Auparfum

Maurice Roucel : « La création est un partage »

par Jean-David, le 7 juillet 2011

De retour en France depuis janvier dernier après un épisode américain riche d’enseignements et long de onze années et demie, Maurice Roucel, l’auteur de Dans tes Bras Musc ravageur et Iris Silver Mist, se confie à Auparfum.

Plébiscité par les lecteurs du site, qui lui ont décerné les deux premières places du Scénario Catastrophe consacré au « niches » [1], l’artiste évoque, lors d’une interview téléphonique depuis son bureau de Clichy-la-Garenne, chez Symrise, son parcours atypique, qui l’a mené de la chimie à la composition parfumée. Avec une gouaille toute parisienne, en passant du registre sérieux à la plaisanterie bon enfant, il aborde des sujets aussi variés que le processus créatif, qu’il conçoit comme un échange, les diktats du commerce, les travers d’une époque en manque de repères culturels, mais aussi quelques-unes de ses créations et collaborations majeures.

Auparfum – Maurice Roucel, permettez-moi d’abord de vous féliciter pour ce beau doublé : Dans tes bras et Iris Silver Mist décrochent les deux premières places de notre « scénario » : Dans tes bras, avec près d’une voix sur deux, une véritable consécration ; Iris Silver Mist, que beaucoup considèrent comme le plus bel iris, arrive deuxième ex aequo avec L’Ether de Iunx par Olivia Giacobetti, et devant Dzongkha de l’Artisan par Bertrand Duchaufour. Vous attendiez-vous à un tel engouement chez les passionnés de la blogosphère parfumée ?

Maurice Roucel – Je ne m’y attendais pas du tout ! Il semble s’agir du vote de connaisseurs ; Dans tes bras reste un parfum assez confidentiel en termes de ventes.

J’aurais peut-être été moins surpris par un Musc Ravageur. Vous savez, notre métier est dominé par une loi du marché qui ne privilégie pas la démarche artistique, la créativité.

Comme dans le domaine musical, où l’on enchaîne les « coups » à grands renforts de chanteuses insipides et peu vêtues, de textes idiots et de mélodies ineptes, le marché du parfum multiplie les produits formatés, sans aspérités. Mais cette tendance est générale ; elle existe jusque dans la littérature et le discours politique, où rien ne doit dépasser.

La comparaison avec la création musicale vous semble donc pertinente ?

J’ai toujours pensé que mon métier était semblable à celui du compositeur ou à celui du peintre. Ce sont seulement les matières premières qui diffèrent. Peut-être aussi la variété du matériau, car en parfumerie, nous jouons sur une gamme qui possède des milliers, voire des millions de degrés ! Par ailleurs, la musique est parfois une source d’inspiration pour moi : une musique qui me plaît m’emmène quelque part… tandis que je l’écoute, il n’est pas rare qu’un partie de mon cerveau pense déjà en senteurs.

Vous avez commencé votre carrière comme chimiste chez Chanel en 1973. Pourriez-vous nous dire en quoi votre formation scientifique a influé sur votre travail de créateur de parfums ?

Cela a eu une grosse influence, dans la mesure où cela m’a permis d’entrer dans le monde du parfum ! Plus sérieusement, je dirais qu’il n’est pas indispensable de venir de la chimie pour créer des parfums ; cependant, la parfumerie obéit à des lois physiques : si l’on veut des senteurs qui fusent, qui persistent, qui diffusent, il est nécessaire de s’intéresser aux propriétés chimiques des produits, de savoir comment les senteurs se comportent. J’ai toujours été passionné par la chimie organique.

C’est donc votre expérience de la chimie qui vous a amené, de proche en proche, à vous intéresser aux odeurs ?

Je me suis d’abord intéressé à la physique quantique, puis à la chimie organique et particulièrement à la synthèse. C’était avant mai 68 ; passons sur l’ambiance particulière qui régnait à cette époque, les cheveux longs, etc...
J’ai fait un stage au CNRS où je m’attendais à rencontrer des gens qui auraient la tête dans les étoiles… Ceux que j’y ai vus avaient plutôt la tête en-dessous de la moquette ! J’ai poursuivi mes recherches dans le domaine de la chromatographie en phase gazeuse, la chimie des terpénoïdes et des alcaloïdes. Ce domaine, surtout en parfumerie, en était à ses balbutiements ; il a permis des progrès décisifs dans l’imitation de la nature. Si vous étudiez une rose, vous vous apercevez que cette fleur peut posséder cinq cents matières premières. La chromatographie permet de séparer et d’identifier ces matières premières.

Puis d’imiter la fleur elle-même. C’est donc la technique qui m’a amené à la composition.

