L’Envol

Bonjour,
Suite à vos commentaires, je suis passé le tester sur peau hier, avant de prendre mon Thalys.
Pas d’effet "rat crevé" pour moi, mais une impression général de "corps sexué plutôt propre", avec comme une forte rémanence du savon ou du gel de douche. Très peu d’évolution et de sillage. La tenue a tout de même dépassé les trois heures. Actuellement, c’est plutôt médiocre pour un masculin.
Et ce flacon... Cartier avait déjà pratiqué le plastique pour Santos Eau de Sport et pour Must EDT... Mais cette fois c’est juste une grosse vessie que je vois, à contre-temps complet des usages : le contenant est très encombrant pour les voyageurs et autres nomades que nous sommes devenus.
Je ne le trouve pas vraiment raté.
Il m’indiffère.

Bonjour,
J’ai trouvé ce parfum bien plat, en plus d’une tenue trop courte.......au prix fort
Cartier nous avait habitué à mieux ( roadster...must....)

Je l’aime bien ce " petit " Envol, même si il ne brille pas par son originalité et que sa tenue est, sur moi , très moyenne. Il porte assez mal son nom pour un parfum intime, plutôt rond et chaleureux. J’attends la saison froide pour le redécouvrir. Si Roadtser décoiffait et si Déclaration d’un Soir, que je considère plus comme un chef-d’oeuvre, comme une authentique création, que comme un flanker, bouleversait les codes de la masculinité en matière de parfums commerciaux, L’Envol possède un charme mineur, pour reprendre ce qualificatif, mais indéniable. Et le temps nous dira s’il percera, se fera une réelle place comme ses prédécesseurs, au sein de cette grande assemblée, et s’il fera des émules....

testé deux dois, je ne peux pas encore en parler car je ne sais pas à quoi il ressemble ; il ne me laisse aucune mémoire olfactive, hormis le fait que je n’aime manifestement pas et que, en outre, sur moi se développe en mineure une note de rat crevé en fond, du moins j’ai l’impression

c’est dommage, car le flacon est très réussi ; avec le recul et surtout en raison de nombreux tests issus d’un même testeur visiblement avarié il y a quelques années, je me rends compte que Déclaration d’un soir fait figure de chef d’oeuvre parmi les produits proposés dans les centres de grande distribution, malgré un flacon oubliable (la tige-toc qui vaporise et qui surplombe le flacon, c’est trop)

bref, idéalement, il aurait fallu mettre le contenu de Déclaration d’un soir dans ce flacon réussi et réserver le contenu de L’Envol au flacon-tige – qui, d’une certaine façon, symbolise tout autant sinon davantage l’envol, avec ses 2 ailes en verre et sa tige-tête d’oiseau qui dépasse sur le dessus

J’ai testé cette nouveautée en deux fois ; une premiére fois assez rapidement en passant dans un grand magasin et, j’avoue, j’avais été fugacement séduit par ce fond de miel boisé ethéré et transparent et j’avais fait un rapprochement avec Bois d’argent de Dior, l’encens en moins.
La deuxiéme fois, je cherchais à le faire découvrir à un ami et là, deception, une impression de déja vu ou deja senti , le miel est assez fugace, le parfum est élégant, frais mais je m’attendais a tellement mieux à la lecture des critiques des différents parfums de Mathilde Laurent.

j’avais sans doute trop d’attentes, L’Envol est un parfum de qualité, bien exécuté, boisé comme j’aime .. mais pas bouleversant, trop classique sans doute ou bien, peut-être, ne l’ai-je pas compris.

Un Cartier générique, que l’on n’attendait pas au générique de Cartier. Ou alors... il y a peut-être là un trésor de profondeur que nous n’avons pas su voir ?

