Auparfum

Muscs Koublaï Khän

Serge Lutens

Flacon de Muscs Koublaï Khän - Serge Lutens
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Fauve impérial

par Thomas Dominguès (Opium), le 10 avril 2012

Peut-on parler de Muscs Koublaï Khän ("MKK" pour les initiés, Serge Lutens nous aurait-il adressé un jeu de mots dont il a le secret ?...) sans parler des notes animales, souvent perçus comme "sales". Mais, comme cela a déjà été précisé dans un dossier, le terme "sale" n’est pas le même pour tous, il renvoie souvent au bestiaire animal (équidés, fauves et ménagerie), à leurs productions ; et enfin à l’homme, un animal parmi d’autres, et à ses sécrétions.

Lorsque l’on s’intéresse aux notes dites "sales", les descriptifs varient énormément d’une personne à l’autre (ainsi les notes phénoliques renvoient au choix à l’urine ou à des matières, plus, comment dire, solides...). Alors même qu’un ensemble de gens peut s’accorder à attribuer la définition de "sale" aux notes d’un accord, certains sentent des éléments de cet encrassement que d’autres ne sentent pas, ces derniers définissant le "sale" autrement. Ainsi, si un environnement olfactif transgressif, tabou, interdit, à caractère intime ou sexuel est bien identifié, la cause factuelle de ce ressenti est comme refoulée ou occultée par l’esprit. Mieux encore, alors que certains trouvent une composition dérangeante, d’autres n’y voient que la chaleur d’une fourrure et la douceur d’un animal posé à leurs pieds (l’accord miel et bois que l’on trouve dans Miel de Bois de Serge Lutens et dans Onda de Vero Kern, semble ainsi transporter jusque dans les vespasiennes et latrines certains - cela, sans parfois les déranger -, alors que d’autres ne font jamais cette association).

Alors que les muscs synthétiques, largement utilisés dans le domaine des lessiviers, inondent le marché de la parfumerie dans les années 90 grâce à la capacité qu’ils ont de rassurer les foules, Serge Lutens en réaction à cet univers hygiéniste, qu’il considère trop propre et aseptisé, décide de se lancer en 1998 dans ce qui reste l’archétype du parfum aux muscs "sales", animalisés.

Ce parfum a été bien sûr controversé, encore plus dans la société américaine avide d’hygiène et de pureté musquée, qu’ici, en Europe, où la tradition d’une "alchimie" et d’une gastronomie où l’on tire du laid le meilleur a davantage prise. En effet, dans nombre de compositions, les matières qui y sont décrites entrent dans la danse pour donner du corps à des bouquets, qui seraient, sans elles, bien moins intéressants.

Mais Serge Lutens semble avoir appliqué l’adage « too much is never enough » quand on lit la liste des ingrédients de sa composition :

Civette qui sent les corps, ses parties intimes, presque négligées ; castoréum à senteur de fourrure, de cuir et, de... fesse sale (encore elle) ; costus à odeur de sébum et de cheveu sale ; graines d’ambrette qui rappellent certaines facettes du musc Tonkin, dont les plus florales ; ambre gris et sa note ambrée, iodée, saline ; ciste labdanum et vanille, pour renforcer encore la note ambrée ; patchouli et sa délicieuse et tenace odeur de terre moisie ; rose du maroc, dont on dit que la douceur rappelle celle de certaines sécrétions féminines selon le contexte dans lequel elle est associée.

Et concrètement, que vit-on ? Sachez, avant tout, qu’à la simple lecture des critiques déjà rédigées, je savais que ce parfum de transgression devait être acquis. Mais, aucun testeur n’étant disponible du fait de sa faible distribution lors de sa sortie en export, j’ai fait ce qu’il ne faut PAS faire : je l’ai acheté à l’aveugle, sans le sentir.

