Scénario catastrophe

Bon, à mon tour :

HABANITA de MOLINARD (Le mythique)

N° 5 de CHANEL en extrait (Ma vie qui défile)

CABOCHARD de GRES (Le plus beau cuir que je connaisse)

GIVENCHY III de GIVENCHY (Mon premier parfum et un chypre magnifique)

L’EAU DES MERVEILLES d’HERMES (Souvenirs, souvenirs...)

DOLCE VITA de DIOR (Le parfum qui m’ait valu le plus de compliments)

BAS DE SOIE de LUTENS (Parce que j’ai sacrifié le N° 19 et que j’aime la jacinthe)

EMPREINTE de COURREGES (puisqu’il existe encore, le premier cadeau de mon amoureux et en extrait je vous prie)

FLOWER BY KENZO ESSENTIELLE (Pour l’évocation du coquelicot et c’est un beau poudré)

REM de REMINISCENCE (parce que la mer)

Il n’y a que des parfums réputés féminins, car dans ma vie rêvée, les hommes portent ces parfums là.

Enfin !!! J’en ai 10. Grace à vous tous, j’en ai fait du chemin... et des dépenses ;-)
Donc, voici un choix purement et simplement égoïste.
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1* CHANEL : N°5
2* SHISEIDO : FEMINITE DU BOIS
3* HERMES : JARDIN EN MEDITERRANEE
4* GUERLAIN : APRES L’ONDEE
5* GEOFFREY BEENE : GREY FLANNEL
6* YSL : M7
7* CARTIER : DECLARATION
8* PRADA : INFUSION D’IRIS
9* ISSEY MIYAKE : A SCENT (btle verte)
10* ROGER & GALLET : AMANDE PERSANE
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Et puis dans un élan de dernières secondes, je fais une razzia de FLOWER ESSENTIELLE de KENZO, WHITE LINEN d’ESTEE LAUDER, FOR HIM et FOR HER de NARCISSO RODRIGUEZ, COLOGNE de MUGLER, ANAIS ANAIS de CACHAREL, MAGIE NOIRE de LANCÔME, POUR UN HOMME de CARON, BALENCIAGA PARIS, JAÏPUR pour femme et pour homme de BOUCHERON, CK ONE de CALVIN KLEIN, FAHRENHEIT de DIOR, ARMANI CODE, GIORGIO, RUSH de GUCCI, FIRST de VC&A, EAU de CAMPAGNE N°2 de SISLEY, WHITE MUSK for men et for women de THE BODY SHOP, FEMME de ROCHAS, POLO de RALPH LAUREN, ULTRAVIOLET de PACO RABANNE, L’AIR du TEMPS de NINA RICCI, CERRUTI 1881, LOLITA LEMPICKA AU MASCULIN, LONDON de PAUL SMITH, AZZARO (si si !),... et puis comme c’est la fin du monde A*MEN ;-)

Bon allé, maintenant que j’ai un peu plus d’expérience, je me lance dans cette aventure fictive de sauvetage de parfums !
Voilà ma sélection :
 Chez Guerlain (en premier car la maison la plus importante en parfumerie mainstream pour moi et parce qu’il a été très difficile de faire UN SEUL CHOIX dans leur création) : ce sera Shalimar - pourvu que "Habit Rouge" ne lise pas ce commentaire, il me prendrait pour un traitre !
 Narcisso Rodriguez : For Him, car une telle audace ne peut être délaissée.
 Givenchy : mon Pi Neo adoré bien sur !
 Castelbajac : le parfum du même nom, car il est associé à l’image de ma mère et de ma tendre enfance. Une amande gravée au plus profond de ma mémoire.
 Christian Dior : Miss Dior pour qu’il puisse revivre et laisser Miss Dior Chérie périr ! Et parce que c’est un chef d’oeuvre pour moi !
 Thierry Mugler : La Cologne, pour son originalité, différente de toutes les autres colognes, et pour son côté frais qui se transforme ensuite en facette tiède.
 Prada : Infusion d’Iris, mon gros coup de coeur. Je le veuuuuuuuux ! ^^
 Hermès : là aussi une maison que j’adore et où il fut difficile de trouver le rescapé. Finalement ce sera Un Jardin Après la Mousson.
 YSL : mon tendre Body Kouros évidemment !
 Lolita Lempicka : Lolita Lempicka au Masculin, j’adore ce boisé anisé chaleureux !
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Voilà Voilà !!!