Après l’armée, j’ai entendu dire, par l’ami de l’ami d’un ami, que Chanel cherchait un chimiste. J’ai écrit une lettre pour me présenter, et j’ai été reçu par Henri Robert. Il devait avoir soixante-quinze ans. Son intérêt pour la chimie avait quelque chose de visionnaire.

Nous nous sommes immédiatement appréciés, et c’est ainsi que la parfumerie est entrée dans ma vie. Jusque là, mes références olfactives n’étaient pas nombreuses. L’Eau Sauvage était l’une d’elles : je m’en étais offert un flacon à quinze ans, je l’appréciais beaucoup, et cela me valait les compliments des filles quand elles me faisaient la bise…

Mon deuxième flacon n’était pas du même ordre : Old Spice de Shulton !

Comment les parfumeurs de chez Chanel vous percevaient-ils ?

Au départ, comme un énergumène qui se mêlait de tout, qui voulait tout analyser. Ces vieux messieurs sérieux, avec des mouillettes sous le nez, je les ennuyais… Quant à moi, je n’avais vraiment pas envie de faire leur métier non plus !

La situation a changé à l’arrivée d’une équipe de jeunes parfumeurs très sympathiques,
toujours sous la direction d’Henri Robert : François Berndt, Christian Vuillemin et Jacques Chabert. Trente-huit ans après, nous sommes toujours restés amis.

J’étais possédé par une passion : la connaissance des propriétés des senteurs. Cette passion me faisait parfois frôler le danger. Respirer des vapeurs d’hélium pouvait être « planant ». Et quand je commençais à somnoler sur une préparation à haute température, je pouvais m’ébouillanter le nez. Pendant dix ans, j’avais constamment une croûte sous le nez !
Heure après heure, le transfert s’est fait, de la chimie à la parfumerie proprement dite,
de l’intérêt scientifique au résultat sensible. J’ai pu m’appuyer pour cela sur la vaste bibliothèque de Chanel, où je lisais tout ce que je pouvais trouver sur le parfum.

Vous êtes l’auteur de très nombreux parfums, pour de nombreuses enseignes ; certains d’entre eux sont devenus classiques. Avez-vous une manière unique de travailler, ou bien votre méthode est-elle toujours différente, en fonction des demandes spécifiques des commanditaires ?

C’est toujours spécifique. Tout dépend de l’idée initiale du client. Pour certains, l’idée est très précise, ce qui est stimulant : il y a alors un véritable échange, un aller-retour. Mais la plupart du temps, la demande est floue, elle ne répond qu’à un calendrier commercial, il n’y a pas d’idée. Avec trente-huit années d’expérience, on acquiert, c’est vrai, certains gestes particuliers, une certaine intuition de la démarche à retenir. Mais c’est l’idée qui décide de votre méthode, et bien sûr également la matière utilisée, laquelle vous entraîne dans son propre cheminement.

De la création initiale jusqu’au produit final, il y a toute une chaîne d’intermédiaires. Vous sentez-vous néanmoins libre de mener votre inspiration à son terme, ou vous arrive-t-il de déplorer que, d’évaluation en conseil marketing, la belle idée première que vous aviez formulée se trouve entièrement recomposée ?

Il y a toujours une phase initiale où vous êtes créateur et réalisateur exclusif d’une idée. Mais dès que vous montrez votre travail à des tiers, vous commencez à vous déposséder. Selon les cas, vous serez partiellement dépossédé, ou totalement. Je n’ai pas plus de liberté que d’autres, à cet égard, même après toutes ces années. Lorsqu’une marque fait 15 millions d’euros de chiffres d’affaires auprès des consommateurs, ou davantage, la décision est lourde ; celui qui doit la prendre s’entoure de précautions ; votre création est retravaillée, tirée généralement vers le bas afin de ne pas heurter le goût moyen. Le processus d’évaluation s’achève bien souvent par un test auprès d’un échantillon du public. Tout cela est très long, et au bout du compte, il arrive que l’entreprise cliente mette trois ans à… détruire votre travail.

C’est bien pourquoi j’ai souhaité rentrer en France après une longue période aux Etats-Unis. J’y ai eu une collaboration de qualité avec Trudi Loren et Karyn Khoury d’Estee Lauder, par exemple ; mais en général, on ne discute guère de parfum. Face à votre travail, les réactions sont binaires : « j’aime » ou « j’aime pas » ; en France, au moins, comme en Espagne et en Italie, on argumente, il y a de la pertinence, du répondant, de la controverse, sans doute davantage de culture olfactive. Cela dit, cette dépersonnalisation guette aussi la France dans les quinze ou vingt ans à venir.

