Auparfum

Épisode 5 - La parfumerie en gestation

par Alexis Toublanc - Thomas Dominguès (Opium), le 16 juillet 2014

(Cet article fait partie de notre Saga Guerlain)

La semaine dernière, alors que nous vous présentions un nouveau rythme de trois analyses olfactives, voilà que nous fûmes interrompus par notre hôte, Thierry Wasser : "Alors, elle est pas belle notre parfumerie moderne ?" Oui, oui, tout ce que nous sentions était somptueux, mais de là à dire que ce soit moderne... Wasser fit un clin d’œil (encore un !) à son assistant-parfumeur et complice Frédéric Sacone :

- Effectivement, je dis bien parfumerie "moderne". On a senti Jicky, le premier parfum moderne par notre cher Aimé. Mais avant ? Comment c’était avant ? Fred, à tes mouillettes !".

- Entendu, chef !, répondit l’intéressé avant de dégainer une vingtaine de touches pour les tremper dans un flacon de labo sorti de nulle part par Thierry Wasser.

Retour en arrière : un petit pas pour l’Homme

C’est ainsi que notre assemblée, bouche bée, découvrit un parfum d’avant-Jicky. L’avant-Jicky, l’expression résonne déjà comme une introduction à un roman de science-fiction dystopique, évoquant un monde en apparence parfait mais où subsistent bon nombre de zones d’ombres. Les frissonnements qui parcourent l’échine de notre comité n’avaient d’égal que le gouffre temporel que nous nous apprêtions à franchir. C’est un peu comme si nos hôtes nous conviaient dans le tunnel en spirales noires et blanches de la série Au cœur du temps pour un voyage dont on ne savait pas encore où il allait nous mener : 1877, nous sommes en 1877, et nous sentons Pao Rosa.

Appelé selon le nom d’un bois africain utilisé pour la fabrication des bateaux, Pao Rosa n’est pas le boisé que vous pourriez attendre. C’est un parfum à la structure cologne créé par Aimé Guerlain, alors qu’il explorait les subtilités de la formulation. D’apparence très simple, il est composé de cinq matières premières qui se répondent. Oui, seulement cinq matières premières, mais pour un effet déjà prometteur. Le nez des hommes est aisément influençable, Aimé l’avait bien compris. Avec Pao Rosa, il parvient ainsi à prouver qu’entre une formule et un ressenti, tout peut être bouleversé.

Face au tribunal, Pao Rosa est donc un parfum trompeur. On nous annonce une "cologne simple" et voilà que nous trouvons... une ébauche de Jicky. Mais gare aux jugements trop rapides, le parfum de 1877 semble être un de ces suspects dont on ne saurait déterminer la valeur dès le premier interrogatoire. Le départ fait la part belle, encore et toujours, à cette fameuse "bergamote brute", mais dont chaque élan trop marqué est adouci par une animalité ronronnante et un néroli enfantin. Ainsi, le parfum ne sombre jamais dans une texture confiturée ni même dans un brouhaha hespéridé convenu, chaque effet presque maniériste semble contrebalancer un dosage ou une interaction entre les matières.

Pao Rosa n’est pas la plus vieille formule de Guerlain et, de ce fait, paraît plus élaboré que d’autres colognes plus anciennes de la marque. En outre, malgré la construction "Cologne" du parfum, du fait de l’époque mais aussi par l’effet de la robustesse du rendu, on peut supposer que ce sont des extraits qui ont été amenés à être restaurés. À vrai dire, étant donné la puissance des parfums, la question de savoir quelle concentration ou quel pourcentage est concerné(e) ne veut pas dire grand chose. Ainsi, "Après l’Ondée, concentré à presque rien, diffuse pourtant « à mort »" conclut Thierry Wasser.

Du fait de la simplicité de la formule, cette création ancienne est extrêmement sensible aux variations. Pour autant, l’équilibre et la subtilité de ce parfum confinent au génie pour une formule aussi courte. On pourrait croire à un Jicky moins intéressant puisque amputé de son fond ; et, s’il y a un peu de cela, l’existant se suffit pourtant presque déjà en soi avec une richesse, une densité et une profondeur inexistantes auparavant.

Nous vous avons parlé d’un ressenti animal, il y a un instant ; mais, qu’en est-il vraiment ? Au sein de notre jury, le débat s’élève ; tous ne sont pas d’accord. Ainsi, si certains membres trouvent que des facettes géranium et lavande émergent, respectivement dues à la rose et au linalol, molécule présente naturellement dans la bergamote et la lavande, d’autres déclarent se sentir comme griffés par une civette surexcitée. Mais, comme nous l’avions observé lors du procès de Jicky, l’animalité de la civette ne sent ici jamais la bête négligée et autres délires scatologiques, contrairement à ce à quoi nous pouvions nous attendre. Structurante, elle permet simplement de jouer un rôle de liant essentiel entre les matières très aromatiques et un cœur floral un peu brutal amenés enfin à se lover dans les épanchements du musc.

