Iris Ukiyoe
Signaler un abus
Vous devez être connecté pour signaler un abus.
Vous devez être connecté pour signaler un abus.
Voilà une création dont les idées sont comme ses notes fruitées : vives, fusantes, presque vrillantes !
il y a 1 heure
Au secours !!! LVMH a réussi à faire encore pire !! Les nouveaux « parfum » Habit Rouge et(…)
il y a 22 heures
Et justement... Je ne sais pas ce qu’elle est devenue. J’aurais voulu l’essayer bien(…)
hier
Bonjour DOMfromBE, Je me demandais justement ce que valait l’Eau d’Hermès actuelle. L’avez-vous(…)
Sous le soleil de Toscane
Roche en fusion
Fleur au zénith
Je ne sais pourquoi je dis ça ici, mais je verrais bien appliquer à certaines maisons de parfum un concept qui existe déjà le monde de la musique contemporaine : celui de la résidence. Un orchestre, un ensemble instrumental ou vocal, décide d’inviter un compositeur à une résidence de deux ans auprès de lui. Concrètement, cela veut dire que le compositeur et l’ensemble musical vont développer des liens particuliers pendant cette période. Le compositeur va devoir écrire un certain nombre de partitions - deux, trois par an, ou plus, tout dépend de l’ampleur de l’effectif et de la durée de chaque oeuvre -, et l’ensemble s’engage à assurer la création (la première interprétation) de ces oeuvres nouvelles et à les inclure durablement dans son répertoire, à les faire tourner. Les interprètes peuvent aussi consacrer un ou plusieurs concerts-portraits à leur compositeur en résidence, avec au programme une forme de rétrospective, éventuellement des compositeurs invités, ou des oeuvres supplémentaires, extérieures, qui entretiennent des rapports avec celles du créateur principal. Pour l’écriture des oeuvres, certains ensembles laissent carte blanche à leur CER, d’autres proposent un brief...
Au bout de deux ans, on se quitte et on passe à un autre compositeur. L’application d’un tel concept à la parfumerie présenterait le grand avantage de mettre en valeur le parfumeur, sa personnalité, ses envies, tout en colorant celles-ci de celles de la maison hôtesse. On ne risquerait pas non plus l’éventuel effet d’usure qui peut accompagner une relation exclusive de longue durée entre une marque et un créateur. Cela dit, reconnaissons qu’une exclusivité de longue durée a d’autres avantages, celui notamment de creuser un sillon et de marquer durablement l’univers d’une marque.