Pour revenir au processus créatif, toute dépossession n’est pas mauvaise ; elle est même nécessaire. Vous avez besoin du regard d’autrui. Il s’agit parfois de réaliser le fantasme de l’autre, comme pour l’amande de Jean-Charles de Castelbajac, ou Helmut d’Helmut Lang.
D’autres fois, les échanges de vue vous entraînent bien au-delà de ce que laissait présager l’idée première, comme avec Catherine Dauphin, pour L de Lolita Lempicka. C’est un peu comme une partie de tennis ou, mieux, l’amour : il vous faut une partenaire. L’acte de création est un partage, et les plaisirs solitaires ne m’intéressent pas.

Dans les forums de conversations sur le parfum, deux idées sont récurrentes au
sujet de vos créations : la singularité et la sensualité. J’ajouterai l’idée de profondeur. Il y a souvent dans vos œuvres un aspect méditatif, voire introspectif. L’accord de Dans tes bras, ou celui de 24 Faubourg, dans un tout autre genre, invitent à la réflexion ; il ne s’agit pas seulement de flatter l’odorat. Avez-vous réfléchi sur votre style, votre esthétique ?

Il faudrait d’abord savoir ce qu’est le style. Ai-je un style ? J’ai l’impression de ne pas en avoir ! Je suis ce que je ressens. Lorsque je me trouve au bureau, au laboratoire, c’est le parfum lui-même qui m’entraîne, qui ne demande qu’à évoluer, à se magnifier. Je me laisse guider par les senteurs, et il faut pour cela un certain lâcher-prise. Certains parfumeurs approfondissent constamment une idée maîtresse, comme le fait superbement Sophia Grojsman, ou comme le faisait Edmond Roudnitska, qui a produit de nombreuses déclinaisons d’une formule personnelle. Ce n’est pas mon cas : j’aime passer du floral transparent au chypré, de l’oriental à l’ambré, avec un goût particulier, il est vrai, pour les senteurs rondes, chaudes et enveloppantes, comme dans Tocade. Mais si je devais retenir une esthétique plastique dont je me sente proche, ce serait
le fauvisme.

C’est vrai que Musc Ravageur est très fauve, dans tous les sens du terme. Pour tenter de mieux comprendre votre style, prenons deux autres exemples emblématiques : Iris Silver Mist et L’Instant, deux parfums que dix années séparent, et qui répondent à des ambitions totalement différentes : créer un iris féérique, quasi-céleste, d’un côté, s’inscrire dans une tradition Guerlain bien établie et lui donner un nouveau lustre, de l’autre.

Pourriez-vous nous raconter l’histoire de ces deux parfums ?

L’histoire d’Iris Silver Mist commence avec celle de Féminité du Bois.
Nous ne comprenions pas très bien, avec Christopher Sheldrake, l’intention de Serge Lutens. Nous sommes allés au Maroc, ce qui nous a permis de mieux cerner le projet. Nous avons travaillé séparément, et c’est la formule de Christopher qui a été préférée.

Mais ce premier contact avec Lutens a fait naître un autre projet : celui d’un iris. Cette fleur, très distinguée mais très austère, s’accordait bien avec la personnalité de Lutens : « Ça doit sentir le marais ! », disait-il. Il s’agit donc d’un iris sombre, plutôt que céleste. A l’époque, personne ne prévoyait le succès que rencontrent aujourd’hui les parfums de cette marque.

Dans le cas de L’Instant, les choses se sont présentées très différemment. Quand je travaillais chez Chanel, je voyais défiler bon nombre de parfumeurs qui voulaient « placer » un parfum, pour pouvoir écrire ensuite qu’ils avaient créé pour Chanel. Je ne voulais pas jouer ce rôle auprès de Guerlain. Je travaillais alors chez Quest. Sylvaine Delacourte, qui tentait de maintenir l’esprit de la parfumerie Guerlain, dans un contexte rendu terriblement difficile après le rachat de la maison par LVMH, m’a demandé : « Serais-tu intéressé par un féminin Guerlain ? » Quinze jours après, je présentais deux tests, dont le premier a été retenu. L’idée était de tenter un Guerlain subtil, léger, incitant à la réflexion. La parfumerie avait connu une évolution marquée dans les années 90 avec de nombreuses senteurs évoquant la transparence. Je me suis donc proposé de rappeler la guerlinade, avec une diffusion réelle, mais beaucoup plus douce que le Guerlain de l’époque Samsara. J’ai utilisé pour cela la fleur de tiaré, toute de délicatesse. Pour satisfaire néanmoins la clientèle habituée à des senteurs plus chargées, j’ai ensuite fait Insolence. Il nous a fallu deux ans et demi de tâtonnements pour y parvenir, avec Sylvaine, mais au final, Insolence s’est vendu davantage que L’Instant.

Comment s’est passée votre première rencontre avec Frédéric Malle ?

