Laine de Verre
Serge Lutens
- Marque : Serge Lutens
- Année : 2014
- Créé par : Christopher Sheldrake
- Genre : Féminin - Masculin
- Style : Propre
Vile Laine
par Yohan Cervi, le 30 janvier 2014
Après L’Eau et l’Eau Froide, voici Laine de Verre, dont le nom s’inscrit plutôt dans la lignée des dernières créations de la maison que sont La Fille de Berlin et La Vierge de Fer.
Encore une fois, le métal et le froid semblent avoir inspiré Serge Lutens. Laine de Verre, c’est tout d’abord une explosion d’aldéhydes comme j’en ai rarement senti, et cette entrée en matière est assez jouissive, tant ces notes se font rares dans les créations actuelles. Mais rapidement, ces aldéhydes, orangés et métalliques, sont rejoints par des notes ozoniques puissantes et déstabilisantes qui évoquent les fameuses Sécrétions magnifiques. Un souffle de menthe participe à cet effet de tempête polaire. C’est alors que l’on s’aperçoit qu’une petite rose, timide, a réussi à survivre malgré ce froid sibérien. Mais ce vent glacial venu du nord a givré la fleur, qui est devenue épineuse et tranchante comme une lame en acier. Un imprudent s’y est coupé le doigt et les gouttes de sang tachent ce manteau neigeux d’une blancheur immaculée.
La profusion de muscs blancs annonce la fin des hostilités de dame nature et adoucit cette Laine de Verre qui marche alors sur le fil du rasoir tandis que le cashmeran, qui se devine ici plus qu’il ne se sent vraiment, permet au parfum de ne pas basculer totalement dans le bidon de lessive.
Tout comme le matériau dont il tire son nom, Laine de Verre est un parfum inconfortable, qui met mal à l’aise. En apparence très radical, c’est en fait une création ambivalente, mi ange mi démon, qui joue à la fois la carte de la pureté et de l’obscénité, tour à tour aérienne, propre, métallique et sanguinolente, mais toujours dérangeante et effrayante. Brrrr...
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par Aradia, le 10 novembre 2014 à 16:50
J’aime énormément ce parfum qui dés la première note me plonge dans un univers à la fois nostalgique et mélancolique. Ses notes froides et métalliques me rappellent l’odeur du fer réchauffé dans des paumes qui auraient longtemps tenu un guidon de vélo.
Ambivalent et ténébreux, il appelle le paradoxe de la glace qui brûle
Hélas il ne tient absolument pas sur moi... Sinon je l’aurais adopté sans aucune hésitation
par Thelittlebox, le 30 octobre 2014 à 14:10
Bonjour,
Je l’aime bien cette Laine De Verre. Il ne faut pas toujours envisager la parfumerie comme quelque chose de jolie, d’enveloppant, de chaleureux et de rassurant.
Tout comme l’art peut être répugnant, un beau parfum peut être austère.
Il pourrait être l’odeur d’un homme bionique : la froideur d’un corps métallique, la propreté d’une peau de chrome et de verre, l’aspect électrique de l’ozone...
Ce n’est pas évident de vous faire partager ce qu’il m’évoque, mais je le vois comme un parfum "douloureux" à porter. Ce sont des éclats de verres brillants et glacés qui lacèrent la peau.
Un peu masochiste sans doute, je l’imagine assez bien refléter une profonde tristesse lors d’un jour d’hiver glacé. Un de ces moments où, plutôt que de chercher à s’échapper de son apathie, on préfère s’y conforter.
Alors qu’on pourrait fuir la tristesse grâce à un oriental gourmand et chaud, on préfère accompagner cette mélancolie par la froideur d’un parfum, c’est là qu’est pour moi la place de ce Laine De Verre.
En m’excusant pour l’orthographe,
Thelittlebox
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par Newyorker, le 30 octobre 2014 à 14:33
Bonjour Thelittlebox, et merci pour votre message. La tristesse, le chagrin, la mélancolie au cœur de l’hiver, nous sommes on ne peut plus d’accord. Mes évocations semblent être proches des vôtres.