Je me souviens de mon premier débouchage de flacon, à la fois inquiet d’être déçu, mais encore plus inquiet de ne pas l’être... Durant les cinq premières secondes, il ne se passe pas grand chose. Une odeur de fourrure, ambrée, vanillée, chaude, douce presque, parvient aux narines. Presque une déception. Puis, le chaos : « Mais comment a-t-on pu oser mettre un truc pareil dans un flacon et tenter de le vendre ? »... Ca sent, beaucoup, fort, et ce n’est pas forcément agréable, mais pas non plus désagréable.
Ce parfum met une claque. Je me retrouve, petit, avec ma mère, au zoo, nous promenant dans l’espace dévolu aux éléphants, à ces odeurs de paille salie par les déjections, par les corps des éléphants entre autres ; près des fauves qui vous regardent derrière les grilles, repus ou à repaître. Tout cela semble être sorti des cages et vous heurter sur poignet ou sur peau. Telles de grandes tâches fauves appliquées de manière brutaliste sur une toile, épaisses, peu définies, mais, pourtant rapidement et facilement identifiables. Les impressions de bestiaire sont là, presque vivantes et picturales, dérangeantes et troublantes, écœurantes en même temps que fascinantes.

Pourtant, durant une heure, l’heure de la promenade des bêtes, on ne peut s’empêcher, dans un tic effréné d’attraction-répulsion, de se renifler, de vérifier que l’odeur, puissante, est bien là. De se confronter à elle. De se réconforter avec elle.

Puis, à peu près au bout d’une heure (car le spectacle, ou la bataille, c’est selon, se joue en deux temps), les animaux, après avoir rué sur vous, se calment, se posent et semblent s’assoupir. Ne reste alors, après une invasion assez diffusive, qu’un parfum de peau, au sillage presque discret, chaleureux, doux, ambré, cuiré, qui échauffe vos sens, mais sans plus les brutaliser. Les animaux à fourrure se tapissent contre vous. Ils ont l’air presque innocents, ces gros chats blottis en votre sein, repus de votre propre chair dont ils se sont rassasiés en s’évaporant. Et, vous vous surprenez à ne plus pouvoir décoller votre visage de leur fourrure.

Afin d’aider à l’étreinte radoucie avec les animaux du bestiaire, des facettes miellées, cacaotées, douceâtres, et, une note de framboise, ou de bonbon Dragibus au coeur rose ("Patrice Trademark") plus ou moins flagrante selon les peaux vaporisées et les nez exposés, viennent faciliter l’apaisement de la décharge initiale.

La conquête dure plusieurs heures, mais la diminution du sillage vous permet de vivre cette épopée en société sans que cela incommode l’entourage immédiat (et sans que cela, non plus, déclenche une émeute !).

Probablement du fait d’une tolérance progressive à cet univers olfactif, j’ai constaté ne plus être intrigué par les effluves qui m’avaient précédemment écrasé, pas même durant les premières minutes. Comme me l’a dit Jicky, tout se passe comme si mon flacon à moi avait été reformulé et radouci entre son ouverture et son usage ultérieur. Bien entendu, tel n’est pas le cas. Un phénomène de maturation lissant les composants est possible. Mais, plus probablement, tout est une question d’habitude. On se fait à tout, au pire et au meilleur. Je regrette mes premiers instants de confrontation avec MKK, quand il me bouleversait et me dérangeait. Il semble qu’il ait été reformulé il y a un peu plus d’un an, et allégé. L’ancienne version devait être plus violente encore ! J’aurais aimé connaître cet empereur fauve dans la force de son âge. Malgré tout, n’ayant connu que celui que je possède, je trouve l’apparat tout de muscs vêtu de cet empereur trop méconnu à la fois culotté ("déculotté ? !"), dérangeant, déstabilisant et magnifique tant il nous rappelle notre animalité et notre complexité, tant il nous renvoie à notre intériorité, à nos refoulements, et à notre rapport aux autres (à séduire ou à tester ?), à nos besoins et à nos désirs, à nos nécessités et à nos rejets, au monde extérieur et à notre beauté intérieure.

