Auparfum

Misia, un doux parfum de baiser...

par Jeanne Doré, le 13 janvier 2015

Mise à jour du 26 février

Lire notre critique de Misia, par Olivier Polge

Mise à jour du 16 janvier

Suite à la demande du service de presse de Chanel, nous signalons qu’une petite erreur s’est glissée dans notre info, puisque Misia ne sortira pas mi-février... mais un peu plus tard. Nous en vous en dirons plus à ce moment.

Chanel lancera d’ic peu un nouvel Exclusif, le premier signé par Olivier Polge.

Baptisé Misia, en hommage à Misia Sert, figure iconique du début du XXème siècle, et égérie de Renoir, Bonnard, Toulouse-Lautrec..., ce nouveau chapitre de la gamme Exclusive se pare de notes cosmétiques et suaves d’iris, violette, benjoin, fève tonka, tel un doux baiser vêtu de rouge à lèvres...

Source : Fragrantica, Basenotes

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L'incendiaire

par L’incendiaire , le 23 février 2015 à 20:00

Ce qui me frappe ici, c’est comme pour Allure Sensuelle et Chance Eau Tendre, ce sont des parfums que Mademoiselle Chanel aurait certainement détesté au plus haut point.

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par Bella, le 23 février 2015 à 20:21

Commentaire hors sujet...

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par Memories, le 23 février 2015 à 19:16

Un parfum qui me laisse dubitatif.Essentiellement floral (violette, iris, rose).Si la violette reste assez discrète, l’iris donne un côté très poudré à cette fragrance qui me rappelle vaguement le N° 19 poudré.La rose, bien travaillée, lui donne cette nette impression de rouge à lèvres/maquillage.
Ultra féminin selon mon ressenti, ce ne sera pas un parfum que je porterai même s’il possède des côtés intéressants.Et, je rejoins l’avis de Bianca pour dire qu’il manque quelque chose (une personnalité, une innovation) qui ferait de ce jus un grand parfum.Je suis en général très favorable à Olivier Polge (magré quelques énormes déceptions), mais, pour Misia, s’il a fait du bon travail, je ne suis pas certain, vu le prix et le résultat, que cette nouveauté mérite d’être incluse dans la collection "Les Exclusifs".

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par Bella, le 23 février 2015 à 19:43

Bonjour Aryse,

C’est sûre que c’est difficile d’imaginer sur un homme ce Misia :-)
Pas ma tasse de thé mais il est pas inintéressant je trouve.

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par Aryse, le 23 février 2015 à 19:54

Bonsoir Bella,

Non, pas inintéressant, mais pour ce qui me concerne c’est ce que l’on doit attendre au minimum chez Chanel.On ne peut crier au génie qu’Olivier Polge avait manifesté pour Dior homme par exemple (dans un tout autre registre je le reconnais).

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par Bella, le 23 février 2015 à 20:17

Oui, effectivement, je suis absolument d’accord avec vous.
Je pense que les thèmes sont imposés par la Maison et par le marketing aussi quand même. Surtout que c’est de Chanel et de Dior dont on parles. Misia c’est un thème, un exercice de style, un produit bien exécuté quand même car la qualité est là.

Ils ont augmenté les prix par contre, 134 euros le petit...
Mon Bel Respiro va attendre son rachat...il me reste le fond de flacon. Et achat d’extrait de Cuir de Russie va attendre encore plus longtemps :-)

J’aime beaucoup Dior Homme aussi mais c’est un autre registre, comme vous le dites.

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Bella R

par Bella R, le 23 février 2015 à 18:31

Testé aujourd’hui sur poignet.

Les notes poudrées d’iris et les notes pétillantes (et pas trop bonbon) de la violette soutenues de la rose sur le fond ambré et amandé de la fève tonka.
Le fond est très beau, chaud, ambré, boisé. Fève tonka et benjoin arrondissent le tout et c’est très doux et poudré sans être trop cosmétique sur ma peau.
J’ai eu un échantillon, je vais donc pouvoir l’essayer avec les sinuses reposés :-)

En tout cas je peux dire que sur ma peau il a une belle évolution, le dépars et le fond sont très beaux et structurés.

