Auparfum

Quel parfum portez-vous ?

par Dominique Brunel, le 18 juillet 2014

Petite mise à jour

Apparemment, ma prose a pu vous induire en légère erreur... Beaucoup parmi vous indiquent sous cet article quel parfum ils portent.... mais cet article ne visait initialement qu’à présenter la nouvelle fonctionnalité qui vous permet, sur chaque fiche parfum, d’indiquer que vous le portez. Evidemment, nous n’avons pas tous les parfums en "boutique". Mais pour ceux qui sont critiqués ici, n’hésitez pas à cliquer sur le petit flacon sous le visuel :)

— -

Vous le savez, auparfum ne rêve que d’une chose : chaque jour, vous éblouir un peu plus. Hier nous lancions sur notre site une fonctionnalité d’alerte contenu que des millions de sites nous envient à travers le monde.

Aujourd’hui, nous réalisons ce rêve inouï : il vous est désormais possible de clamer au monde entier ce simple cri du coeur "Je le porte" ! Mais attention, après 24 heures, pffuittt... plus rien... ils vous faut vous re-parfumer !

Vous retrouvez en bas de la fiche, la liste des auparfumistas qui portent/ont porté ce parfum (Onglet : Qui le porte)

Et bien sûr, vous retrouvez sur le profil de tous les membres la liste de leurs parfums portés.

Pour voir, jour par jour, toute l’activité liée à cette nouvelle fonctionnalité, il suffit de se rendre sur la page Parfums Portés, dans le menu Communauté.

Voilà.... à vos sprays !

Thème

auparfum
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par Ewandé, le 12 décembre 2017 à 16:03

Comparatif nouveau / ancien flacon La fille de Berlin de Serge Lutens. Design du packaging plus moderne, grand format, ce que je préfère pour un parfum comme celui-là que je porte souvent. Le flacon posé sur ma coiffeuse a beaucoup d’allure, plus que l’ancien modèle. Je ne détecte pour le moment aucune reformulation apparente que ce soit au niveau de l’impression de la senteur et de la rémanence. C’est ce que je redoutais le plus à vrai dire, donc aucun soucis dans l’état actuel des choses.

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par Farnesiano, le 12 décembre 2017 à 20:42

Bonsoir Chanel Oberlin. C’est étrange comme les avis peuvent différer : je trouve les nouveaux flacons Lutens plutôt laids, avec leurs caractères énormes, s’étalant sur un fond noir (démesuré) des plus banals. Et puis, vue " de dos ", l’étiquette collée, franchement c’est pas très chic. Outre l’avantage qu’ils s’emportaient et se dissimulaient facilement au fond d’un sac (je privilégiais la protection d’un gant de toilette), les anciens 50ml avaient une bien plus belle allure et, en s’alignant, formaient sur l’étagère une bien jolie collection. Las, le nouveau packaging sent le marketing dans ce qu’il a de plus élémentaire, de plus bas : la vente maximale pour un gain optimal. Comme je regrette les petites étiquettes dont le beige pouvait évoquer la lumière de la peau, la pâleur d’un gant en daim clair, l’ivoire d’un clavier ancien... Et ce fin petit liseré noir, comme celui des faire-part d’autrefois... Mais je suis décidément de la vieille école, je n’aime guère voir s’afficher les marques. A la limite j’aurais par exemple préféré voir s’afficher en grand le logo très moderniste SL et, en petits caractères les lettres composant le nom de cette si belle maison qu’est Serge Lutens. A mes yeux, rien ne vaudra jamais les flacons " cloches " ou dits de table et la troublante couleur pourpre des originaux de Féminité du Bois.
Mais tant que La Fille de Berlin ne change pas... :-)

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par Chanel Oberlin , le 13 décembre 2017 à 15:42

