Auparfum

La tubéreuse : pécheresse en blanc

par Clara Muller, le 14 septembre 2015

Auparfum vous fait visiter les coulisses de la parfumerie ! Matières premières naturelles ou synthétiques, accords ou familles olfactives, explorez les aspects botaniques, historiques, littéraires, artistiques et bien sûr olfactifs, de ce qui compose vos parfums.

Après la vanille découvrez une fleur mystérieuse, voluptueuse et captivante, la narcotique tubéreuse.

Polyanthes Tuberosa

Fleur hypnotique et tentatrice, la tubéreuse est entourée de bien des légendes. Polianthes tuberosa (du grec poly = plusieurs et anthos = fleurs), aussi nommée Jacinthe des Indes, est une plante vivace herbacée à bulbe, d’abord classée parmi la famille des Agavaceae et plus récemment parmi les Asparagaceae. Les tubéreuses fleurissent en été et au début de l’automne. Regroupées en grappes le long de hautes tiges, les fleurs blanches tubulaires étoilées sont épaisses et cireuses. Originellement, les fleurs de tubéreuse avaient 6 pétales, comme en témoignent d’anciennes gravures et planches botaniques. Les tubéreuses cultivées aujourd’hui, dont la variété la plus courante est La Perle, ont plusieurs empilements de rangées de pétales, dont le nombre peut aller jusqu’à 24.

Originaire du Mexique, elle fut importée en Europe au XVIème siècle. Le tout premier bulbe aurait été rapporté en 1530 par un missionnaire français, et la fleur commença à être cultivée à Grasse au XVIIème. Aujourd’hui elle est principalement cultivée en Inde, en Egypte, au Maroc, aux Comores et en Chine, car elle a besoin de chaleur et d’humidité.

Capiteuse, de la fleur à l’absolue

Selon la classification des fleurs en fonction de leurs couleurs et leurs qualités odorantes, « les fleurs blanches sont les plus parfumées et les plus agréables à l’odorat » [1]. En effet, les tubéreuses figurent parmi les plantes les plus parfumées du monde végétal. Leur parfum lourd et entêtant devient plus intense encore après le coucher du soleil. Les fleurs de tubéreuse ont aussi cette particularité, commune au jasmin, de produire une substance odorante encore un à deux jours après avoir été cueillies.

Lorsqu’on sent une fleur de tubéreuse fraîche, on découvre une odeur en partie comparable à celle d’autres fleurs blanches comme la fleur d’oranger, le jasmin ou l’ylang-ylang, si ce n’est qu’elle est plus « grave » et plus crémeuse.

Pour en extraire l’odeur, deux techniques peuvent être utilisées. La chaleur détruisant ou altérant les substances odorantes des fleurs de tubéreuse, on utilisait autrefois la technique de l’enfleurage à froid qui consiste à disposer les fleurs fraîches sur une couche de graisse animale ou végétale purifiée sur de grands châssis de bois. On renouvelait les fleurs tous les jours ou tous les deux jours tout au long de la période de la récolte jusqu’à ce que la graisse soit saturée de substance odorante. Elle était alors lavée avec un solvant volatil ensuite évaporé, ne laissant que l’absolue utilisable en parfumerie. Toutefois cette technique demande du temps et beaucoup de main d’oeuvre. On utilise donc aujourd’hui plus couramment la technique d’extraction par solvant volatil, autrefois nommée « dissolution » et que nous avons décrite dans l’article sur la vanille.

L’absolue de tubéreuse ainsi obtenue a une odeur terreuse, rêche et médicinale, un peu carton mouillé. Elle possède, au nez, des facettes de camphre, de wintergreen, de jasmin, de noix de coco, de fleur d’oranger miellée, de banane et même de fraise des bois.

Les principaux constituants chimiques de la tubéreuse sont le benzoate de méthyle, le benzoate de benzyle, l’alcool benzylique, le salicylate de méthyle, l’anthranilate de méthyle, l’indole, le farnesol, le cinéol et le z-méthyl iso eugénol.

Il est intéressant de constater de quelles autres plantes la tubéreuse peut se rapprocher du point de vue de ses constituants chimiques. On retrouve par exemple de l’anthranilate de méthyle, qui a faible dose possède l’odeur de la fleur d’oranger, dans le néroli et le jasmin. Le salicylate de méthyle compose quasiment totalement l’odeur de l’essence de wintergreen et en partie celle de l’essence de cassie. Le benzoate de méthyle et l’eugénol, quant à eux, existent aussi dans le clou de girofle. Ainsi les liens olfactifs déterminés par le nez trouvent parfois leur explication dans la chimie.

