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Kenzo Jungle

Kenzo

Flacon de Kenzo Jungle - Kenzo
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Un Eléphant dans un Magasin de Porcelaine

par Thomas Dominguès (Opium), le 10 septembre 2013

Scènes de la Vie Quotidienne
"Oh, p*tain, la vache !"
"Nân, pas encore ton truc qui pue là..."
"T’en as trop mis ! Tu vas nous embouquaner..."
"J’me sens pas bien, j’ai la nausée..."
Voici, aux côtés d’autres propos, les commentaires peu élogieux que l’on a pu probablement entendre ou dire depuis que ce "monstre" a été lancé.
Heureusement, d’autres disent et ont dit également de cette fragrance :
"Je l’adooooore !"
"Il est (à) moi."...
"Il est unique !"
Ce parfum s’inscrit dans la lignée familiale des Poison, Diva, Aromatics Elixir, Ysatis et autres Opium, tous ces parfums tapageurs qui crient à la face du monde votre existence bien avant que l’on puisse vous entrapercevoir, et bien après que vous soyez parti(e) (et le faisaient plus bruyamment dans le passé qu’aujourd’hui alors qu’on tente de leur appliquer la muselière !).
A un détail près : Jungle n’a rien du raffinement tout relatif de nombre de ces quelques parfums, tout aussi bruyants et démonstratifs que lui, mais un poil plus élégants.

Un Eléphant Perdu en Ville

Une jungle d’épices foisonnantes offre un effet plus proche d’une tenue ethnique que d’un smoking ou d’une robe haute-couture. Cardamome, cumin et clou de girofle décoiffent le nez par une sensation poivrée, âpre, complexe et évoquent à la fois une tasse de thé ou d’infusion aromatisée comme pour Noël avec son nuage de lait et les gâteaux secs ou le pain d’épices que l’on tremperait dedans.
La douceur de fruits comme de la mandarine et de la mangue réchauffe la dure amertume râpeuse de la girofle et d’une réglisse douce-amère. L’aspect alimentaire laisse rapidement place à un boisé sec épicé qui se situerait à la frontière des univers Lutens et L’Artisan Parfumeur, mais à la puissance de tir décuplée par Dominique Ropion qui en est son créateur. Imaginez la création d’un parfum autour d’un thé Tchaï ou d’un thé Prince Vladimir chez Kusmi Tea mixé avec les parfums les plus épicés chez Serge Lutens et L’Artisan Parfumeur, depuis Five O’Clock au Gingembre jusque Piment Brûlant, et Traversée du Bosphore pour la douceur
Alors qu’ylang et héliotrope apportent de la souplesse crémeuse et un effet doux presque amandé, patchouli, cashmeran et ambre vanillé donnent du corps à la sensation lactée de cette infusion qui se fait obsédante et sensuelle.

Epicé au possible, assez indéfinissable, ce parfum pourrait tout aussi bien être un masculin assez osé.

Branquignol ou Grand Guignol ?

Kenzo Jungle voudrait s’affirmer avec le charisme de la matronne Aromatics Elixir, la froideur d’Ysatis, la supériorité de Diva, l’attitude de salope assumée de Poison ou le trop de tout d’Opium. Mais, maladroit(e), lorsque vous tentez de parader avec Kenzo Jungle L’Eléphant, inévitablement, quelque chose ne va pas.

Kenzo Jungle, c’est cette image de filles de cinéma ou ces bonnes copines qui tentent de faire partie du groupe des meneuses, du clan des garces, essaient d’attirer un peu d’attention ; mais qui, irrémédiablement, sont un peu gauches et en retrait et qui, pour ne pas rester dans l’ombre, tentent de se mettre en avant. Mais elles le font souvent de manière maladroite, avec des blagues parfois drôles ; avec un maquillage travaillé, mais qui déborde et coule après un verre de trop ; avec une robe sublime mais peu pratique dans laquelle elles se trouvent engoncées, quand elles ne se prennent pas carrément les pieds dedans dans un pathétique cassage de tronche, tête la première. Ne porte pas des Louboutin qui veut...

Angel est un parfum dont on a souvent dit et lu qu’il était "Too Much", "Trop", "Ecœurant" et bien d’autres "délicatesses" du même acabit. Exaspérant en somme... De la même façon que beaucoup de patchoufruits en révulsent certains aujourd’hui. Pourtant, Angel a des qualités dont ne peuvent se prévaloir les patchoufruits et junk frags actuels : de la complexité, une tri-dimensionnalisation, de la profondeur de champ à ne plus savoir qu’en faire.

Je me pose la question de savoir comment un espace d’échanges comme auparfum serait amené à recevoir un parfum comme Kenzo Jungle s’il sortait aujourd’hui. Certains travers réac’ nous pousseraient-ils à le vilipender au profit de parfums du passé ?

Grande Gueule Maladroite mais Attachante

Pourtant, un élément joue en sa faveur, tant à l’égard de ma tentative de considérer notre subjectivité que Kenzo Jungle même : sa complexité.
Bavard, mais qui a quelque chose à raconter, comme c’est le cas d’Angel. C’est un parfum énervant qui tape sur le système de beaucoup d’entre nous, mais, sa très forte et complexe personnalité en font une étape utile de la parfumerie. Je suis content de le repérer rapidement sur autrui, au moins autant que je respire mieux à l’idée de ne pas avoir à cohabiter avec lui trop avant...
Soit, Jungle est aussi délicat qu’un éléphant entre des pièces de porcelaine Lalique. Il est d’aussi bon goût que certains intérieurs clinquants de bric et de broc kitsch. Mais, il est reconnaissable entre mille. Et, par ce fatras d’épices qui le composent, il réussit ce doublé de toujours nous être surprenant tout en nous rassurant ; comme une tasse de thé quand il pleut dehors, ou comme l’épaule d’un ami, maladroit, mais chaleureux et sûr, toujours là, même dans les pires coups de grisou.
Soit qu’il ait un petit quelque chose en trop (ou deux, ou trois ou mille), soit qu’il lui manque quelque chose. Mais, son parti pris de notes épicées comme on ose à peine encore en proposer en niche aujourd’hui et sûrement plus du tout en parfumerie grand public, son culot et sa grande gueule en font quelque chose d’unique. Il a probablement ouvert la voie à Lumière Blanche, sa version plus délicate et subtile, peut-être aussi au Feu d’Issey sorti deux après, et à une tripotée d’autres épicés (plutôt en niche) même si aucun n’est équivalent.
Il est un peu à l’image de ces seconds rôles dans les séries US qui se révèlent essentiels par leurs traits d’humour ou leur personnalité et qui, l’air de ne pas y toucher, parviennent à évincer les premiers rôles.
Tiens, je vais peut-être le porter l’hiver prochain moi... #attentatolfactif #opiuméopathie

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jalouve

par jalouve, le 22 février 2014 à 16:25

C’est vrai qu’il envoie du bois, ce parfum. Mais, j’aime son côté bravache, cette maladresse magnifique, ce petit côté jusqu’au "boutiste". Un parfum d’hiver, qui me rassure, qui m’oblige à m’affirmer.

