Auparfum

Les parfums d’Anatole Lebreton en vente chez Jovoy

22 décembre 2016, 00:29, par AdRem

Intimidé je suis....2 grand bloggers parfumés francophones sur cette page...et moi qui arrive avec mes gros sabots pour essayer de dire pourquoi j’aime "L’Eau de Merzhin" et le petit dernier "Grimoire"...

Je redit ici combien la plume de Dau vaut bien une messe sur Au Parfum : aller relire ici son analyse critique sur "Odeurs 53" de Comme des Garçons...si vous ne me croyez pas.
J’adore me noyer dans son blog où est célébré à la fois Proust et les remèdes journaliers à appliquer sur peau pour lutter contre la bêtise ambiante. Dure d’essayer d’écrire à sa hauteur...

Et que dire à "Civette et Anatole" sinon chapeau bas Monsieur et merci pour les 5 beaux objets olfactifs....qui ont prolongés le plaisir de vous avoir lu un jour, ailleurs, sur un autre coin de web parfumé.

Au passage photographies de Dau et création Anatole LeBreton font du site de la marque un beau jardin à l’anglaise : liberté et maîtrise.

Pour toutes ces raisons je vais pour une fois prendre le temps de ciseler un texte sur le beau "Grimoire"...avant de le poster ici ou ailleurs pour éviter de faire tâche dans le décor....

Et pour "L’Eau de Merzhin" je vais essayer de me taire pour laisser la parole à plus beau que moi...pour parler de lui/ d’elle, mieux que mes gros doigts ne pourront jamais le faire sur un petit clavier.
Petit secret d’abord : j’ai découvert ce parfum sur la peau d’un coup de foudre, une rencontre inattendue mais impossible à ne pas célébrer une fois aperçue, un coup de tonnerre dans un ciel sans nuage, un soir d’été et de colère de célibataire....Depuis je ne suis plus seul....mais mal accompagné ?...on verra...chaque chose en son temps...et j’ai volé cette Eau pour la faire mienne pour revivre ce soir d’orage....sur l’écran noir de mes nuits blanches comme dit la chanson..fenêtre ouverte sur le jardin pas si simple.

Voilà je me tais et vous copie ses lignes tirées d’un roman inachevé....en Aragon...qui j’espère permettront de partager l’émotion olfactive qui me cloue au lit en humant ce parfum sur ma peau :

(...)"Moi qui frémissais
Toujours je ne sais
De quelle colère
Deux bras ont suffi
Pour faire à ma vie
Un grand collier d’air

Rien qu’un mouvement
Ce geste en dormant
Léger qui me frôle
Un soufle posé
Moins Une rosée
Contre mon épaule

Un front qui s’ appuie
A moi dans la nuit
Deux yeux grands ouverts
Et tout m’a semblé
Comme un champ de blé
Dans cet univers

Un tendre jardin
Dans l’herbe où soudain
La vervaine pousse
Et mon coeur défunt
Renaît au parfum
Qui fait l’ombre douce"

L.A 1956 (revue le Nez nº1 page 31 vous déjà dit combien cet auteur aime mêler les odeurs entre ses lignes)

Le Reste est Silence....

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