Auparfum

Episode 10 - Tout feu, tout flamme...

par Thomas Dominguès (Opium) - Alexis Toublanc - dau - Yohan Cervi, le 20 août 2014

(Cet article fait partie de notre Saga Guerlain)

Voilà qu’après avoir été emportés dans les entrailles de Guerlain, depuis ce qui aurait dû être sa sève mais est devenue celle d’un arbre gigantesque dont les racines étaient plongées dans le sable d’un désert stellaire primal et pris dans des vents qui nous ont fait voyager depuis 1934 jusqu’en 1966, le vortex temporel en noir et blanc du Chronogyre* se colorise pour se teinter des parfums qui nous feront voyager cette semaine. Depuis le noir profond de fumée brûlée en combustion de Cuir de Russie, jusqu’à l’étoile scintillant de mille feux avec sa lumière lointaine mais puissante qu’est Véga pour basculer en contre-plongée dans un plan très rapproché sur la lueur de bougie jaune intimiste qui se déverse au fur et à mesure qu’elle coule alors que l’on appose un sceau à la cire sur Cachet Jaune...

Quand le premier juré choisi pour raconter les voyages dans le temps d’aujourd’hui se leva, il y eut un petit moment de flottement... Il était tâché de poussière noire des pieds à la tête, comme s’il s’était roulé dans une farine charbonneuse, et était donc difficilement identifiable. "Vous êtes qui vous ?" a demandé - à ses risques et périls - un Thierry Wasser intrigué. "Oh, je vous demande pardon, je suis Newyoker ! C’est que, à sentir ce Cuir de Russie, me voilà devenu une sorte de ramoneur olfactif ! Mais pour le plus grand plaisir de mon nez !".

Cuir de Russie - Jacques Guerlain, 1935 - par Newyorker

Le cuir absolu, ultime ? Il en a tout l’air, ce Cuir de Russie de mouture Guerlain. Tout d’abord créé par Aimé Guerlain en 1870, sans doute pour s’attirer les faveurs de la cour impériale Russe, il sera recomposé en 1935 par Jacques Guerlain, à une époque où Paris rassemble une importante communauté de Russes blancs ayant fui le communisme. C’est cette version qui est chroniquée ici. Cette très belle création fut, une fois n’est pas coutume, par sa radicalité, un véritable choc olfactif lors de sa découverte.
C’est que ce parfum revendique son droit à la différence. Inutile d’aller chercher une filiation directe avec les deux monuments du genre que sont Le Tabac Blond de Caron et ses volutes orientalisantes, et le Cuir de Russie de Chanel, twisté et plus pimpant, avec son cœur floral soutenu, et ses aldéhydes rayonnants. Il faut plutôt aller lorgner du côté du très fameux Scandal de Lanvin (1933), qui cultive en majesté des notes fumées, goudronneuses et animales, et du moins connu Cuir de Lancôme (lancé sous le nom de Révolte en 1937, puis renommé Cuir en 1939), avec son bouleau et son castoréum bruts de décoffrage.
Les notes hespéridées constituent une entrée en matière classique mais très discrète, et quelques aspects aromatiques se dessinent ci et là comme pour brouiller les pistes, mais la nature de ce parfum émerge rapidement, et nous avons droit à une overdose de bois brûlés, avec un effet cendré très réaliste, presque tactile, qui peut évoquer le hareng fumé. Toutes ces notes pyrogénées, lancinantes et entêtantes, se déchaînent sur la peau et sont soutenues par des matières sombres (mousse, vétiver et patchouli). La présence d’un bouquet floral se devine plus qu’il ne se sent, en apportant du corps et un semblant de moelleux et de volupté à l’ensemble. Les notes animales (musc) sont traitées en subtilité, contournant ainsi l’effet "haleine chargée" caricatural. Enfin, le fond baumé, liant, arrondit les angles et apporte un peu de douceur pour apaiser les esprits.
Cuir de Russie est une de ces créations en formule à tiroirs, qui contient, aussi étonnant soit-il, Mitsouko et Chypre de Paris. Si j’avoue ne pas déceler la moindre trace du merveilleux chypre de 1919 dans ce parfum, je distingue en revanche assez nettement un air de Shalimar (version d’origine repesée), par la présence des notes baumées et cuirées communes.