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par Anna, le 8 novembre 2014 à 16:29
Entièrement d’accord, Messieurs.
J’ajouterais que ce parfum peut être un moyen (psychologique et/au autre) d’autodéfense comme la bombe lacrymogène, signe d’avertissement, un moyen de protection/dissuasion comme un fil barbelé. Une carapace, armure qui ne se contente pas d’être seulement la, comme ça, passive. Porkepik.
Parfum pour un/e écorché vif, mais pas un faible pour autant. Une proclamation.
Radical.
Comme des œuvres d’art qu’ils ne sont pas toujours décoratifs. Ils ne sont pas sensé l’être. C’est un moyen d’expression, l’artiste essaye de passer un message. Pour divertir soi-même au des autres, par nécessité, pour se rééquilibrer, se libérer, parce que il ne peut pas s’en empêcher. Con-sciemment au pas.
Il me fait penser aussi au minimalisme, fonctionnalisme.
Cru.
Il tranche, il dérange. Et il ne laisse personne indifférent.
Réussi.
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par L’orpheline, le 8 novembre 2014 à 16:45
Well put, well put !
Si on me demandait à qui correspond le mieux Laine de verre, sans hésitation, Christine Angot !
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par Anna, le 10 novembre 2014 à 00:40
Nous nous comprenons parfaitement sur la Laine de Verre... Serge Noire lui ira tout aussi bien. Le tiraillement de chaud et froid, cette dimension spirituelle accentuée par un merveilleux encens omniprésent et conducteur. Le tranchant des épices, surtout le girofle. Mélange dangereux de cumin, patchouli et ambre (que j’évite parce que) il évoque le sale, la transpiration acre, bestiale est sans aucun doute sensuelle et sexuelle est absolument parfait. Personnellement je la supporte que dans SN, je l’a cherche même...
La culpabilité d’un moine de moyen age qui le pousse à l’autoflagellation.
Comment ne pas considérer une telle audace, telle maîtrise et expression comme un chef d’oeuvre ? Serge Noire est sombre ou la Laine de Verre est éclatante. Et tout les deux aveuglantes.
Je m’excuse d’avance si vous percevez cette précision comme un sermon, mais pour une appréciatrice de l’univers de Lutens que vous êtes, il sera dommage de passer à coté d’une telle création majeure et profonde. Donnez lui une nouvelle chance, et vous ne le regretterez pas, je vous le garantis.
Bien à vous
Anna
par Thelittlebox, le 10 novembre 2014 à 08:47
Bonjour Anna,
Une fois de plus nous sommes du même avis !
Bonne journée :)
par ancien membre, le 29 octobre 2014 à 17:53
Cette laine de verre est obscène, radicale, dérangeante en partie, c’est aussi un parfum incroyablement moderne, ultra urbain et unisexe... un peu féminin sur la peau d’un mec, androgyne sur une femme... Lutens explore son propre conflit masculin féminin... j’aime de plus en plus cette Eau.
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par Solance, le 29 octobre 2014 à 18:07
Quand on dit que les fragrances entrent en résonance -ou pas- avec des personnalités... Peut-être ce côté "ultra-urbain’ que vous décrivez fait-il partie de ce qui me repousse dans Laine de Verre...
Je déteste les mégalopoles, le bruit, les buildings, le manque de nature, de cachet, d’histoire, le côté très froid de la ville contemporaine, l’anonymat ... Il leur manque une âme et un charme à ces ’ultra-villes’... ceci expliquerait cela ?
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par Bella, le 29 octobre 2014 à 19:36
Bonsoir Solance,
je comprends tout à fait ce vous dites et ne vous vois pas du tout porter Laine de Verre. Juste par votre photo je dirais qu’il vous irait pas ce parfum :-)
Malgré tout ça je trouve que tous les parfums de SL ont une âme, une histoire, une inspiration. On ne peut pas tout aimer, sinon quelle catastrophe pour le portefeuille ^_^ !
Ce qui me concerne je porte que deux de SL, Daim Blond et Fourreau Noir.
