Roger & Gallet rafraîchit sa ligne masculine
par Jeanne Doré, le 30 juillet 2019
Le spécialiste français de la cologne rassemble ses propositions pour hommes dans une nouvelle collection, et l’enrichit d’une « fougère moderne » mettant en valeur la plante aromatique.
Si la majorité des créations Roger & Gallet sont présentées comme mixtes, la marque proposait néanmoins jusqu’ici un Roger & Gallet l’Homme, rejoint quelques années plus tard par Roger & Gallet l’Homme Sport, ainsi qu’une eau fraîche dédiée au vétiver, matière première volontiers associée aux parfums masculins.
Ces trois compositions seront désormais réunies avec une nouveauté dans une collection représentant « les différentes facettes de la masculinité contemporaine », exprimées par quatre ingrédients phares.
L’Homme patchouli, nouveau nom de Roger & Gallet L’Homme (1979), composé par Nicole Mahieu, marie une « facette propre et rassurante » de bergamote et de géranium à un fond chypré faisant la part belle au patchouli.
L’Homme cèdre, nouveau nom de Roger & Gallet L’Homme Sport (2009) par Karine Dubreuil, joue sur le contraste entre la fraîcheur du citron et une « fusion de chaudes épices et de bois de cèdre ».
L’Homme vétyver, nouveau nom de Vétyver (1992), créé lui aussi par Karine Dubreuil, mêle les notes boisées et vertes de la racine de vétiver à la bergamote et au géranium, pour un « parfum d’éternité ».
L’Homme menthe, le dernier arrivé signé Bruno Jovanovic, est présenté comme une « fougère moderne » associant menthe poivrée, basilic, sauge et citron vert à un fond musqué et boisé.
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Eau de Toilette 100 ml/50 euros, gel douche 200 ml/12 euros, déodorant 50 ml/12 euros
Déjà disponibles
Premières impressions
Cette collection permet de redécouvrir l’offre masculine de Roger & Gallet, jusque là plutôt discrète, comme ce joli Vétyver, le plus dans l’« esprit cologne » de la maison, même si la tenue est timide - à l’image de cette catégorie - c’est tout de même agréable.
L’Homme patchouli est le plus « dans son jus » et j’avoue que son profil fougère chyprée épicée comme une savonnette, voire une lessive vintage, m’enchante assez, à la manière de leurs anciennes références savon comme celui au bois de santal.
L’Homme cèdre (quelle bonne idée d’avoir supprimé cet horrible mot « sport ») joue des épices (cardamome) sur fond de cèdre et de vétiver doux, avec élégance et discrétion, comme un morphing de Terre d’Hermès et de Déclaration.
Quant à L’Homme menthe, c’est la référence sacrifiée sur l’autel de la virilité commerciale, avec sa fraîcheur abstraite et ses bois ambrés criards. Aucun intérêt.
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