Bandit
par Opium, le 24 février 2014
Bonjour Jalouve.
Bienvenue sur auparfum.
C’est bien tout le problème lorsque l’on découvre un objet avec une dimension artistique quel qu’il soit : les lectures nourrissent des attentes, projections et images mentales qui peuvent ne pas fonctionner avec son vécu personnel. Disons que je vais prendre comme un compliment le fait d’avoir pu déclencher ces attentes qui ont abouti à une déception. *ne sait plus où se mettre...* ;-)
Comme je le répète à peu près tout le temps, il faut tenter, tant qu’il est possible de faire, de poser de côté ce qui a été absorbé pour être neuf lors de la découverte de telle ou telle autre chose. Mais, cela est bien difficile, je sais. ^^
Je crois qu’il peut être utile de se remémorer que Bandit est un parfum féminin, composé il y a cinquante ans alors que la niche n’existait pas encore. Sa féminité, toute relative malgré tout selon moi (et même si je déteste me servir de ces termes), doit arrondir un peu les angles. Et, on ne composait pas à l’époque comme on composera plus tard.
On en discutait avec d’autres perfumistas, dont certains lisent et participent sur auparfum : la niche, pour se démarquer et trouver sa légitimité face à la parfumerie grand public, propose parfois des choses maximalistes, brutalistes, qui sont là pour signifier un territoire différent. Bois d’Ascèse, dont il est question ailleurs, fait partie de ceux-là. Il a été créé avec la volonté de se démarquer, et il y est parvenu. ;-)
Tel était seulement en partie le propos de Bandit : liberté affirmée, oui, mais pas que, il s’agissait de faire un parfum de femme malgré tout.
Pour autant, je dois bien admettre que, si j’admire certains parfums, aujourd’hui, je ne les porte pas. Je ne veux pas/plus être brusqué par mon parfum : je veux juste qu’il soit grandiose, gigantesque et extravagant. Ce qu’est Bandit et Kenzo Jungle dont il est question aussi ailleurs. (Je réponds juste après dans l’article concerné.) Mais, il leur manque une chose, devenue pour moi essentielle aujourd’hui : une certaine harmonie. Au contraire, eux, ils hurlent. Et bien assez fortement pour moi. J’ai porté Bandit il y a quelques temps, j’avais envie de lui renvoyer sa "gifle", bien assez massive pour moi. ;-)
Aucun souci, on ne pensera rien quant à cette "gifle" pas assez forte... ;-)
Il peut valoir le coup, je crois, de lui redonner sa chance. Après tout, certains pratiques (perfumistiques) relevant du bondage peuvent nécessiter un certain apprentissage. #classe #raffinement #élégance #subtilité ;-)
Plus sérieusement, Bandit, en dehors de sa gifle, est un parfum qui possède au moins une certaine joliesse qu’il peut valoir le coût de re-tenter.
Encore bienvenue.
A bientôt.
Opium
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