Auparfum

Le Jardin retrouvé, précurseur de la parfumerie indépendante

par Solène, le 17 novembre 2019

Merci à Auparfum de nous permettre de découvrir des créations et de pouvoir les évaluer.
Je connaissais peu le jardin retrouvé et la découverte de ces fragrances m’a permit de mieux comprendre l’idée de la marque.

Oriental sans souci :
Parfum plutôt pétillant, comme une limette avec un côté résineux. On a beaucoup de volume en tête, et plus on le sent plus il est enveloppant. Une petite touche d’épices chauds vient s’ajouter aux côtés frais et baumé.
Après 30 minutes, l’effet résineux, ambré et oriental s’accentue. Sur ma peau un effet de limette confite reste.
Au bout d’une heure, l’influence très orientale fait sa place, avec un effet collant.
Après plusieurs heures, la facette chaude reste, sur ma peau le parfum s’estompe au bout de 7h.
En conclusion, une fragrance très agréable et rassurante. C’est un parfum avec beaucoup de puissance, peut-être un peu trop pour moi mais la construction est intéressante.

Eau des délices :
Parfum très frais, pétillant et acidulé qui rappelle l’été et les colognes. On a la présence de beaucoup d’agrumes, ce qui donne un côté juteux en plus.
Un côté un peu aromatique d’une lavande arrive accompagnée d’un romarin ou d’une sauge qui accentuent la note sèche de la lavande. C’est un parfum énergique, très citronné sur ma peau et qui s’adoucit après quelques minutes.
Les agrumes partent assez rapidement mais un sillage frais et assez délicat reste, pour évoluer ensuite sur un cœur et un fond plus chaud.
Une note boisée, humide, venant certainement du patchouli apporte de l’élégance et une certaine tenue au parfum.
Pour conclure, c’est un parfum plutôt frais en tête et qui est enveloppé par des notes plus chaudes et assez rassurantes après quelques minutes. Pour autant l’ensemble est assez commun.

Sandalwood sacré :
Dès le début on a un côté très aldéhydé accompagné d’un santal résineux. Une facette vintage d’anciens parfums apparaît avec une note métallique sur peau. Avec le nom du parfum je ne m’attendais pas à ces notes olfactives. Le côté épicé aldéhydé est trop présent sur ma peau et donne une impression lourde pour un santal. Cependant les notes poudrées, savonneuses et douces qui s’imposent ensuite permettent d’avoir une évolution intéressante. Je reconnais la douceur et l’influence lactée du santal.
Etant une adepte du bois de santal, je préfère le parfum après quelques minutes, lorsque les notes crémeuses prennent du volume.

Tubéreuse Trianon :
On a ici une tubéreuse capiteuse, avec une facette fruité banane et un côté solaire très puissant. On imagine facilement une tubéreuse qui aurait passé les premières heures de la journée sous un soleil chaud. La note fleurs blanches très présente se voit accompagnée d’une facette ronde, fruitée un peu confite avec ce sillage chaud rassurant.
Sur ma peau, la note fruitée banane sucrée en tête est trop puissante mais évolue rapidement vers une tubéreuse suave et très élégante.
Au bout de plusieurs heures je retrouve le côté chaud de la tubéreuse, on a une très bonne tenue. L’évolution est assez lente pour arriver vers une note vanillée poudrée en fin de journée.
Belle surprise.

Verveine d’été :
Départ très agrumes et très juteux presque gustatif. L’odeur fraîche, zestée et citronnée correspond bien au nom du parfum. On arrive très vite sur une verveine propre, claire et avec une facette verte.
La note aromatique lavandée qui arrive ensuite accompagne les agrumes. Après 2 ou 3 minutes, on imagine un citron givré ou un citron confit, avec un côté pétillant et froid.
La facette savonneuse qui se développe rejoint le côté propre qu’on avait en tête. Seul le côté épicé cumin me dérange légèrement après quelques minutes, il coupe la fraîcheur des agrumes.
En conclusion, une jolie verveine fraîche et verte mais une impression de déjà vu.

Cuir de Russie :
Les premières secondes on a un aldéhyde frais, qui évolue rapidement sur un côté irisé, poudré accompagné de notes solaires, abricot, jasmin et ylang-ylang.
On a des notes de tête de différentes familles olfactives, le départ du parfum est complet.
Ces fleurs et ces fruits donnent une certaine douceur aux notes cuirées qui arrivent. Avec un nom tel que Cuir de Russie on s’attend surement à un cuir plus sombre. Ce n’est pas le cas et on a une certaine légèreté qui permet de ne saturer trop vite de la note cuir, on a un cuir propre, floral fruité.
Ce dernier est ensuite réchauffé par des intonations d’encens et d’osmanthus confit, la note violette est plus poudrée et plus sucrée après quelques minutes.
Enfin on arrive à une note à la fois douce, humide et très poudrée. On peut imagine une mousse de chêne irisée avec une touche de patchouli, puis un fond chypré vanillé.
Cet ensemble varié donne du volume et de la tenue au parfum, avec une évolution construite sur le long terme.

Dans l’ensemble les parfums sont intéressants car variés, cependant les noms des parfums sont assez différents de ce qu’on sent, peut être pour apporter de la surprise.

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