Certains n’ont pu s’empêcher de se dire que Pao Rosa préfigurait, en quelque sorte et aussi étrange que cette idée puisse paraître initialement, les Aqua Allegoria d’aujourd’hui, Pao Rosa représentant le Pamplelune du XIXème siècle.

Finalement, on peut s’interroger sur ce qu’est une parfumerie de l’avant-Jicky. Par l’absence des matières de synthèse, le rendu reste malgré tout proche d’une parfumerie d’herboriste, la rose paraissant ici assez rustique. La construction, plutôt simple, aboutit davantage à la sensation d’un jeu entre matières plutôt que sur un déroulé architecturé, bien que cela soit d’ores et déjà amorcé...

Pièces à convictions : Catalogues Guerlain 1877 - 1914

Peut-être du fait de son "modernisme" avant l’heure, Pao Rosa est resté longtemps au catalogue puisque, trente-cinq ans après sa création, il était toujours disponible au catalogue de la maison en 1914 à la veille de la Première Guerre mondiale. Cela pourrait ne pas être surprenant si les parfums étaient une denrée pérenne il y a un siècle. Le problème est que pourtant, déjà à cette époque, le catalogue Guerlain, possédait beaucoup de références aux variations infimes. Sachant qu’il fallait renouveler l’offre d’une année sur l’autre, des témoignages rapportent qu’un parfum pouvait rester disponible en moyenne 1 à 10 ans, rarement plus. Par exemple, les floraux, très nombreux, passaient très vite de mode et étaient donc souvent remplacés... Un peu comme les Aqua Allegoria d’aujourd’hui ! L’inconstance souvent reprochée à la marque depuis quelques années devrait dont l’être depuis toujours ; les seules constances du catalogue Guerlain étant d’être toujours large mais aussi toujours inconstant...

Ainsi, Pao Rosa, en plus de tracer une ligne à peu près droite depuis les colognes jusque Jicky, révèle que la manie de pratiquer des lancements à tour de bras n’est, elle non plus, pas récente. A côté des paires de parfums qu’on a constaté avec Voilette de Madame et Mouchoir de Monsieur et la manie des flankers actuels déjà initiée avec les formules à tiroirs, c’est un catalogue fourni qui vit et bouge vite, comme c’est le cas aujourd’hui, qui peut déjà être observé.

Et notre jury d’en conclure que le rythme des sorties, que l’on trouve souvent exagéré actuellement, est un élément à pondérer. A d’autres époques, déjà, quantité de lancements, très nombreux, se succédaient rapidement, nécessitant un roulement des parfums important dans le catalogue de certaines marques comme Guerlain. Quant à la qualité intrinsèque du parfum, c’est une toute autre affaire...
Mais, plutôt que de nous laisser déprimer par les mœurs actuelles, il est temps de nous replonger dans une parfumerie classique, "moderne" donc, et de nous transporter dans le temps à nouveau.

Les têtes encore pleines de Pao Rosa, cet ancien pré-moderne, voici que de nouvelles touches circulent, nous pouvons passer aux plats de résistance...
Mais, il faudra attendre la semaine prochaine pour la suite des épisodes de l’été ; qu’il pleuve ou vente, fasse beau temps ou frisquet, seule certitude, la saga continue... La semaine prochaine, trois parfums se déguiseront en Passeur pour évoquer les belles thématiques humaines que sont l’amour et la mort !

(Cet article fait partie de notre Saga Guerlain)

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par heidi, le 18 juillet 2014 à 07:32

Moi qui suis passionnée de parfums naturels, ça me fait rêver : est-ce qu’un jour on pourrait voir une "réédition" d’un parfum ancien de ce genre, uniquement à base de matières naturelles ? Ca me ferait triper, un voyage dans le temps parfumé !!! :)

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par euskalpyth, le 18 juillet 2014 à 10:43

Le souci, Heidi, c’est que des parfums qui seraient refaits dans les conditions de l’époque, comme viennent de les reconstituer T Wasser et F Sacone, et avec les matières de l’époque (mais qui ne sont pas uniquement des matières naturelles, puisqu’il y a aussi des matières de synthèse qui entrent dans leur composition, sinon nous n’aurions pas de Jicky, pour commencer) ne sont pas commercialisables, car ils contreviennent aux diverses recommandations européennes relatives aux allergènes, aux risques potentiels...