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Demian

par Demian, le 24 octobre 2013 à 23:19

Tout le monde parle de Musc Kublaï Khan, mais je n’ai pas vu d’avis sur "Bois et Musc". Quelqu’un parmi vous le connaît ? J’ai une histoire d’amour contrariée avec MKK : je l’aime pour de vrai mais lui ne m’aime pas du tout mais alors pas du tout. Je devrais peut-être le réessayer, si sa formule a été remaniée et adoucie (mais je risque de moins l’aimer.... C’est compliqué les histoires d’amour !)

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ghost7sam

par ghost7sam, le 19 octobre 2013 à 21:31

Son nom : MKK
— -
Elle commence par un rugissement, cette histoire.
 
De ceux qui résonnent et hantent une mémoire. Ceux qui le raisonnent trop vite, ce rugissement, font preuve d’impatience. Un cri fauve, rouge-orange-mauve, qui amène un point d’interrogation, mais de question, point.
 
Il est là, simplement, énormément, et le reste du règne animal ne le remet pas en cause. Pourtant, une rose -et c’est bien elle- s’invite comme ornement de cette explosion rugie. Étrange car il m’apparut en premier lieu une orange, allez savoir pourquoi. La rose ne fait pas trop la fière aujourd’hui, elle n’est pas la lady du portrait, et pourrait-elle rivaliser avec l’animal ? Elle est là pour accompagner ; la muse du fou.
 
Il nous a fallu des mois pour réellement les percevoir, mais à présent surgissent de nulle part -mais le plus naturellement du monde- les deux dernières lettres de son nom.
 
Où en est-il à présent ? C’est une meute : la civette, le castoréum, le costus et le musc Tonkin ne font qu’un. Des guerriers déchaînés, dans un autre monde, une autre époque. Des équidés aux ordres du Khan, des cavaliers gainés de noir, leurs fourreaux menaçants.
 
La puanteur du rugissement, la ténacité de ce musc est là mais déjà appartient au passé. C’est étrange une évolution ; à la fois une présence et une absence. Le musc s’étonne : l’expérience a t-elle été aussi folle qu’on le prédisait ? La débauche a t-elle griffé à la porte ?
 
Bêtise que de porter le Khan pour un motif aussi léger. Ce n’est pas le parfum qui invite à la chose, si ce n’est qu’il met en lumière les intentions de celui qui le porte.
 
Enfin, un commentaire, un étonnement "où est passé ce rugissement qui jadis faisait fuir ?" Il est maintenant un ronronnement, une eau qui dort, le jour. L’artiste le dit, c’est un fouet de velours.
 
Mais la nuit, il est galop du naturel. Et quoi qu’on en dise, Koublaï Khan est charnel.
— -
Peace.

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Sépia

par Sépia, le 4 septembre 2013 à 22:39

SERGE LUTENS PAR PHILIPPE BRESSON SUR FRANCE CULTURE, "A voix nue".
Du lundi 2 au vendredi 6 septembre 2013, 20:00-20:30, France Culture.
Réécoutez l’émission du 2 septembre : "A l’origine", en suivant le lien :
http://www.franceculture.fr/emission-a-voix-nue-serge-lutens-15-2013-09-02
Episode "2" : "La photographie".
http://www.franceculture.fr/emission-a-voix-nue-a-voix-nue-serge-lutens-25-2013-09-03
Episode "3" : "Le parfum".
http://www.franceculture.fr/emission-a-voix-nue-serge-lutens-35-2013-09-04

A venir, les 5 et 6 sept. 2013 sur France Culture à 20:00 :
4 – Parfums et littérature
5 – Libre comme l’art (Objet d’art versus produit commercial)

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Sépia

par Sépia, le 4 septembre 2013 à 22:25

Serge Lutens / Quand le noir montre sa couleur. Du lundi 2 au vendredi 6 septembre 2013, 20:00-20:30, France Culture "A voix nue". Par Philippe Bresson (Producteur de l’émission - https://www.facebook.com/bresson.philippe)

Photographe ? Parfumeur ? Illusionniste ? Designer ?
Directeur artistique « malin en diable » ? Alchimiste ? Conteur ?