Ce que je me refuse à croire, c’est que Mathilde Laurent ait cédé à la facilité, ou à de pures directives mercantiles. Tout, dans la politique parfumesque de Cartier - depuis que cette maison a eu la bonne idée de prendre les choses au sérieux, en recourant à un parfumeur en titre, précisément à Mme Laurent - s’inscrit en faux contre une telle hypothèse. Je crois que la créatrice a sincèrement voulu "dire quelque chose", avait une idée initiale qu’elle jugeait intéressante ; qu’elle s’est certes située dans un registre bien plus accessible au grand public que les hautes Heures de parfum  ; et que le propos initial de L’Envol l’a conduite, bon an, mal an, à la faveur de la logique interne au matériau olfactif, dans la voie du main stream , certes bien exécuté. Pour y échapper, il aurait fallu renoncer tout à fait aux prémisses, reprendre tout à zéro.

Déclaration d’un soir était d’une telle beauté, d’un charme si bouleversant, que l’attente était nécessairement grande d’un masculin extraordinaire. La déception n’est, au fond, pas si étonnante. Et puis... on trouve des maillons plus faibles chez de grands créateurs, musiciens, écrivains... C’est l’ensemble de l’œuvre qu’il faut juger, et, s’agissant de Mathilde Laurent, celle-ci force l’admiration, par son originalité, son inventivité débordante, sa virtuosité. Nous nous armerons donc de patience, en exprimant le souhait que l’auteur n’hésite jamais à innover, suivant la pente naturelle de son tempérament.

J’aimerais bien connaître l’opinion d’Opium, Jicky, Patrice, JLE, Mitsouko, Dau, Sleep2Dream, Hangten... où êtes-vous, camarades ?

Cet "envol" me met le moral en chute libre ... ou alors, Madame Mathilde LAURENT, l’authentique, la créatrice de "Panthère", d’Herba Fresca, de la Treizième Heure, entre autes merveilles a décidé, ici, de caricaturer purement et simplement l’univers olfactif du plus grand nombre, façon "onemillion - invictus - boss - dior -etc ...." !
auquel cas, je salue l’oeuvre et cours en acheter 100 ml pour conserver en mémoire des années 2000 / 2020 ......
plus sérieusement, dommage de ceder ainsi du terrain ......

Pas mal quand je me concentre sur les notes miel-patchouli mais malheureusement dans l’ensemble j’ai souvent l’impression d’avoir renversé de la bière trapiste sur moi.

A lire le commentaire de Doblis,j’ai l’impression ( mais depuis longtemps ) que toutes ces nouveautés sont plus des réinvestissements financiers mais aucunement de la création propre.
Cet art olfactif qui était destiné à un public en recherche d’identité au travers des senteurs qui éveille l’âme,et faisait l’originalité de ces marques est devenu à présent un label de consommation.

Je suis allé avec plaisir découvrir il y a peu ce nouveau parfum de Cartier par Mathilde Laurent, nez que j’apprécie extrêmement.
Et là : déception...
En fait, L’Envol porte très mal son nom parce que je trouve que tout reste justement bien plat, sans réel relief et sans envolée de quelque nature que ce soit.
On a bien essayé aussi de me vendre le coté "hydromel" mais, même en tant que Breton, je l’ai trouvé très discret et très loin d’un éventuel mysticisme.
Sur ma peau c’est trop discret, plat, commun et sans réelle tenue.
C’est très quelconque, presque banal, on va dire "actuel" donc.
Le flacon rechargeable avec son "ampoule" (présenté sur la photo) est beaucoup trop épais pour être bien tenu en main et si l’ampoule est mal fixée, elle tombe. Pas très pratique donc.
Par ailleurs, je le trouve un peu "cheap" : on a l’impression que c’est en plastique alors qu’il s’agit d’un verre a priori particulier.
Je préfère le flacon non rechargeable bien plus pratique.
Le guillochage présent sur le vaporisateur ressemble à celui présent sur la Cologne de Mugler.
La couleur jaune/orangée n’est pas très heureuse non plus.
Le tout me fait penser visuellement à une perfusion.
Bref, grosse déception en ce qui me concerne.
Je vais rester sur les sublimes Déclaration ou Déclaration d’Un Soir.