Les notes de ce parfum m’ont fait penser au velours rouge de rideau d’Opéra, au bois ciré et bien sur au maquillage vintage. Je trouve qu’on retrouve certaines notes olfactives vraiment similaires à l’odeur d’Opéra Garnier. J’aime cet odeur qui est, je trouve, unique et très différente d’autres théâtres. En tout cas ma mémoire olfactive avait fait la parallèle dès les premières effluves.

C’est un vintage/moderne que j’ai trouvé intéressant même si c’est pas forcement mon style de parfum.
Je trouve qu’il a la vraie signature et la personnalité bien illustré.

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par Garance 3, le 23 février 2015 à 18:56

@ Bella : A-t-il du sillage ?
Sinon, la description que vous en faites me fait songer à l’Heure Bleue : le velours, le bois ciré... même s’ils n’ont peut-être rien en commun.

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par Bella, le 23 février 2015 à 19:32

Bonsoir Garance 3,

Je l’ai testé sur mon poignet seulement. Prochainement je vais pouvoir le porter en me parfumant et que de cette manière je pense que je pourrai savoir si il a un sillage. En tout cas en bougeant mon bras je sens les effluves qui viennent :-) je pense qu’il a un sillage, oui.

En ce qui concerne les similitudes avec L’Heure Bleu. Pour moi c’est pas du tout pareil. LHB est plus épicé, a mon nez :-)) J’ai du mal avec LHB. Il hurle sur ma peau. Misia reste très doux, velouté. Son côté vintage mais moderne m’avait séduit également.

Si on compare les parfums qui mette en scene la violette, Misia est plus doux et moins bonbon que Insolence par exemple.

Il a un fond boisé un peu bois ciré, que j’arrive a detecter. Les notes suaves et amandées de tonka donnent le côté poudrée mais pas du tout sucré. Il a un côté cosmétique mais moins fort que dans Lipstick Rose de Frederic malle par exemple.

Si vous aimez la fleur de violette, le côté vintage make-up et le fond poudré/ boisé je vous conseille vivement l’essayer ! Après il est beaucoup moins chargé que L’Heure Bleu ce qui lui donne, je trouve, le côté beaucoup plus moderne. Il a l’aura vintage et l’ambiance des années 20-30 mais la structure est actuelle. C’est mon aperçu en tout cas ;-)

Belle soirée parfumée à vous !

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Bianca

par Bianca, le 17 février 2015 à 15:08

Je le trouve très beau ce Misia, parfait même mais il lui manque quand même une âme. Il peut bien porter le nom de quelqu’un qui a une véritable personnalité, cela ne compense pas…

Il me fait penser à ces magnifiques appartements haussmaniens que l’on peut admirer dans les magazines. Ils sont esthétiquement parfaits et puis tout y est bien à sa place, bien rangé, il n’y aucune faute de goût mais souvent c’est froid.

Ce parfum m’évoque donc quelque chose de beau, de très beau même mais à qui il manque un petit quelque chose, une aspérité, un petit truc qui ferait de lui quelque chose de vraiment singulier et avec du charme.

Qui a dit déjà que le parfait était l’ennemi du beau ?

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Marcel Proust

par Marcel Proust, le 14 février 2015 à 08:37

Ah Misia !

Céleste chipie qui accompagna Gabrielle Chanel dans ses débuts chaotiques. Sa figure contrastée et attachante fut bien surement rendue avec le plus d’acuité par le jeune Morand dans son pastiche d’autobiographie "L’Allure de Chanel" ou la tendresse n’élude pas la coupante lucidité, aussi bien celle de Gabrielle que celle de Paul qui lui prête sa plume pour rendre sa parole.

