Eau Sento
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Voilà une création dont les idées sont comme ses notes fruitées : vives, fusantes, presque vrillantes !
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Sous le soleil de Toscane
Roche en fusion
Fleur au zénith
Bonjour,
J’ai entrebâillé la porte de l’univers olfactif il y a environ un an en épluchant surtout ce site, et en furetant ailleurs. Je remercie toute la communauté pour vos précieux conseils, vos explications et votre poésie.
Il y a un an, passage chez Diptyque avec quelques notes prises sur le site. Les mots me guidait vers Eau De Lierre. Et en fait pas du tout. Le vendeur, barbu et patient, a esquissé un sourire en me présentant Tam Dao. Un Santal très affirmé dans lequel je parvenais à distinguer la Myrte (j’utilise parfois l’huile essentiel de Myrte pour purifier la maison). Une belle émotion. J’achète un flacon. Belle image de jungle, comme une gravure. Et j’en asperge quotidiennement. De plus en plus. Comme si le parfum n’accrochait pas vraiment. En bout de course, je trouvais la note de fond vanillée presque désagréable.
Le flacon vide, je retourne chez Diptyque décidé à tester la version EDP. Grosse déception. Très peu de Santal, aucune Myrte, et pas du tout de tenue. Un article du site en tête, je demande si L’Eau Trois est disponible. Nouveau moment magique. Tous les résineux possibles, et tous les encens. Sec, solaire, envoûtant. Pas de fleur, pas de sucre. Je prends immédiatement. Après quelques semaines, j’aime toujours autant, mais je déchante un peu pour trois raisons : les notes de têtes me font tousser, petites réactions allergiques au poignets (mais pas dans le cou, bizarre) et le parfum s’évanouit très vite sur ma peau. Encore moins de tenue que Tam Dao. J’aime toujours, je finirais mon flacon avec plaisir, mais c’est pas encore ça...
Je ressens le Tam Dao vide, et je repars immédiatement en quête d’un Santal. Les recherches me mènent rapidement chez Iunx. Pour tester L’Arbre. Et tous les autres parfums. Très grande émotion avec Eau Sento. Ça se confime sur la peau. Souvenirs lointain. La mer en Bretagne en automne, ou au printemps, les bois flottés échoués sur la plage, les algues, les pins, l’humidité. Le descriptif japonais de l’artiste Olivia Giacobetti fonctionne aussi merveilleusement bien. Je sors de la boutique. Le parfum se révèle encore plus dans la chaleur d’un restaurant japonais. J’avale un Ramen. Le soir, le parfum persiste. Tenue remarquable. Deux jours plus tard, c’est à dire aujourd’hui, je suis allé cherché mon grand flacon d’Eau Sento. Même si les envies passent, et reviennent, en ce moment précis, j’ai l’impression d’avoir trouvé le Graal.
Encore une fois, merci pour votre prose. Et merci particulièrement à Youggo qui a été un guide exemplaire pour trouver ces perles.
En recollant mon nez dessus, je trouve un peu de figue sèche alors que la composition n’en comporte pas. Cette eau n’a pas fini de me faire rêver.