Malheureusement impensable aujourd’hui, il reste également difficile à imaginer sur les riches clientes des années 30. On pourrait dire de lui qu’il "n’a pas un physique facile", mais, en s’opposant à la beauté évidente, qui serait fondée sur l’idée de la variété dans l’unité, il propose en quelque sorte une jouissance esthétique négative. Il s’étire, s’étire au fil des heures, en restant figé, monolithique, comme cette nature russe privée de paysages pittoresques, mais qui tire sa sublimité de son infinie et contemplative monotonie.

Oui, il y a de l’âme slave dans cette création tragique, dure, mélancolique et fière, qui retranscrit les traits intimes et bouleversants d’un moment suspendu, celui de la vision d’une nature figée, victime d’un hiver éternel. S’il s’inscrit dans son époque et la dureté des années 30, Cuir de Russie est aussi une évocation plus que parfaite des derniers fastes, des ultimes splendeurs d’un Empire déclinant, d’un monde crépusculaire, sur le point de disparaître avec la révolution de 1917. Pas évident à aborder, difficile à appréhender, c’est un parfum qui a beaucoup à offrir, pour peu qu’on lui donne sa chance et qu’on prenne le temps de le découvrir. Au début quelque peu récalcitrant, j’en suis finalement tombé amoureux.

Dans un dernier éternuement de suie, Newyorker se recula et laissa place à Dau. "Même dans les temps les plus sombres, il faut savoir qu’on peut toujours rallumer la lumière" cita-t-il pour entamer sa description de Véga, ce parfum inspiré du feu d’une étoile brillante. Et dans le flash d’un rai de lumière argentée (venu d’on-ne-sait-où puisque nous étions en sous-sol !), il commença.

Véga - Jacques Guerlain, 1936 - par Dau pour A la Recherche

Les années ´20 ont vu rugir les aldéhydes. Ce triomphe ne laissait la place à rien d’autre et écrasait tout sur son passage. Jacques Guerlain avait donné à sa maison l’indispensable représentant du genre avec Liu, parfum resté discrètement en vente, un peu ignoré parce que trop proche du modèle original de la rue Cambon, le classique N° 5, les aldéhydes y jouant le rôle principal du début à la fin de la partition.

Les années ’30 seront pour Guerlain l’occasion de remettre les aldéhydes à leur place, celle de notes de tête, des notes parmi d’autres, et non plus le seul et unique thème du parfum. Véga, puisque c’est de lui qu’il s’agit, s’ouvre donc sur des aldéhydes, mariés a une pointe de cassis, qui font scintiller le parfum, et se poursuit sur un joli bouquet blanc avant de nous offrir un beau santal crémeux, un peu ambré-vanillé. Le fond, qui réchauffe un parfum qui pouvait sembler un peu froid au premier abord, ferait, à lui seul, la réputation de bien des maisons de niche actuelles, mais Véga est vraiment un classique, parfaitement équilibré, qui, sans peut-être être une œuvre majeure de Jacques Guerlain, témoigne d’une maîtrise exceptionnelle dans la construction.

Ce n’est pas l’impression de richesse ou le fondu qui sautent au nez en sentant cette version de Véga. Ce qui éblouit, c’est la fluidité du parfum, la façon soyeuse dont s’enchaînent les notes sans heurt, sans rupture, alors que les parfums actuels nous habituent à des transitions parfois assez saccadées. La mélodie de Véga sait couler sur la peau tout en restant parfaitement nette et audible. Une réédition existe, datée de 2006, qui n’est plus en production mais dont il reste des flacons dans les boutiques. Elle est réussie. Belle et fidèle. Simplement, lorsqu’on les pose côte à côte, la version moderne paraît un peu grinçante surtout à cause des aldéhydes qui ressortent plus durement, plus froidement. Franchement métalliques. Un peu plus Chanel et un peu moins classique... peut-être un peu moins Guerlain.

Pour finir cet épisode, Newyorker revint sur le devant de la scène et décida de calmer les ardeurs flamboyantes et les explosions obscures des précédentes créations. Pour ce faire, il décida de nous raconter l’histoire de Cachet Jaune, parfum à la lumière intimiste, plus proche d’un feu de foyer familial que d’un brasier destructeur et d’un étoile lointaine...