Laine de Verre je trouve intéressant mais je ne le porterai pas car ça ne correspond pas à mon univers personnelle même si je suis citadine à 100% et j’adore les grandes villes. J’ai toujours vécu dans une grande ville.
Ce qui me réconforte en étant dans un mégalopole c’est d’être entourée par mon "HALO" parfumé qui correspondrait à mon univers et mes inspirations du moment. Etre dans l’univers du "béton" et sentir le froid du "béton" ne m’inspire pas du tout. A la rigueur je préfère sentir le "froid" de la nature, les arbres, la forêt, les fleurs, les racines, être inspirée par les couleurs du ciel ou par mes souvenirs ou mes émotions etc...
Donc je pense votre question porte la réponse :-)
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par Solance, le 29 octobre 2014 à 22:02
Bonsoir Bella,
Oh, vous savez, mes premiers pas de toute jeune perfumista m’ont portée vers l’univers de Serge Lutens et ma fascination pour ses créations n’a pas faibli malgré la découverte depuis d’autres marques de niche...
Dans ma toute modeste collection de seulement 11 parfums (bientôt 12 avec le Corsica Furiosa que j’ai eu la chance de gagner dans ce bel espace de passionnés ;) ), il y a déjà 4 Lutens (Ambre Sultan, Féminité du Bois, Jeux de peau et Serge Noire) et je lorgne vers une bonne dizaine d’autres pour les années qui viennent, Une Voix Noire en tête ...
C’est aussi la richesse et la singularité de l’univers de chaque parfum Lutens qui m’intéresse, donc loin de moi l’idée d’une création sans inspiration pour Laine de Verre ! C’est juste qu’effectivement ce n’est absolument pas mon univers et que je le trouve difficilement appropriable et pas du tout ’séduisant’ !
Tenez, je le verrais bien porté par Brett, incarné par F. Luchini dans "le Coût de la vie"... ceux qui ont vu le film comprendront je pense ;)
par L’orpheline, le 29 octobre 2014 à 22:38
Solance, Bella, ce côté anonymat urbain, architecture moderne, absence de références historiques que l’on ressent dans cette création fait admirablement contrepoint à l’oeuvre lutensienne.
C’est ce qui m’attire vraiment ici, c’est d’ailleurs pour laquelle New-York ou Los Angeles me correspondent mieux que Paris où le poids de l’histoire peut être pesant.
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par Newyorker, le 29 octobre 2014 à 22:54
Bonsoir à toutes et à tous,
Bella, l’urbanité ou l’urbanisation ne sont en rien pour moi synonymes d’ultra modernité. Les centres anciens des grandes villes européennes vous ramènent des décennies ou des siècles en arrière. Ces villes sont ancrées dans un héritage urbain ancien et profond et sont marquées par le poids du passé, ce qui vaut à Paris intra-muros de devenir une ville de plus en plus muséifiée. Je me faisais encore la réflexion tout à l’heure en allant courir avec des amis du côté de Saint-Germain-des-Prés et du Faubourg Saint-Germain (rue du Bac, rue de l’Université...). Ce sont des quartiers très anciens magnifiques, admirablement rénovés et entretenus, aujourd’hui les plus chers de Paris en termes d’immobilier. Mais ces quartiers, certes animés dans le cas de Saint-Germain-des-Prés, manque cruellement de vie, de vie de quartier, et ressemblent à des musées à ciel ouvert. Il n’empêche que j’ai une passion pour Paris et que je ne me verrai pas vivre ailleurs actuellement.
L’orpheline, je comprends tout à fait ton point de vue et j’aime aussi l’aspect trépidant de ces métropoles nord américaines moins contraintes par la préservation du patrimoine. Los Angeles, qui, malgré ses maladies de jeunesse, préfigure l’avenir des grandes métropoles nord américaines et mondiales, est une ville-banlieue postmoderne de référence que j’aime beaucoup et qui m’a toujours fasciné.