Serge Lutens est d’abord un auteur : d’images, de parfums, de textes, de textures, d’objets, de mystère aussi. Fait-il œuvre de photographe ou de metteur en scène, lorsqu’il concrétise l’image de son rêve, puisque d’elle il réalise tout, le thème, le costume, la coiffure, la parure de la peau, la lumière, le décor et jusqu’aux bijoux ? Chacun de ces domaines maîtrisés à la perfection et dont il aurait pu isoler un métier et un seul. Mais non. Plutôt que de choisir, il a fait de cette multiplicité une identité artistique, en inventant son propre langage. Un langage à l’écriture polyphonique, comme on le dit en musique de la combinaison de plusieurs voix indépendantes et pourtant liées les unes aux autres par les lois de l’harmonie.

Le style « Lutens » est très vite repéré par les plus grandes marques, Dior en 1967 et surtout Shiseido, dès 1980 : une collaboration qui permettra à ce groupe de cosmétiques japonais jusqu’alors inconnu sur la scène internationale, d’imposer une identité visuelle si puissante, qu’il deviendra l’un des acteurs mondiaux du marché dans les années 80 et 90. Pourtant, si sa signature génère un impact publicitaire considérable, Serge Lutens semble n’avoir jamais plié sous la dictature d’une mode, par définition éphémère. Les femmes – fatales – au teint de craie qui hantent ses contes photographiques, ne constituent pas une proposition identitaire, une injonction à qui que ce soit de changer, de ressembler à quelqu’un d’autre. Icônes intemporelles, elles ne suggèrent en rien un modèle à singer ou un style à imiter, ni ne sont là pour plaire. Si elles sont convoquées par leur auteur, c’est pour mieux faire « mentir » les images, afin qu’en elles, il puisse nous dire sa vérité.

« Le premier accord avec le parfum, c’est celui qu’on fait avec soi-même », aime-t-il à répéter.

Des rangs de flacons simplement ornés d’étiquettes, comme autant de petites bouteilles à la mer, qui, remontées à la surface depuis les profondeurs de l’enfance, délivrent leur message à qui veut l’entendre. De Féminité du Bois à La Fille de Berlin, en passant par Ambre Sultan, Tubéreuse Criminelle ou Musc Koublaï Khan, cela fait plus de trente ans que ce magicien – par essences interposées –, nous donne à « ressentir » quelque chose de nous-mêmes, quand il nous parle de lui.

Philippe Bresson (Droits Réservés)

Cinq épisodes.

1 – A l’origine
2 – La photographie
3 – Le parfum
4 – Parfums et littérature
5 – Libre comme l’art (Objet d’art versus produit commercial)

Du lundi 2 au vendredi 6 septembre 2013, 20:00-20:30, France Culture.

Réécoutez l’émission du 2 septembre : "A l’origine", en suivant le lien :

http://www.franceculture.fr/emission-a-voix-nue-serge-lutens-15-2013-09-02

Episode "2" : "La photographie".
http://www.franceculture.fr/emission-a-voix-nue-a-voix-nue-serge-lutens-25-2013-09-03

Episode "3" : "Le parfum".

http://www.franceculture.fr/emission-a-voix-nue-serge-lutens-35-2013-09-04

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Yohan Cervi (Newyorker)

par Yohan Cervi (Newyorker), le 15 janvier 2013 à 12:43

Il a subi un sacré lifting celui là aussi. Senti hier sur un ami qui venait d’acheter son flacon, j’ai eu du mal à le reconnaître. Comme si on avait passé un grand coup d’éponge sur les notes animales et fécales, pour tout bien nettoyer. Elles sont encore relativement présentes mais l’ensemble est plus transparent, plus « flotteux ». Il me semble aussi plus rosé et plus vanillé qu’avant. D’autres ont pu faire le même constat ou c’est mon nez qui déconne ?

