Quel parfum portez-vous ?

Pour Un Homme de Caron (Parfum) de Caron

C’est un vendredi tout gris et brumeux où je reste tranquillement à la maison pour préparer ce qui convient afin de recevoir des amis ce soir. Et pour ajouter à mon confort pendant que le feu ronfle, c’est Patchouli Intense de Molinard qui est mon compagnon de peau et d’ambiance. Je peux laisser libre cours absolu à ma gourmandise, j’ai craqué pour un 500 ml tout comme pour Habanita, qui détrône Mitsouko EDP en guise de signature après 28 ans de règne.
Lors des nombreux échanges que j’ai eu ici depuis 2010 et mon inscription, j’ai beaucoup râlé, radoté et poussé des petites colères. On m’a aussi parfois reproché mon manque d’ouverture quant à ma vision de la parfumerie. Peu m’importe.
Je suis, je demeure et je revendique, un produit des années 70-80. Né en 1971, mes premiers émois ont été Punjab de Capucci, mon plus ancien souvenir olfactif, puis Kouros, Coco, Poison, Opium avant d’entrer chez Guerlain comme on entre en religion... Attention au blasphème !
Pour 2018 qui approche, tout comme je l’ai fait avec la maroquinerie, je vais me mettre en mode boycott de tous ces produits dont on a souvent déploré, quelles qu’en soient les raisons, leur perte effective de qualité et de force. Alors, bye bye LVMH, L’Oréal, Lauder, Chanel... Et on verra comment j’y arrive.
Bonne journée à tou(te)s.
 ;-)

Comparatif Insolence de Guerlain eau de toilette et eau de parfum. Regain d’intérêt soudain pour ce parfum après mon récent coup de coeur pour Mon Guerlain. J’ai acheté ces deux concentrations sur eBay (on a accès aux listings des marques LVMH aux États-Unis), donc deux flacons 100ml discounts à seulement 33,99 dollars chaque. L’eau de toilette Insolence première version 2006 puisqu’il est inscrit sur la boîte au dos "Guerlain est heureux de vous présenter sa dernière création".
Insolence eau de toilette est une version réactualisée moderne d’Après l’Ondée. Ce qui me plaît le plus c’est cette violette fusante accompagnée de l’iris. Pour marquer sa modernité les fruits rouges enrobent l’accord violette iris pour un rendu bonbon à la violette poudré mais qui est loin d’êtres vilain ou trash. La rémanence est excellente mais le fond après plusieurs heures me paraît un peu trop linéaire, moins intéressant, l’iris a disparu, la violette perdure mais les fruits rouges semblent prendre le dessus.
Impression complètement inverse pour l’eau de parfum. Le départ, les notes de tête me déçoivent, je ne retrouve plus cette envolée fusante de la violette. L’eau de parfum est plus proche de l’Heure Bleue en définitive. C’est ce que je lui reproche le plus. Cela dit, le fond est merveilleux, plus riche et complexe, la qualité des matières premières nettement supérieures à celles de l’eau de toilette.
J’aurais aimé que ces deux versions se rejoignent en une seule, ça aurait été fantastique ! À choisir une seule concentration, j’opte pour l’eau de toilette pour sa violette et son hommage à Après l’Ondée.

De Mona di Orio, Rose Étoile de Hollande qui fut apparemment le dernier opus de la géniale créatrice qui hélas n’en vit pas la sortie. Une amie me faisait remarquer récemment que cette rose, splendidement voluptueuse, verte au départ, s’orientalise assez rapidement, s’épanouit, s’épaissit presque, à la manière du merveilleux Nahéma de Guerlain, hélas supprimé en extrait. Bergamote et pêche partagées, jacinthe en moins et fond plus boisé, cette Rose Étoile de Hollande, à l’évolution riche, complexe mais facilement apprivoisable, s’avérerait presque gourmande. Par temps froid et humide, j’en suis fait une compagne réellement addictive.

Pour Monsieur (Eau de Parfum) de Chanel

Mon Guerlain

Sandalwood de Caswell-Massey.

Mon numéro 10, l’Artisan parfumeur

Timbuktu de L’Artisan Parfumeur. Un encens tribal et boisé à la tenue d’enfer, pour réchauffer et pour aider à combattre l’humidité ambiante et le ciel bas et lourd. Beaucoup plus beau pour moi que Dzongkha que l’on cite principalement ici.

Scent intense de Costume National