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par Opium, le 24 février 2014 à 11:35

Bonjour encore Jalouve.
Les mots cités sont excellents.
J’ai tenté de le porter : en fait, je n’ai pas tant apprécié que cela. Ce n’est pas l’aspect "bravache" qui m’a gêné finalement, mais la facette alimentaire à laquelle je deviens très réactif.
En revanche, j’adore le sentir porté, c’est toujours un plaisir de faire la rencontre de cet "éléphant" maladroit, surtout lorsqu’il fait froid. Son aspect chaleureux apporte du réconfort en plein hiver, c’est bien vrai. ;-)
Encore à bientôt.
Opium

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par thefurf , le 23 novembre 2013 à 12:28

Hummmm je l’adore ! :)

Le parfum de ma copine Rosa, prof d’arts plastiques, espagnole au fort accent à la Dalida, brune, fière et au fort caractère d’artiste !
Ca résume bien : il faut être je pense soit un peu artiste soit avoir un sacré caractère pour porter Jungle.

Je l’ai porté il y a quelques années et je crois que je vais le racheter, j’en ai envie et il fait froid donc parfait pour pas empuantir tout le monde !!

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par Opium, le 3 janvier 2014 à 10:38

Bonjour Matthieu.
Je vous confirme qu’il faut une sacrée personnalité pour porter Jungle. Ce que possèdent, souvent, les artistes. ;-)
La description de votre amie Rosa correspond tellement bien au profil de celles qui pourraient porter ce parfum vitupérant, rieur gorge déployée même si parfois un peu casse-pieds et maladroit. Mais, si attachant au final. Et avec un sacré caractère !
Alors, l’avez-vous porté durant cet hiver qui a déjà débuté ? ^^
A bientôt.
Opium

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Farnesiano

par Farnesiano, le 11 septembre 2013 à 23:44

Petit conseil aux amateurs de sensations fortes et troublantes : si vous voulez un bel épicé, absolument mixte, et proche dans son coeur, de Kenzo Jungle pour Homme (je n’ai plus senti Kenzo Jungle pour femme depuis longtemps), si vous acceptez un fond moins boisé, moins sensuel, moins rond mais tout aussi chaleureux, foncez sur Caravelle épicée de Frapin ! Explosion d’épices, on ne sait plus où donner de la tête : elles vous sauteront au visage dès le début et ne vous quitteront plus jusqu’à vous donner le tournis pour à peine s’adoucir en fin de course. Mélangez toutes sortes de piments et de poivres à toute la clique des épices orientales très légèrement tempérées par les bois de santal et de gaiac, rajoutez à ce cocktail brûlant une rasade de cognac et vous obtiendrez cette somptueuse symphonie épicée d’où ne cesseront de jaillir mille éclats en fusion.

Pas évident à porter, surtout les premières minutes (un vrai coup de feu, ce départ !), le bolide accèdera peu après à un merveilleux plateau que vous ne voudrez plus quitter. Signé Jeanne-Marie Faugier, qui est aussi à l’origine de l’excellent Terre de Sarment et du sympathique Passion boisée toujours chez Frapin, ce voyage en caravelle ne s’adresse pas aux timides mais aux seuls aventuriers. Bon vent ! Farnesiano

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par Koimynose, le 12 septembre 2013 à 11:23

Bonjour !
Je ne connais pas Jungle, mais quand j’ai lu "Caravelle Épicée", je n’ai pu m’empêcher de bondir su mon clavier. C’est de loin mon préféré chez Frapin. Il représente en quelque sorte pour moi le boisé épicé idéal. J’ai eu simplement un coup de foudre. Vous avez tout dit, Farnesiano ! Il figure en très bonne position sur ma "wishlist".
Tout ceci entre parenthèse.
Merci à toi, Opium, de nous donner un aperçu de cette création que j’imagine hors norme.

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par Farnesiano, le 12 septembre 2013 à 16:19

- Bienvenue au club Frapin, Koimynose. Si vous ne le connaissez déjà, il faut que vous sentiez le 1697. A mes yeux, un des plus grands boisés-épicés de Duchaufour : cannelle, clou de girofle, quelques fleurs, de l’ambre, une impression d’alcool et de cuir, une bien belle vanille et surtout, une magnifique tonka qui arrondit le tout et préserve la chaleur confortable de ce parfum qu’on peut qualifier d’ "intérieur"... On songe à un cabinet de lettré ou de gentleman-farmer, avec ses boiseries, ses bibliothèques bien remplies, quelques gravures anciennes au-dessus des lambris, un feu ouvert et sur le bureau de bois vernissé, un sous-main en cuir et y posés, deux ou trois flacons de cognac, de rhum ou de vieil Armagnac... Bref, le parfum d’automne ou d’hiver par excellence. Assez cher, cependant. La version parfum en édition limitée (1697 exemplaires) n’est, m’a-t-on dit, apparemment plus disponible. L’EDP peut la remplacer élégamment. Mais je m’éloigne de notre sujet...

- Même réflexe ! A la lecture hier soir de l’article d’Opium, je n’attendais qu’une seule chose : être aujourd’hui pour foncer dans une parfumerie et y re-découvrir quinze ans plus tard Jungle. Et là, quel choc ! Puissante, détonante, envoûtante, la création de Ropion pour Kenzo m’a conquis dès les premières secondes. Même sur touche, il se développe somptueusement, sensuellement, voluptueusement. Création hors normes, comme le dit si bien Opium dans son long et ébouriffant billet (Avouons-le, Koimynose, Opium nous régale au quotidien...)
Sacrée personnalité que ce Jungle. Faut oser le porter ! Mais allez-y, vous aussi les mecs, portez Jungle les soirs de grande sortie, ces soirs où vous sentez que le monde va vous appartenir. Deux vaporisations suffiront, et toutes et tous seront rapidement à vos pieds. Ou dans vos bras...
Farnesiano

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par Opium, le 3 octobre 2013 à 12:11

