Auparfum

Épisode 3 - Jicky à la barre

par Alexis Toublanc - Thomas Dominguès (Opium), le 2 juillet 2014

(Cet article fait partie de notre Saga Guerlain)

Attentifs et un poil fayots, les juristes d’un jour que nous étions ressemblaient à de parfaits petits élèves disciplinés : nous avions tout noté, et surtout tout écouté des explications théoriques de Thierry Wasser et Frédéric Sacone. Nous nous sentions fin prêts pour la découverte olfactive non pas juste d’un parfum, mais bien de vingt-quatre références supplémentaires ! Trop facile semblaient presque dire certains de nos visages. Ce n’était pas compter avec la claque qui allait arriver...

Souvent, à la lecture d’un livre policier, on peut avoir cette singulière manie de repérer assez vite le suspect principal, celui-qui-ferait-le-coupable-idéal, afin de l’écarter aussitôt ! Pensant l’avoir bien cerné, il nous vient à l’esprit que sa culpabilité serait trop évidente pour être la solution. Or, dans certaines enquêtes, ce suspect trop rapidement mis de côté a plus de choses à nous dire que nous le pensions, nous qui estimions le connaître sur le bout des doigts. Il en fut étrangement de même lorsque nous découvrîmes l’extrait de Jicky d’après la formule d’Aimé Guerlain. Tout bascula rapidement.
Des mouillettes trempées dans un flacon. Des yeux brillants dans l’assemblée. Défilement des premières touches. Thierry Wasser souriant, l’air de pas y toucher.
Le comité de passionnés se mit à sentir. Et, voici comment ce que nous croyions être un parfum que l’on connaissait par cœur, du haut de nos hypothèses somme toute limitées, brisa tous les préjugés : l’enquête était bouleversée. Tout était à revoir pour nous !

Délibérations préliminaires : du ressenti sur la repesée

C’est dans le cas de Jicky que l’importance de la bergamote « brute » vue précédemment joue un rôle sans appel. Là où beaucoup pouvaient supposer à tort que la civette tiendrait le rôle principal, la bergamote lui vole la vedette. En effet, le travail sur l’animalité du Jicky actuel se révèle plutôt proche de ce qui est attendu pour ce parfum ; nous étudierons cette question d’ici peu. Mais, et c’est là que se joue toute la subtilité de cette affaire, c’est bien la bergamote de la version de 1889 (dite « brute » donc) qui permet à cette animalité de se fondre dans la composition de telle sorte qu’elle fasse corps avec tout le reste de l’architecture du parfum. La bergamote enveloppe les notes aromatiques, cet ensemble étant alors réuni au reste de la composition par cette animalité, si typique de Jicky. Le "reste de la composition" ? Mais oui ! cette structure finalement classique de la fougère, avec son cœur floral géranium et rosé auquel succède un fond plus baumé, de vanille et de cette fameuse note de synthèse qu’est la coumarine, un des composants de la fève tonka, à l’odeur de foin et de paille vaguement amandée. Il en ressort un parfum d’une complexité assez rare, parfaitement étudié dans sa structure. Le départ s’avère finalement très vert, presque provençal, avec sa lavande agreste soutenue par la bergamote ainsi que par une note de menthe fraîche et d’absinthe. La civette permet de lier subtilement le caractère épicé boisé du parfum à son cœur floral de rose et de géranium tout en menant avec discrétion à un fond légèrement poudré et surtout plus baumé, où se répondent vanille et coumarine. La bergamote, fil rouge traçant une trajectoire jusqu’au fond, permet un fondu enchaîné des notes. Un brin diva, la civette en teinture voudrait une entrée en scène dès la tête, prétention que calme la bergamote qui fait jouer la matière animale en sourdine mais en continu pour des notes vibrantes, échauffées, comme mises en ébullition.