Bonjour Farnesiano,

Vous savez j’ai eu la même réaction initiale lorsque j’ai vu pour la première fois la version prototype lors d’une réunion marketing rémunérée de type table de discussions à laquelle j’avais participé en mars dernier à New York. Le prototype par contre était un flacon 50ml et j’avais trouvé que ça faisait commercial et un peu style shampooing qu’on trouve dans les hôtels de luxe.
D’après ce que j’ai compris, il y a depuis longtemps une forte demande pour des flacons plus unisexes. Serge Lutens a une clientèle masculine plus importante que Frédéric Malle, L’Artisan Parfumeur, Annick Goutal, Maison Francis Kurkdjian etc. Déjà en 1999 Serge Lutens avait abandonné l’étiquetage mauve des flacons cloche Palais Royal, certainement parce qu’ils s’étaient rendus compte qu’ils vendaient beaucoup auprès de la clientèle masculine.
Enfin, même si j’affectionne la collection beige pour son côté "gamme littéraire", elle commençait à faire datée. En matière de design, tout ce qui est moderne et contemporain a tendance à vieillir vite. L’intérieur de chez mes parents c’est exclusivement du Roche-Bobois mais qui a déjà une bonne dizaine d’années et franchement je trouve que ça commence à faire daté comme style. C’est le genre de design moderne haut de gamme qu’il faut changer tous les cinq ans.
En plus d’une recherche de design réactualisé, il fallait rationaliser la gamme Serge Lutens, il y avait trop de parfums. Je regrette la disparition d’À la nuit mais il y a de bonne chose tout de même, par exemple Vétiver Oriental passe directement dans la Collection Noire parce qu’il marchait bien en flacon cloche, c’est le seul d’ailleurs qui passe d’une gamme à l’autre.
Je crois qu’il y aura l’année prochaine la naissance d’une nouvelle gamme Serge Lutens, si c’est le prototype que j’ai vu, ce sera un flacon semblable à celui des Eaux mais tout noir, 100ml.

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par Farnesiano, le 13 décembre 2017 à 21:43

Merci mille fois, Decorté, pour ces éclaircissements. Le flaconnage me paraît un sujet bien délicat : que d’appels à des designers pour trouver LE flacon idéal. Pour ma part, la simplicité doit demeurer gagnante, ce qui n’exclut pas un style réellement personnifié (cfr Parfum d’Empire, Le Galion, Naomi Goodsir, Liquides Imaginaires, Éditions Fr. Malle, etc.) Mais je me désole de voir le noir l’emporter sur tous les fronts : Lutens, L’Artisan P., Montale, et autant dans le mainstream. En cette matière, quand je décide de me parfumer, j’aime voir la lumière illuminer et faire vibrer le jus dans son flacon. Le parfum, c’est de l’or mis en bouteille !

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par Decorté , le 14 décembre 2017 à 16:32

Je déplore surtout l’uniformisation de la parfumerie de niche. Le noir chez Serge Lutens c’est son filon depuis Nombre Noir en 1981, il est fasciné par le noir, il suffit de lire ses entretiens. Il y a donc une cohérence chez Serge Lutens, tout est noir, sa gamme de maquillage etc.
Uniformisation donc, parce qu’au fond, la niche n’a rien fait d’autre que de copier depuis une vingtaine d’années le concept de parfumerie exclusive de Serge Lutens. Les grandes marques inclues. Et manque d’imagination et de créativité. Quand on voit la mode des ouds, une note olfactive que je trouve affreuse, tout ça parce que c’est facile à incorporer dans une composition, les épices étant de plus en plus régulées, l’oud ne l’étant pas, on nous sert des ouds moches comme tout à toutes les sauces et à des prix exorbitants sous couvert de précieux parfums orientalistes et mystérieux qui franchement n’en sont pas.

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par Farnesiano, le 14 décembre 2017 à 17:38

Bonsoir Decorté. Bien vu pour le noir, je n’y avais pas songé.
Je pense comme vous, les beaux ouds sont si rares ! Il y en a cependant : je citerai entre autres celui de Mona di Orio et Al oudh de L’Artisan, ancienne version (2009), magnifiquement épicée, quand la nouvelle baigne dans un iris gras qu’apparemment Bertrand Duchaufour n’a pas voulu signer.
Ah oui, vous dire encore que mes premiers achats Lutens furent Le divin Vétiver Oriental dans sa version 50 ml avant qu’il ne passe sous cloche et Féminité du Bois chez Shiseido (Eau de Parfum et Eau Timide). Puis vinrent le sublime Arabie, Daim Blond, Fleurs de Citronnier, Cuir Mauresque, Bas de Soie... Merci encore de votre retour. Bonne soirée.

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par Decorté , le 14 décembre 2017 à 18:44

Vétiver Oriental, quel parfum ! Voilà le descriptif du petit livret qui date de 2002 déjà.

Vetiver Oriental par Serge Lutens

Étrange bal masqué où deviner signifie conquérir. Se laisser entraîner par les séductions particulières du singulier vétiver. Inviter la racine à libérer les secrets de son coeur sur un air de Java, s’accompagnant d’un accord boisé, chocolaté. Prenant corps par la réglisse, se délassant en compagnie de l’iris de Toscane, puis enfin soupirant sous le voile d’un magnifique et onctueux santal.
La senteur, ainsi révélée par les compliments naturels de ses courtisans odoriférants, se retire. Hors de raison, elle se pare des plus beaux atours existants au monde : un fabuleux collier de musc, une nuit de chevelure où la Myrrhe conspire sous un ciel étoilé, rejointe en myriade par le benjoin de Siam, le bois de Gaïac, le baume de Pérou, quelques feuilles de patchouli et autres secrets trésors.
Au final, se démasquant, elle révèle en triomphe son insultante beauté.
Vetiver Oriental... rare.

