Auparfum

Parfumer ses souvenirs

par Pénélope, le 6 mai 2016

Il est bien connu que, telle la fameuse madeleine de Proust, les parfums n’ont pas leur pareil pour faire ressurgir des souvenirs enfouis dans notre mémoire. Un effluve poudré d’iris et de violette et nous revoilà à huit ans dans la salle de bain de notre grand-mère ; un parfum de figuier et nous nous revoyons gravir ce sentier en Corse.

Afin de forcer un peu le hasard, vous est-il déjà arrivé d’utiliser sciemment cette propriété magique des parfums, et d’associer volontairement un parfum à une occasion particulière de votre vie, un évènement, un voyage, une rencontre... pour que le parfum vienne ainsi appuyer votre souvenir, un peu comme une bande-son accompagne un film ?
Et si oui, pourquoi ce parfum là pour cette occasion là ?

Racontez-nous les fragrances que vous avez choisies pour parfumer vos souvenirs !

Image : Fifi D’Orsay, dans le film They Just Had To Get Married, 1933

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Pénélope

par Pénélope, le 16 juillet 2017 à 16:54

Après avoir retrouvé mon mot de passe de connexion, je peux revenir donner des nouvelles plus d’un an après avoir lancé cette discussion.
Mon mariage a eu lieu au mois de Juin et avec toutes les choses à penser pour l’organisation j’ai un peu oublié de réfléchir à mon parfum pour le jour J. Si bien que la veille, je fais le tour de mes flacons et de mes échantillons, rien ne me convainc ( il fait trop chaud pour Nahéma que j’ai pourtant appris à apprécier, l’Infusion d’Iris je l’ai beaucoup porté cet hiver, ce n’est pas assez exceptionnel ect...)
Finalement je n’ai pas mis de parfum ce jour là ! Aucun regret, il faisait très chaud et j’étais tellement absorbée par ma journée et mes invités que je n’en aurais pas profité !
A bientôt

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Pepper&Salt

par Pepper&Salt, le 13 juin 2017 à 15:32

Comme un souvenir éternel. Celui de l’amour d’un bambin pour sa grand-mère élégante, féminine, et protectrice.
Imaginer se rendre dans sa maison, 40 ans après, pour retrouver les moments enfouis dans la lointaine enfance.
Oublier qu’elle n’est plus, et la découvrir à ses côtés, toujours vivante, après avoir fermé les yeux, et senti le magnifique "Poudre de Riz" de la Collection Huitième Art du parfumeur Pierre Guillaume.
C’est un peu comme se rendre dans sa chambre, bouger sa coiffeuse, et trouver son poudrier, qui était tombé derrière. Une madeleine délicieuse...

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Lady Siegfried

par Lady Siegfried, le 6 juin 2017 à 00:55

Bonjour à tous,
J’ai vu ce fil de discussion peu de temps avant l’examen final de mon cursus, et je me suis dit que j’allais suivre votre exemple et me créer aussi un souvenir olfactif de ce moment-là.
En passant en revue les échantillons et les flacons de ma mini-collection, mon nez s’est arrêté sur Grand Amour. Malgré le fait que ce parfum m’ait collé une migraine la première fois que je l’ai senti (le lys sans doute, un bouquet de ces fleurs fraîches me fait le même effet), ça ne pouvait être que lui, sans doute le lien entre son nom et le métier qui me passionne tant.
Eh bien, cela fait une semaine que Grand Amour m’a accompagnée, une semaine que j’ai validé mon diplôme. Le sentir de nouveau m’emplit de joie au point d’en pleurer, j’espère qu’il me fera cet effet-là encore longtemps !

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par Pénélope, le 16 juillet 2017 à 16:48

Bonjour Lady Siegfried,
Je suis ravie que vous ayez adhéré au concept ! Félicitations pour votre diplôme !