Bonjour Farnesiano et Koimynose.
Je crois me souvenir vaguement de Caravelle Epicée, un parfum aux accents boisés et épicés alcooliques avec un truc "à l’ancienne". Vous donnez envie de le re-découvrir Farnesiano !
1697 est donc la création de Bertrand Duchaufour. Je n’ai aucune mémoire des noms, des lieux ni des dates (l’Histoire était un calvaire pour moi, si enchaîner les actions et dérouler dans la continuité l’Histoire est passionnant, retenir les dates précises pour moi est un calvaire...), donc, je confonds toujours l’un et l’autre parfum chez Frapin dont l’intitulé est une date. Surtout que j’aime bien chacun des deux. Mais, si je me rappelle bien, 1270 est de Sidonie Lancesseur (qui a réalisé deux des trois By Kilian que je préfère) et possède des notes assez fruitées et de cacao. 1697 est, lui, plus liquoreux, moins doucereux, avec sa vanille gainée de cuir et accessoirisée d’épices adoucies par les notes de vanille réchauffées par les notes de ces alcools ambrés qui vous brûlent l’estomac lorsque vous les buvez. On y trouve une note dont il a déjà beaucoup été discuté sur internet et dans le sujet qui est consacré à (Havana) Vanille Absolument. Nous sommes quelques-uns à percevoir une sensation qui hésite entre le huileux et le visqueux. Une sorte de viscosité huileuse qui laisserait traîner sa tâche/trace de gras durant toute l’évolution du parfum. C’est dommage, cela me gâche et (Havana) Vanille Absolument et 1697 !
Je me demande s’il ne s’agit pas du traitement d’une matière ou d’un accord de plusieurs autour d’une note fruitée : je retrouve cette sensation dans nombre de parfums contemporains de la marque Chanel ; depuis Egoïste jusque Coco Noir en passant par Coco que malgré cela j’adore, Allure et Coco Mademoiselle. C’est comme si les notes fruitées plombaient la légèreté de l’effet ; en quelque sorte, elles me restent sur l’estomac. Pourtant, j’apprécie les parfums cités et porte Egoïste et Coco, mais, je me suis rendu compte en en discutant, que nous étions quelques-uns à ressentir cet inconfort. Et, c’est à peu près le même que je ressens avec deux des parfums de Bertrand Duchaufour. Est-ce dû aux mêmes raisons ? Mystère et boule de gomme...
En tous les cas, vous êtes un porte-parole efficace Farnesiano, vous donnez envie ! Les charmes rustiques boisés lambrissés et cirés tels que vous les décrivez sont une vraie invitation au voyage... ;-)

 

Pour en revenir au sujet qui nous intéresse dans cet article, je vous confirme à tous deux que Kenzo Jungle est bien un parfum hors-normes, comme je suis content d’avoir lu que vous en avez fait la constatation par vous-même Farnesiano. ;-)
En fait, cette critique a failli ne jamais exister. En effet, Jeanne dé-tes-te ce parfum. J’ai alors eu l’idée de l’abord "psychologique" de ce "monstre", cet éléphant qui n’a rien à faire dans un magasin de porcelaine et qui, pourtant, malheurs du hasard, s’y trouve bel et bien. J’ai alors tenté de dresser le portrait de cette copine, exaspérante souvent, mais aussi parfois touchante.
Comme pour certains des parfums Frapin, Jungle ne s’adresse pas aux timides mais aux seul(e)s aventuriers/ères. ^^

 

Koimynose : C’est toujours avec grand plaisir que ces quelques lignes sont écrites ! N’hésite pas à découvrir ce "monstre" d’épices (hors de toute forme de norme quelle qu’elle soit) tant qu’il est encore disponible dans les linéaires parmi les parfums - shampooings ou yaourts des nociphorarionnauds. Je croise les doigts pour que Papa Nawël n’oublie pas cette Caravelle Epicée lors de sa livraison annuelle.
Farnesiano : Heureux que la rencontre avec cette création ébouriffante n’ait pas été décevante. ;-) Et content de savoir que je peux toujours "régaler" un peu. Parfois, on doute... Bref. ;-)
Suivez tou(te)s son conseil : n’hésitez pas à porter Kenzo Jungle. Décidément, Dominique Ropion ne sait pas faire des parfums discrets depuis Ysatis à tant d’autres... Tant mieux, c’est puissants que je préfère les parfums. Comme tous les mastodontes à cordes vocales puissantes, il faut juste leur appliquer une muselière pour que le charme opère. Autrement dit, une application parcimonieuse, de quelques pshitts seulement, sera bien suffisante pour pleinement profiter de l’enveloppement et de la solidité de cet éléphant sans qu’il incommode qui que ce soit (porteur/euse ou entourage). ;-)
Bonne poursuite de journée.
Opium

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par lolo, le 3 octobre 2013 à 18:30

Il en faut Opium...il en faut.....Il m’est arrivé de porter le Tigre (assez monoï) mais l’Eléphant...! ouh là là !

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par Opium, le 16 octobre 2013 à 18:34

Bonjour Lolo.
Il en fau(drai)t bien davantage, il en fau(drai)t.
Il en va des parfums comme des ami(e)s, des cop(a)in/e/s, des amants et maîtresses : c’est quand on perd celles et ceux qui ont été les meilleur(e)s que l’on verse des larmes, même si lorsqu’ils/elles nous accompagnaient, seule l’exaspération pointait le bout de son nez taciturne.
De Kenzo Jungle, on se souvient surtout de notre insupportation face à son sillage épicé monstre, de ce à quel point il était envahissant, de son côté "gauche" maladroit et déplacé. Aujourd’hui, en cette période de parfums taciturnes, qui osent à peine sourire en masquant leurs dents comme dans une pub Stérident, timides et n’assumant pas d’être des parfums avec leurs pauvres odeurs pâlotes mièvres brodées de petites fleurs, de gros fruits et de vagues muscs vanillé sucrés, on en vien(drai)t à regretter le mastodonte à épaulettes et taille trapèze cintrée et brodée aux épices tchaï qu’est Jungle.
Je ne me souviens que vaguement du "Tigre", je me rappelle juste qu’il était plus "sociable" que "l’Éléphant".
Bonne semaine.
Opium

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Vol de Nuit

par Vol de Nuit, le 11 septembre 2013 à 09:27

Merci Opium pour ceyt article sur Kenzo JUNGLE qui était le parfum d’une amie (jeune et geniale) qui vient de partir au Ciel prematurement... Elle lui a toujours ete fidele et le sentir fait surgir son souvenir "habite".