Cachet Jaune - Jacques Guerlain, 1937 - par Newyorker

Cachet Jaune fut proposé à la vente de 1937 à 1957, sous forme d’Eau de Cologne. La version Extrait que nous avons découverte n’a jamais été commercialisée, mais semble avoir été réservée exclusivement à la mère de Jean-Paul Guerlain. Ce dernier explique, à propos de ce parfum, que c’est "l’odeur qui faisait que j’allais me coucher seul, car c’est le parfum que mettait ma mère pour sortir". Et il semble que la reconstitution que nous avons eue sous le nez soit heureuse, car Thierry Wasser nous confie qu’en la découvrant, Jean-Paul Guerlain en eut les larmes aux yeux.

Et on peut aisément imaginer le trouble et l’émotion de Jean-Paul Guerlain en ressentant cette merveille ambrée fleurie épicée, certes jaune, mais un jaune que j’imagine teinté de bleu, qui ne deviendrait jamais vert.

En ouverture, les notes aromatiques (typiques des créations de Jacques Guerlain), vertes et sèches du romarin servent de contrepoint aux effluves ambrées et vanillées qui se font déjà sentir, et m’évoquent, par cet effet, la construction duale de Tonka Impériale. L’ensemble est imbibé d’un bon rhum ambré vieilli, annonçant avec 70 ans d’avance Spiritueuse Double Vanille, et nous invite dans un salon luxueux et chaleureux, à la lumière tamisée, aux boiseries nobles, et aux lourds fauteuils Art déco, où les ombres des flammes de la cheminée dansent sur les tapisseries.

L’œillet, épicé et liant, nous rappelle que nous sommes bien en présence d’un parfum datant d’avant la Seconde Guerre mondiale, et accompagne le cœur floral classique rose-jasmin. Bien que la fleur d’oranger et l’héliotropine soient en sourdine, je devine pourtant, à travers Cachet Jaune, le prisme de L’Heure Bleue, de L’Origan de Coty et d’En Avion de Caron. L’iris, spectral mais bien présent, se déploie tout au long du processus de développement, en maintenant et en asséchant la composition. Quant aux épices, cannelle en tête, elles crépitent et apportent du montant et une touche d’exotisme, alliées à une fève tonka aux effluves amandées et tabacées. Une ultime vanille, et pas des moindres, car il s’agit d’une teinture naturelle, nous berce de sa langueur réconfortante ; enfin, une touche de musc achève de signer la fragrance.

S’il s’engage de prime abord sur plusieurs pistes, Cachet Jaune jouit finalement d’une étonnante unité, d’un très beau fondu, preuve de la maîtrise absolue de Jacques Guerlain. J’aime à imaginer que ce parfum scellerait, de son doux cachet de cire parfumée, un mystérieux secret de famille qui se transmettrait de génération en génération, et qui serait parvenu jusqu’à nous, vilains petits curieux, qui fourrons notre nez partout. Nous avons mis la main sur un trésor.

Utilisant cette cire jaune, nous scellons les flacons ouverts cette semaine.
Flacons de parfums que nous avons fait vibrer comme des amulettes magiques qui nous ont fait voyager dans l’espace et le temps jusqu’aux constellations enflammées les plus lointaines. Retrouvez-nous la semaine prochaine pour la suite du voyage en revenant sur notre chère planète, encore un peu bleue, car nous allons explorer les trois derniers chers disparus de cette Saga !

* : Le "Chronogyre" est, dans la série de science-fiction Au Cœur du Temps qui date de la fin des années 60, le tunnel en spirale noir et blanc qui permet de voyager dans le temps.

(Cet article fait partie de notre Saga Guerlain)

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carmencanada

par carmencanada, le 21 août 2014 à 12:09

Merci à tous deux pour ce bouquet final... et question pour Newyorker. Tu parles de 1870 comme date de sortie du premier Cuir de Russie de Guerlain. Celle que j’ai est 1875. L’année ne m’est pas indifférente car je viens de rédiger deux textes sur l’histoire des parfums "cuir", l’un pour un magazine, l’autre pour un catalogue d’exposition. Si tu as une source sûre, j’ai encore le temps de rectifier !

Par ailleurs : la naissance du cuir comme thème de parfum à porter est-elle forcément liée à la cour impériale russe ? Le traitement des cuirs "à la russe" était très en vogue en France au XIXème siècle, et ne correspondait plus forcément à celui des bottes cosaques qui l’avaient initialement inspiré... Septimus Piesse en livre une recette (pour le cuir, pas en parfum alcoolique) dès 1857 — même si cela ne contredit pas forcément un souhait, chez Guerlain, de faire sa cour aux tsars. L’odeur était suffisamment appréciée pour qu’un certain nombre de parfums à porter apparaisse dès les années 1870.