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par Newyorker, le 29 octobre 2014 à 22:56
Oups, excusez moi Bella, je m’adressais à Solance dans le premier paragraphe :)
par Solance, le 30 octobre 2014 à 00:10
Je ne pensais bien évidemment pas à Paris ou autres villes chargées d’histoire et de beauté patrimoniale en évoquant les mégalopoles froides, plutôt laides et anonymes...
Effectivement, je voyais plus New-York que Valparaiso, Dubaï que Marrakech, Bucarest que Amsterdam, Pyongyang que Samarkand, Dakar que Oualata ;)....
par L’orpheline, le 30 octobre 2014 à 00:48
New Yorker, ce phénomène de ville musée m’agace au plus haut point. Les touristes débarqués du monde entier en charters de Times Square à New-York est un spectacle désolant, des hordes de ploucs et de badauds qui passent leur temps dans les boutiques de souvenirs pour repartir avec un T-shirt, quelle tristesse !
Mais bon, heureusement ils sont tous cantonnés à Midtown West, on ne les voit pas en train de se battre à Barneys New-York pour s’acheter L’incendiaire de Serge Lutens, tout comme à Paris, on les voit moins au Bon Marché qu’au Printemps ou aux Galeries Lafayette.
Oh et en été, ils sont sur la 5ème Avenue habillés comme si ils étaient à la plage, quelle horreur ! Le tourisme de masse qui touche New-York et Paris c’est vraiment vulgaire et cauchemardesque.
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par barmassa, le 30 octobre 2014 à 06:51
Quelle suffisance ma pauvre orpheline.....Vous êtes hautement ridicule.
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par lrisfleur, le 30 octobre 2014 à 08:13
C’est assez discutable. Le Bon Marché a aménagé tout un étage ultra-luxe à destination des touristes fortunés. Par exemple, une enseigne comme Diane von Furstenberg ne propose pas les mêmes modèles dans sa boutique rue des Saints Pères (pourtant également dans le 7e) et au Bon Marché, ces derniers étant bien plus chers pour pouvoir satisfaire la demande des clients étrangers.
Dans des boutiques de niches comme MPG ou Nose, j’ai rencontré des touristes là encore, asiatiques ou moyen-orientaux.
Conclusion : tous les touristes ne sont pas des ploucs ou des badauds, il ne faut pas généraliser. Et d’ailleurs, ceux qui ne vont pas au Bon Marché ne sont pas forcément des ploucs non plus, il n’y a pas de corrélation entre les deux ! Et acheter l’Incendiaire de Lutens n’est pas la preuve sine qua non du bon goût, il y a d’autres manières d’exprimer celui-ci, vous le savez bien.
Les visions réductrices peuvent être dangereuses....
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par Bella, le 30 octobre 2014 à 08:27
Bonjour Irisfleur,
Mon message est juste au-dessous de votre, mais je m’adresse à L’orpheline :-))) pas à vous évidement.
par L’orpheline, le 30 octobre 2014 à 10:02
J’ai bien précisé le tourisme de masse, la clientèle étrangère fortunée qui faut son shopping au Bon Marché à Paris ou Bergdorf à New-York c’est pas du tout la même chose...
par Solance, le 30 octobre 2014 à 11:24
Rien à voir avec cette discussion Irisfleur, mais bien avec le Parfum, j’aime beaucoup 90% des parfums que vous portez ;)
Et je vous envie Une Voix Noire qui me fait fantasmer au plus haut point (j’en profite pour remercier à nouveau Jicky qui me permet de vivre mon fantasme à petite dose, en attendant de m’offrir le flacon entier :))
Comment le ressentez-vous ce parfum, d’ailleurs ? dans quelles circonstances avez-vous envie de le porter ? avec quelles couleurs ?
j’en pose des questions ! ;)
Fin de l’apparté ;)
par Bella, le 30 octobre 2014 à 08:24
En fait j’ai l’impression que vous n’aimer pas vraiment les gens, la foule mais vous aimez les grandes villes comme New York, c’est bien ça ? Hmmm, c’est un peu contradictoire, non ?
"de ploucs et de bedaus", mais vous vous prenez pour "The best of the world" vous, n’est pas ?