C’est du lourd, du tres lourd en effet ! Mais comme j’aime ces parfums prise de risques ! Polarisant. Ca nous fait parler, echanger, defendre ou attaquer. Ca ne nous laisse pas indifferent !
Il y a tant de parfums "neutres" et decevants de nos jours !
 
Ericgmd (j’aimerais parler Anglais comme vous parlez Francais ! Bravo ) Vous me donnez une super idee pour avoir une place dans le tramway ou le bus (toujours rempli a raz bord !) Je vais vaporiser un parfum avec un sillage "nucleaire". Par exemple UN LYS de Lutens. Les gens auront l’impression de ne plus avoir d’air a respirer ! Ce parfum est reussi mais etouffant.
 Cette amie disparue (et pleine d’humour) mettait un coussin sous son tee shirt pour paraitre enceinte et avoir une place assise. Je suis sure que cette idee du parfum (au moins 5 pschitts c’est promis ) la ferait rire.

Je crois qu’il y a de la reglisse dans Jungle.
Babouboba, vos gouts vers les epices etaient déjà bien en place, adolescente ! Essayez Coco Chanel (pas le coco Mademoiselle, l’original dont le parfum est couleur ambre). C’est une tuerie !

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par Babouboba, le 11 septembre 2013 à 09:53

Il y a bien de la réglisse, oui...
Je connais et j’ai Coco, je le trouve aussi très riche, un peu nucléaire, et même si je le porte peu, je le trouve très beau. Il m’intimide je crois.

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par Vol de Nuit, le 11 septembre 2013 à 12:16

Rebonjour ! C’est bien que vous ayiez Coco ! J’aime beaucoup les parfums epices comme Five o’clock de Lutens, "L" de Lolita lempicka et ses notes de pain d’epices ou petits gateaux secs Speculoos.

Ils sont superbes en automne hiver. Je cherche d’autres parfums epices.
J’aime beaucoup aussi les boises. Lutens est une mine d’or pour ces deux familles. Par contre je n’ai pas aime SI Lolita.

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par Babouboba, le 11 septembre 2013 à 12:33

Chez lutens, j’ai également féminité du bois et un bois vanille... Et je suis en cours d’apprivoisement avec ambre sultan et santal majuscul. C’est clair qu’il ya de quoi faire !
J’ai aussi L de lempicka, je l’adore... Dans le même genre, musc ravageur est très puissant aussi...
Tonka, le dernier sorti de réminiscence, est, si on supporte la surdose de miel du départ, très bien fait dans le registre épicé.

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par Vol de Nuit, le 11 septembre 2013 à 12:46

Ah, un Bois Vanille... Un grand coup de coeur ! Pratiquement tous les parfums du Salons du Palais Royal Serge Lutens me touchent et ont ces notes de fruits confis, ces epices dont je raffole. J’ai Feminite du Bois, Cedre, Iris Silver Mist (qui sort de cette famille) Un lys (lui aussi) et je convoite Boxeuses, Cuir Mauresque.

Daim blond aussi ! Il me fait envie. Recemment j’ai eu un flacon entier par une amie de Dolce Vita (tiens lui aussi est epice !) Une version solaire de Feminite du Bois. Magnifique !

Nous avons des gouts en commun. Je trouve que ca change des parfums sucres actuels type flowerbomb ou La vie est belle ou des floraux (que j’aime beaucoup part ailleurs mais envie de changement).

J’avais achete Coco Chanel mais sur moi, une horreur ! Je l’ai donnee a une amie qui portait Opium et Cinnabar, Youth Dew et qui est decue par les reformulations. J’aurai le plaisir de le sentir sur elle. Et j’en profiterai a ma maniere.

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par Vol de Nuit, le 11 septembre 2013 à 12:37

J’ai oublie mes parfums epices favoris : tabac blond, cuir mauresque, obsession ck, cinnabar, opium vintage, et au siecle dernier j’ai porte un estee lauder : spellbound. Tres bel oriental epice qui a disparu du marche francais. Ca sentait un peu le dentiste (clou de girofle) . Recemment, Boxeuses de Serge Lutens qui a un petit air de Cuir de Russie a la prune.

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par Babouboba, le 11 septembre 2013 à 13:11

Dolce vita ! Quel joli parfum ! Il met de bon humeur, c’est dingue... C’est le seul chez qui je trouve cette note de pêche-abricot si attirante...
J’ai du mal avec tout les fruités qui sortent (parce que s’en sont, même si ce n’est pas ça qui est mis en avant, comme pour le dernier Armani, Si ou le nuit de hugo boss avec gwyneth en égérie) et derrière il y a quoi ? Un peu de vanille, des petites fleurs, du sucre, du musc, pffff...
Et les lutens !!! Au premier snif, j’ai eu du mal. Puis féminité du bois m’a ensorcelée, five oclock et un bois vanille m’ont attirée et là, je me dis que je dois me plonger plus avant dans cuir mauresque, ambre sultan, santal majuscule, cèdre, tout ceux là...
J’ai moins de plaisir avec daim blond ou jeux de peau, et je connais mal les fleuris, mais pour le moment, ce n’est pas du tout mon truc, donc...

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par Vol de Nuit, le 11 septembre 2013 à 13:24

Quand on aime Feminite du Bois, on ne peut qu’etre en extase devant Cedre de Serge Lutens. La facette "rose" disparait mais les fruits confis, le Cedre a une concentration etonnante, les epices : une merveille !

Dolce Vita (je viens de le mettre) est solaire. Il a le cedre, l’abricot a profusion. Il me rechauffe parce que ca caille et c’est humide a Dijon !

Les Salons SL m’ont envoye un echantillon spray de Cedre. Demandez le, c’est gratuit (avec le livre des parfums - concretes cireuses- ) j’avais recu aussi Feminite du Bois (rajoute par leurs soins). A tomber par terre !

Quant a Un bois Vanille, c’est un delice a la froide saison mais il faut tester sur peau car beaucoup se plaignent d’une note "barbe a papa" qui ressort. Moi c’est la vanille et le cacao amer qui ressortent. Mais une boisson sombre, pas une sucrerie.

Sur moi, Coco sentait le savon vaguement epice alors que sur mon amie a qui je l’ai donne, je sens les fruits confis, les epices.