Tu te demandes aussi comment une élégante des années 30 aurait pu porter un truc aussi brut et goudronneux, mais encore une fois, comme tu le sais il existe suffisamment de Cuirs de Russie — à la louche, une quinzaine sortis entre 1920 et 1940, sans compter les cuirs qui ne portent pas ce nom — pour supposer que cet emblème olfactif de l’émancipation féminine, même si ce n’était pas le plus facile à assumer, avait son public.

Ou alors, était-il proposé aux hommes, qui portaient alors le cuir de Russie depuis plusieurs décennies ? Même si ce marché-là était très peu développé à l’époque, on sait que Guerlain avait déjà au catalogue son Mouchoir de Monsieur, ainsi que, précise Élisabeth de Feydeau, des parfums étant explicitement référencés comme "pouvant plaire aux hommes"...

Voilà ! Plutôt des interrogations que des réponses...

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par Newyorker, le 21 août 2014 à 19:28

Bonsoir Denyse,

Merci pour ton retour.
Alors, concernant la date du lancement du premier Cuir de Russie de Guerlain, les sources divergent, entre 1870, 1872 et 1875, donc rien de bien sûr malheureusement. Je ne sais pas ce que dit Guerlain à ce sujet, il faudrait sûrement se rapprocher de Sylvie Guerlain, qui doit connaître la date exacte.
Concernant le fait de séduire la cour du Tsar, l’idée m’a été soufflée par des spécialistes de la question et des membres de l’Osmothèque. A titre anecdotique, Guerlain avait déjà créé des parfums aux noms russes comme le Bouquet Olga (la grande-duchesse Olga Constantinovna) et l’ Eau de Cologne Russe. Les parfumeurs souhaitaient s’attirer les faveurs des grandes cours d’Europe. Mais évidemment, le Cuir de Russie étant très en vogue à cette époque, il s’agit d’une hypothèse et non d’une réponse définitive.
Je connais nombre de cuirs du début du 20ème siècle, et je sais bien qu’ils s’inscrivaient dans une réalité sociale. Vu la pléthore de cuirs sortis à cette époque, il est en effet certain que ces créations avaient leur public, et qu’elles répondaient à une demande, à une attente, masculine ou féminine. Mais quand je sens Le Tabac Blond, Cuir de Lancôme (dans leurs versions d’origine) ou Scandal, qui assomment (notamment les deux derniers) par leur brutalité, j’avoue avoir toujours du mal à les imaginer sur les femmes de cette époque. Il s’agit juste de ma vision personnelle. Ces femmes, récemment affranchies et émancipées, ne devaient pas être très nombreuses au sein de la bourgeoisie des années 20 et 30.

Bonne soirée à toi, à bientôt ^^

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par carmencanada, le 23 août 2014 à 18:58

Merci, à nouveau, pour ces précisions... Comme j’imagine que tu as lu le Que Sais-je ? d’Edmond Roudnitska, tu sais sans doute que Scandal fait partie des très rares parfums qu’il cite nommément et pour lequel il professe son admiration. Selon lui, cependant, les mauvaises reformulations commencent dès les années 50. Peut-être était-il plus fin à sa sortie ?
Pour les colognes à la Russe, il y en avait en effet toute une flopée, ce qui repousserait la naissance de la note cuir de Russie jusqu’en 1842 au moins (la plus ancienne que j’ai repérée, une Eau de Cologne Russe de Rallet), même si le mot "cuir" n’y apparaît pas.

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par Newyorker, le 24 août 2014 à 23:08

Et oui, Scandal, un des rares parfums non créé par Roudnitska et dont il dit du bien. Il faut dire que le monsieur avait la fâcheuse manie de se regarder un peu trop le nombril.
Je veux bien le croire au sujet des reformulations de Scandal, la maison Lanvin ayant traversé le 20ème siècle avec quelques périodes difficiles sur le plan financier. Le parfum a été discontinué en 1971. J’ai senti plusieurs versions, des années 30 aux années 60 (et je possède des flacons des années 50) , toutes très proches. L’effet de macération a du atténuer les différences, je l’admets. En revanche, toutes diffèrent assez nettement de la reconstitution de l’Osmothèque, "goudronnée" en diable et très brutale, sans aucune note florale apparente. J’ai un peu de Scandal 50’s sur le poignet là. Le castoreum et le bouleau sont très présents, mais ils s’allègent grâce à un jet d’aldéhydes et quelques inflexions florales. Le fond se fait épicé et baumé, quasi ambré. Très beau.