Convocation : reconnaissance des suspects

Pour se donner une idée de l’héritage d’un parfum aussi intéressant que Jicky, ainsi que pour essayer de voir des filiations plus étonnantes dans le temps, une discussion fut engagée par le comité de passionnés qui était réuni.
Pour certains, à droite de la salle, Jicky rappelle Blenheim Bouquet par la structure aromatique partagée entre eux. Parfum plus inattendu, L’Eau d’Hermès par sa facette cannelle et sa structure d’épicé chaud n’est pas si loin. Pour d’autres jurés du fond de la salle, Jicky se révélerait, au final, plus proche de Musc Ravageur que Shalimar. Shalimar qui, bien évidemment, se devine tout en finesse, mais sans la note cuir ni la dose d’éthylvanilline que l’on connaît.
Enfin, théorie émise très intrigante, il y aurait une forte parenté avec Angel dès le cœur du parfum de 1889. Aussitôt, un membre de la Cour se lève : « Approbation avec l’hypothèse émise ! J’ai travaillé à plusieurs reprise sur le cas d’Angel et une théorie sur la structure fougère du parfum de Thierry Mugler est de plus en plus retenue par les spécialistes. La filiation entre Jicky et Angel s’avérera sûrement être un élément essentiel dans son cas ».

La cannelle sonnait toujours deux fois

Le nombre de matières premières à l’usine Guerlain fait rêver, comme l’a souligné Thierry Wasser. Leur nombre et variété sont tels que, parfois, d’un bidon sans étiquette surgit une surprise... Ainsi, une cannelle essence et une cannelle essence décolorée ont été retrouvées sur les lieux du crime. Quand l’une des personnes travaillant à l’usine l’a interrogé sur la nature de de dédoublement, le témoin Thierry Wasser a demandé à sentir ces deux versions. Et son couperet est tombé : les provenances sont différentes ! "J’ai une cannelle de Ceylan et une chinoise. Or, cela ne sent pas pareil ! Et tous les amateurs de terroir que vous êtes le savent !". Clin d’oeil de l’intéressé, et hochement de tête dans l’assemblée.

Mais pourquoi cette soudaine anecdote de la part du parfumeur ? "Ces deux cannelles sont listées ensemble dans une seule formule : celle de Jicky". Un parfum avec une cannelle à double visage... Jicky n’a pas fini de nous étonner. Puis, finalement, l’une étant plus dense que l’autre, des notes épicées curieuses émergent avec la lavande, effet des deux écorces de cannelles différentes, participant à la complexité indicible de ce parfum et que nous essayons pourtant de décortiquer.

De l’autre côté du tiroir

Dans la formule recréée, un autre tic de création très fréquent à l’époque est apparent : la déclinaison de la Cologne Impériale selon le principe de ce que l’on appelait les "Formules à tiroirs". Un tiroir tient lieu de base que l’on retrouve en intégralité ou presque dans un parfum ultérieur. Après enquête, Frédéric Sacone découvre que le "tiroir" Eau de Cologne Impériale se retrouve ainsi dans la formule d’origine. Si ce n’est plus le cas actuellement, l’assistant parfumeur de la marque a découvert que cette excentricité d’écriture parcourt d’autres créations (et Jicky de se retrouver pour partie dans un parfum qui lui succédera. Mais cela, nous le verrons dans une semaine...).

Connaître la formule permet de voir les tics de composition de chaque parfumeur. En interrogeant ainsi Thierry Wasser et Frédéric Sacone, notre assemblée comprend comment Jacques a appris avec son oncle Aimé, point sur lequel nous reviendrons. Enfin, cette matinée au tribunal permet de régler le compte de certaines légendes... Celle de la surdose (accidentelle) qui aurait abouti à la création de Shalimar par exemple ? "Qu’on se le dise, je n’y crois pas vraiment" assure Thierry Wasser. En effet, si Aimé était un amateur d’expérimentations et d’innovations, ce qui lui permettra d’aboutir à des chefs d’œuvre en rupture comme Jicky, Jacques, plus réfléchi, a souvent démontré, dans son inspiration des formules innovantes (comme celles de Coty par exemple), qu’il savait exactement où il allait. Un "accident" comme la création de Shalimar s’avérerait plus être une anecdote savoureuse qu’un fait attesté. Et la démonstration que la maison maîtrisait d’ores et déjà la composition comme la communication !

