Auparfum

Shalimar

27 septembre 2013, 01:53, par Jicky

Je me suis intéressé à ce Shalimar-Bashing, la pub se fait vraiment défoncer en fait.

 

Et quand on voit le niveau de la critique, je trouve que ça craint. Pour vous résumer : c’est prétentieux, long, chiant, creux, sans scénario, sexiste, raciste (avec bien sur la foule de liens sur les propos du bon vieux JP, genre le truc qui mélange rien tsé), mal filmé, mauvais dans le son, le prince est un "pédalo" (vous saisirez la qualité du vocabulaire) et je vous passe les journalistes qui se prennent pour des psychanalystes en criant que le Taj Mahal qui sort de l’eau c’est une grosse métaphore phallique (j’ai l’impression de lire un commentaire de texte littéraire fait par un ado de 16 ans libidineux à ce niveau là...). Et vous apprendrez aussi qu’en fait Shalimar "rend les folles viriles" (parce que vous voyez, le prince il a du maquillage sur les yeux et on sait tous qu’un monsieur et bah ça doit pas avoir de maquillage voyons !).

 

Et moi qui me plaignais juste de la stigmatisation de la publicité de parfum dans mon commentaire précédent... Ah la la. C’est ce que je dis toujours, c’est tellement facile de descendre en flèche quelque chose, puisqu’on fait intervenir la notion de ridicule pour démonter quelque chose. Or, avec le ridicule vous faites venir le rire. Et les gens, quand ils rigolent, et bah c’est tout con mais ils vont kiffer leur race. Et adhérer au propos. Je crois que c’est le bon vieux Schopenhauer qui dit que finalement, celui qui a raison c’est pas celui qui expose la vérité absolue mais c’est celui qui convainc l’auditoire qu’il a raison, notamment en tournant l’autre au ridicule. Mais c’est tellement petit. Et surtout c’est tellement de mauvaise foi.

 

J’avoue être - dans une certaine mesure - dégoûté par ces propos puants sur un des chefs d’œuvre du XXème siècle. Et après ce sont ce même genre de personnes qui vont te dire qu’elles sont sensibles à la beauté des choses ou je ne sais quoi (et qui portent probablement Bleu de Chanel). D’ailleurs, certains commentaires évoquent Brad Pitt chez Chanel au niveau de l’impact. Donc en gros c’est ça : pour vendre du parfum (parce que, pour citer une citation de Patrice "le parfum c’est que du business"), continuez à filmer des pétasses pseudo parisiennes en train de se dandiner sous des fontaines, dans les rues de Paris, sur les bateaux mouches avec la dernière bouse musicale à la mode ou la dernière reprise d’un bon vieux standard de la musique. Nan parce que faire des films publicitaires avec différents niveaux de lecture et SURTOUT pour un grand produit, ça serait niveler les gens vers le haut, les obliger à réfléchir un tant soit peu sur l’objet parfum. Mais ça c’est pas vendeur.

 

En fait, je crois que là j’ai besoin d’alcool pour oublier et dormir. *débouche son flacon d’Iris Silver Mist et le descend à petites gorgées*

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