Par exemple, Guerlain devrait ressortir Coque d’or en édition limitée pour cet été (si ça n’est pas déjà fait) mais il ne sera pas identique à l’original (même si je fais confiance à nos deux parfumeurs pour avoir réussi à l’en rapprocher le plus possible) du fait de toutes les restrictions imposées sur les matières, qui obligent à faire l’impasse sur certaines des matières originelles et à leur trouver un substitut si on veut pouvoir vendre le produit final...

Donc, si vous voulez découvrir ces parfums anciens, la seule solution est d’aller sentir ces versions "reconstituées d’époque" sur place.

Et puisque vous êtes fan de parfums naturels, connaissez-vous la marque Honoré des Prés qui fait des parfums bio ? La plupart (peut-être tous, mais je ne suis pas sûr) sont des créations d’Olivia Giacobetti et on les trouve notamment au Printemps Haussmann, à Paris.

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par Jicky, le 18 juillet 2014 à 16:49

Bonjour Heidi ! Comme vous l’a très bien répondu Euskalpyth, les parfums que nous présentons lors de la Saga Guerlain et qui sont disponible à la maison Guerlain ne sont à pas forcément 100% naturels (et dieu merci) sauf à la rigueur ce Pao Rosa. Mais si la réédition de Coque d’Or est particulièrement réussite (d’après une amie qui a sentie les deux versions et m’a dit que c’était vraiment très proche), je pense qu’une réédition de Pao Rosa serait impossible au niveau de la mise aux normes pour quatre raisons : le musc animal utilisé n’est plus autorisé, et dieu sait si son effet est important. Des muscs de synthèse ferait très difficilement l’affaire. Ensuite, la bergamote brute est d’une importance capitale aussi, la qualité actuelle pourrait faire l’affaire mais il y aurait un vrai manque de fondu. Puis la rose poserait problème pour ses notes épicées (eugénol et compagnie) et imposerait une réduction de dosage qui défigurerait le parfum. Et dernière raison qui synthétise tout : comme Pao Rosa est une formule extrêmement simple (5 ingrédients), une infime variation bouleverserait tout l’équilibre du parfum. Trois variations de ce genre, le parfum ne serait tout simplement plus le même ;)

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par Opium, le 23 juillet 2014 à 17:20

Bonjour Heidi.
Je crois que mes camarades ont déjà parfaitement répondu, alors, un bref message juste pour vous souhaiter un bon retour parmi nous. ;-)
A propos du voyage dans le temps, s’il est passionnant, c’est car on voit les progrès immenses accomplis depuis près de 125 ans, passant des seules colognes et floraux sans structure, hésitant entre tisanes et pots pourris, vers des éléments plus structurés et à l’ossature plus aboutie et solide, cela étant dû, surtout, aux innovations liées à la synthèse.
Mais, bon, je ne vais pas refaire un cours de parfumerie ici, j’ai déclaré que je serais bref et, pour une fois, je vais m’y tenir. ;-)
Bonne poursuite de journée à vous.
Opium

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euskalpyth

par euskalpyth, le 17 juillet 2014 à 18:17

Ce message ne fera pas avancer le schmilblick, mais tant pis ;-p
C’est juste pour vous dire que je n’ai pas de télé, mais que ça n’a aucune espèce d’importance puisque la saga la plus passionnante de l’été se suit sur auparfum !!!
Merci à tous les participants-rédacteurs de ce feuilleton 2.0 pour ces lignes qui nous ravissent, nous instruisent et nous tiennent en haleine !

Je ne peux qu’encourager tous ceux qui ont l’occasion d’aller à Paris à prendre rendez-vous chez Guerlain pour sentir toutes ces merveilles ressuscitées du passé ! C’est extraordinaire de pouvoir découvrir ces parfums dont le plus récent a déjà plus de 60 ans (Atuana, de 1952 si je ne dis pas de bêtises) -
Et c’est extraordinaire de voir la force de ces parfums, mais sans agressivité à la "boikipik" : juste une tenue de fou (soutenue en fond par des notes animales à tomber de bonheur), et même les agrumes des notes de tête (et la surprise pour moi, c’a été qu’il y a beaucoup d’agrumes dans les notes de tête de la plupart des parfums : c’est un vrai bonheur pour qui aime les départs hespéridés !!!) tiennent sur la durée et sont très présents !

Bon, j’arrête, car les rédacteurs de la saga en parlent mieux que moi (y’a pas photo ;-p) mais courez les sentir à la boutique des Champs-Elysées avant qu’il n’y en ait plus, car comme ç’a été dit, pour certaines matières qui ont été retrouvées dans des fonds de flacon, quand y’en n’aura plus, y’en n’aura plus et on ne pourra plus en refaire (Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin !!!)...