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par Farnesiano, le 14 décembre 2017 à 21:34

J’avais oublié l’existence de ces charmants livrets bruns et beiges. Je dois encore en posséder l’un ou l’autre dans quelque enveloppe oubliée au fond de mes archives... Merci d’avoir ressuscité pour moi ce joli texte.
Me reviennent aussi en mémoire les échantillons que nous recevions sous forme de " concrètes " enserrées dans de minuscules bulles, elles-mêmes incrustées dans de petits cartons ! Une autre époque...
Ce Vétiver Oriental est d’une classe folle, et divinement sensuel. Je viens de me vaporiser la main avec ce qu’il me reste de mon flacon d’origine : c’est fabuleux, le parfum n’a pas changé d’un iota ! Il me paraît même plus beau, avec un santal final absolument ensorcelant. Le temps l’aurait-il bonifié ? Ou mon goût se serait-il peaufiné, perfectionné après toutes ces années ? Une révélation.

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par DOMfromBE, le 15 décembre 2017 à 08:41

Bonjour,
Je suis bien de votre avis, mais j’ajouterais que la Niche et le Mainstream livrent le même combat.
On a vu des Oud chez tout le monde et on assiste à une avalanche de "noir" mis à toutes les sauces depuis Coco Noir, My Burberry Black (une compote !) et consorts. Cela en perd même tout son sens dans la mesure ou contrairement à Lulu (du moins aux origines), il n’y a aucune radicalité. Le Noir du mainstream reste une vague odeur de shampoing, déodorant ou autre dessert pour lequel, plus tard, votre diabétologue vous remerciera !
En matière de niche, de collections exclusives ou, dirai-je, plutôt exorbitante, inflationniste, pédante, on retrouve les mêmes thèmes chez tout le monde. Il faut un ambre, un patchouli, une fleur blanche, une vanille, un ambre et parfois un cuir ou un iris, en gros. Et qu’est-ce qu’on recycle à cours de dossiers marketings (entre autres grands inspirés du baratin, veuillez remettre des palmes d’honneur à Dior et Guerlain) ! Une bouteille toute simple pour faire genre et du noir... Comme quand les acteurs américains ont découvert le style et Giorgio Armani à la fin des années 80... Finalement, rien ne se crée, tout se transforme, se transpose.
Pour 2017, il semblerait que la mode du Oud a fait place, du moins pour les féminins, à la tubéreuse... Pauvre de moi. C’est une odeur qui me transporte pendant 120 secondes de ravissement avant l’atterrissage forcé et la migraine.
Belle journée.

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del

par del, le 12 décembre 2017 à 15:46

Oud Silk Mood -Maison F.Kurkdjian-

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HUMBERTO

par HUMBERTO, le 12 décembre 2017 à 12:32

Égoïste (Eau de Toilette) de Chanel

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par Ewandé, le 11 décembre 2017 à 16:37

La fille de Berlin, Serge Lutens

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HUMBERTO

par HUMBERTO, le 11 décembre 2017 à 12:40

Terre d’Hermès (Eau de Toilette)

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par Ewandé, le 9 décembre 2017 à 18:36

Insolence de Guerlain, eau de toilette

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HUMBERTO

par HUMBERTO, le 9 décembre 2017 à 12:47

Vintage Eau de Toilette NEW YORK de Patricia de Nicolaï

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simba

par simba, le 9 décembre 2017 à 12:31

Un Bois Vanille, Serge Lutens. Il est doux et fort à la fois.

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par Gyodo, le 9 décembre 2017 à 06:32

OUD de Francis Kurkdjian. Ayant plutôt utilisé par le passé des parfums assez légers tels que Invictus, hugo de hugo boss ou encore sel marin de heeley, ce OUD ne m’as pas laissé indifférent. Le rendu sur ‘jet papier’ ne m’a pas particulièrement impressionné mais le rendu sur ma peau a été une vrai et agréable surprise.

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Farnesiano

par Farnesiano, le 8 décembre 2017 à 15:05

Désarmant de La Parfumerie Moderne. Un lilas bien frais et naturel qui évolue très subtilement vers une sensualité chyprée et finement cuirée. Quelle étrange douceur...

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