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par Jicky, le 15 janvier 2013 à 15:47

La reformulation de MKK n’est même plus cachée par la marque tellement il aurait changé justement ^^

 

Jamais senti cette ancienne version si subversive ! Mais beaucoup la regrettent... (j’avoue me contenter de la version actuelle)

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François

par François, le 23 décembre 2012 à 02:38

Est-ce que quelqu’un est allé sentir Musc Tonkin de Parfum d’Empire ?
Je n’ai pas encore senti MKK, mais à la lecture de la description, je pense qu’il s’en rapproche beaucoup.
En effet, Musc Tonkin dégage l’odeur d’un animal ; chaude et sale à la fois. La combinaison musc animal, qui chauffe de lui même le parfum, associé avec des notes salées, rend même une légère odeur fécale.
Déroutant mais tellement bien construit. Je n’ai pas eu l’occasion de le tester sur ma peau, mais je compte bien le faire dans la semaine.

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par Patrice, le 23 décembre 2012 à 17:10

J’adore les deux. Mais ils sont très éloignés, je le dis d’ailleurs dans mon article.
Musc Tonkin est basé sur l’Hyraceum, à l’odeur fécale et cuirée, alors que MKK est plutôt tourné vers le musc poudré.
Musc Tonkin a des facettes aldéhydées et jasminées/tubéreuse et se termine en une odeur très proche de la peau, assez grisante et sensuelle, voire charnelle et suspecte, moite, alors que Muscs Koublaï Khan a tendance a tiré sur la rose et les musc blanc à l’odeur fruitée en fin d’évolution (galaxolide !)

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par François, le 23 décembre 2012 à 17:15

Je suis passé en parfumerie ce matin pour sentir les muscs, et ce malgré mon rhume :
- Musc Ravageur, fidèle à lui-même, mais je n’ai plus le coup de cœur que j’ai eu la première fois que je l’ai senti, je ne ressens plus la filiation avec Shalimar (or c’est Shalimar que j’adore...) ;
- MKK, je n’ai rien ressenti de fort contrairement à la description, à peine un petit animal bien sage dans les 5 premières minutes, j’ai été bien déçu ;
- Musc Tonkin, bien plus agréable sur peau que sur papier, le côté fécal était presque imperceptible, ma peau l’assagit beaucoup et c’est tant mieux.
.
Résultat des courses : il faudra réessayer lorsque je serai guéri pour confirmer ou pas mes impressions de musc sans puissance.

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par François, le 23 décembre 2012 à 17:15

Je suis passé en parfumerie ce matin pour tester les muscs sur ma peau, et ce malgré mon rhume :
- Musc Ravageur, fidèle à lui-même, mais je n’ai plus le coup de cœur que j’ai eu la première fois que je l’ai senti, je ne ressens plus la filiation avec Shalimar (or c’est Shalimar que j’adore...) ;
- MKK, je n’ai rien ressenti de fort contrairement à la description, à peine un petit animal bien sage dans les 5 premières minutes, j’ai été bien déçu ;
- Musc Tonkin, bien plus agréable sur peau que sur papier, le côté fécal était presque imperceptible, ma peau l’assagit beaucoup et c’est tant mieux.
.
Résultat des courses : il faudra réessayer lorsque je serai guéri pour confirmer ou pas mes impressions de musc sans puissance.

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par Céa, le 31 juillet 2012 à 10:46

Je suis navrée de poster cette question ici mais j’ai un problème avec la rubrique "choisir son parfum". Qui connaît les parfums Musck et with musck de Alyssa Ashley ?

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par Frédéric, le 31 juillet 2012 à 14:43

Je l’ai porté adolescent, un présent de ma mère qui avait lu que c’était le meilleur du genre. Il est particulièrement doux et donne cette impression de linge ou se blottir. J’ai le souvenir qu’il se rapproche fort du Musc de Réminiscence mais je l’avais préféré à cause de cet aspect réconfortant (et mon caractère stressé intérieurement me pousse vers ça, un doudou).