Misia :
"- Laisse donc ces Botticelli ; ces Vinci ; c’est infect, quelles ordures ! me disait Misia. Allons acheter des coraux pour faire des arbres chinois…

Qui dit Sert, dit Misia.

Je n’ai eu qu’elle comme amie. (J’ai d’ailleurs eu pour elle plus de goût que d’amitié.) Ceci m’oblige donc à dire comment je la vois, ce qu’elle fut pour moi, ce qu’elle est. Je l’ai vue apparaître au moment de mon plus grand chagrin : le chagrin d’autrui l’attire, comme certains parfums attirent l’abeille.

Nous n’aimons les gens que pour leurs défauts : Misia m’a donné d’amples et nombreuses raisons de l’aimer.

Misia ne s’attache qu’à ce qu’elle ne comprend pas ; or elle comprend presque tout. Moi, je suis resté un mystère pour elle d’où une fidélité toujours démentie, mais qui, après des écarts, revient à sa constante. C’est un être rare, qui ne saurait plaire qu’aux femmes, et à quelques artistes. Misia est à Paris ce que la déesse Kâli est au panthéon hindou. C’est à la fois la déesse de la destruction et de la création. Elle tue et dépose des germes sans le savoir. Satie l’appelait « la mère Tue-tout », et Cocteau « la faiseuse d’anges ». C’est injuste. Certes Misia ne crée pas, mais elle fait, dans certaines pénombres, son office utile et bienfaisant de larve phosphorescente.

Il n’est pas niable que ce génie est, chez elle, inconscient ; mais le goût asiatique de détruire et de dormir, après la catastrophe, l’âme tranquille, au sein des ruines, est, chez cette Polonaise, parfaitement lucide.

Misia n’a aucun sens de la mesure. Ma « claire raison française », la « ligne bleue des coteaux modérés » ne signifient rien pour cette nomade des steppes.

Elle a un appétit aigu du succès et une passion profonde et sacrilège pour l’échec. Pour elle-même, qu’elle déteste, pour l’homme qu’elle sert, sa science tactique, sa stratégie publicitaire sont toujours en éveil.

Misia m’aime. « Rends-toi compte, me dit Lifar, que Misia a fait pour toi ce qu’elle n’a fait pour personne. » C’est vrai. Elle désirait ardemment mon affection. Cet amour vient du fond très généreux mélangé au plaisir démoniaque de noircir tout ce qu’elle donne. Les gens superficiels la disent « très intelligente ». Si elle l’avait été, je n’aurais pas eu d’amitié pour elle. Je ne suis pas assez intelligente pour les femmes « très intelligentes ». « Nous vivons, dit Misia, sur une réputation d’intelligence usurpée.

Misia, depuis l’âge de quinze ans, depuis qu’avec ses cheveux en rouleaux et sa chemise remontée, elle posait à Valvins les femmes de maison close pour Toulouse-Lautrec, Renoir, Vuillard et Bonnard, jusqu’à Picasso, à Stravinsky et à Diaghilev, a vécu cinquante ans parmi les plus grands artistes et elle n’a aucune culture. Elle n’a jamais ouvert un livre.

- Prends ce livre, Misia.

- Pourquoi faire ? Je me demande quand tu trouves le temps de lire ? Elle ne lit même pas ses lettres. Elle s’est imposée à tous les grands artistes de son temps, mais elle les a perdus, car ce sont des créateurs, et elle les prive d’oxygène (elle ne les a revus que pour veiller à ce que je ne les voie pas) ; elle les voudrait sans âme, sans talent, pour elle seule, comme ses arbres chinois sont sans feuilles.

- Ah ! que c’est long ! gémissait un jour Misia à Bayreuth, entendant Parsifal.

Un Allemand agacé, qui était son voisin, se retourna :

- Êtes-vous sûre, Madame, que ce n’est pas vous qui êtes trop courte ?