Vous savez quoi, tout le monde sur ce site, je suis sûre, préfère de parler des parfums en fait.
Vos "observation sociologiques" sont vraiment ridicules et mal placés ici...
Mais peut être vos commentaires sont une pure provocation ???? en encore, est-ce que les gens sur ce site ont envie de parler de tout cela ?...
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par Bella, le 30 octobre 2014 à 08:30
Vous n’aimez ((pas vous aimer)))
Halala les fautes... est-ce que c’est parce que je fais rarement mes courses au Bon Marché ? :-P
par Solance, le 30 octobre 2014 à 08:56
Bien entendu que l’Orpheline provoque !
Personne n’est assez dupe, même pas elle-même, pour visualiser derrière ces propos teintés de misanthropie autre chose qu’une solitude et un mal-être que nous ne sommes pas en mesure de comprendre de premier abord...
Parce qu’il y a franchement plus rebelle (même si la rebelle se veut chic lol), décalé et original que d’aller se balader dans les quartiers confidentiels et huppés de New-York, un sac Chanel à l’épaule, une goutte du Lutens "spécial clientèle moyen-orientale" dans le cou en pestant contre la médiocrité du genre humain alors que les animaux eux, sont innocents, fidèles et ont tellemet plus de... chien ^^
Ok, je sors ;)
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par Bella, le 30 octobre 2014 à 09:27
Bonjour Solance,
Par contre j’avoue que parfois la foule aux Galeries Lafayette me stresse aussi :-) mais ça me dérange pas plus que ça. Même les touristes me demandent souvent comment trouver ceci cela et très souvent "quel est votre parfum, il sent très bon" ^_^. Evidement je partage les bonnes adresses !
P.S. La laine de verre est un isolant thermique pour les mures. Ce n’est pas pour rien ce titre si "Isolant". ça se tient !
Belle journée parfumée à vous, Solance !
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par Solance, le 30 octobre 2014 à 09:40
Merci Bella :)
On est de toutes façons tous un jour ou l’autre le ’touriste’ de quelque part, à moins de vivre seul sur une île déserte, alors un peu d’indulgence et de sourire dans ce mondre âpre ne nuit pas !
Moi aussi, si on me demande poliment et que je ne suis pas trop pressée, je me fais un plaisir de conseiller un touriste égaré... parfois même oui, je partage mes coups de coeur plus éloignés des sentiers battus :), comme j’ai apprécié qu’on le fasse avec moi dans des régions ou pays que je découvrais ;)
par L’orpheline, le 30 octobre 2014 à 10:10
Bella, et qui êtes-vous pour me juger ? Je ne vous juge pas ! Vous ne m’intéressez pas, mais je vous laisse le droit de vous exprimer. Je vous prie d’en faire autant, merci.
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par Bella, le 30 octobre 2014 à 10:51
Je ne vous juge pas L’Orpheline, non.
Juste parfois vos commentaires me choquent et je pense que je suis pas la seule à être choquée ici.
En effet, si je puisse me permettre, il y a pas grand monde qui vous intéresse... mais il ne faut pas penser que je cherche à vous intéresser par ma personne :-))) ça m’est complètement égale en fait. Ceux sont vos avis sur les parfums qui pourraient intéresser les AuParfumistes je pense.
Merci de m’avoir laissé "le droit de m’exprimer" ! hahaha, c’est bien URBAIN !
Et si on s’exprime au sujet de parfum plutôt qu’envoyer les commentaires personnelles et des piques ?!
Je sais qu’on n’est pas sur une bonne page mais je voudrais savoir si vous avez senti The Night de FM en étant à NY ? Un avis ?
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par L’orpheline, le 30 octobre 2014 à 12:32
Bella, déjà évitez de parler au nom des autres. Je ne suis pas consensuelle, que cela vous plaise ou non, çà ne changera rien, je ne suis pas bien-pensante, je hais tout ce qui est commun, j’ai une profonde aversion pour tout ce qui est grand public et vulgarité commerciale, en parfumerie par exemple, j’estime que la démocratisation a tué le parfum. Voilà, l’on ne me fera pas ! Lisez Céline, Proust, Angot, Genet... peut être que çà vous aidera à entrevoir les choses sous un angle différent...