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par Céa, le 31 juillet 2012 à 20:57

Merciiiiiiii ! Je l’ai apperçu sur le site d’une parfumerie bien connue (pas de marque,non non, pas de marque !) et comme j’en ai vaguement entendu parler je voulais avoir un avis avant de le tester (courageuse, mais pas trop quand même !). Voilà mon nez rassuré !

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par Renee3, le 25 juillet 2013 à 13:55

Je suis curieux de connaitre la suite sur votre site

voyance amoureuse

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par catfat, le 20 juillet 2012 à 14:34

Je l’ai enfin senti ce Lutens qui fait couler tant d’encre (virtuelle) sur Au parfum ! Tout comme Youggo j’étais extrêmement curieuse de sentir toutes ces odeurs fauves. Sur papier, un parfum très doux à mon nez, chaud comme une fourrure effectivement. J’ai testé sur mon poignet droit et en sortant de la boutique alors là oui la cage aux lions qui me saute au nez !!! Pas désagréable mais wahou ça décoiffe ça c’est sûr... et assez vite sur moi c’est devenu très... floral (est-ce possible ??), mais aussi très enveloppant. Pour reprendre les mots d’un(e) au-parfumiste ci-dessus, comme un chat qui se serait roulé dans les fleurs. Par contre j’avais Boxeuses à gauche qui m’avait énormément plu sur le papier mais qui est resté muet sur mon poignet (même si mes amis le sentaient puisqu’ils ont tous préféré MKK...). Pas d’étoile car c’était notre 1er RDV...

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par Patrice, le 20 juillet 2012 à 17:19

Oui, des fleurs c’est possible !
Surement la rose, moi c’est ce qui me sautait au nez, comme je le dis plus haut. Mais je ne le sens plus tellement, maintenant !

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Youggo

par Youggo, le 7 mai 2012 à 18:54

Voilà un parfum qui ne cessera de m’échapper.
Tout d’abord, le nom et son descriptif avaient évoqué pour moi une foule de choses : un campement de yourtes mongoles et ses odeurs de bois, de cuir, et de terre, les fourures de bêtes, l’odeur des chevaux, des feux de bois, des volutes d’encens, des cavaliers en tenue traditionnelle, des chamans mystiques... Quelle ne fut pas ma déception en sentant enfin ce MKK !! De la Mongolie je ne retrouvais que le beurre au lait de yak caillé. Juste une note de fromage de chèvre âpre, aigre et sale.
J’y suis revenu. Encore et encore. Forcé sur les tests, dans toutes les conditions, tous les temps, tous supports. Laissé le parfum évoluer sur ma peau, et le sentir régulièrement jusqu’à m’en rendre malade. Tenter de l’aimer, de le comprendre, de le percer à jour. J’ai tout essayé pour tenter d’y retrouver au moins des odeurs de fauves plus sophistiquées qu’une simple biquette aigrelette. Rien. Ce parfum m’échappait. Pire encore, ce MKK me dégoutait vraiment. Et pourtant les odeurs sales ne me rebutent pas systématiquement.
Puis un jour, dans une boutique mal climatisée en Italie, entre un testeur de Jeu de Peau vide et un Chypre Rouge qui avait tourné au... vert, je prends le testeur de MKK et me vaporise allègrement le bras. Et là, révélation ! Tout s’éclaire ! Le jus, visiblement éventé, avait perdu ses notes les plus aigres et caprines. Ne restait qu’un musc raisonnablement sale, et une note de rose poudrée. Plutôt qu’une ménagerie d’un grand Khan, j’y découvrais un doux col en vison d’un manteau bourgeois encore parfumé de l’eau de toilette de madame.
Maintenant que j’avais compris à quoi j’avais affaire, que je percevais enfin l’angle sous lequel il fallait aborder ce parfum restait une question : allait il me plaire ? Et la réponse est... non. Mais au moins je l’ai compris !