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par Babouboba, le 11 septembre 2013 à 13:58

J’ai quelques échantillons SL chez moi, je vais vérifier que je n’ai pas déjà Cèdre dans le tas...
J’ai eu les concrètes. C’est interréssant mais les parfums "liquides" sont d’une toute autre dimension, c’est clair.
Une belle après-midi avec dolce vita en tout cas ! Ici sur Bruxelles, il ne doit pas faire bien plus chaud... Je suis quand même bien contente de pouvoir reporter tout ces beaux parfums "d’hiver" malgré tout...

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par Opium, le 3 octobre 2013 à 12:04

Re-Bonjour à toutes deux pour la dernière fois au moins ce matin.
Je vais tenter de revenir rapidement sur quelques points.
Un Bois Vanille, s’il est boisé, sec, brûlé et réglisse, termine malheureusement sa trajectoire dans le caramel collant sur ma peau. Zut ! Je l’avais déjà abordé ailleurs, je ne sais plus où. Bref.

 

Cèdre fait partie, lui, de ces parfums chez Serge Lutens auxquels on peut ne pas porter attention. Il raconte beaucoup de choses, presque trop en fait ! Aux côtés d’autres parfums plus facilement lisibles, plus immédiats, dont la ligne forte est plus claire, on peut ne pas le remarquer, ou le poser de côté puis l’oublier. Mais, pourtant, il vaut largement qu’on s’arrête sur lui.
Sur la peau de certain(e)s, c’est une tubéreuse très ornementée qui existe et apparaît, lactée et grasse, épaisse après des débuts camphrés verdoyants frôlant l’amertume. Puis, elle se fait enveloppée de sa robe du soir de fruits confits et épices qui se posent sur un piédestal de cèdre sec, ténu dans son sillage, laissant l’impression d’être cassant comme un fil.
Sur une autre personne, qui le portait divinement bien, Cèdre n’était qu’Orient boisé de cèdre sec, enturbanné dans quelques fruits confits, et un ambre sec nourri d’encens très fortement épicé. Pas la trace d’une ombre de tubéreuse ici, ni lactée ni grasse. Pas de moelleux. Que du ferme et sec. Porté ainsi, Cèdre est addictif.
Attention ! Il fait donc partie des "Parfums à Tester Absolument Par Soi-Même" afin de savoir quelles facettes se révèlent. Il change assez radicalement de l’un(e) à l’autre.
C’est en le re-découvrant récemment, porté très différemment de ce que je connaissais, que j’ai réellement appris à l’apprécier. Là, il me fait plutôt très envie ! ^^
Je crois bien qu’au final, ce parfum, assez discret, mériterait bien sa critique... ;-)
Bonne journée.
Opium

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par ghost7sam, le 3 octobre 2013 à 18:12

Comment dire.... le monde est petit. Enfin non c’est pas ça ! les esprits sont vraiment petits...Ba non, du coup, encore moins...

Bref, on a pensé à la même chose au même moment !

Cela fait quelques semaines que je me tourne le bourrichon à chercher des infos sur Cèdre de Serge Lutens, et paf ! voilà que je tombe sur Babouboba, Vol de Nuit et Opium en train de méditer la question !

En fait je crois que je développe une obsession pour les boisés ! qu’ils soient secs (notez la sécheresse de ce mot), cramés, lactés, ou humides, et ben je les apprécie de plus en plus.

Le Santal et le Cèdre, qui sont parmi les matières les plus utilisées de cette famille m’obsèdent à tel point que souvent je les sens en HE pour essayer de les comprendre, de m’en souvenir, et de les différencier. Je trouve que ces 2 matières ont une force d’évocation au moins égale à la puissance d’un tronc du cèdre de l’Atlas.

Je trouve que le cèdre se dévoile beaucoup plus vite que le Santal, qui lui, plus discret, s’ouvre sur des notes me rappelant les pignons des pommes de pin que l’on ramasse par terre dans l’enfance.
— 
Comble du bonheur, ma femme vient de m’offrir Tam Dao que j’avais testé en échantillon et qui rejoint à présent mon étagère en bois.
Du coup, je suis à la recherche d’un parfum centré sur le Cèdre, mais vraiment autour du Cèdre, pas un solinote mais où vraiment il constitue le thème central. Je trouve Féminité du Bois trop fruité, et apparemment Cèdre contient des notes de tubéreuse -quoique il varie selon les peaux comme le dit Opium.
— 
Merci pour vos idées et votre discussions
— 
Peace.

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par Jicky, le 3 octobre 2013 à 19:44

"qu’ils soient secs (notez la sécheresse de ce mot)"

 

J’adore <3

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par ghost7sam, le 7 octobre 2013 à 17:51

haha !
il faut imaginer cette phrase dans la bouche de Lutens, avec sa voix, ses intonations, son paradoxe timidité/égocentrisme...

— 
peace.

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par Opium, le 16 octobre 2013 à 18:35

Bonjour Ghost7Sam.
Le hasard, parfois, nous joue des tours surprenants.
Si vous cherchez un "cèdre", rester chez Serge Lutens me paraît une bonne idée. Mais, attention, il y aura toujours des ornements. Sinon, sans fruits confit(uré)s, épices et notes orientales baumées (la fameuse "lutensade"), on ne serait pas chez Lutens justement.
Cèdre, s’il est aussi sec que ce mot l’est ^^, est aussi très très ornementé. Pour un cèdre plus matière, pour davantage d’épure dans le trait, il faudra aller chercher ailleurs je crains (bien que, moi, j’adore ce parfum ; mais, il est vrai que je ne suis pas en quête d’un "pur cèdre"... ni de trop d’épure...).
La série des quatre premiers "Bois..." ("... de Violette", "... et Fruits", "... et Musc", "... Oriental") pourrait convenir. Mais, attention, comme il est indiqué dans leur titre, chacune des différentes versions de Féminité du Bois offre un angle de lumière différent, avantageant une matière ou un accord spécifique, jouant la star de sa composition en duo avec le cèdre.
Chêne n’est pas un cèdre puisque c’est un "chêne", mais, souvent, on croit vouloir un truc car on sait le nommer, et puis, en réalité, on constate que l’on avait un peu décalé le diagnostic et qu’on cherchait quelque chose d’approchant mais pas exactement cela. Alors, Chêne et Chypre Rouge - sa version féérique en version "Petit Chaperon Rouge" au panier bien garni de fruits rouges - pourrai(en)t être une solution.
Gris Clair, avec sa très forte impression de mine de crayon due au cèdre pourrait être une autre option ; encore faut-il supporter la lavande métallique qui l’accompagne...
A propos de hasard : vous avez reçu Tam Dao, qui est un accord plutôt orienté sur le santal en "EdT". Si c’est bien cette concentration qui a été reçue, peut-être est-il temps de découvrir la nouvelle version en "EdP", dont l’accord avec le santal est davantage centré sur le cèdre. L’équilibre se fait sur un cèdre épicé assez sec, à peine lacté par le santal, tout en finesse, qui n’est pas sans évoquer l’univers Lutens.
Voici quelques idées qui me sont venues à l’esprit.
Tenez-nous au courant.
Bonne poursuite/fin de journée.
Opium

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par ghost7sam, le 21 octobre 2013 à 17:38

Merci Opium pour ces réponses.
 
