Bonsoir à tou(te)s.

Avec Tocade, on s’approche d’un terrain à pente glissante puisqu’il s’agit d’un parfum que ma mère a porté.
Il était sur ma liste (nombreuse) des parfums à chroniquer prochainement. Puis, par hasard, j’ai vu que Jeanne s’en était chargé, ce qui m’a ôté une épine du pied. En effet, il n’est pas facile d’exprimer ce que l’on ressent lorsque l’affect est fortement impliqué.
Donc, je remercie tout particulièrement Jeanne pour ce joli article. :-)

Lorsque nous avons eu l’occasion d’en discuter avec certains camarades, il revenait souvent que Tocade n’était pas grand chose d’autre qu’une rose à la vanille. C’est vrai, l’idée exprimée ainsi peut sembler d’une simplicité presque abrutissante.
Mais, souvent, je défendais ce parfum qui est peut-être construit autour d’une idée simple (ce que relate Jeanne également), pour autant, ce serait oublier le rendu maximal exprimé en flacon par le très talentueux Maurice Roucel pour une odeur qui, comme précisée par Jeanne à la fin, est reconnaissable entre mille !
Le seul équivalent récent est Rajasthan d’Etro, dans cette tendance des marques de niche à ressortir des parfums qui ont eu leur moment de gloire mais sont peu à peu dépassés par la modernité, sorti l’an passé et qui ressemble à une version repassée et compassée de Tocade. Il lui manque ce quelque chose qui fait le rayonnement, le scintillement, la générosité de Tocade. Si l’odeur est assez proche, le scintillement, la radiance et la lumière ne sont pas exactement les mêmes...

D’ailleurs, j’apprécie tant l’odeur que je me suis acheté (pour pas cher du tout) récemment un parfum avec l’ancien flacon... ;-)

Malgré la reformulation, je crois que cela va encore à peu près comme le précise Pascale ci-dessous. Mais, en même temps, ce n’est pas moi qui l’ai porté mais ma mère.

Le flacon actuel n’est pas si laid, il lui manque juste le grain de folie délurée qui faisait une part du charme de ce parfum ravissant et trop sous-estimé...

Bonne soirée.
Opium