Misia est une infirme du cœur ; elle louche en amitié et elle boite en amour. Et comme elle est assez intelligente pour en souffrir, cela la rend aimable. Elle aspire au grand, elle adore le côtoyer, le flairer, l’asservir, le ramener au petit. Le sublime dans l’art, avec la paix profonde de l’âme qui l’accompagne, lui fait horreur. Misia est le goût même, si avoir du goût, c’est dire non.

Cet éternel non, par un effet naturel du courroux divin, amène Misia à ne s’entourer que de cochonneries, de petits bibelots affreux, d’êtres douteux, indécis jusque dans leur sexe. Elle n’aime que la nacre ; sans doute la nostalgie de la vase. Son luxe est à l’opposé du luxe. Misia c’est le marché aux puces.

Son goût pour moi, alors ? Je répète qu’il vient de ce qu’elle n’a jamais pu me détruire, c’est-à-dire me prouver son amour.
« Elle vous aime, Madmachelle, disait Sert, parce qu’elle n’a jamais pu faire le tout de vô. » Elle n’a jamais pu trouver le défaut de la cuirasse, qui pourtant existe. Le ver, depuis un quart de siècle, tourne autour du fruit sans y entrer. La steppe n’a pas eu raison de la province française. « Monsieur le Président, disait un jour Hitler à Laval, ce qui manque à la Pologne, c’est un Massif central. »

Misia croit sincèrement qu’elle m’aime : c’est du dépit amoureux ; me voir la rend malheureuse, mais elle crève de ne pas me voir. Mes amitiés la rendent folle et cette démence donne à sa vie une saveur irremplaçable.

Quand elle me brouille avec Picasso, elle me dit : « Je t’ai sauvée de lui ».

Après l’avoir aimée, Vuillard la détesta. Il voulait faire mon portrait ; Misia s’est raccommodée avec lui, rien que pour l’en empêcher. C’est le saint-bernard qui vous ramène au rivage la tête sous l’eau. Misia est pleine de malice, dans le sens moderne et archaïque du mot.

Elle fait tout par calcul, mais si elle sait diviser et soustraire, elle est incapable d’additionner.

Elle creuse des sapes extraordinairement divertissantes, qui durent des mois, des années, et à quoi elle sait donner au dernier moment le caractère le plus improvisé.

Elle a toute honte bue, aucun sens de l’honnêteté, mais avec une grandeur, une innocence qui dépassent tout ce qu’on voit d’habitude chez les femmes. (Qu’on ne me reproche pas ici ma dureté : car c’est pour tout ceci que je l’ai adorée.) Les gaffes m’effrayent : Misi les aime comme un condiment épouvantable. Edwards, Sert, ont été pour elle dans le domaine sentimental ce que sont les gaffes dans le domaine social : des gaffes voulues, préméditées, savourées ; aux femmes sans tempérament, dont elle est, ces excitants sont nécessaires. Ce qui a su retenir son âme juive, ce sont les Juifs.
Il y a tout dans les femmes, et il y a toutes les femmes dans Misia. Elle n’a pas de vie propre, elle vit des autres. C’est un parasite du cœur. Sa tendresse est atomique, c’est la désagrégation de l’atome sentimental. Si je m’ennuie quelque part, mais surtout si je m’amuse, Misia vient à moi :

- Je n’en peux plus ! Viens chez moi, nous allons nous amuser.

Une fois dans la voiture :

- Heureusement que nous sommes parties, j’allais éclater !

Et comme elle est une enjôleuse de premier ordre, elle a tôt fait de me faire oublier l’endroit que nous venons de quitter, la voilà en frais, elle devient merveilleuse, et toutes ses qualités se mettent à briller.

Misia a la plus grave de toutes les qualités : jamais ennuyeuse, bien que toujours ennuyée. Pour la distraire - tout de moi l’amusait - et exaspérer sa curiosité, j’inventais de fausses amours, de passions imaginaires. Elle s’y laissait toujours prendre.

C’était en rade de Trieste, sur un yacht, à l’heure des confidences.

- Je retourne à Venise, chère Misia, car je souffre abominablement ; je suis follement éprise d’un homme qui me hait. Ce mot de souffrance enivrait Misia.