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par jerico12, le 28 janvier 2017 à 23:16

Il n’arrive pas à la cheville de Corsica dsl

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Nepenthès

par Nepenthès, le 11 décembre 2016 à 19:55

En 2014 j’ai passé un mois de vacances à Madagascar. Comme il y fait très chaud j’ai acheté un 30 ml de Dior Addict l’eau fraiche. Une eau pas terrible mais bon passons....et le hasard a fait que j’ai croisé mon ex petit copain avec qui je me suis séparée avec perte et fracas 12 années auparavant. Nous nous sommes reparlés. J’ai ressenti un bonheur et une tristesse en même temps. Insipide cette eau fraîche Dior Addict mais le simple fait d’en voir un flacon me donne des frissons...
Je vais forcer le destin en Avril 2017. Pour mes 35 ans je porterai spécialement et pour la première fois APOM pour femme de Francis Kurkdjian et ce parfum sera pour moi le symbole de ma renaissance parce que plusieurs pages de ma vie perso vont être tournées

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zapakh

par zapakh, le 28 octobre 2016 à 13:35

Belle idée de sujet !
J’adore rehausser un moment d’une ambiance olfactive, et peux citer quelques exemples :
- Pour interpréter un personnage dans une pièce de théâtre (Tchekhov), je me parfumais à chaque répétition et représentation de White Linen d’Estée Lauder ; ce parfum est donc pour moi intrinsèquement lié à cette expérience et pièce de théâtre ;
- Lors d’un long congé sabbatique j’avais apporté un petit coffret d’échantillons (eau de toilette + gel douche) de Voyage d’Hermès que je portais uniquement en prenant l’avion ou le train pour vivre intensément chaque ... voyage. J’ai adoré ce parfum qui est aujourd’hui pour moi synonyme d’aéroports, de valises, de correspondances et de ce grand moment d’enthousiasme et de logistique qui précède le "séjour" en tant que tel ;
- Lorsque "le ciel est bas et lourd et pèse comme un couvercle, etc." et notamment fin octobre/novembre, j’aime me projeter dans des contrées lointaines et exotiques en m’enveloppant de fragrances ensoleillées et notamment Beyond Paradise d’Estée Lauder ou encore Aqva Divina de Bvlgari ; ceux deux parfums sont à présent indissociables de cette période de l’année ;
- Au moment d’attaquer un grand roman de la littérature classique russe, je me parfume à Maroussia de Slava Zaïtsev — il m’est même arrivé d’en imprégner mon marque-page, c’est dire !
Etc.
Et vous ?

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par NellyL, le 14 octobre 2016 à 15:25

Sans jamais avoir pense a parfumer mes souvenirs, certains parfums me ramènent directement dans une ambiance et une période de ma vie. C est ce qui fait la beauté du parfum !
Premier souvenir parfume : un week end a Londres avec des amis et mon copain de l époque. La rupture était imminente, Londres pluvieuse sous le ciel de novembre. Dans ma trousse de toilette un échantillon de L Heure Bleue. Je n avais pas aime le parfum en boutique ou je flânais (tiens un vieux machin, on va tester....ne hurlez pas mais je ne connaissais pas du tout le parfum a cette époque !), mais la vendeuse m avait dit d’un air dédaigneux "c est un monument de la parfumerie" . Bon alors donnez moi un échantillon que je comprenne... Et voila que cet échantillon se brise sur le carrelage de la sdb de l hôtel ou je cachais mon désarroi. L odeur m a obsédée les 4j que j ai passes la bas. Depuis ce parfum ne m a jamais quittée, c est un parfum qui m évoque la nostalgie, la tristesse dans laquelle on a parfois besoin de se lover et le temps qui passe.

Plus récemment mon frère m offre "Azzaro pour elle". La senteur est sympa, c est un peu eloigne de mes preferences parfumees, je l utilise peu. L ete je l emporte en vacances : c est mon seul 30 ml. Depuis, je suis sur les bords du lac de Come ou a l opera des arenes de Verone des que je le porte ! Un bonheur.

Je pense donc que je vais moi aussi parfumer mes souvenirs, cela me transporte dans une atmosphère sur commande, même en milieu hostile (dans le Lyon Paris de 7h plein de claviers qui cliquettent...)

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Absinthe

par Absinthe, le 8 août 2016 à 00:00

Des parfums il ne me restera que les souvenirs hélas.... en avril j’ai souffert d’une grippe carabinée (mais quelle grippe ne l’est pas ?), et depuis, plus d’odorat. Enfer, damnation, malédiction, exit l’odeur des foins en juin, du tilleul en fleur, de la glycine, du feu de bois, de l’herbe fraîchement coupée, de mes chiens après la pluie, de la cuisine qui mijote, du linge séché en plein air, d’un verre de bon vin ou d’un bon cognac... bon pour relativiser je compte sur les classiques, Jicky quand il fait beau et pas trop chaud et que la lavande est en fleur et envahie par les bourdons, deux pschitts de Poison l’hiver quand il fait froid, une touche de n°5 pour juste sentir bon et me faire "bien voir" (non je plaisante, j’adore le n°5), un peu de Musc Khoublaï Khan le dimanche en mode cocooning, mais n’empêche : je ne peux plus me sentir. Et c’est odieusement frustrant. Parait que ça guérit, je me languis....
Olfactivement vôtre,
Absinthe