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par carmencanada, le 25 août 2014 à 09:01

La lecture de Roudnitska est en effet extrêmement frustrante sur ce point-là — cela dit, on ne voit pas les parfumeurs d’aujourd’hui écrire sur leurs contemporains non plus. De mémoire, dans son Que Sais-je ?, Jean-Claude Ellena ne parle pas lui non plus de créations contemporaines autres que les siennes, même s’il cite plus de parfums anciens que son maître et prédécesseur...

L’admiration de Roudnitska pour le travail de Fraysse pourrait donner une piste sur les matrices de ses propres compositions — je pense à Rumeur, chypre fruité intéressant à sentir en parallèle avec Femme.

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par Jicky, le 25 août 2014 à 11:42

Ah ah j’imagine mal les parfumeurs d’aujourd’hui se cracher les uns sur les autres (parce que c’est bien ce que fait à un certain degré Roudnitska) ^^. Après, je sais que Frédéric Malle, mais parce que sa position "d’éditeur" lui offre ce rôle aussi, ne se prive rarement de petits commentaires sur nos parfumeurs favoris...

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par carmencanada, le 25 août 2014 à 13:08

En off, c’est une autre histoire...

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par Jicky, le 25 août 2014 à 13:36

*commence à danser la macarena*

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Arpège

par Arpège, le 21 août 2014 à 08:19

Bravo pour ces tres belles descriptions qui nous font encore rever ! (Et saliver).

Vous donnez un vrai sens a l’ETE avec cette Saga. Merci !!!!

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par Newyorker, le 21 août 2014 à 19:47

Ahah, bonsoir Arpège, et merci beaucoup pour ces gentils mots !
Si cela apporte un peu de lumière à ce satané été grisâtre, alors je suis comblé :)
A bientôt.

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Frédéric

par Frédéric, le 20 août 2014 à 22:12

Cachet Jaune en un mot c’est RAaaaaaaaaaah.....comment mettre autant de choses magnifiques ensemble et arriver à en tirer quelque chose de meilleure encore...oui bref c’est LE parfum à ressortir pour Guerlain !!! (un petit coucou appuyé à M. Wasser en passant)

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par dau, le 21 août 2014 à 10:17

Oh, pour l’instant, ils suppriment Véga, alors...
(ton dépité)

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par Newyorker, le 21 août 2014 à 19:53

Bonsoir Frédéric,
Et oui, Cachet Jaune est beau à se rouler par terre. C’est sans aucun doute un des parfums que je préfère dans cette collection ressuscitée...avec Cuir de Russie, Sillage, Fleur qui meurt, Jicky, Mitsouko, Shalimar, Atuana...Ouais, ok, en fait je suis tombé amoureux d’à peu près la moitié de la collection.
Quand à sa commercialisation, malheureusement, on peut se brosser !

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par Frédéric, le 21 août 2014 à 21:08

Je suis content qu’à vous aussi il est apparu comme une évidence dans vos préférences, je suis terriblement intrigué par son rendu en Eau de Cologne, tel qu’il était créé à l’époque.
J’aurais mis Djedi en deuxième pour mon tiercé gagnant.
Bravo pour vos billets, ils sont très plaisants à lire.

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par Jicky, le 22 août 2014 à 00:07

Bonjour Frédéric, normalement la version présentée au 68 est bien l’eau de cologne (c’est ce que j’ai testé la première que j’y suis allé). Mais, la version présentée lors de la matinée était l’extrait. Il faudrait que je re-sente les deux pour voir la différence, mais il me semble que, contrairement à aujourd’hui, il s’agissait bien d’une dilution ;)

(Enfin, pour contraster avec Newyorker et toi, j’avoue trouver Cachet Jaune très joli, mais plutôt "mineur" dans son œuvre. Mineur étant à prendre avec des pincettes évidemment, il reste un très joli parfum !).

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par Newyorker, le 24 août 2014 à 23:13

Merci beaucoup Frédéric ! :)
Jicky, on en a parlé tout à l’heure, et nous sommes d’accord, Cachet Jaune n’est pas l’œuvre majeure de Jacques Guerlain, loin de là. C’est en revanche un de ses parfums qui me touchent le plus.

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