C’est une occasion unique de sentir gratuitement (c’est à dire sans se risquer à acheter au prix fort sur e-b*y des flacons vintage dont on ne connait pas l’état avant de les avoir reçus) ces témoins d’un temps passé où le parfum était l’apanage d’une petite minorité, et c’est pas tous les jours qu’on a l’occasion de faire un voyage dans le temps ! En plus, l’accueil est très agréable, les consultantes parfums adorables, patientes et pédagogues, bref, ne passez pas à côté !

Et nous espérons chaudement que d’autres marques en prendront de la graine et feront de même !
(voilà, c’est dit... Avis à tous les parfumeurs des autres marques : si vous nous lisez, vous savez ce qu’il vous reste à faire...Merci pour la parfumerie, merci pour nous ;-))

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par Opium, le 23 juillet 2014 à 17:25

Bonjour Euskalpyth.

Merci pour tes mots et, ne sois pas humble, tu as parfaitement posé le décor et les impressions sur ces parfums toi aussi. J’ai été bien content de te lire et du contenu de ton message. ;-)

Je crois que, sans prétention de notre part, oui, Auparfum vaut bien certaines émissions de télé... ;-)
Je ne peux que te rejoindre, et inviter nos lecteurs à découvrir tout cela : courez sentir ces parfums tant que les séances ne sont pas payantes, car cela vaut vraiment le coup (et, ensuite, cela vaudra largement le coût, mais, tant que cela n’est pas encore le cas, autant en profiter... ^^).

Si seulement cela pouvait, effectivement, donner des idées à d’autres... ;-)
A bientôt.
Opium

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5:55

par 5:55, le 17 juillet 2014 à 02:39

Un vrai plaisir, cette écriture de maître... J’espère que le rédacteur envisage une carrière dans la littérature ou le journalisme, sinon ça serait du gâchis !
Guerlain a bien de la chance de vous avoir, une saga comme celle-ci vaut plus cher que les budgets pub de L’Homme Idéal et La Petite Robe Noire réunis !

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par Jicky, le 17 juillet 2014 à 06:06

Merci 5:55, c’est vraiment super gentil à vous ;) je ne vais pas répondre à la place d’Opium, en tout cas pour moi, l’écriture restera quelque chose d’important (encore plus sur le parfum !). En tout cas, comme promis, d’autres rédacteurs vont rejoindre la Saga Guerlain ;) (et ça commence dès mercredi prochain, où deux nouvelles plumes sont appelées à écrire !).

Quant à Guerlain, pour cette initiative j’ai envie de dire qu’ils méritent cette visibilité. Et si ça peut donner des idées à d’autres qui souhaiteraient cette exposition... Ce que Thierry Wasser et Frédéric Sacone ont réalisé est une des initiatives les plus importantes de ces dernières années pour le statut du parfum comme étendard d’un patrimoine culturel et artistique. Au delà de ça, nous avons appris énormément avec ces parfums, il y a énormément de choses nouvelles qui se sont dégagées et il fallait absolument les partager ! Comme le disait Thierry Wasser : "je peux parler avec un homme qui a appris la parfumerie d’un homme né en 1874 !". Laisser des traces, ça aussi c’est important ;)

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par Opium, le 23 juillet 2014 à 17:33

Bonjour 5:55.
Merci pour ces mots.
Ils m’ont fait d’autant plus plaisir que s’il semble y avoir un seul rédacteur, c’est parfait pour moi car tel était l’objectif. Pourtant, vous lisez bien du "Jickium" ou de "l’Opicky, l’idée étant que nos deux écritures se mêlent suffisamment pour que tout devienne fluide.
Mais, si j’ai fourni le gros du corpus d’après ma prise de notes lors de cette matinée, c’est Jicky qui, pour me soulager, injecte le plus d’idées depuis, que je retouche ensuite, qu’il retouche également... tout cela en mouvements d’allers-retours successifs jusqu’à ce que nous considérions cela comme publiable. L’esprit des intervenants invités, que je remercie vivement d’avoir accepté de bien vouloir jouer le jeu, étant lui conservé dans son intégrité (ou presque... ^^) par souci d’authenticité et de respect de l’écriture de chacun.
Merci, en tous les cas, pour vos gentils mots. ;-)

C’est nous qui avons été privilégiés de découvrir tout cela et c’est celles et ceux qui pourront découvrir ces parfums du passé qui sont et seront les privilégié(e)s d’avoir accès à ces moments d’histoire de la parfumerie en construction. Donc, il est normal de partager cela.
Et, d’ailleurs, ce soir, c’est la suite... H-3 (et quelques...) #tictoc #teasing
Merci encore pour vote message.
Passez une bonne fin de journée et peut-être une agréable soirée en notre compagnie. ;-)
Opium

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