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tyssyt

par tyssyt, le 14 mai 2016 à 22:30

Bonjour,

Comme dans les commentaires précédents, je peux très facilement me replonger dans certaines périodes de ma vie rien qu’en sentant un parfum, avec toutes les émotions et sensations qui y sont liées. Mon enfance et adolescence sont plutôt marquées par le parfum d’autres personnes, l’odeur de lieux ou l’odeur "d’ambiances".

Ensuite, j’ai un parfum qui me ramène à mes premières années de fac, celui des soirées d’été, celui de mon déménagement, de mon premier boulot, de ma demande en mariage, etc.

C’est d’ailleurs pour éviter d’avoir des souvenirs qui reviennent que je ne me parfume plus lors de moments difficiles : maladie, perte d’un proche... Je ne veux pas revivre ça, alors j’évite d’y associer trop de choses. L’odeur pouvant faire remonter des choses très fortes, autant éviter.

Par contre, quand j’ai besoin de réconfort et de douceur, je sens de l’ Ô de Lancôme qui me rappelle ma grand-mère. L’odeur de sa crème à la cire d’abeille me ramène également à cette période heureuse, insouciante et protégée de l’enfance. On s’éloigne du parfum, mais sentir mon vieux doudou (puant, oui, il faut être honnête) me met dans le même état.

C’est peut-être bête, mais si un jour j’ai des enfants, j’aimerais qu’ils aient un parfum en mémoire qui puisse aussi les ramener instantanément dans un cocon et qui pourrait les bercer et les "protéger", comme une maman protège ses enfants. Du coup, il faudrait que je choisisse un classique qui puisse encore traverser le temps lol

Belle soirée ! :)

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Lady of Shalott

par Lady of Shalott, le 10 mai 2016 à 15:04

Enchantée de découvrir ce post !
Là, on est en plein dans mon vice ^^

Je calcule, en effet, très souvent quel parfum mettre en quelle occasion afin de créer de moi-même mes propres madeleines de Proust olfactives.
Cette idée m’est venue jeune ; avant même de m’intéresser au parfum ni de réaliser l’importance de l’odorat.
Entre 17 et 18 ans, voyageant souvent à Berlin pour y voir mon grand amour de l’époque, j’emportais immanquablement une trousse en boutis de coton prêtée par maman dans laquelle je mettais une brosse, un savon ainsi que mon après-shampoing et à la vanille Garnier (il existe encore des déclinaisons de ce succès commercial même si je suis passée au bio depuis un lustre). L’ayant laissé et oublié fermé, lorsque j’ouvris à nouveau ce vanity, les senteurs qui s’en exhalèrent me frappèrent fortement et je me vis instantanément transportée à Köpenick !

Dès lors, en bonne rouée que je suis, je décidai de garder cette trousse fermée et de ne l’ouvrir que rarement. De là me vins la pratique régulière de réserver sciemment chaque parfum à une envie, une émotion, une atmosphère, une période de l’année, afin de recréer ce plaisir si sublime !

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par Lady of Shalott, le 10 mai 2016 à 19:20

Comme mon message est trop long pour entrer, j’opte pour en mettre la suite en commentaire du début :


Un aperçu de mes habitudes
 :

En toutes saisons, mais surtout au printemps, lorsque je me sens modeste, là encore, mais surtout médiévale, je porte feu l’Eau des quatre reines de L’Occitane (aujourd’hui, Rose et Reine, si je ne m’abuse), un hommage aux quatre filles du comte de Provence, toutes bien mariées et ainsi élevées au rang royal. Ce parfum m’évoque la fête de la rose de mai, importante au Moyen-Âge et qui plonge ses racines dans la plus haute antiquité (Grèce Antique, Pou moi ta roda, pou moi ta ia, pou moi ta kala selina ?). Je précise que le tombeau dudit papa des quatre reines est dans la rue voisine de la mienne ^_-
C’est un parfum avec lequel j’ai contaminé des amies chères. C’est donc aussi un signe de reconnaissance entre nous. Il faudrait que j’en rachète ou que je prenne Florabotanica, qui me tente depuis longtemps mais qui ne m’évoquera jamais la même chose. Florabotanica serait plutôt un pendant printanier de La Fille de Berlin telle que je l’évoque plus bas, mais avec des roseraies françaises.