- Moi qui étais persuadée que tu n’avais jamais souffert ! Comment n’es-tu pas venue plus tôt me raconter ça ?

Quand j’eus abattu mes cartes, quand j’ai crié « poisson d’avril », quand je lui eus dit : « Ma chérie, comme tu t’embêtais, j’ai inventé ce petit roman », Misia a été désespérée.

Quelques jours plus tard, à Venise, j’ai failli pourrir d’une paratyphoïde ; dans sa fureur déçue, Misia ne vint même pas prendre de mes nouvelles.

Et une autre fois :

- Si tu me jures que tu ne le diras pas, Misia, je vais te confier un secret.

- Parle ! Parle !

- Je… je vais épouser le prince de Galles ! Mais pas un mot !

- Je… je reste avec toi, parce que si je te quitte, je lâcherai tout !

Misia n’est ni bonne ni méchante ; c’est une des faiblesses de l’humanité, mais c’est une force de la nature. Sa seule présence invite à dire du mal des gens. On ne sort pas heureux de chez elle ; on regrette le mal qu’on a dit. Elle est généreuse : à condition qu’on souffre, elle est prête à tout donner, à tout donner pour qu’on souffre encore.

Dès qu’elle a dit à quelqu’un ou fait à autrui quelque chose de mal, Misia, prise de peur, court préventivement chez sa victime, l’accable de gentillesses, lui explique que c’est pour son bien, bref, prend les devants.

Quand je la vois arriver, dès le matin je l’accueille ainsi :

- Qu’est-ce que tu as dû dire de moi hier !

Moi, il m’arrive de mordre mes amis, mais Misia, elle, les avale.
Même quand Misia dit la vérité, elle trouve moyen d’être amusante. Je déteste poser des questions ; l’impudeur interrogative de Misia fait mon admiration.

La tragédie de Misia c’est qu’elle rate tout, après avoir tout fait rater aux autres. Mais elle ne fait avorter que les avortons. De sorte que tous les grands hommes, justement parce qu’ils étaient grands, lui ont échappé ; elle n’a conservé que ce qu’elle a détruit, c’est-à-dire rien. Il ne lui reste plus, à Madame Verdurinska, qu’à romancer son existence, sous l’œil émerveillé de Monsieur Boulos*.

Misia ne réussit pas à corroder certains granits français. Ma tante Adrienne de Nexon, qui est près de chez nous, me dit d’elle :

- J’ai pris le thé avec « ta Polonaise », en visite.

- Ma Polonaise ?

- Oui, cette dame qui porte des souliers de satin dès le matin… Elle ne me plaît pas. Elle a essayé de me tirer les vers du nez. Je lui ai répondu : « Madame, me prenez-vous pour une agence de renseignements ?… » Tu as de drôles d’amis… Comment peux-tu te plaire avec ces étrangers si mal élevés ? "

Ce petit Paul est vraiment épatant, n’est-ce-pas ?

Bien affectueusement
Marcel

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par Lauretta, le 10 février 2015 à 16:47

Je l’ai senti : c’est vraiment un iris / violette cosmétique avec l’effet poudré et une touche vintage. Mais sur mon poignet, je ne sens pas le fond ambré même léger. D’abord, ça m’a rappelé le maquillage de ma grand-mère ! Finalement je le trouve doux, agréable et il a une bonne tenue.

Pour l’histoire : Olivier Polge se serait inspiré de l’atmosphère des ballets russes, lien avec Misia qui partageait une amitié inconditionnelle avec Mademoiselle Chanel depuis le décès de Boy Capel et qui l’aura accompagnée vers le succès.

Encore un peu de patience avant sa commercialisation...

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par Garance 3, le 12 février 2015 à 14:34

Bonjour, j’ai besoin d’informations de la part de ceux qui sont déjà allés sentir Misia : est-ce seulement le testeur qui est disponible, ou y a-t-il déjà distribution d’échantillons ? Je demande cela car je connais quelqu’un à Paris qui pourrait certainement aller m’en chercher, mais je ne veux pas lui faire faire le déplacement pour rien...