Comparutions : Jicky d’aujourd’hui face à sa repesée

Notre comité n’ose se regarder, car il faut le dire : la claque a été telle qu’elle a mis sur le parquet plusieurs de nos membres. Là où l’intégrité de Shalimar ne fait finalement peu de doutes, il est vrai que pour Jicky, le jugement final est plus mitigé disons... Lors de cette matinée, les versions 2014 des parfums Guerlain ne se sont pas présentées à la barre, hormis Shalimar. Il fallait donc compter sur les connaissances des jurés, et dans notre cas, sur l’approfondissement a posteriori de ces parfums.

Comme l’a éclaircie la délibération sur la repesée, Jicky se révèle être un parfum d’un fondu extraordinaire, où chaque idée, chaque effet un peu excessif sur le papier est contrebalancé par une autre note. La qualité de bergamote étant impossible à reproduire du fait des réglementations actuelles, le fondu n’est plus là.
L’accusé frémit, la parole est à la défense : « Chers jurés, je comprends que cette bergamote et ses alliés aromatiques soient problématiques, mais admettez que l’animalité de mon client est toujours d’une qualité rare ! » clame l’avocat de Jicky. Objection entendue.
L’animalité si décriée de Jicky est bien là, fidèle à l’esprit de la création de 1889 mais la nuance est de taille : l’animalité a changé de propos. Là où dans la version voulue par Aimé, la civette permet de faire un pont saisissant entre chaque bloc du parfum, de le fondre entièrement ; dans la version actuelle, par l’absence de la bergamote « brute », la civette devient un bloc en soi, indépendant des autres, apportant un conflit supplémentaire mais sans équilibre dans l’accord global du parfum.
En ressort un départ beaucoup plus sec, où la cannelle à deux visages apporte une raideur épicée et chaude beaucoup moins verte et aromatique que dans la version d’origine. L’affinité de cette cannelle avec les notes boisées permet de remettre en avant un santal qui se faisait plus subtil. Ce Jicky plus épicé et plus sec se retrouve surtout dans l’eau de toilette actuelle. L’eau de parfum et l’extrait, déjà plus habillés par des notes musquées et poudrées qui arrondissent et réchauffent Jicky, en annoncent de manière plus évidente la filiation avec l’oriental culte de Guerlain qu’est Shalimar. Moins épanoui dans son scintillement hespéridé aromatique et son cœur floral, la version actuelle de Jicky a déplacé son équilibre parfait entre chaud et froid, animalité et verdeur végétale vers une zone plus chaude, épicée boisée et animale du spectre olfactif. Coup de marteau : la séance est levée !

[Pour la semaine prochaine, sortez mouchoirs et voilettes ! Mais ne songez pas à un quelconque mariage... C’est que mercredi prochain sur auparfum, il vous faudra effacer empreintes digitales et traces de pas dans la terre après la pluie !]

(Cet article fait partie de notre Saga Guerlain)

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zab63

par zab63, le 4 juillet 2014 à 15:20

Merci pour cet article top (comme d’hab). Prochain numéro : effacer les empreintes après la pluie...j’entrevois un ancêtre mauve bien sympathique, un peu sec et austère, mais...je me trompe peut-être !

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Louve

par Louve, le 3 juillet 2014 à 18:41

Passionnant ! Les parfums à tiroir, la cannelle à double visage, la parenté avec Angel ... J’en reste sans voix.
J’adore...Merci !

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par Jicky, le 4 juillet 2014 à 03:33

Merci à vous ! Je pense que je vais revenir sur la parenté avec Angel, mais pas là, il est tard et je suis fatigué ^^

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ana

par ana, le 3 juillet 2014 à 17:13

Des garçons, c’était si bon de vous lire, c’était ...jouissif.