J’ai testé Chypre Rouge en concrète en y distinguant les fruits rouges et un fond boisé. Je ne connais pas l’odeur de la mousse de chêne (d’autant qu’elle est très régulée maintenant je crois) et je n’ai donc pu la reconnaître. J’ai eu par contre une étrange sensation de familiarité avec Santal Majuscule -je crois- et son fond boisé que je trouve -perso- "cramé". Une odeur de bois cuisiné.
 
En concrète c’est tout de même assez décevant je n’ai pas l’impression de porter du parfum et j’ai du mal à y voir clair.
 
Pour Cèdre, je distingue assez bien le mélange fruit confits/bois ; un peu la même méthode que Féminité du Bois on dirait. Par contre, pas de tubéreuse sur ma peau, ou alors invisible. Je l’aime vraiment beaucoup, celui-ci. Je n’ai pas encore testé tous les Bois ne connaissant pas encore le Palais Royal. J’ai pu par contre rencontrer Santal Blanc que j’ai trouvé agréable : poudré, fleuri et boisé (mais facette lactée/sucrée et assez joyeuse ; et non sèche, triste et poétique comme je recherche.
— -
Peace.

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par Jicky, le 21 octobre 2013 à 19:33

Sam, les Lutens qui se ressemblent c’est une grande histoire ^^

 

Chypre Rouge est en effet un des chefs de file avec Santal Blanc des boisés Lutens. Le premier rejeton serait Jeux de Peaux, avec une facette cramée au départ. Or, Santal Majuscule est un repompé de Jeux de Peau, le brûlé en moins (et un peu plus de rose), donc on s’y retrouve parfaitement...

Personnellement, je n’ai jamais trouvé que Chypre Rouge sentait l’automne ni le sous bois. J’ai toujours la sensation d’un joli bonbon gélifié posé sur une surface un peu poussiéreuse, avec une teinte un peu nature morte du XVIIIème siècle (si quelqu’un a une idée de ce que je vois, bravo ^^). Et j’avoue que ce n’est pas un Lutens qui me touche particulièrement et je te comprends assez quand tu dis ne pas y voir clair. Après, il a une luminosité en version alcoolique que n’a pas la concrète et qui lui donne un souffle - et donc une dimension - qui pourrait peut être te séduire davantage.

Tu connais Miel de Bois.

Renommé "Bois et

__

Peace"

 

 

(attention, jeu de mot pas très subtil...)

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par ghost7sam, le 25 octobre 2013 à 11:18

Je pense que chaque marque doit avoir sa signature, et c’est ce que fait Lutens sur plusieurs références. Un fil conducteur en somme. J’essaierai d’aller sentir la série des "Bois et..." quand je serai sur place.
 
Au fait, je suis tombé sur le site de Jovoy sur une nouvelle marque qui vient d’Argentine, Fueguia 1833. Apparemment ils travaillent beaucoup les boisés.
Tu a été sentir ?
— 
peace.

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par dau, le 11 septembre 2013 à 14:02

Pour la note abricot, ça vaut la peine d’aller voir du côté du joli Bottega Veneta, un cuir abricoté vraiment joli. Et une autre belle réussite dans le genre fruit, mais sans sucre ajouté.

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par Babouboba, le 11 septembre 2013 à 14:13

Bottega Veneta...Je le porte quand j’ai envie d’être un peu "classe", il est très élégant... Dans le même esprit, quand j’ai envie de me sentir pro et féminine, je peu mettre Love Chloé...

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par Vol de Nuit, le 11 septembre 2013 à 14:27

Merci Dau, pour le conseil. Connais pas BV. Jicky me l’avait déjà dit, je crois.
Je vais foncer.
 
Babouboba, merci ! J’espere que tu as Cedre en echantillon (on ne peut vraiment apprécier un Lutens qu’en version alcoolisee, pas en concrete). La cire est certes un merveilleux support mais on ne voit pas l’evolution sur la peau, car la cire est stable et trompeuse.

Aux Salons du PR SLutens, ils sont extra si on telephone pr avoir un echantillon vapo. 0183777701

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par Opium, le 3 octobre 2013 à 12:00

Re-re-re...
Un très bref message juste pour dire que je trouve cela très bien résumé... "... et derrière y a quoi ? Un peu de vanille, des petites fleurs, du sucre, du musc, pffff..." C’est brillant ! Voilà comment résumer 95% de la parfumerie féminine grand public actuelle en quelques mots... ^^ #sadness
Bonne poursuite de journée encore.
Opium

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par Babouboba, le 3 octobre 2013 à 12:50

Après avoir senti, entre autre, repetto, Si, la nuit et le jour de chez boss, toutes sorties absolument sans relief, déprimantes bien que meeugnnnonnnes ou qui sentent krokro bon (kikoolol) pour certains et surtout qui sont faites pour pas gêner et plaire à tous, il y a de quoi se sentir un peu mélancolique... Ou allez s’asperger de jungle, par exemple ;), ou de 2 sorties récentes qui elles me semblent avoir plus de personnalité : Baiser volé essence et tonka.
Ouf, tout n’est pas complétement perdu ;)

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par Opium, le 3 octobre 2013 à 11:59

Bonjour Vol de Nuit.
Bonjour Babouboba.
Vol de Nuit, je vous remercie pour vos mots. Pour porter Kenzo Jungle, il faut une sacrée personnalité, votre amie ne devait pas en manquer. Les parfums sont l’un de leurs souvenirs les plus violents. C’est pour cela que la discontinuation d’un parfum ou sa reformulation sont vécus comme une sorte de double-peine, on ajoute un nouveau deuil, celui de l’odeur qui a accompagné si longtemps, au reste.