Séduire ou faire fuir

La puissance odorante de la tubéreuse et son côté charnel lié à l’animalité de l’indole, a donné lieu à de nombreuses légendes et anecdotes qui révèlent son côté mystique et ensorcelant. On dit par exemple qu’en Italie à la Renaissance, on interdisait aux jeunes filles de se promener dans les champs de tubéreuses de peur que le parfum érotique des fleurs ne leur fasse tourner la tête et ne les égare.

Au XVIIème siècle, Mme de la Vallière, maîtresse de Louis XIV, faisait mettre des bouquets de tubéreuses dans sa chambre lorsqu’elle était enceinte du roi car l’odeur de la tubéreuse était réputée pour indisposer le femmes enceintes. Il s’agissait donc d’un moyen de faire croire à la reine qu’elle ne l’était pas...

En hindi, la tubéreuse est connue sous le nom « rajni gandha » et est surnommée « parfum de nuit ». Elle est utilisée pour la décoration, notamment lors des mariages. Elle se porte en collier, dans la chevelure, et est couramment présente dans les temples.

La tubéreuse dans l’art

L’étrangeté de la tubéreuse n’a pas manqué d’interpeller les écrivains et les artistes. En 1782, dans Les Jardins, poème en quatre chant, le prêtre poète René Rapin rend hommage à la tubéreuse en ces termes : « Elle fut transportée des Indes sur nos bords par un commerçant français. Un noble citoyen de la Calabre lui donna un asile dans son jardin et il enrichit d’abord Rome et l’Italie de ce trésor dont toute l’Europe ensuite se disputa la jouissance. Douée d’une admirable beauté, les fleurs blanches exhalent une odeur délicieuse ; elle élève avec confiance son front qui ne le cède point à la neige en blancheur, et du haut de sa tige elle semble dominer au loin dans les jardins. Si les charmes de la tubéreuse font naître un tendre amour dans votre âme, que, de préférence à toute autre fleur, votre main soigneuse la place dans un vase choisi, et la dérobe aux malignes influences du Ciel. Que votre maison serve d’asile à cette fleur délicate et timide contre les insultes des vents et des orages, contre les feux dévorants de la canicule. De quels soins n’est pas digne la tubéreuse, elle qui mérita de nous être apportée des confins les plus reculés de l’Inde, et qui traversa les mers pour se joindre aux fleurs qui décorent nos jardins ! ».

Un siècle plus tard, Zola raconte la visite du comte Muffat dans la loge de Nana, cette terrible danseuse et courtisane de la fin du XIXème siècle : « Un moment, craignant de défaillir dans cette odeur de femme qu’il retrouvait, chauffée, décuplée sous le plafond bas, il s’assit au bord du divan capitonné, entre les deux fenêtres. Mais il se releva tout de suite, retourna près de la toilette, ne regarda plus rien, les yeux vagues, songeant à un bouquet de tubéreuses, qui s’était fané dans sa chambre autrefois, et dont il avait failli mourir. Quand les tubéreuses se décomposent, elles ont une odeur humaine ». Dans ce très bel extrait, Zola procède à deux associations en chiasme : celle de l’odeur de Nana avec celle des tubéreuses, et celle des tubéreuses en décomposition avec celle de la chair. L’odeur de Nana, comme celle de la tubéreuse, est dangereuse et potentiellement mortifère. Cette constatation trouve son explication dans la chimie puisque l’indole que l’on trouve dans les fleurs blanches peut varier d’odeur selon son état et évoque tantôt les fleurs, tantôt les matières fécales ou la charogne...

Au XIXème siècle, le graveur Grandville personnifiait les végétaux dans son livre Les Fleurs Animées. Sa tubéreuse forme un binôme avec la jonquille, la première étant symbole de volupté et la seconde symbole de désir. « Quant à vous, madame la Tubéreuse, c’est autre chose. Vous êtes originaire de l’Inde, vous êtes fille de la terre d’où nous viennent tous les poisons. Vos grandes fleurs blanches lavées de rose séduisent, il est vrai, par leur beauté, mais leur parfum ne peut se sentir longtemps. En vous voyant pour la première fois un charme puissant s’empare des sens, on voudrait se livrer tout entier au plaisir de vous respirer, mais bientôt une fatigue étrange remplace cet enivrement passager. On vous éloigne, on vous évite, on craint de vous approcher. C’est que la volupté tue ». Encore une fois, la séduisante tubéreuse se pare des atours de la mort...

A la même époque, le peintre flamand Jans Frans Van Dael peint une nature morte intitulée Vase de fleurs avec une tubéreuse cassée qui met en valeur cette plante aux fleurs si lourdes que la tige se brise sous leur poids. Cette brisure de la tige est un memento mori qui rappelle la fragilité de l’existence.