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par Bella, le 30 octobre 2014 à 13:02
Mais je vois très bien, je l’espère, ce que vous voulez dire L’Orpheline. Et je suis pas là pour changer qui que ce soit. Bref passons.
J’ai plus au moins le même ressenti au niveau de la mode si vous voulez... C’est un peu FastFood - FastFashion - FastPerfume malheureusement. Ca me rend bien triste tout ça et j’achète de plus en plus rarement des choses car le beau et le chère je ne peux pas toujours me permettre et le cheap et moche j’en veux pas... alors c’est compliqué.
Mais, si je peux me permettre, entre "voir sous un angle différent" et dire que les touristes sont "des ploucs et des badaus" il y une différence. Même si je vais jamais dans les magasins de souvenirs quand je suis dans un autre pays. Les souvenirs "made in china" ne m’intéressent pas. Mais bon, chacun a son truc.
Pour finir, à l’occasion, vu que vous êtes souvent à NY, donnez nous, s’il vous plait, votre avis sur The Night de FM.
Quoi qu’il en soit parler de parfum c’est plus intéressant, en tout cas pour moi et sur ce site surtout.
Belle journée à vous.
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par L’orpheline, le 30 octobre 2014 à 20:12
Bella, je m’en prends au tourisme de masse qui n’existait pas il y a trente ans. De toutes façons tout est lié, ce sont les mêmes qui achètent La Vie Est Belle au duty-free et qui arpentent le quartier de Times Square à New-York en quête d’un souvenir « Made in China ». Je ne crois pas qu’ils viennent à New-York pour aller au Film Society of Lincoln Center voir le dernier Godard en projection.
Alors je suis passée à Barneys, The Night n’est pas encore commercialisée à New-York, c’est dans l’état actuel des choses une exclusivité Dubaï, manifestement un oud destiné à la clientèle locale.
Quant à la Section d’Or de Serge Lutens, viendront s’ajouter d’autres extraits en complément à L’incendiaire en 2015... j’aime beaucoup cet extrait, alors si les autres me plaisent autant, je suis perdue !
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par Bella, le 30 octobre 2014 à 20:26
Oui, j’entends bien.
Merci pour l’info concernant SL, on verra ça.
En attendant j’ai découvert les Ouds de Roja Dove à 990 euros. C’est juste par curiosité et ma culture "parfum et matière première". Peut être vous les connaissez déjà ?
A bientôt avec des news pour The Night.
Bonne soirée, plutôt journée si vous êtes à NY.
Bella
P.S. Je suis "poursuivi" par LVEB dans le Paris... Les gens ne savent pas le doser un plus j’ai l’impression... heureusement j’ai mon foulard pour respirer !
par Freyia, le 30 octobre 2014 à 21:33
Attention, toujours d’un point de vue linguistique, Céline est l’un des premiers à avoir vulgarisé la langue des romans, en utilisant des mots vulgaires -et par là j’entends vulgaire = vulgus = peuple.
Vous n’avez qu’à lire ne serait-ce que Bagatelle Pour Un Massacre et vous en trouverez à la pelle, des expressions du peuple. Des tournures de phrase, des raccourcis linguistiques. Afin de rendre ses histoires plus réelles, plus vivantes. Je ne crois pas qu’il s’agisse d’un mépris du peuple.
Alors oui, Céline détestait la médiocrité, mais il n’est pas nécessaire d’être haineux pour exprimer ce dégoût. D’ailleurs lui-même faisait preuve de bonté et de générosité dans son métier de médecin et n’aurait pas rechigné à soigner un pauvre qui n’aurait pas eu les moyens de le payer.
J’ai choisi d’argumenter sur la figure hautement polémique de Céline, car je pense que cela devrait vous plaire, mais nous pouvons choisir un autre auteur si vous le souhaitez. Tout n’est jamais noir ou blanc.