 

S’asperger de power-house toutes épaulettes dehors, de gigantesques "Gifoutous" 80’s et prendre le métro après une vaporisation (ou plutôt des vaporisations) nucléaire(s) "opiumesques" est ce que j’appelle commettre un attentat olfactif. C’est ma façon à moi de faire payer tout le monde en soirée pour les asphyxies d’Infectus et La BilE Verte du matin. Avec Kenzo Jungle, il risque d’y avoir de gros incidents voyageur(s) en soirée dans le métro... ^^ #opiuméopathie #mêmepashonte

 

Au moins, à défaut de plaire à tou(te)s, il y a discussions et échanges autour de ces parfums qui discriminent. L’indifférence ici n’est pas de mise. ^^
Il est presque incroyable d’imaginer que des parfums comme celui-ci, comme Obsession, Youth Dew, Cinnabar, Opium et Coco ont pu être proposés en parfumerie grand public ! Aujourd’hui, faire les mêmes en niche serait osé ! Très.

 

Je n’ai rien à ajouter en termes de conseils, vous vous êtes parfaitement débrouillées toutes deux. ;-)
Bonne poursuite de journée à vous.
Opium

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par barmassa, le 3 octobre 2013 à 19:12

{{}}Quand youth dew,cinnabar,opium ou aromatics elixir sont sortis, in n’y avait pas de parfumeries grand public.Et à l’époque,on avait l’habitude de sentir des parfums de caractère et ils n’avaient rien de déconcertant.On était pas encore contaminé par les flowerbomb ou lveb et autres sucrailleries !

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par Opium, le 16 octobre 2013 à 18:40

Bonjour Barmassa.
Autre époque, autres mœurs.
Aujourd’hui, la seule chose que l’on doive distinguer, ce sont les odeurs de roulottes de bonbecs. Or, j’aimais bien ça avant, cette odeur sucrée assez indistincte, qui fleurait bon le caramel, j’aimais bien la trouver au gré du hasard d’une rencontre à n’importe quel carrefour ; j’étais content que cette senteur vienne me chatouiller le nez, quand une personne sur deux ne diffusait pas cette odeur jusqu’à l’écœurement. Là, l’odeur de guitoune à bonbecs, j’en peux plus.
Gros avantage : porter un parfum qui a du caractère aujourd’hui, c’est afficher encore davantage de personnalité que dans le passé ! ;-)
Bonne poursuite de semaine.
Opium

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Babouboba

par Babouboba, le 11 septembre 2013 à 08:44

C’est comique !
Je ne sais pour quelle raison, j’ai été justement hier sentir jungle, un parfum que j’ai porté adolescente. Je voulais me replonger dans ces années-là, je me demandais aussi comment j’avais pu, petite adolescente assez gauche et peu sure de moi, porter ce "mastodonte". Et je le retrouve, intact. Moi j’ai (un peu) changé, je ne sais pas si je voudrais le porter, il est "trop tout", je préfère sa petite-fille Lumière blanche, plus fine et apaisée, et le regretté "feu d’issey" que j’ai porté à la même époque...
Mais je suis troublée de voir que j’avais déjà, vers 15-16 ans, entamé la construction de ma "personnalité olfactive", en quelque sorte, et de mon interêt non démenti pour les parfums épicés (derniers achats, five oclock et tonka de reminiscence ;-p)

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par Babouboba, le 11 septembre 2013 à 09:54

oups, j’ai pas noté

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par Beurk, le 11 septembre 2013 à 17:29

Bonjour,

Il est comment alors ce Tonka de Reminiscence ? Evolution,Tenue, sillage.
A t-il du Tonka Impérial de Guerlain ou pas du tout ? (déja il n’en a pas le prix c’est déja ça)

Merci

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par Opium, le 3 octobre 2013 à 11:54

Bonjour Babouboba.
Depuis votre adolescence, on peut vous reconnaître une personnalité en termes de parfums qui est bien affirmée, adolescente gauche ou pas. Mais, c’est bien la force des parfums que de nous porter et de nous permettre de nous "déguiser" afin de modifier (légèrement) notre vie. Il en fallait du culot pour porter ce mastodonte, trop plein de tout, si jeune. ;-)
Bonne journée.
Opium

 

PS : Beurk, je crois que vous avez eu votre réponse. Et même une tripotée d’entre-elles plutôt, un peu partout sur auparfum et dans le sujet consacré à Tonka justement. ;-)

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par Babouboba, le 3 octobre 2013 à 12:42

Merci Opium pour cette réaction également sur mon ressenti concernant Jungle... C’est amusant, autant aujourd’hui j’ai conscience de la notion de puissance olfactive d’un parfum, et suit parfois génée le matin dans le train à l’idée d’importuner quelqu’un, autant à l’époque ça ne m’était jamais venu à l’idée que Jungle puisse être insupportable à certains... L’égocentrisme de la jeunese sans doute ;)
Aujourd’hui je porte Marahanih de Nicolaï... Il me faut de temps en temps revenir à ce genre de parfum, épicé, gourmand, envellopant et plein de caractère...

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par Opium, le 16 octobre 2013 à 18:45

Bonjour Babouboba.
J’espère qu’avec la vraie arrivée du froid, les jolies (quelques rares) nouveautés que sont Baiser Volé Essence de Parfum et Tonka font du bien.
Voilà enfin des parfums qui sentent le parfum ; et non le vide intersidéral ni la mièvrerie sucraillonne bonbonnière industrielle à l’EEG plat qui sied à tant de choses actuelles.
L’anecdote sur vos parfums portés plus jeune, sans conscience de pouvoir déranger, est amusante. Un peu d’égocentrisme a, parfois, du bon...
D’ailleurs, avec ces températures plus basses, n’est-il pas temps d’un "attentat olfactif opiumesque" à coups de vaporisation massive de Jungle pour Opium ou pas ? #parleàla3èmepersonnedelui-même hashtagtoutvabien hashtagDelon hashtagtoctoc hashtagjen’suispasfollevoussavez (Si je mets les "dièses", mon message ne passe pas, le logiciel croyant à du référencement forcé... LOL Bref.)
Bon mercredi soir.
Opium

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par Babouboba, le 17 octobre 2013 à 23:19

Whaaa que dire, je ne suis pas à la hauteur d’un tel délire !
Juste pour dire que ces jours ci, coincée a la maison avec la papatte dans le plâtre, je me roule dans le santal et les senteurs zenifiantes, tels lumiere blanche, etra, tam dao et l’eau de narcisse bleu..je me remettrais aux effluves plus caractérielles dès mon retour dans le monde réel...