Au XXème siècle, Colette, qui a beaucoup écrit sur le parfum et qui s’interrogeait ainsi « Quelle femme s’avise de choisir aujourd’hui un parfum parce qu’il est chaste ? », s’est aussi intéressée à la tubéreuse dans son ouvrage Pour un Herbier. Dans « Le monologue du gardénia » ce dernier s’exprime en ces termes : « Alors, ma rivale ineffable n’a qu’à paraître, et tout gardénia que je suis, je faiblis, je me prosterne devant la tubéreuse. Elle ne m’en n’a pas gratitude. Sa fraîcheur, qui est celle d’un jeune bout de sein, dure plus que la mienne ».

Enfin l’écrivain japonais Yasunari Kawabata, prix nobel de littérature en 1968, a consacré une nouvelle entière à cette fleur dans son recueil Récits de la paume de la main : « C’était des fleurs étranges, complètement différentes des chrysanthèmes blancs, ou des dahlias blancs aux pétales effilés. On eût dit des fleurs flottant dans un rêve… »

Les parfums de la chair

Les premiers soliflores de tubéreuse apparaissent dès les années 1930 avec par exemple la Tubéreuse de Le Galion, ou encore Tuberosa de Santa Maria Novella. Puis apparait le grand Fracas de Piguet en 1948, qui constitue encore aujourd’hui une référence incontournable.

Après le premier Chloé de Lagerfeld, sorti en 1975 et aujourd’hui disparu, la puissance de la tubéreuse connait un certain succès dans les années 1980, avec des parfums iconiques tels que Giorgio, Beautiful ou encore Poison.

Jusque dans les années 1990, les bouquets floraux au cœur desquels se niche la tubéreuse sont courants : Ysatis, Organza, Amarige, Jardins de Bagatelle, Ça sent beau, Eden...

Après les années 2000, alors que les fleurs blanches, et en particulier la tubéreuse restent une valeur sûre aux Etats-Unis (avec entre autre Estée Lauder, Michael Kors, Kate Spade...) la parfumerie européenne verra quelques rares tentatives de modernisation de la tubéreuse, avec des créations comme Fragile de Jean-Paul Gaultier, sans grand succès.

Mais c’est surtout la parfumerie de niche qui fera revivre la tubéreuse à partir de la fin des années 1990 à travers de nombreuses interprétations plutôt "soliflores" qui réhabiliteront le genre : Tubéreuse Criminelle, Carnal Flower, Do Son, Tubéreuse Couture , Beyond Love, Nuit de Tubéreuse, Tubéreuse 40 chez Le Labo, la trilogie des tubéreuses d’Histoire de Parfum, etc.... la liste est longue !
L’influence sur le marché mainstream se fait sentir, par exemple dans Truth or Dare de Madonna, un hommage direct à Fracas ou encore avec White Tubéreuse de Réminiscence.

Certains parfumeurs choisissent également de souligner l’animalité de la tubéreuse en l’associant à des notes ouvertement animales et charnelles : dans Vierges et Toreros d’Etat Libre d’Orange, elle est associée au costus, au cumin dans Rubj de Vero Profumo ou encore à un fond cuiré dans Marlowe de Jardins d’Ecrivains. Elle se cache même sous le musc salé de Musc Tonkin de Parfum d’Empire.

D’autres accentuent ses facettes crémeuses de noix de coco pour la pousser vers des effets plus solaires rappelant l’ylang-ylang ou la fleur de frangipanier, comme Olivia Giacobetti dans Vamp à N.Y. d’Honoré des Prés ou Daphne Bugey pour Le Labo dans Lys 31.

Vous découvrirez ci-dessous notre sélection chronologique des parfums sublimant chacun à leur manière la tubéreuse.
Et vous, quelles sont vos tubéreuses préférées en parfumerie ?


Photo : Imogen Cunningham, 1920.

[1La Chimie des Parfums et Fabrication des Essences, Ed. J-B Baillère et Fils, 1922

  • Fracas de Piguet (1948)

    Créé par une femme pour les femmes en 1948, Fracas joue la tubéreuse à fond, exacerbant les facettes fruitées puis crémeuses de la fleur en l’associant à la fleur d’oranger. Un parfum qui, comme son nom l’indique, ne passe pas inaperçu. C’était notamment l’un des parfums de Marlene Dietrich. Indétrônable.

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  • Giorgio de Giorgio Beverly Hills (1981)

    Giorgio est devenu l’incarnation du glamour américain des années 80, à travers une "power-tubéreuse" exacerbée, verte et fruitée, clinquante et criarde, qui ne laisse jamais indifférent. Mythique.

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  • Poison de Dior (1985)

    “No smoking, No poison”. On dit que cette pomme empoisonnée créée par Edouard Fléchier était tellement puissante qu’elle fut parfois interdite dans certains restaurants américains. Habillée d’épices miellés, de musc et d’ambre, la tubéreuse de Poison personnifie une féminité forte et conquérante. Iconique.