J’ai essayé Jicky plusieurs fois sans jamais le comprendre. J’ai un collègue qui le porte, ça lui va bien d’ailleurs. Joli, mais rien de plus. En théorie il a tout pour me plaire, et plus que ça, mais ça passait pas. Le parfum, rien a avoir avec le collègue.
C’est déjà si rare d’en trouver un tester dans nos supermarchés du parfum et je suppose qu’il ne s’agit pas des meilleurs cuvées non plus. A l’occasion, il va falloir que je plonge mon nez plus sérieusement. J’en ai jamais trouvé aucune cannelle et civette non plus. Pourtant, ce sont parmi mes notes préférés...
Conclusion, il faut que je recommence.

Et merci pour cet article, c’était si bon, que ça devait être illégal, immoral et faire grossir comme tout les meilleurs choses de la vie selon G.B.Shaw.

Et je salive dans l’attente des futurs articles, surtout celui de l’Heure Bleue et Mitsouko. Et si vous avez en peu de pitié pouvez vous, un avis suffira amplement, m’expliquer pourquoi, oh pourquoi je trouve l’Heure Bleue plus épicé et plus intense que Mitsouko ? Cette dernière est théoriquement plus ma tasse de thé, pourtant, je l’ai toujours trouvé sans intérêt, pale et insipide à coté de la majestueuse l’Heure Bleue.

Merci, d’avance et je vous embrasse..aucun bisou#cœur# et horreurs.

Anna

PS : Je dois peut être préciser que ma peau raffole de l’ HB (je joue avec dans la salle de bain de ma tante depuis la plus tendre enfance, incroyable sur ma peau)et vintage je ne vous raconte même pas.

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par Jicky, le 4 juillet 2014 à 03:32

Bonsoir Anna, merci beaucoup pour vos gentils mots :) bientôt les médecins prescriront auparfum et ça n’augmentera même pas le trou de la Sécu !

Plus gravement, j’ai peur de vous décevoir mais L’Heure Bleue ne feras partie de la Saga, là où Mitsouko aura en revanche un rôle assez important à jouer normalement... Mais je peux quand même répondre à votre question : si vous trouvez l’heure bleue plus épicé et intense que Mitsouko c’est peut être parce que d’une certaine manière... Il l’est. Les facettes épicées de Mitsouko (très importantes) participent plus à des effets de texture, de manière qu’à une fin olfactive en soi (en ce sens que les épices aident plus à donner du grain à un rend "peau" plutôt que de sentir les épices), là où L’Heure Bleue possède une vraie facette épicée, comme un vrai bloc du parfum. Pour l’intensité, je pense que c’est la famille qui veut ça : Mitsouko, par sa construction chypre, dégage un certain maintien qui le retient de tomber dans un épanouissement vanillé total, là où l’heure bleue, par ses facettes ambrées, est un poil plus décomplexée à jouer les charmeuses.

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par Anna, le 4 juillet 2014 à 09:38

J’en ai jamais osé poser cette question avant, pourtant l’affaire me démange depuis longtemps. Merci, Jicky... c’est tout à fait ça. J’adore la suggestion que Mitsouko est plus rigide, dure, austère pendant que l’autre déborde, plus décomplexée à jouer les charmeuses, les textures...
C’est parfait !
J’ai lue quelque part que Shalimar est une séductrice affirmé avec des hommes à ses pieds avec deux sœurs aussi belles, mais moins démonstratives. Ça m’a beaucoup plu.
Dans cet scénario Mitsouko sera un garçon manqué et l’Heure Bleue pétillante et drôle.

Merci encore et passez une agréable journée.

PS : S’asperger avec Black Opium, c’est ce que j’appelle la dévotion. Moi, je ne le ferais pas...

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Arpège

par Arpège, le 2 juillet 2014 à 23:21

Passionnant !

Et la formule a tiroirs temoigne surement d’une volonte de donner un ADN commun entre les creations, comme si ces fragrances etaient du même sang, ce qu’elles sont sans conteste. Tous freres et soeurs, issus d’une même lignee.

Un hommage aussi a la creation et au createur precedent.

Merci de nous faire partager ces emotions olfactives et de les traduire pour nous avec vos nez aguerris. Je comprends mieux la complexite de Jicky (ma version est de 2011).