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par , le 13 février 2015 à 12:45

Alors je suis allée au Bon Marché et je l’ai senti. Pas d’échantillons avant le six mars et la commercialisation officielle.

Le parfum en lui même est joli. Il me fait un peu penser à un mélange de Lipstick Rose et à l’Eau élégante de la marque de lingerie Chantelle. Il a l’avantage du prix sur le premier, mais pas sur le second... bref, pas d’une folle originalité mais c’est une belle addition aux exclusifs, un concurrent sérieux à Lipstick Rose qui ne vaut plus son prix, et une très jolie version du baton de rouge à lèvres ancien, avec moins l’impression "grasse" que d’autres ceci dit.

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par S9, le 13 février 2015 à 14:56

Bonjour Erzsébet :-)
Quelle chance d’avoir pu sentir Misia !
Ne connaissant ni Lipstick Rose, ni l’Eau Elegante, cela me parait difficile d’imaginer à quoi il ressemble. J’aurais bien une vague idée avec l’association violette / baton de rouge à lèvres, ce qui me pousserait à priori à dire que ce nouvel exclusif serait à la fois (trop) sage et peu tenace (?).
Pas d’achat à l’aveugle cette année pour moi, donc si en mars un(e) auparfumiste veut bien me faire un decant, suis preneuse !

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par , le 13 février 2015 à 16:22

Oui, on peut le qualifier de sage : on est chez la jolie jeune femme qui se maquille toujours pareil, du mascara discret, de la poudre, et un rouge à lèvre certes rouge, mais tellement habituel sur elle qu’on en est venu à le trouver naturel. On est loin des œillades appuyées ou de la fausse ingénue aguicheuse, mais ce n’est pas désagréable loin de là. Vers le milieu de son évolution j’ai cru déceler quelque chose d’un peu plus profond, sans trop savoir quoi... le benjoin ? En tout cas maintenant tout s’est assagi. Il n’a pas beaucoup d’évolution, l’accord violette/cosmétique/iris reste tout du long. Quant à la tenue, ce n’est pas exceptionnel mais pas pire que Cuir de Russie par exemple.

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par ajaremilie, le 17 février 2015 à 22:13

C’est fou cette quasi absence d’évolution. Je testais Cuir de Russie en parallèle et avec Misia j’avais un bon point de repère, cela ne bougeait pas. J’en ai été quelque peu chagrinée. Du reste, il est joli.
Un peu joli brin de fille que l’on remarque comme elle nous déçoit tant elle est lisse. Sois belle et tais toi en somme.

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euskalpyth

par euskalpyth, le 6 février 2015 à 12:39

Pour ceux qui ont l’occasion de passer à Paris : le testeur de Misia est arrivé dans les grands magasins qui ont un point de vente des exclusifs, donc vous pouvez aller le découvrir sans attendre !
(j’en parlerai un peu plus tard, car je l’ai senti hier soir au Bon marché, mais pas dans de bonnes conditions, au milieu d’un sniffathlon, donc je préfère le re-tester calmement avant de dire ce qu’il m’inspire)

En revanche, il n’est pas encore possible d’acheter le flacon (on peut juste sentir le jus) qui sera à la vente à partir du 13 février en exclu à la boutique St Honoré et au Bon Marché, et début mars partout ailleurs...

Visuellement, le jus est très foncé (plus que Sycomore), presque orange, et très joli !
Oui, je sais : ça n’a aucun intérêt, comme information, mais je tenais à le dire quand même ;-p

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par doudou, le 6 février 2015 à 14:14

Merci beaucoup pour ces informations :)
J’avoue avoir du mal à contenir mon impatience...j’avais pu le sentir sur une mouillette, et depuis je ronge mon frein ! Quelle chance ont les parisiens !