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  • Tubéreuse Criminelle de Serge Lutens (1998)

    Parmi les fleurs dangereuses de Lutens il en est une qui capture, quand elle n’assassine pas. Criminelle, cette tubéreuse tente d’abord de vous chloroformer avec ses effluves camphrés et éthérés. Puis elle vous garde captif en vous enveloppant d’une douceur trompeuse pour mieux vous leurrer. Ses aspérités sont exacerbées pour mieux... tuer ?

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  • Carnal Flower de Editions de Parfums Frédéric Malle (2003)

    La tubéreuse de Dominique Ropion est à la fois littérale et facettée, sombre et figurative. Les grappes de fleurs, blanches et grasses sont bien là, mais agrippées à la grande tige verte, dans une eau légèrement trouble, avec cette impression de fané qui évoque la chair, chair humaine ou chair des fleurs… Une terrible prédatrice.

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  • Do Son de Diptyque (2005)

    Do Son livre une interprétation plutôt naturaliste et végétale. La tubéreuse et la fleur d’oranger qui l’accompagne s’enveloppent de notes vertes et d’iris poudré, légèrement terreuses et humides. Pour les débutants... ou les timides !

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  • Tubéreuse Couture de Parfumerie Générale (2006)

    Plongez dans une piscine chlorée, agrémentée de camphre et d’un effet un peu peinture fraiche. De l’univers de la couture, la tubéreuse de Pierre Guillaume a gardé le côté pressing et ses vapeurs un peu toxiques. Sans compter la note gourmande de fraise des bois, légèrement confiturée, qui arrive en contre-pied lorsqu’on ne s’y attend pas. Excentrique et décomplexée.

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  • Beyond Love de By Kilian (2007)

    Calice Becker a créé avec Beyond Love une tubéreuse qui reste malgré son nom assez "mesurée", plutôt littérale, l’une des plus fidèle à l’odeur de l’absolue et relativement légère, ou du moins fraîche, pour une fleur qui peut se faire si opulente.

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  • Fusion Sacrée Clair de Majda Bekkali (2012)

    L’association étrange de la tubéreuse et d’un café lacté un peu amer. Entre verdeur des grains de café et l’onctuosité des fleurs blanches, Fusion Sacrée Clair nous plonge dans un décor intrigant et culotté, qui détonne dans le paysage tubéreuse.

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  • White Tubereuse de Réminiscence (2014)

    Une des dernières nées, presque alimentaire tant les épices y sont présentes, se fondant dans le bain crémeux d’une tubéreuse au lait de banane et de coco. La fleur de White Tubereuse se fait sensuelle et tropicale, pas si immaculée que ça...

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  • Jonquille et Tubéreuse, gravure de Grandville, 1867.


  • Polyanthes Tuberosa, gravure botanique Rousseau, XIXème siècle.


Thème

Tubéreuse
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Nymphomaniac

par Nymphomaniac, le 14 septembre 2015 à 23:05

je crois que je n’aime pas la tubéreuse

dans toute cette liste hormis les deux ou trois que je ne connais pas je n’apprécie que carnal flower mais je l’aime absolument passionnément

parmi les autres tubéreuses non mentionnées j’ai utilisé celle de le galion que j’ai trouvée à la fois très jolie et dispensable avec de très belles matières premières l’absolue est bien là plus qu’ailleurs encore mais bon

j’ai celle de maître parfumeur et gantier qui me sert de déodorant à mes moments perdus car l’évolution a surtout pour fonction de masquer les mauvaises odeurs

j’ai essayé la tubéreuse de mona di orio et je n’ai pas accroché plus que ça non plus hélas mais à retester à l’occasion car j’adore pratiquement tout ce que mona paix à son âme a créé et puis j’ai quand même été intrigué c’est bon signe

poison dans sa version vintage me procurait des hauts-le-coeur lorsque ma prof de maths le mettait le matin et qu’elle passait devant moi dès potron-minet de fait j’ai toujours trouvé ce parfum davantage propice au handicap qu’à toute forme d’érotisme

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par lorelei, le 14 septembre 2015 à 22:48

Article passionnant sur une fleur qui déchaîne les passions. Je fais partie des personnes que la tubéreuse indispose mais je l’aime beaucoup dans Poison et Carnal Flower récemment découverte. LE parfum à base de tubéreuse que je ne peux absolument pas supporter est Giorgio. Une horreur en flacon à mes narines !

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billieH

par billieH, le 14 septembre 2015 à 22:12

Article très intéressant. Depuis que je fréquente ce site j’ai appris à aimer la tubéreuse. Mes préférées : Carnal Flower et Fracas.

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