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par miroulette, le 18 avril 2012 à 16:34

Bravo Opium pour cet article dédié à un des meilleurs parfums de ma collection et que je porte justement aujourd’hui. J’aime son odeur animale, fécale de crotte de bique comme dit Gégé. Pour moi ce n’est pas un parfum sensuel dans le sens aguicheur, c’est un parfum doudou qui me réconforte et m’apaise, comme lorsque l’on plonge les mains et le nez dans la fourrure de son animal de compagnie (non mon homme n’est pas très poilu)

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par Opium, le 18 avril 2012 à 23:02

Salut Miroulette.
Merci pour tes gentils mots.
Je t’avoue que je me sers de cet empereur parfois, malgré tout, un peu pour aguicher. Mais, après le temps des jeux, c’est sa rondeur toute douce et réconfortante qui fait du bien...
Encore une fois, au vu des "termes" que nous utilisons, on pourrait prendre peur. Mais, surtout pas. Ce gros chat, il faut juste apprendre à l’apprivoiser. Ensuite, comme c’est souvent le cas avec les matous, il faut juste leur donner de l’affection pour qu’ils nous la rendent. On croit qu’il veut nous griffer, mais, non, ce n’est que la chaleur de son pelage qu’il nous offre ce Muscs Koublaï Khän !
Bonne soirée
Opium
Ps : J’ai adoré ton trait d’humour irrévérencieux final ! ;-)

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Boxeuse de Daturas

a porté Muscs Koublaï Khän le 14 avril 2015

Bientôt trente ans, avocate encore un brin timide et éternelle adulescente, mes passions (ou plutôt mes obsessions, puisque je ne sais rien faire sans excès) reviennent me hanter de manière cyclique. (...)

atlas

a porté Muscs Koublaï Khän le 12 avril 2015

Sa note :
ghost7sam

ghost7sam

a porté Muscs Koublaï Khän le 27 mars 2015

Passionné (nez ?) par les histoires que le parfum peut raconter
Sa note :
Lanou

Lanou

a porté Muscs Koublaï Khän le 1er mars 2015

Vesper

Vesper

a porté Muscs Koublaï Khän le 24 février 2015

Je dois admettre que j’apprécie peu de choses. Mais ce que j’aime, je l’aime passionnément. Cette biographie tiendra donc en quelques noms... Michael Nyman, Stephen Fry, Andrée Putman, Neil Tennant (...)
Sa note :
cuiretmusc

cuiretmusc

a porté Muscs Koublaï Khän le 17 février 2015

Sa note :
Vesper

Vesper

a porté Muscs Koublaï Khän le 4 février 2015

Je dois admettre que j’apprécie peu de choses. Mais ce que j’aime, je l’aime passionnément. Cette biographie tiendra donc en quelques noms... Michael Nyman, Stephen Fry, Andrée Putman, Neil Tennant (...)
Sa note :
Vesper

Vesper

a porté Muscs Koublaï Khän le 31 janvier 2015

Je dois admettre que j’apprécie peu de choses. Mais ce que j’aime, je l’aime passionnément. Cette biographie tiendra donc en quelques noms... Michael Nyman, Stephen Fry, Andrée Putman, Neil Tennant (...)
Sa note :
Cymoril