Hmmmm, comme pour les niches, je passerai totalement outre l’aspect Devoir de Mémoire du Patrimoine Olfactrif.
1. Nahéma, Guerlain. Apres un duel sans merci avec Samsara.
2. Infusion d’Iris, Prada. Sans doute un de mes idéaux en parfumerie.
3. Déclaration, Cartier. Objectivement ET subjectivement, j’y tiens.
4. L, Lolita Lempicka. Pour me souvenir des biscuits au caramel salé.
5. Eau sauvage, Dior. Ou Portofino. Ou Miss Dior. Ou Poison. Ou Diorissimo. Ca devient vraiment dur, là.
6. N°19, Chanel. Madeleine de Proust, que voulez-vous, j’essaierai de vivre sans Coco et Cristalle.
7. Hiris, Hermès. Jamais trop d’iris.
8. Ptisenbon, Tartine et Chocolat. Tant qu’à faire, autant pousser le portrait olfactif jusqu’au bout
9. Midnight in Paris, Van Cleef and Arpels. Le tout-en-un : classique gourmand fumé.
10. Féminité du bois, Shiseido. J’avoue c’est un peu de la triche.

Exercice excessivement difficile...

Voici ce que je sauverais :
Lutens (collection export) : Santal Blanc. Disons que cette parfumerie avait un stock d’il y a un an... Et puis c’est un de mes chouchous chez Lutens, celui qui a déclenché mon addiction au santal.
Guerlain : l’Heure Bleue. Parce qu’il me faut un poudré mélancolique.
Hermès : L’Eau des Merveilles. Original et terriblement touchant.
Molinard : Habanita. Un parfum de garçonne...
Réminiscence : Musc. Il me faut un musc, et je trouve celui-là plutôt attachant.
Estee Lauder : Cinnabar. Un bon oriental épicé pour le cas où la fin du monde se traduirait pas une ère glaciaire...
Sisley : Soir de Lune. Mon parfum de la honte (remarquez, je n’ai pas encore osé franchir le pas)
Geoffrey Beene : Grey flannel. Parce qu’il faut une violette...
Chanel : N°19. Le vert en hiver, un incontournable...
Et puis, vu qu’il me manque une rose légère, pourquoi pas la rose de Roger & Gallet ?

L’Heure Bleue et Shalimar ! Deux parfums que ma grand-mère portait quand j’étais petite, et que je lui piquais en cachette... Sinon, n’étant pas très connaisseuse, j’apprécie de voir votre enthousiasme pour des parfums et m’en vais aller les découvrir demain matin ! Et oui, je suis une "néo-amatrice" de parfums...
Si vous avez des conseils à me donner, concernant l’olfaction ou les senteurs, je suis preneuse !
En tous les cas, bravo pour votre superbe blog !
Bisous à tous,
Zoé

OUI !!!! EMPREINTE de Courrèges ... bien sur que je l’ai connu, ma tante l’a bcp porté avec FEMME . OH LA LA, je me damnerais pour le retrouver, totalement regressif pour moi. Raffiné, délicat mais tetu...TETU !!
Voilà ce qui m’interpelle : les nouveaux jus, meme les meilleures niches, n’ont pas de tenue, ils ne résistent pas, ou alors c’est un peu lourd ou sucré. Avec EMPREINTES c’était tout le contraire , rien d’entetant mais un sillage inégalable, comme l’INTERDIT d’avant ; peut-etre la mousse de chene.
J’aime bcp les chyprès et les orientaux.

Pour revenir à EMPREINTE, je crois qu’on peut le commander aux U.S.A. Mais je n’ai jamais tenté.
A propos, et AMERIQUE de Courrèges, l’avez vous connu ?

Je me lance aussi, avec crainte et tremblement : l’ordre ci-après n’est pas préférentiel, il suit simplement la façon dont ces précieuses senteurs me sont venues à l’esprit :
1) Paris d’Yves Saint-Laurent
2) Dolce Vita de Christian Dior
3) Façonnable de Façonnable (la bouteille de whiskey dans une boîte de métal)
4) Grey Flannel de Geoffrey Beene
5) Vétiver de Guerlain (tout en regrettant la reformulation ; je n’ai pas encore senti Encre Noire de Lalique que d’aucuns présentent comme la nouvelle référence en cette matière).
6) Pour un Homme de Caron
7) Un Jardin en Méditerranée d’Hermès
8) Flower de Kenzo
9) Arpège de Lanvin
10) Petits et Mamans de Bulgari
C’est mon avis et je le partage !