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ericgmd

par ericgmd, le 11 septembre 2013 à 06:14

Bonjour Opium,
Comme toujours quel plaisir de vous lire et mille mercis pour votre evaluation de ce superbe parfum en effet tres polarisant et qui ne passerait pas les tests consommateurs d’aujourd’hui.
Je suis americain et je vis aux USA. Chez nous Kenzo Jungle L’Elephant n’est plus vendu en magasin malheureusement. On le trouve seulement en ligne.
Pour ma part, je suis tombe’ amoureux de lui en le decouvrant sur une collegue allemande devenue amie plus tard. Je precise sa nationalite’ car une americaine "conformiste" et portee sur les senteurs populaires, florales, nouvelles ne le porterait surement pas de nos jours.
Mon amie l’achetait en Duty Free durant ses vacances en Allemagne et m’en a parle’. J’ai craque’ et je l’ai commande en ligne.
Je trouve que c’est surtout un parfum pour la saison froide et plutot l’hiver car il me rappelle la cuisine et les patisseries des fetes de fin d’annee ici aux USA avec les delicieuses tartes aux potirons de "Thanksgiving" ou les "Christmas Cakes" de Noel. Clous de girofle, cannelle, vanille etc.
Donc pour ma part je l’aime bien et je l’admire, mais en petites doses. Peut etre serait il mieux accepte’ en bougie parfumee.
Mais je termine en vous racontant une histoire personnelle que je trouve assez amusante :
J’etais a l’aeroport de Charles De Gaulle a Paris il ya quelques mois et j’attendais mon vol pour les USA pres de la porte d’embarquement. Et comme d’habitude pour moi dans cet aeroport qui me donne des sentiments mixtes. En particulier de tres bons souvenirs d’enfance en tant que fils d’expatries Americains ayant vecu a Paris pendant 11 ans et allant chaque annee a CDG pour prendre l’avion envers mon Texas natal pour les vacances d’ete. Mais surtout des sentiments negatifs et une peur viscerale car je trouve CDG sale, mal entretenu, mal planifie’, enorme comme l’elephant que vous decrivez. Ayant grandi outre mesure et sans raison apparente depuis sa construction. Et surtout un endroit ou la gentillesse du personnel n’est pas toujours presente. Alors je retourne a mon histoire : Quelques minutes avant l’embarquement de mon vol et a l’heure ou les passagers commencent a se bousculer (sans raison apparente car tous seront admis en fin de compte)
Je suis entre dans la derniere boutique Duty Free du Terminal E de CDG et j’ai apercu ce parfum auquel je n’ai pas toujours acces aux USA. Alors je m’en suis asperge’. Je pense que j’avais mis plus de 5 pschits ! Alors quelques minutes plus tard quand je me suis trouve’ en file pour l’abordage, les autres passagers autour de moi, au lieu de s’approcher de moi pour me bousculer, m’ont laisse’ la place libre ! Et je pense franchement que c’etait mon parfum difficile qui les faisait s’eloigner.
En conclusion : C’est un parfum que l’on adore ou que l’on deteste. Tout comme certains aliments. Mais je vous le conseille vraiment si vous desirez que les gens autour de vous s’ecartent plutot que s’approchent !
Amicalement,
Eric

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par Opium, le 3 octobre 2013 à 11:50

Bonjour Ericgmd.
Tout d’abord, je tenais à sincèrement vous remercier grandement pour ces évocations et moments que vous avez bien voulu partager avec nous. Cela m’a permis de m’évader durant quelques minutes.
Votre évocation de l’aéroport Charles-de-Gaulle, son gigantisme gris, son impersonnalité, les méandres de couloirs et salles qui le composent, la politesse toute relative de ses usagers : toutes ces choses si vraies, que l’on supporte mieux lorsque l’on est sur le départ et que les congés sont encore à venir, mais qui nous rappellent brutalement l’horrible retour dès lors que les vacances sont terminées et, alors, être à CdG, ses murs en béton gris, les températures qui s’effrondrent quand on est en été par rapport aux autres lieux de villégiature, et les gens qui tentent à peine un pied mis sur le sol de vous doubler, par exemple dans les interminables queues de taxis, sont les signaux brutaux du difficile retour à la réalité.
Pourquoi faut-il toujours que les gens se lèvent et fassent la queue dès que l’embarquement débute ? C’est vrai qu’en étant dans les premiers on peut ranger son bagage cabine près de soi, c’est plus pratique. Mais, je n’ai jamais vu de personnes refusées à l’embarquement et de bagages non rangés durant un vol puisqu’ils sont vérifiés avant. Non, les gens doivent aimer piétiner et être debout. Cela vaut aussi pour l’atterrissage. C’est tellement plus sympa de se dégourdir les jambes dans un couloir, collé-serré avec tous les autres, sur un espace de la taille d’une poule en cage ! Bref. Votre évocation des voyages en aéroport est d’un réalisme qui m’a fait sourire. ;-)

 

J’imagine bien comment Kenzo Jungle a pu libérer la place. Surtout auprès d’une foule de gens dont certains sont américains ; lorsque l’on connaît l’attrait de cette population pour les "parfums non-parfumés", inexistants et à peine musqués, imaginer un tank comme Jungle a dû vriller le nez de certain(e)s. Grâce à lui, pas de bousculades ! ;-)
Profitez bien de ce parfum d’hiver. Ça y est, bientôt les températures devraient être idéales, et ton sur ton, pour pouvoir porter ce parfum aux notes de desserts et biscuits de fêtes ! Thanksgiving et autres réveillons ne sont plus si loin après tout. #miam ;-)
Votre collègue allemande a eu bien raison de porter ce parfum. Ainsi, la "bonne parole" des "power-house" a pu être portée loin. ;-)
Il est probable que, avec sa puissance et sa structure épicée, ce parfum conviendrait parfaitement en tant que parfum d’intérieur (bougie, diffuseur d’intérieur, "perfume gun" ou autre...). Mais, moi, c’est mon environnement immédiatement proche que je verrais bien vaporisé de Jungle : c’est-à-dire, moi-même... ^^
Encore merci pour vos parfaites évocations. Elles font du bien à lire et racourcissent les distances qui nous séparent malheureusement.
A bientôt.
Opium

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par sigisbée, le 27 août 2014 à 10:48

Bonjour,
je trouve passionnants tous ces échanges autour de Jungle,
c’est drôle, je comprends à la fois la répulsion et l’attirance qu’il engendre,
pour ma part il est devenu mon odeur fétiche depuis des années... Vous dire pourquoi ? je ne sais pas vraiment, peut-être est-il si différent finalement ?
je l’aime tout simplement, c’est "amazing" de regagner sa chambre d’hôtel en s’étant parfumé avant de la quitter et de retrouver cette "présence" presque unique,
au plaisir de vous lire.

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