Cymoril

a porté Muscs Koublaï Khän le 30 janvier 2015

Juste amoureuse des odeurs. Fleurs blanches narcotiques, peau mal lavée, vapeur d’encens, cuir tanné, iris hiératique, bois miélés... Je me roule dans tout, même une petite lavande, même un peu (...)
cuiretmusc

cuiretmusc

a porté Muscs Koublaï Khän le 21 janvier 2015

Sa note :
Nymphomaniac

Nymphomaniac

a porté Muscs Koublaï Khän le 18 janvier 2015

Sa note :
gérard

gérard

a porté Muscs Koublaï Khän le 29 décembre 2014

Sa note :
Nymphomaniac

Nymphomaniac

a porté Muscs Koublaï Khän le 29 décembre 2014

Sa note :
cuiretmusc

cuiretmusc

a porté Muscs Koublaï Khän le 2 décembre 2014

Sa note :
lrisfleur

lrisfleur

a porté Muscs Koublaï Khän le 10 novembre 2014

24 ans, passionnée d’écriture, de cinéma (Almodovar, Kubrick, Tim Burton...) et de parfums ! Toujours à la recherche de nouvelles merveilles, j’ai du mal à rester fidèle à une seule fragrance, préférant (...)
Sa note :
lrisfleur

lrisfleur

a porté Muscs Koublaï Khän le 9 novembre 2014

24 ans, passionnée d’écriture, de cinéma (Almodovar, Kubrick, Tim Burton...) et de parfums ! Toujours à la recherche de nouvelles merveilles, j’ai du mal à rester fidèle à une seule fragrance, préférant (...)
Sa note :
cuiretmusc

cuiretmusc

a porté Muscs Koublaï Khän le 25 octobre 2014

Sa note :
Vesper

Vesper

a porté Muscs Koublaï Khän le 20 octobre 2014

Je dois admettre que j’apprécie peu de choses. Mais ce que j’aime, je l’aime passionnément. Cette biographie tiendra donc en quelques noms... Michael Nyman, Stephen Fry, Andrée Putman, Neil Tennant (...)
Sa note :
cuiretmusc

cuiretmusc

a porté Muscs Koublaï Khän le 18 octobre 2014

Sa note :
Hermeline

Hermeline

a porté Muscs Koublaï Khän le 18 octobre 2014

Néophyte mais curieuse, un peu boulimique olfactivement parlant mais cela passera (mon compte en banque l’espère !), j’aime le monde de la parfumerie. Vivant cependant à Montréal, beaucoup de trésors (...)
cuiretmusc

cuiretmusc

a porté Muscs Koublaï Khän le 5 octobre 2014

Sa note :
Sépia

Sépia

a porté Muscs Koublaï Khän le 5 octobre 2014

N’es-tu pas l’oasis où je rêve, et la gourde Où je hume à longs traits le vin du souvenir ?
Sa note :
cuiretmusc

cuiretmusc

a porté Muscs Koublaï Khän le 9 septembre 2014

Sa note :
cuiretmusc

cuiretmusc

a porté Muscs Koublaï Khän le 4 septembre 2014

Sa note :
Vesper

Vesper

a porté Muscs Koublaï Khän le 29 août 2014

Je dois admettre que j’apprécie peu de choses. Mais ce que j’aime, je l’aime passionnément. Cette biographie tiendra donc en quelques noms... Michael Nyman, Stephen Fry, Andrée Putman, Neil Tennant (...)
Sa note :
Vesper

Vesper

a porté Muscs Koublaï Khän le 13 août 2014

Je dois admettre que j’apprécie peu de choses. Mais ce que j’aime, je l’aime passionnément. Cette biographie tiendra donc en quelques noms... Michael Nyman, Stephen Fry, Andrée Putman, Neil Tennant (...)
Sa note :
PetiteNiçoise

PetiteNiçoise

a porté Muscs Koublaï Khän le 27 juillet 2014

"LutensOphile".
Sa note :
Lanou

Lanou

a porté Muscs Koublaï Khän le 23 juillet 2014

atlas

a porté Muscs Koublaï Khän le 6 juillet 2014

Sa note :

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Bonjour Christine, De belles propositions, dont le trop peu vanté One Love de Scherrer, vous(…)

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Merci Adina pour vos précieux conseils...et vos "pistes "intéressantes ! J’apprécie beaucoup(…)

il y a 7 heures

Merci beaucoup Blanche pour votre réponse si pertinente et réaliste !!!Vous avez tout à fait(…)

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