Cuir Ottoman
par Opium, le 19 août 2013
Bonsoir Farnesiano.
Quelles belles évocations que les descriptions des cuirs sublimes que sont Knize Ten ou Peau d’Espagne.
Il en est de même pour quelques-uns modernes tels Cuiron, Gucci pr Homme et Equistrius.
A propos de ce dernier, le cas présent expose bien la différence qui existe entre "beaux parfums" (dans l’absolu) et "bons parfums" (pour soi). Il peut arriver que l’on apprécie un parfum moins parfaitement composé en étant conscient de sa moindre valeur tout en étant séduit par lui plus que par bien d’autres pourtant davantage parfaits.
Equistrius, comme Jicky, est à retester pour moi, d’autres ont un peu accaparé mon attention chez Parfum d’Empire. ^^
A propos de Bois d’Iris, il est effectivement bien fichu et très agréable. En revanche, un point a attiré mon attention : sa conservation. Au même titre que d’autres parfums de Jean-Claude Ellena, fragiles dans le temps, il ne semble pas utile de tenter de laisser maturer ces parfums, contrairement à certains parfums dont des versions vintage semblent améliorer l’effet rendu : Guerlain, Chanel et Christian Dior entre autres... C’est ce que certains blogueurs ont constaté. Angéliques sous la Pluie, Cologne Bigarade et certains Jardin(s) semblent être dans le même cas que ce qui est relaté à propos de Bois d’Iris. Beaux, mais "à consommer rapidement" car il existe une sorte de date de péremption. Probablement est-ce la part importante de composants plus complexes que des molécules seules (que ce soit par l’usage de bases ou par celui de matières naturelles plus important) qui améliore le rendu dans le temps qui semble se pâtiner et permet aux notes de s’arrondir, de mieux se souder entre elles en quelques sortes dans certains parfums classiques. La structure, plus complexe en termes de molécules (et non de rendu, soyons bien d’accord ^^), doit permettre de rallonger les délais de dégradation des fragrances. Les compositions plus réduites en termes de quantité de matières et celles-ci étant issues davantage de la synthèse (avec pour but d’obtenir un rendu plus efficient à partir d’une seule molécule) expliquent peut-être ce phénomène. Bref. Quoiqu’il en soit, inutile de laisser macérer les créations de J-C Ellena qui, si elles ont un "vrai" style très marqué, résistent mal à l’usure du temps qui passe.
Critique et notation seraient impossibles pour Jean-Claude Ellena justement. Or, l’Art est bien par définition critiquable ; et, que le parfum puisse être un art, convaincus nous sommes effectivement !
Iris Silver Mist, "brume d’argent" au charme froid réchauffée seulement quand la chaleur de ses gifles vient vous faire subir ses assauts de poignées de terre irisée, est, ab-so-lu-ment à tester encore et encore tant il est ma-gni-fi-que. #matraquage #ISM=Dieu ^^
Merci pour vos échanges Farnesiano.
A bientôt.
Opium
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