D’ailleurs, étudiez la figure de Solal, le héros d’Albert Cohen. Il déteste la pauvreté, la médiocrité, le laid. Ce n’est pas pour autant qu’il hait le peuple. Au contraire, il y a quelque chose de christique dans son comportement, dans sa manie de se déguiser en vieux juif au milieu de l’Allemagne nazie. Et, c’est ce que l’on retient de lui plus encore que son physique d’Apollon. N’oubliez pas que sa mort est sublimée par la souffrance que lui inflige le souvenir du sort de son PEUPLE. De cette responsabilité qu’il se sent envers les autres.
Car si vous êtes conscient(e) d’être supérieur(e) au peuple, éduquez-le ! Et ainsi, vous serez moins affligé(e) de sa laideur.
Croyez-moi, l’égoïsme, cela ne rend pas très beau. Et même, faire la tête, cela cause des rides précoces.
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par L’orpheline, le 31 octobre 2014 à 20:13
Céline disait que la fête à Neuilly c’est vulgaire, et bien je partage ce point de vue. Par contre ses pamphlets antisémites, je ne peux pas, j’ai lu deux passages de Bagatelle et pour un massacre sur internet, L’école des cadavres etc c’est affreux et dans une certaine mesure vulgaire. Son racisme, antisémitisme et homophobie c’est quasi obsessionnel et extrême, tout ce vomis xénophobe fait horreur... et puis à côté de tout çà, des chefs d’oeuvre, Mort à crédit, Voyage au bout de la nuit.
par Solance, le 30 octobre 2014 à 09:08
J’imagine New-Yorker, que si vous courez dans Paris, vous connaissez bien la ville... Alors ce n’est pas à vous que j’apprendrai qu’à côté des quartiers "musée" ou "chope-touristes" de notre belle capitale, il y a des endroits vivants et pleins de charme aussi !... Quand je me balade à la Butte-aux-Cailles, sur la Promenade Plantée,le long du bassin de la Villette ou du canal St-Martin ou que je me rafraîchis à la fontaine Stravinsky l’été ou sous les arbres des Buttes-Chaumont, je n’ai pas l’impression de déambuler dans une ville musée ;)
Pour ne parler que de la France, j’aime beaucoup Toulouse qui allie richesse patrimoniale, beauté architecturale, animation, vie sociale et culturelle intenses tout au long de l’année ! :)
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par Newyorker, le 30 octobre 2014 à 13:29
Oui Solance, non seulement je cours dans Paris, mais j’exerce surtout la profession d’urbaniste. Je me dois donc de connaitre la ville comme ma poche ;).
J’habite le quartier du Val-de-Grâce, pas très loin de la Butte aux Cailles donc, qui est en pleine métamorphose (processus de gentrification presque achevé, transformation des commerces). Le 13ème est le nouveau 5ème, ou du moins ce qu’il devait être il y a trente ans.
par Memories, le 29 octobre 2014 à 17:20
Il y a un certain temps déjà que beaucoup de créations de Lutens me laissent sceptiques.Celle-là n’est pas faite pour me rassurer et je rejoins l’avis de Newyorker...Laine : certainement pas. De verre ? oui dans le sens ou elle n’épargne pas la peau.
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par Solance, le 29 octobre 2014 à 17:39
Laine de verre est certes original et polarisant (c’est comme ça qu’on dit en langage politiquement correct quand on veut parler d’un jus qui rebute 75% de la population et en séduit un petit nombre qui a envie de sortir du lot ;) ) mais je le trouve littéralement agressif... en tous cas sur mouillette, c’est l’effet qu’il me fait....
Un peu comme, dans un tout autre style et sur un tout autre accord Vierges et Toreros d’ELO... Du coup, pas du tout envie de les essayer sur peau, l’un comme l’autre ! Je ne cherche pas à tout prix d’un parfum qu’il sente ’beau’ mais je ne parviens pas à passer au dessus quand je le trouve carrément repoussant à la première inspiration.
