Un Jardin sur le toit

S’installer à la ville n’a pas vraiment réussi à la nymphe Hermès… Elle a pris du poids (trop de junk-food ?), s’habille chez H&M, force sur le fard à joue, bref elle est devenue banale, un peu cheap. C’est peut-être toujours une belle plante, mais on ne s’en rends plus compte. En tous cas, moi, je ne rêve plus.

trop doux et passe-partout pour moi. Agréable à prime abord, il écoeure vite je trouve.
Un parfum pour jeune fille romantique.

Arrfffff... qu’il fut difficile de ne pas vous lire avant d’aller le sentir ! Mais j’ai tenu !!! :D
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Et ?
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Eh ben ouai... c’est pas extraordinaire, c’est dans le prolongement de la gamme, on savait à quoi s’attendre certes, mais ce n’est pas pour ça que cette nouveauté me déçoit ! Toujours frais et aqueux. Limpide Ellenade. Plus gourmande que les 3 autres, cette cologne fait en effet plus synthétique. Un shampoing ? Un gel douche ?
Qu’importe, c’est agréable ! Pour moi, ce sera plutôt une pêche, quelques bâtonnets de mangue et une poignée de dès de poire.
On retrouve les feuilles vertes, croquantes et accueillantes, des autres jardins.
En ressentant la mouillette plus tard, on retrouve quelques pétales de rose. Une rose un peu plus "concentrée" que dans Pamplemousse Rose tout de même. Et comme nous sommes tout de même dans un jardin, je discerne quelques fleurettes légères (je ne sais pas pourquoi mais mon esprit me force à y sentir du jasmin asses léger et limpide et moi je me force à dire que non il n’en est rien !).
La facette cuirée est vraiment légère presque insoupçonnable.
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Je m’imagine une jeune femme insouciante, qui se réveille rayonnante dans une chambre blanche et écrue où les rayons du soleil traversent la fenêtre grande ouverte par cette douce matinée du début d’été. Les rideaux virevoltent dans la brise légère qui s’engouffre. Avec son tee-shirt trop grand pour elle et son shorty qu’elle aime mettre pour dormir, elle s’avance dans les doux rayons tièdes, attrape la bouteille de parfum sur sa coiffeuse, s’enveloppe d’un nuage fruité et juteux puis se penche à la fenêtre. Elle sourit en voyant les voitures qui vrombissent dans les embouteillages 5 étages plus bas. Ces petits yeux verts esquissent un air malicieux : "J’men fous, moi j’suis en vacance !" se dit-elle.
*Voilà "juste" à quoi me fait penser ce parfum*
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A bientôt !

Oh mince je suis bien déçue par ce Jardin sur le toit. JCE est pourtant un parfumeur dont j’affectionne le travail, et dont je porte les parfums......Mais là, ce n’est pas tant la question de la redite qui me taraude : là où les autres jardins me semblaient avoir quelquechose de vrai, celui-là me donne une impression de synthétique. En fait je ne reconnais pas tant que ça le style Ellena dans ce parfum.

"Quand on a vu une Composition de Mondrian, on les a toute vu ! ". Ce genre de remarque vous fera passer pour un inculte mal dégrossi aux yeux d’un amateur d’art moderne.

Le style d’un artiste est, quoi qu’on en dise, souvent basé sur des redites, des variations sur un même thème, des déclinaisons jusqu’au-boutiste d’un concept.
Selon toute vraisemblance, J.C. Ellena développe et affirme un style personnel (que l’on est libre d’apprécier ou non).

On en revient toujours à la même question, un parfumeur doit-il se contenter de rester un "technicien" au service d’une industrie ou doit-il avoir des ambitions artistiques ?

Bon, c’est pas drôle vous connaissez déjà mon avis ;-)
Mais je participe tout de même. Je me suis posé les même questions que vous Jeanne... Je ne sais pas si cette redite est effectivement voulu par Hermès ou pas, et s’il considère cela comme une force... Personnellement, pour moi, ce Jardin, c’est un Jean-Claude Ellena totalement blasé qui l’a composé. Je n’ai aucun moyen d’affirmer ce que j’avance, mais je ressens un sentiment de fatigue dans ce parfum, plus je le sens, plus j’ai ce sentiment lassant m’envahit.
La patte rassure oui... mais s’enferme sur elle-même et devient étouffante, ce qui, personnellement, n’a pas tendance à me rassurer...

Bon, là je fais une sorte de préavis sur le parfum, je développerai plus tard ^^

C’est juste pour vous dire que sur moi, je sens énormément, après les facettes "Je kiff l’écologie" en tête, puis les facettes "La couleur de mon bisounours préféré, c’est le rose", je sens une sacrée note sèche qui correspond au bitume que je pense sent Jeanne, sachant que je sens la même note dans Bleu de Chanel (vous savez, le truc qui pue là...).

