior. Et on ne pense même plus à Féminité du Bois tellement ce jus est réussi.

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par Farnesiano, le 6 janvier 2014 à 14:58

Ohlala petit problème avec le lien :-( ... Désolé !

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par Newyorker, le 6 janvier 2014 à 15:22

Ahah, je n’ai pas que des Caron mon cher....(ouais, ouais, j’me la pète :) )
A l’occasion, si tu passes sur Paris, je te les ferai sentir, ainsi que des vintages Guerlain, Dior, Lanvin, Patou, YSL, Rochas, Balmain etc
J’ai un Dolce Vita des années 90 en EDT, mais pas l’extrait, qui doit être à tomber ! J’aime déjà tellement l’eau de toilette. Je vois tout à fait de quel flacon il s’agit. C’est vraiment une belle acquisition ! Je t’envie :).

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par Farnesiano, le 6 janvier 2014 à 22:17

Acquisition soldée 50% ! Mais j’ai la fâcheuse tendance (ou l’heureuse ?) d’oublier tous les prix... et les dates de mes achats. Il me faudrait un-e secrétaire pour encoder toute cette matière dans mon ordi : flacons, formats, prix, dates, et notes olfactives principales, les citées et les " senties ". Trop vaste programme en vérité !
- Ah ! les vieux Lanvin, les vieux Balmain... la belle tradition française, mais je suis sûr qu’aujourd’hui certaines de ces créations éclatent de modernité.
- Par deux fois en 2013, mon long week-end prévu pour Paris est tombé à l’eau. Mais quelque chose semble se profiler à l’horizon !
PS : On a changé sa petite photo ? :-))) Le noir et blanc, c’est classe. Et puis les arbres en fond... ( Les arbres, j’peux pas vivre sans, ce sont probablement mes meilleurs amis, même avant les parfums ). Photo du prochain projet d’Olfactive Studio ?

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par Patrice, le 6 janvier 2014 à 22:33

Les anciens Lanvin <3
Les flacons des anciens Lanvin <3
Les arbres <3

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par Newyorker, le 6 janvier 2014 à 22:48

En tout cas, il date des années 90, c’est sûr, Dior a arrêté l’extrait de Dolce Vita dans les années 2000. Et oui, comme tu le dis, certains de ces anciens parfums sont d’une modernité saisissante (Comme Rive Gauche, n’est ce pas Thierry ? Super moderne Rive Gauche hein ? :))). Plus sérieusement, des parfums comme Jolie Madame ont encore beaucoup de sens aujourd’hui, je retrouve cette trame dans Cuir Amethyste d’Armani Privé par exemple, le Tabac Blond aussi, dans sa version d’origine, me semble tout à fait d’actualité, tout comme Farnesiana, et il y en a tant d’autres. Par contre My Sin, Le Narcisse Noir, les Pois de Senteur de chez Moi, Femme, l’Air du Temps etc marquent leur âge, mais n’en sont pas moins jouissifs à porter, bien sûr.
Lol, oui, oui la nouvelle petite photo, oh ben hier c’était Romy Schneider, aujourd’hui moi, demain une licorne à paillettes peut être, je ne sais pas. La nature c’est essentiel pour moi aussi et je n’apprécie jamais autant un parfum qu’en le portant en pleine nature. Je vis dans Paris, j’ai vue sur un jardin avec des tilleuls, des rosiers et tout (très beau au printemps et top pour éviter le vis à vis et la vision de Madame Michu à la sortie de sa douche), mais j’aime m’évader régulièrement à la campagne, c’est primordial. Quel bonheur de marcher en forêt ou à travers champs avec un parfum. l’Hiver ce sont surtout les cuirs fumés, à l’automne les chypres fruités et pour la cueillette du muguet, Diorissimo bien sûr :). Mais les émotions les plus fortes, ce sont dans les déserts que je les ai ressenties (Vallée de la Mort et Désert de Mojave, Désert de Sonora en Arizona, Sahara), je crois que ce sont les paysages qui me bouleversent le plus et je rêve de faire le désert d’Atacama au Chili ainsi que le Salar d’Uyuni en Bolivie, pas un arbre à l’horizon mais une sensation de pureté, d’immensité et de plénitude intenses.

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par Newyorker, le 6 janvier 2014 à 22:51

Même que Patrice il a acheté un super méga vintage de Prétexte de Lanvin qui est à tomber par terre et j’espère qu’il va nous en faire une petite critique très bientôt...N’est ce pas, Patrice ? Parce que les ambres qui tâchent, bon, ça va deux minutes hein #mauvaisefoi. Jicky, help me, je vais me faire tuer là....

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par Jicky, le 6 janvier 2014 à 22:59

I f*cking love les arbres.
Genre je les vois je leur fais des câlins. Ce sont les rares personnes que j’aime toucher <3.

 

auparfum.com ===> auzarbres.com :D !! (Je vais me faire taper par la maîtresse de maison ^^)

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par Newyorker, le 6 janvier 2014 à 23:01

Psychanalyse pleaaase !!!

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par Jicky, le 6 janvier 2014 à 23:07

Ah ah j’adore quand tu dis ça :D !! (J’aime bien toucher les piticheveuxbouclés aussi :D !)

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par Farnesiano, le 23 janvier 2014 à 11:28

Salut, Newyorker ! Tellement accaparé ces derniers temps par mille et une choses, je me fais plus rare sur AP et réponds très tardivement à ta belle évocation des jardins de ville (et surtout pas pour moi " Un jardin sur le toit " que je ne comprends pas/comprendrai jamais ?) et des grands déserts arides où il n’y a rien que le sol et le ciel, et notre minuscule silhouette reliant les deux dans l’air pur, primordial, et à travers la lumière originelle... De paysages désertiques, je ne connais que certains plateaux alpins, une certaine région espagnole au-delà des Pyrénées et le petit désert de dunes qui sépare la côte belge de la côte française, lieu familier mais hélas fortement rogné depuis la fin de mon enfance, par de scandaleux ravages immobiliers. Les dunes toujours me fascineront, surtout sous un haut soleil d’été. Et le sable, et les argousiers, et les insectes, et les rares oiseaux sortis de bosquets épineux, effrayés par mon passage. Rien à voir avec l’odeur puissante et ennivrante du maquis corse par exemple mais de magnifiques senteurs s’en dégagent tout de même. Il faudrait faire un article sur les parfums évoquant les paysages désertiques, ou originels, qu’ils soient ou non orientaux, mais sans la présence des hommes. Le récent Sahara Noir de Tom Ford, tant décrié par certains, y parvient à sa manière. Là, je profite d’une jacinthe d’un bleu sombre, presque violet, qui embaume mon bureau, pendant que mon regard s’oriente vers la fenêtre devant laquelle s’épanouit un camélia dont le beau rouge mat intrigue. Mais là, point de parfum, ou alors, il faut plonger son nez au coeur de la fleur... et découvrir une senteur un peu mince mais d’une rare délicatesse.

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par Anna, le 9 janvier 2014 à 13:20

Oh, mon Dieu...j’ai des frisons en y pensent a ce jus. J’etait tombee dedans a sa sortie, c’etait un pur bonheur dans un flacon. Mais, j’etait si jeune que j’ai tout vide. Un bon nombre de flacons... Je suis heureuse que qqun comme vous en a garde pour pouvoir l’apprecier davantage.
Ca fait un moment que je me dit qu’il merite un article. Je vous en supplie !!!
Et bonne annee, cher Farnesiano !

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par Anna, le 9 janvier 2014 à 13:24

J’etait dans {{}}Dolce Vita...

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zwit

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