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par Opium, le 3 juillet 2014 à 13:52

Bonjour Arpège.
Merci ! !! ! ;-)
Je crois que, comme on nous l’a dit assez sincèrement, il n’y avait pas tant de réflexion que cela. En fait, les formules à tiroirs avaient pour fonction de rendre les parfums difficiles à reproduire (car composés de bases constituées elles mêmes de plusieurs molécules). Mais, aussi, tout bêtement, d’exploiter une tendance en ayant moins de travail à fournir.
Déjà il y a un siècle, quand un parfum fonctionnait, on le déclinait afin de creuser un sillon qui fonctionnait bien. Cela aide à relativiser sur certaines pratiques d’aujourd’hui. Eh oui, déjà à l’époque, les marques (commerciales) cherchaient à être rentables... ^^
Une certaine franchise, en même temps qu’elle aide à relativiser, a aussi du bon finalement, cela rend le reste du discours crédible. Et, en plus, pour autant, cela ne retire en rien de l’intérêt ou de la beauté aux objets créés finalement. On a connu des parfums succédant à d’autres et influencés par eux qui se sont révélés "meilleurs" que leurs prédécesseurs. ;-)
Mais, vous en saurez davantage (avec un exemple précis) dans l’épisode de la semaine prochaine avec la publication de l’un de nos rédacteurs invités. ;-)
Je suis content si nous avons pu, ou plutôt surtout si "Jicky" a pu vous faire appréhender Jicky. Car, le spécialiste de Jicky, il est bien normal et logique que ce soit "Jicky". On lui doit beaucoup / énormément dans cet épisode (Merci à lui !) ! ;-)
Passez une agréable journée.
Opium

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Thelittlebox

par Thelittlebox, le 2 juillet 2014 à 23:13

Bonsoir Messieurs,

Si agréable à lire que c’en est presque trop court :)
Merci à vous.

Thelittlebox

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par Opium, le 3 juillet 2014 à 13:41

Re-bonjour Thelittlebox.
Merci beaucoup. C’est un vrai compliment car, là, en plus, c’était assez long. Donc, c’est cool si ce n’était pas imbuvable.
Mais, cela est beaucoup dû ici au talent de Jicky qui a réussi à donner de la cohérence et à être créatif afin d’être accrocheur. ;-)
Bonne journée.
Opium

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par Chernabog, le 3 juillet 2014 à 16:45

So cute par ta modéstie ! Excellent article, merci à tout les deux !

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par Jicky, le 4 juillet 2014 à 03:20

Merci chère petite boîte :) comme l’a dit Opium, on avait peur d’avoir fait un peu long pour celui là, mais raccourcir signifiait enlever le côté narratif et donc être un peu moins cool à lire, donc moins long dans les faits mais plus longs dans l’esprit ^^

Et merci aussi Chernabog, tu as bien raison de le souligner : sieur Opium y ait pour bien plus qu’il ne le prétend !

L’épisode de le semaine prochaine vous donnera une idée de ce que sera la majorité de la saga normalement, je ne vous en dis pas plus...

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par Farnesiano, le 6 juillet 2014 à 15:33

Bonjour, Jicky et Opium. Pourquoi faire court ? Les enquêtes, quelles qu’elles soient, se mènent, se contruisent par étapes, en épisodes, par découvertes successives ; le succès des séries télé en est un bel exempe. Un parfum s’élabore semblablement. Notre époque veut constamment faire court, on coupe la parole à tout le monde, on zappe, on ne décrit que par brèves etc., et l’image trop souvent remplace un beau texte rédigé au terme d’une réelle réflexion. Comme le dit Frédérci Lenoir, il ne faut pas que le réflexe remplace la réflexion.
Votre récit qui aborde de nombreuses questions sur la parfumerie (la création du produit lui-même, sa dimension artistique, la nature et l’origine de ses composants, la commercialisation et ses déclinaisons à travers le temps, les époques et leurs styles respectifs), votre récit donc se révèle passionnant ! Merci encore.
Maintenant, j’attends un changement radical de climat : une belle ondée, pour en savourer surtout ... l’après ;-)
A bientôt. Farnesiano

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