1996 de Byredo pour le Carême et les retraites monastiques (dès que je le sens, je m’imagine es icônes dorées, la pierre froide, l’odeur de l’église après les offices, les marches en maquis pour rejoindre les lambris de mon ermitage à l’orthodoxe... rhaaaaa *.* )- Seven Veils de Byredo pour les festivités pascales (opulence des fruits secs, des dattes, des brioches orientales faites par les moniales, de l’encens plus sucré des jours de fête).

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par Lady of Shalott, le 10 mai 2016 à 19:22

Terracotta de Guerlain pour les moments chauds de l’été de jour, et Tobacco Vanille pour le soir. En effet, je porte divers monoï (Tiki <3), l’été quasi quotidiennement. Dès lors, je dois choisir des parfums qui ne jurent pas avec. Là encore, les élèves adorent quand mon mètre de chevelure embaume le monoï de qualité. Je les entends commérer dans mon sillage. Les élèves sont un assez bon repère pour savoir si un parfum est apprécié par le commun des mortels ou non bien que plaire à tout le monde soit aussi synonyme de plaire à n’importe qui.

En période estivale, lorsque je ne suis pas Monoïée et que je ne vais pas en bord de mer, je suis sur l’Impératrice de Dolce et Gabbana (le chiffre 3 ; je ne suis pas superstitieuse mais c’est supposé être mon porte-bonheur selon maintes sources), qui parfume aussi très bien le cuir de mon sac à main ! Malheureusement, il est discontinué ; j’ai donc un stock que j’économise.

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par Lady of Shalott, le 10 mai 2016 à 19:43

L’odeur du jasmin en fleur est un délice sans pareil l’été, dans mes contrées. Je m’enduis donc aussi de l’huile La Sultane de Saba au Jasmin, que vient agréablement compléter le n°5 en soirée. Eh oui ! Le n°5 en extrait l’été ! Je n’ai pas peur ^^
J’utilise mon extrait de N°5 avec parcimonie, seulement lorsqu’une certaine humeur préside à mon coucher ou à une sortie. C’est un véritable antidépresseur ! Une odeur qui m’aide à me sentir femme, indépendante, digne, forte. La publicité dans l’Orient Express reste ma préférée.

Louve est pour les fourrures des soirées d’hiver. Je pense beaucoup à la Russie en le portant. Il me rappelle l’odeur d’une amie très chère qui sent tout le temps la dragée. Il m’arrive de l’associer, quitte à tomber dans la facilité, aux produits corps Roger et GalletAmande Persane (pas le parfum, l’huile (discontinuée arrghhhhh !!!!) et la crème).

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par Lady of Shalott, le 10 mai 2016 à 19:23

L’odeur du jasmin en fleur est un délice sans pareil l’été, dans mes contrées. Je m’enduis donc aussi de l’huile La Sultane de Saba au Jasmin, que vient agréablement compléter le n°5 en soirée. Eh oui ! Le n°5 en extrait l’été ! Je n’ai pas peur ^^
J’utilise mon extrait de N°5 avec parcimonie, seulement lorsqu’une certaine humeur préside à mon coucher ou à une sortie. C’est un véritable antidépresseur ! Une odeur qui m’aide à me sentir femme, indépendante, digne, forte. La publicité dans l’Orient Express reste ma préférée.

La fille de Berlin est réservé aux temps pluvieux d’automne, lorsque je vais en cours ou en ville dans cette atmosphère humide et fraîche qui me rappelle la verte banlieue berlinoise (où l’on trouve souvent des rosiers).
L’automne, lorsqu’il fait frais et sec (comme toujours chez moi), c’est aussiFlower de Kenzo, offert pour mon anniversaire par un élève de mon premier poste (j’avais 21 ans ^^ quel petit ange !). Sur le coup, j’étais dubitative. Finalement, j’en suis au stade où je le reconnais dans la rue et il a bien mérité son statut de madeleine !

Louve est pour les fourrures des soirées d’hiver. Je pense beaucoup à la Russie en le portant. Il me rappelle l’odeur d’une amie très chère qui sent tout le temps la dragée. Il m’arrive de l’associer, quitte à tomber dans la facilité, aux produits corps Roger et GalletAmande Persane (pas le parfum, l’huile (discontinuée arrghhhhh !!!!) et la crème).

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