J’étais aux Etats-Unis, où se trouvait aussi Frédéric Malle. Celui-ci est venu me voir, très courtois, respectueux, se recommandant de notre ami commun Pierre Bourdon. Frédéric a un tout autre profil que le mien, il vient véritablement du monde traditionnel de la parfumerie, et a des idées précises de ce qu’il recherche. Il m’a parlé de son projet d’une maison d’éditions de parfums, où l’accent serait mis sur la création et la personnalité des créateurs. Il m’a demandé si j’aurais « quelque chose » à lui proposer. Je lui ai fait sentir la première version de Musc Ravageur. Cette composition avait concouru pour Fragile de Jean-Paul Gaultier. Frédéric l’a simplement adoucie par un peu plus de bergamote, et cela a été le début de cette collaboration. Depuis, nous sommes devenus d’excellents amis. Dans tes bras est davantage une écriture en duo, avec Frédéric, une partition à quatre mains.

Je n’ai jamais très bien compris la relation que font certains perfumistas avec la moustache. D’après eux, il y a des parfums qui ont de la moustache. Qu’en pensez-vous, et où en êtes-vous à cet égard ? On a vu des photos de vous dépourvues de vos bacchantes ! Qu’est-ce à dire ?

J’ai porté la moustache pendant vingt années. Quand je suis arrivé à New York, je me suis dit qu’à une nouvelle vie devait être associé un nouveau visage.

Je suis allé à la salle de bain, ciseaux en main, et j’ai hésité une bonne demi-heure avant de me décider à couper cette moustache, qui était assez massive.

Aujourd’hui, je porte une barbe de cinq ou six jours ; on m’a dit que ça m’allait bien, et cela représente un gain considérable de temps de ne pas avoir à se raser tous les matins. Des parfums à moustache ? Je ne sais pas vraiment ce que l’on veut dire par là. Ça me rappelle le type d’associations que l’on trouve dans le monde du vin : de la cuisse, une belle robe...

Avez-vous jamais envisagé de monter votre propre maison, comme l’ont fait
certains de vos collègues, ou encore de vous attacher à une marque particulière en tant que parfumeur attitré ?

On me l’a proposé, mais je préfère garder mon indépendance à l’égard des marques. Je n’aimerais pas être soumis aux tensions internes qui peuvent exister ici et là, aux ambitions politiques. Ce qui ne m’empêche pas d’éprouver beaucoup d’estime pour certains parfumeurs « maison », tels que Thierry Wasser ou Jean-Claude Ellena. Quant à l’idée de fonder sa propre marque… je ne voudrais pas avoir à m’occuper de business au lieu de parfum.

Faisons un peu rêver vos fans : serait-il indiscret de vous demander quels parfums vous portez vous-même ?

Je porte notamment les parfums sur lesquels je travaille, afin d’en vérifier l’effet et de les rectifier au besoin. A part ça, parmi les compositions des autres, j’aime beaucoup Fahrenheit de Dior, Pour Monsieur de Chanel, Habit Rouge de Guerlain, Z14 de Halston et Aramis Devin d’Estée Lauder. En ce qui concerne mes propres créations, je porte Kenzo Air, Nautica Voyage et Pleasures Intense for men d’Estee Lauder.

Propos recueillis en juin 2011 par David Herschel pour Auparfum.

[1Rappelons le principe de cette discussion lancée en mars dernier : les internautes étaient invités à dresser une liste des dix parfums, appartenant nécessairement à dix marques différentes, qu’ils souhaiteraient sauver absolument dans le cas où un cataclysme menacerait la planète (ce qu’à Dieu ne plaise !)

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Youggo

par Youggo, le 7 juillet 2011 à 09:13

Vraiment sympa cette interview !! On ressent la forte personnalité de Monsieur Roucel :
Un caractère bien trempé, un besoin d’indépendance et de liberté dans ses créations ; Une modestie sincère et une vraie simplicité ; Les pieds bien sur terre, et en même temps une sensibilité touchante ; Ainsi qu’une véritable passion pour un univers découvert sur le tard, avec une estime et une reconnaissance manifeste pour les parfumeurs dont il a croisé les chemins.
Merci beaucoup Jean-David de nous permettre de lever un peu le voile sur notre estimé King of Noses !

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par Youggo, le 7 juillet 2011 à 11:26

Pour la peine je me suis aspergé avec Dans Tes Bras ! :)
Vivement la prochaine interview !!! Frederic Malle ? Olivia Giacobetti ? Mathilde Laurent ? Jean-Claude Ellena ? Christopher Sheldrake ?

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par Jicky, le 7 juillet 2011 à 11:31

Je veux faire Olivia et Mathilde ! (Isabelle, c’est déjà fait ^^)

(eh mais je m’en remet toujours pas !)

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