Comme je ne connais pas encore assez les parfums de niche (même si d’emblée je sauverais Muscs Khoublaï Khan, histoire de ne pas perdre de vue l’animal qui sommeille en chacun de nous, et aussi parce que je me "vautre" dedans avec délice depuis un mois ^^), chez Nociphomablabla je sauverais :
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Habanita : par pur égoïsme : parce que même si notre histoire est toute récente, je ne me vois plus vivre sans lui ; féminin, opulent, enveloppant, chic, envoûtant, magicien et ADDICTIF !!
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Poison  : le parfum-choc des fières amazones des années 80 ! je ne peux pas m’empêcher de le trouver "daté" mais d’y revenir régulièrement ;
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Fracas  : ma tubéreuse d’hiver préférée (et Carnal Flower pour l’été, éventuellement) ;
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Paco Rabanne pour Homme  : je ne sais pas si c’est un bon parfum ou non, mais c’est ma madeleine de Proust alors je m’en fiche ^^ ;
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Miss Dior (ah bon, je triche ? désolée !) : mais comment laisser périr derrière soi LA parisienne piquante, chic et impertinente ! ;
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Jicky  : ah, le bel été ! (j’ai hésité avec Mitsouko, que j’idolâtre pourtant, mais qui n’a pas sur moi le même pouvoir évocateur) ;
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Grey Flannel  : l’hiver tire à sa fin, on se promène dans les bois, bien emmitouflé dans du tweed sous un pâle soleil, et l’on admire les premières violettes... eh oui, que restera-t-il de tout ça après la fin du monde hein ? ^^
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N°5  : à défaut de pouvoir sauver la Tour Eiffel...
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Angel  : parce qu’il est le premier du genre, parce qu’il fallait oser et qu’il est devenu un grand classique (en espérant que les survivants qui nous entoureront sauront l’utiliser d’une main légère) ;
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Belle d’Opium  : gnark gnark gnark, juste pour s’offrir le plaisir de comparer le bon avec le médiocre pendant les longues soirées dans l’espace intergalactique ^^

Jeanne,
Ne me remerciez pas, je l’ai fait avec plaisir (quand on est un peu tordu, on ne l’est pas qu’un peu) ! C’était amusant et, si cela est un peu utile, alors tant mieux !
C’est à moi de vous remercier pour votre talent de rédaction, votre gentillesse et douceur, votre pertinence/ Les lectures de vos critiques sont un régal : techniques juste ce qu’il faut, une description toujours détaillée de l’évolution du parfum critiqué, bien élaborées, de l’émotion pour ne pas être dans une analyse froide, des références à d’autres créations ou aux créateurs (bien utile pour des petits nouveaux comme moi), fournies mais pas trop (ni des milliers de lignes comme je le fais trop, ni liminaires sans vraie élaboration) !
Merci d’avoir créé cet endroit où l’on s’instruit, où l’on se guide, où l’on se distrait, où l’on rit et... parfois, s’enflamme, où des gens avec des styles différents, avec leurs émotions, sympathiques (pour la plupart), généreux (ah, toutes ces aides à la recherche des odeurs qui pourraient nous plaire fournie aux nouveaux par les plus anciens et par vous !), intelligents, brillants souvent, nous font vivre leurs connaissances ou ressentis ! !
Encore merci ! Bon, stop aux gentillesses... ;-)
A propos de la discussion sur les reformulations, c’est très intéressant. Complexe, beaucoup de données, d’intérêts à la fois convergents et divergents... Me suis plongé dedans (un peu triste parfois aussi, suis plutôt content au final de ne pas avoir connu de nombreux parfums par le passé, je ne puis ainsi pas les regretter).
A propos du petit jeu sur les niches : Quand est-ce qu’on joue Jeanne ? ;-))
Si je puis me permettre, peut-être faudrait-il réajuster les règles... ou pas (un seul parfum par créateur n’est-ce pas injuste pour certain(e)s comme Serge Lutens ; mais, en même temps, il semble utile de limiter les réponses par créateur probablement, sinon on ne verra émerger que ceux qu’il ne faudrait pas trop limiter (un Lutens ce n’est peut-être pas assez, mais 10/10 peut-être un peu beaucoup). Ce n’est qu’un avis vite fait... Siouplé Jeanne, il y aura un jeu en mars ?
Très olfactivement