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par Solance, le 29 octobre 2014 à 17:42
Je lui attribue tout de même 2 étoiles et non 1 seule pour sa personnalité qui -on ne peut pas le lui enlever- est... décapante à défaut d’être attirante.
par PetiteNiçoise, le 21 août 2014 à 12:12
Volontairement, je n’ai pas encore lu les commentaires précédents afin d’éviter d’avoir des idées préconçues :
Ce parfum, c’est simple, il me fait penser à un savon 1er prix à Lidl que j’achetais quand j’étais une étudiante fauchée.
Alors quitte à avoir un parfum dans ce genre là (qui sent le propre et rien d’autre), autant aller chercher du savon lidl à 0,10€, ça reviendra moins cher.
J’avais envie d’être gentille et de dire "le parfum est quand même travaillé, bien proportionné, etc", histoire de lui faire remonter la pente....mais finalement non. Il ne le mérite pas.
Je trouve que Lutens se moque un peu du monde à vendre des parfums qui sentent le savon 1er prix de chez Lidl, à plus 100€ en lui collant un nom pseudo "poético-romantique" à la gomme "laine de verre".... pfff autant coller une étiquette "1er prix", on ne verra pas la différence !
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par PetiteNiçoise, le 27 août 2014 à 07:45
Et bien finalement, au risque de passer pour une foldinguo, je l’aime bien ce parfum...
Cela 2-3 jours d’affilé que je le porte (mdr ! Contradiction, quand tu nous tiens...), j’ai la miniature de 9ml chez moi et, certes j’ai posté un peu vache sur ce parfum, mais ça ne m’a pas empêchée de le porter pendant 3 jours...
Donc, inconsciemment, ça prouve bien que finalement, et ben il est pas si mal que ça ce parfum.
en fait je pense que je l’aime bien car, il sent "le rien" (oui oui prenez moi pour une dingue mais c’est vrai), et je trouve que ça fait du bien à mon odorat un peu chamboulé à tester des échantillons divers depuis 3 semaines (j’écoule mon stock), échantillons tous plus ou moins mauvais.
Apres tout ce remue ménage dans mon nez, et bien un parfum qui sent "le rien", ça repose, c’est frais, c’est propre, c’est léger, ça fait du bien !
par ana, le 13 juillet 2014 à 12:11
Sans aucune réflexion, analyse au hésitation, instinctivement, j’aime vraiment .
Pas autant que certains d’autres, avec lesquels je suis à la limite de fetish.
Pour moi c’est l’opposé de Serge Noire ; froid-chaud, blanc-noir. Et je peux la porter avec autant de plaisirs, mais bien différents, que SN.
par macis, le 1er juin 2014 à 22:02
Dans la foulée, j’ai aussi testé toujours sur mouillette laine de verre. Je suis nettement moins emballée par cette eau ci. Le souffle de menthe est très beau, pur , rafraîchissant mais la suite évolue à la limite du détergent. Ce style "propre" est dommage. J’ai tout de même très envie de l’essayer sur peau, quand il fera bien chaud. Cette menthe doit valoir le détour. Affaire à suivre...
par Biloute, le 12 mars 2014 à 15:39
Un parfum drôlement original, j’aime son côté provoquant et borderline, tout en restant dans le registre de la clarté. Il m’a fait l’effet d’une vodka pétillante ! Il étincelle sur la peau, et je trouve sa matérialité très intéressante, il est luminescent et étoilé. Et au final, bien plus doux et portable que son nom ne le suggère.
par barmassa, le 6 mars 2014 à 15:18
Il m’a tout de suite fait penser au bain moussant Badedas que je prenais parfois quand j’étais môme, il y a plus de 40 ans....!Suis un grand fan de Lulu, mais celui-ci ne passe vraiment pas.
par macis, le 8 février 2014 à 23:13
Oups,
Ô NewYorker, je vous prie d’accepter mes plus plates excuses pour cette méprise. Avide de commentaires quant au dernier Lutens, j’ai malencontreusement mélangé votre jolie plume et celle toute aussi jolie de Jeanne...
PoisonFlower
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