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par S9, le 13 février 2015 à 15:08

Bonjour Euskalpyth,

J’attends avec impatience votre avis sur Misia. Va falloir retourner vite au Bon Marché ^^

Votre remarque sur la couleur du jus est intéressante, on a certainement tendance à associer les couleurs ambrées à des parfums ambrés / épicés justement, en tout cas avec du caractère, et tenaces !
Après vérification, le jus de Misia serait comme celui de Beige, le plus "orangé" des Exclusifs (Sycomore, Bois des Îles et Coromandel ayant la même teinte par exemple).

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par euskalpyth, le 13 février 2015 à 16:11

Pas besoin de retourner au Bon marché : le testeur de Misia est arrivé hier aux Galeries Lafayette Haussmann :-p

Misia est très beau, même si c’est clairement pas ma came... On sent la qualité des matières, c’est un bonheur ! De l’iris, de la violette, très cosmétique effectivement, et comme m’ont dit les copines avec qui j’étais : "forcément que ça ne t’évoque rien : tu n’es pas familier commme nous autres, avec les odeurs de rouge à lèvres et de poudre" ;-)))

J’attends de mettre la main sur un échantillon pour l’essayer traquillement à la maison, loin de l’atmosphère saturée des grands magasins où tout le monde pschitte à tout va, afin de vraiment l’apprécier, mais c’est un bon début pour Olivier Polge chez Chanel ;-p

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par Belle du seigneur, le 30 janvier 2015 à 08:23

Il sortira le 3 ou 4 mars :)

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amand

par amand, le 14 janvier 2015 à 20:15

MISIA sera le premier parfum d’Olivier POLGE pour la Maison CHANEL. A ce titre, cette nouvelle m’enchante !

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par ., le 13 janvier 2015 à 15:43

Personnellement il me laisse complètement de marbre, les parfums cosmétique/lipstick existent déjà et je ne vois pas de grand intérêt à en sortir un énième.

Il va sentir le rouge à lèvres, comme Lipstick Rose ou plein d’autres parfums cosmétiques poudrés "vintage", franchement ça ne m’excite pas du tout. :X

Je ne vois pas trop non plus comment faire mieux ou différent de ce qu’il y a déjà, vu qu’ils sont déjà fidèles à la réalité.

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par , le 13 janvier 2015 à 16:38

Eh ben moi qui adore ce genre de parfums, j’ai hâte de le sentir, d’abord parce que par exemple Lipstick Rose et moi on s’entend pas super-super bien, et ensuite parce que j’aime bien les déclinaisons sur un thème donné, et les comparer entre elles.

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par Garance 3, le 13 janvier 2015 à 19:32

Dans sa critique de Rossetto, un autre parfum cosmétique, Graindemusc disait en gros que lorsqu’on aime les rouges à lèvres, on a tendance à vouloir les collectionner ! (Mais elle le disait beaucoup mieux, évidemment.) Moi, ça ne me gêne pas du tout de voir un autre parfum "baton de rouge" apparaître, car comme Erzsébet, j’aime cette famille des poudrés cosmétiques.
J’ai porté pendant deux ans Lipstick Rose, et il m’a lassée, je l’aurais souhaité plus rond, plus moelleux, plus décadent, moins Lolita.
J’apprécie Putain des Palaces, mais pour le coup, je le trouve un peu écoeurant, je ne le porterais pas forcément.
Alors, qui sait, peut-être Chanel va-t-il sortir LE poudré qui me ressemble !

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par lrisfleur, le 14 janvier 2015 à 07:59

Moi aussi, cette sortie m’enthousiasme beaucoup !
J’aime moyennement Lipstick rose, il ne me va pas vraiment. French Kiss de Guerlain s’est avéré décevant et Drôle de rose de l’Artisan parfumeur me paraît un peu fade... Dans le thème du rouge à lèvres, je n’ai pas encore été comblée mais je ne désespère pas, alors je croise les doigts pour que celui-ci soit à la hauteur de mes attentes !

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