Auparfum

L’Air du temps

PoisonFlower

par PoisonFlower, le 3 mars 2013

Merci pour les compliments, ça fait toujours plaisir ! ^_^

 

Figure-toi que je ne savais pas non plus trop comment aborder L’air du temps au départ... Je voulais éviter l’hagiographie en règle (que j’ai déjà expérimentée malgré moi avec Samsara, mais bon disons que c’étaient mes débuts ! :-P Pourtant, je l’aime plutôt bien cet article, mais si je le rédigeais aujourd’hui, je ferais pas mal de coupes, notamment car il y a quelques passages redondants et puis je gommerais volontiers le côté un peu trop "Oh la la, c’que c’est beau" © Annette in Premiers baisers ^^) et je ne voulais pas non plus en rajouter une couche sur le mythe L’air du temps en revenant lourdement sur l’histoire de sa création et tout le blabla habituel autour du flacon, dont on a un peu trop tendance à parler au détriment du parfum qu’il renferme. J’avais cette fois envie de raconter une petite histoire, à la façon d’une anecdote dont L’air du temps serait indirectement la vedette...

 

Sinon, moi je sens distinctement l’oeillet dans L’air de temps, pas que lui, mais il ressort bien. Je trouve d’ailleurs que le mordant caractéritique de cette fleur, qui chatouille un peu les narines, donne une grande partie de son énergie et toute sa personnalité au parfum : il est peut-être doux et romantique, mais on sent bien qu’il a en même temps son petit caractère et ne s’en laisse pas conter, tout comme Catherine en somme ! ;-)

 

C’est marrant ce rapprochement avec Opium, car pour moi aussi les deux sont liés. En fait, j’ai découvert L’air du temps après Opium et l’ouverture du premier m’avait alors beaucoup rappelé la tête hespéridée/épicée du second. Depuis, je ne peux m’empêcher de voir le Nina Ricci comme une alternative printanière au Saint Laurent ou bien comme une initiation aux notes épicées pouvant amener à découvrir Opium...

 

Il faudra que je redonne une chance à Vitriol d’oeillet, tiens... Je suis passé très vite dessus en fait, car là pour le coup je n’ai pas retrouvé la moindre trace d’oeillet, ce qui m’a bien déçu. A la place, je me suis retrouvé avec un parfum plutôt masculin, vaguement épicé, pas du tout à la hauteur du nom dont il se réclame...

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