C’est assez étrange, au début, je pensais à un boisé très sec et très acre, avec une note goudronnée étrange... Mais je sens ça que sur ma peau. Pas sur mouillette. C’est assez étrange...

Je l’ai senti hier justement. Alors c’est sûr, il reste dans le même esprit que les autres Jardins, mais je l’ai quand même beaucoup aimé (en même temps j’ai adoré les 3 précédents).

 
Par contre, si j’aime bien le nom, quand je sens ce parfum je n’ai pas du tout l’impression d’un jardin sur le toit en plein coeur de Paris. J’imagine plutôt une forêt, un ruisseau... Comme Incense, je ne vois pas où est la ville là-dedans !

 
Pour moi il reste un parfum certes prévisible et n’apportant rien d’original par rapport aux précédents Jardins, mais il est tout de même bien agréable, surtout pour l’été ! J’ai porté "un jardin sur le Nil" l’été dernier, cette année ce sera peut-être celui-là !

Entièrement d’accord avec vous ma Jeanne...

Ce quatrième jardin doit à mon avis clore la série, car dans le cas présent, rien de nouveau sous le soleil.

Et ,réflexion personelle, mais j’ai l’impression que plus le temps passe, plus JCE nous fait des aquarelles peut-être belles, mais de plus en plus pâles.

J’ai pour le test ressenti les trois premiers jardins, et ils sont en effet de plus en plus "fades"... Attention !! Fades, mais beaux et bien faits !

Mais quand je ressent et porte Méditérannée, j’ai vraiment l’impression d’un parfum franc et durable, ce qui est moins vrai avec Mousson, et encore moins avec Le Toit...

Idem avec les Hermessences... On a commencé avec Paprika, Vetiver Tonka ou Ambre Narguilé (assez puissants tous les trois), pour finir avec Vanille Galante et surtout Iris Uioké, qui sont eux franchement transparents...

Donc... Nouveau style de la maturité chez JCE ? Comme ces vieux peintres qui auraient affuté leur art jusqu’à n’en garder que l’esquisse, ou le vieux Liszt minimaliste comparé au virtuose tonitruant ?

Pour en revenir à ce Jardin sur le Toit, donc urbain, en plein coeur de Paris, il me frustre car je n’y retrouve justement pas ce côté "ville". Oui, ca sent la petite pomme, la petite poire, l’herbe jolie, et patati et patata. Mais la Ville ??? Le bitume ??? Ou alors les cocktails champagne ? Rien de vulgaire là dedans, Bulgari Black a su faire entrer la ville dans un parfum ultra class... Mais là... Ok, il ne faut pas choquer la bourgeoise, mais j’aurai aimé que le thème soit un peu plus assumé...

Ceci étant dit, excellente journée à tous !!!

Je l’attendais avec beaucoup d’impatience cette critique. Je suis tout à fait d’accord sur le manque d’originalité, le sentiment de redite, cependant là où vous lui trouvez des qualités, je n’y vois que des défauts.

 
Les 3 premiers Jardins parvenaient à tirer leur épingle du jeux en proposant des choses relativement nouvelles. Là, à la première inspiration j’ai eu le sentiment d’avoir déjà senti ça 1000 fois.

 
Pire encore, si les 3 premiers tomes présentaient indéniablement une gande qualité dans le choix des matières et là composition, ce Jardin sur le Toit m’a paru totalement synthétique, froid.
Je m’attendais à sentir une belle pomme verte, naturelle et fraiche, une poire sucrée et juteuse, des fleurs douces, humides et printanières, des aromates un peu bruts et épicés pour apporter du contraste, une touche verte un peu râpeuse comme celle de l’Eau de Campagne. Rien de tout ça ici.
Juste un aplat simpliste, propre, où toutes les notes sont mêlées dans une monochromie parfaite. Rien ne dépasse. C’est certes vert, frais et sucré, mais surtout très synthétique et froid. Et rien de naturel dans ce que j’ai ressenti.
En fait l’odeur m’a immédiatement rappelé un petit kit de découverte du parfum que j’avais étant môme, avec une dizaine de flacons de matières premières, mais qui avaient tous la même odeur très chimique. Ou encore un chewing-gum Freedent Goût Fruit, où l’on a bien l’impression du fruit, mais sans parvenir à distinguer quels fruits car tout cela est trop synthétique et mélangé.

 
Les précédents jardins étaient de belles aquarelles naturelles aux influences exotiques ; ici j’ai juste l’impression d’être devant un monochrome vert pastel, fade, vide et d’un ennuis total.